OUF je peux enfin souffler Mira n’a rien de grave, une hausse de tension et une crise d’angoisse. Je suis soulagé.

Nous sommes rentrés.

Je n’avais aucun appétit j’ai laissé Mira et Hope au salon et je suis monté dans ma chambre.

J’ai composé le numéro et j’ai lancé.

A la 3^ème sonnerie elle décrocha.

Allo

Oui Anaïs c’est moi Edouardo. Je t’appelle comme prévu pour que tu me dises où et à quelle heure je verrai mes enfants.

Ana : Tu connais le parc qui est à côté du restaurant où on s’est vu hier.

Ed : Oui je connais ?

Ana : On se voit là-bas à 16h c’est bon ?

Ed : Tu n’as pas boulot.

Ana : Comme je te disais hier je suis en congés.

Je sais que tu n’as pas envie de me voir, ni de passer du temps avec moi, mais les petits ne te connaissent pas donc tu feras l’effort de supporter ma présence le temps qu’ils s’habituent à toi.

Ed : Ok ! c’est bon ça peut aller.

Ana : A tout à l’heure donc !

Ed : stp qu’est-ce qu’ils aiment j’aimerais bien pouvoir leur faire plaisir.

Ana : comme tout autre enfant ils aiment les petits fours et les jouets.

Ed : merci bien.

 

J’avoue que j’ai un peu peur que mes enfants me rejettent je suis terriblement angoissé et je ne sais pas comment m’y prendre mais tout ce que je sais c’est que je veux faire partir de leur vie, les voir grandir être là pour eux, moi j’ai grandi comme un orphelin sans une mère pour me border et un père absent et je ne souhaite pas ça pour mes enfants. C’est vrai j’ai menacé Ana de lui prendre la garde des petits mais je ne le pensais pas, j’ai grandi sans mère, je sais combien c’est douloureux et pour rien au monde je n’infligerai ça à mes propres enfants.

J’étais là quand on a frappé à ma porte.

C’est qui

C’est moi Edouardo

Ah Mira entre stp.

Mira : On peut parler ?

Ed : Bien sûr assieds-toi (lui désignant le lit)

Mira : Tu l’as vu ? Elle t’a expliqué pourquoi elle a disparu sans nouvelles

Ed : Oui ma chère elle t’a vu me déclarant ton amour lorsque j’étais dans le coma et elle a supposé que tu étais ma femme et que tu portais mon enfant, donc pensant que je l’ai largué elle est repartie.

Mira : Oh je suis vraiment désolé je n’ai jamais su,

Ed : Ce n’est pas ta faute elle aurait dû me faire plus confiance.

Mira : En fait tout à l’heure lorsque je rangeais le salon un écrin de bijou est tombé du manteau que tu portais hier, donc je te le rapporte

Ed : en fait Mira je l’avais acheté pour toi.

C’est pour ça que je t’avais demandé de sortir dîner je voulais que tu sois officiellement ma petite amie.

Mira : Je suis vraiment touché et je ne sais pas quoi te dire, mais je sais que les données ont changé et je ne peux plus s l’accepter. Tu te souviens la 1^ère fois que je t’ai posé la question au sujet d’Ana ce que tu m’as répondu ?

Ed : Non pas vraiment…

Tu m’as dit : « Non ce n’est pas juste ma petite amie c’est la femme de ma vie je l’aime et je ne m’imagine plus ma vie sans elle avec tous les problèmes que j’avais par rapport à ma mère elle était mon point de repère elle me donnait la force de surmonter et maintenant je ne sais plus où elle est j’ai mal Mira je te jure que tout ce que je veux c’est voir Ana j’ai besoin d’elle plus que jamais c’est pour ça je dois repartir pour Londres il faut que j’aille la chercher. »

Je t’aime Edouardo mais tu ne m’aimes pas moi c’est Ana que tu aimes.

Ed : Ce n’est pas vrai Mira je t’aime aussi

Mira : Oh que si ! tu ne me regarderas jamais de la même façon qu’elle et tu ne seras jamais aussi heureux à mes côtés, pendant longtemps j’ai rêvé de ce jour où je ferai partie de ta vie en tant que femme mais aussi douloureux que ça puisse être je suis prête à sacrifier mes sentiments pour que tu sois heureux parce que je t’aime.

S’il y a encore une toute petite chance pour que tu arranges les choses et que vous donniez un foyer heureux et harmonieux à vos enfants je serai égoïste de m’interposer. Tu as beaucoup fait pour moi tu m’as fait revivre alors que j’avais perdu tout espoir, et je me sens en partie responsable de votre séparation.

Ed : Je t’ai compris Mira mais je ne suis pas prêt à lui pardonner.

Mira : Si tu l’aimes comme je l’imagines peu importe le temps que ça fera vous vous retrouverez.

Ed : Si tu le dis mais stp ne refuse pas le collier je veux que tu le gardes.

Mira : Ok merci.

 

Mirabelle

Je faisais un effort surhumain pour ne pas pleurer devant Edouardo, quelques années en arrière je pense que j’aurai réagi autrement mais faut croire que seul les imbéciles ne changent pas. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas le cœur à faire du mal à Anaïs, je ne la connais pas mais mon esprit n’adhère pas à être la cause de son malheur, pour ce qui s’est passé à l’hôpital je n’en étais pas consciente mais si je peux réparer le tort causé je dois le faire.

Une fois dans ma chambre j’ai laissé libre court à mes pleurs. C’est douloureux mais je pense avoir pris la bonne décision

 

Pendant ce temps chez Ana 

Shania : Salut ma belle-sœur chéri je ne t’ai pas entendu rentrer hier tu as passé la nuit chez Alex ou à l’hôpital ?

Hey c’est quoi ses lunettes de soleil de bon matin et à la maison toi tu me caches des choses.

Je me suis rapprocher d’elle pour lui faire la bise et j’en ai profité pour lui retirer ses verres.

Oh bah dis donc toi tu as pleuré.

Qu’est-ce qui se passe ma chérie.

Ana : J’ai revu Edouardo hier.

Shania : Quoi ! Comment ? Où ça ?

            Edouardo ? le même Edouardo ? Le père des garçons ? Comment ça se fait ? Tu étais sensé aller au bénin le voir non ?

Ana : C’était hier au restau Yann a renversé la soupe sur un monsieur et en voulant m’excuser je découvre que c’était Edouardo.

Shania : Oh my Godness ! donc les petits avaient raison, ils en parlaient hier mais on n’y avait pas prêté attention. Alors c’est vrai qu’il était avec sa femme celle qui est tombée et que vous avez conduit à l’hôpital ?

Ana : Non ce n’est pas sa femme ou du moins pas encore, c’est la même jeune fille que j’ai vu à son chevet il y a 2ans et que j’ai pris pour sa femme, en fait ce n’est pas sa femme et l’enfant qu’elle a eu n’est pas sa fille.

Shania : ça alors donc tout s’arrange pour vous non ?

Ana : J’aimerais tellement revenir en arrière Shania, Edouardo refuse de me pardonner le fait que je l’ai abandonné dans le coma sur la base de mes suspicions. Mais j’avais peur Shania de souffrir comme ça avait été le cas avec Marc. Il m’a aussi menacé de me prendre les petits si je m’opposais à ce qu’il fasse parti de leur vie mais je n’en avais pas l’intention.

Shania Je suis désolé ma chérie mais tout va s’arranger j’en suis sûr il est en colère c’est normal mais ça va lui passer.

C’est ton homme si tu as pu le conquérir une fois, tu peux encore le faire, ne te décourage pas.

Ana : mais maintenant il y l’autre femme Mira celle qui est avec lui ?

Shania : tu m’as dit que ce n’était pas sa femme non ?

Ana : il m’a dit qu’il allait l’épouser…

Shania : pour le moment ce n’est pas le cas.

Bats-toi pour garder ton homme, Ana bouges un peu sinon tu le perdras à nouveau, tu es en congés profites-en, crée des occasions pour le voir, pour passer du temps avec lui. Sa colère prouve qu’il t’aime encore.

Ana : je dois amener les petits le voir tout à l’heure

Shania : bah c’est génial, tu vas me faire le plaisir de te bouger le cul, m’essuyer ces larmes, te refaire une beauté avant de t’y présenter.

Ana : merci beaucoup Shania

Shania : à quoi je servirai si mes expériences ne peuvent t’être bénéfiques.

On s’est fait un câlin avant que je ne la laisse pour aller au boulot.

 

Ana 

Discuter avec Shania m’a redonné un peu d’espoir lorsque je suis monté dans ma chambre j’ai pris mon portable et j’ai envoyé un message à Edouardo.

« Hello Dear Ed.  Please forgive me, forgive this fool that i am. Sorry that i acted so cruel. I love you and i’ll love only you. Please take my hand and let’s start anew. I’m so ashamed of myself. My heart always belongs to you »

PS: Traduction du message

Salut cher Ed. S'il te plait pardonne-moi, pardonne l’idiote que je suis. je suis  désolé d'avoir si mal agi. Je t'aime et je n'aimerai que toi seul. S'il te plait prends ma main et recommençons à nouveau. J'ai tellement honte de moi. Mon cœur t'appartient toujours