La Quête du pardon

Ecrit par Sacerdoce

Edouardo : Quoi Ana ?

Tu es vraiment sérieuse là tu as supposé que c’était ma femme et qu’elle était enceinte de moi alors que j’étais dans le coma. Je peux tout imaginer mais pas ça tu as si peu confiance en moi. J’étais dans le coma et tu m’as accusé sans aucun bénéfice de doute.

Ana : On avait flirté 3jours je ne te connaissais pas vraiment ?

Ed : C’est tout ce que ça a signifié pour toi ? Un flirt ?

Excuse-moi je pensais que c’était de l’amour parce que moi Ana regarde-moi bien, je t’aimais moi. J’ai bataillé avec le Docteur Henri pour revenir le plus tôt possible à Londres mais c’était pour venir retrouver un appartement vide, sais-tu combien j’ai souffert pensant au début qu’il t’était arrivé malheur puis peu à peu je me suis rendu compte que ce n’est pas le cas. Sais-tu combien j’ai pleuré, combien j’ai fouillé Londres. Tu sais la totale j’ai engagé un détective privé mais mademoiselle avait pris le soin de ne laisser aucun indice derrière elle.

Que tu me dises que tu m’as caché la grossesse sous prétexte que je me serai senti piégé ça je peux le tolérer en me disant elle n’a plus eu de mes nouvelles donc elle est passé à autre chose mais de là à ce que tu es pu m’abandonner alors que tu m’as vu en la vie et la mort ça non je ne te pardonne pas. Ta place était à mon chevet, mais tu as vu Mirabelle et ce qu’elle a dit alors que je ne l’entendais même pas a eu plus de valeur que mon amour, ma promesse.

Dis-moi ai-je si peu compté à tes yeux. Que tu m’aies abandonné ainsi sans même pensé à s’en est-il sorti ? tu t’en fou n’est-ce pas ?

Ana : Ce n’est pas vrai Edouardo j’ai su que tu étais sorti indemne du coma. Pardonne-moi je t’en supplie.

Ed : Tu sais quoi Hope n’est pas ma fille comme tu as su bien pu le deviner, c’est ma filleule mais tes suspicions viennent de me donner une idée fantastique, je vais épouser Mirabelle, elle contrairement à toi, elle est resté près de moi durant tout mon coma, elle était là pendant que tu roucoulais dans les bras de ton amant comment s’appelle-t-il déjà Alex.

Non ce n’est pas vrai Edouardo Alex n’est pas mon amant c’est juste un ami et un collègue.

Tu sais quoi je m’en fou de qui il est pour toi, mais il a assez usurpé ma place de père auprès de mes enfants.

D’ailleurs à ce propos je veux les voir demain on verra par la suite comment s’arranger avec la garde et malheur à toi Anaïs Lawson si jamais tu t’opposes à cela parce que je te reprendrai la garde des enfants, tu as eu la garde de fait en profitant de mon état de santé et je te promets qu’à partir d’aujourd’hui plus personne ne m’empêchera de faire partir de la vie de mes enfants.

 

Edouardo je t’en supplie on peut s’arranger encore, on peut sauver notre relation. Je te demande pardon… je t’aime Edouardo

Notre relation ? Avait-on une relation j’ai pensé que c’était juste un flirt.

Je ne t’ai pas quitté Ana, tu m’as éjecté de ta vie sans m’accorder le moindre bénéfice de doute.

Ce matin-là comme à tous les autres d’ailleurs je t’avais appelé et je pensais te faire la surprise j’étais en route pour l’aéroport quand on m’est rentré dedans mais à quelque chose malheur est bon dit-on au moins cela m’a permis de savoir quelle opinion tu as de ma piètre personne.

Si tu n’as plus rien à dire je crois qu’on va se dire à demain pour que je voie mes enfants.

******Ana 

Je pleurais toutes les larmes de mon corps mais Edouardo est resté insensible alors je me suis à genoux pour implorer son pardon mais il a détourné le regard, je crois que je l’ai perdu pour de bon cette fois-ci. Seigneur ça fait mal, je reconnais ma faute tout ce que je veux c’est qu’il me pardonne, le revoir plus beau et plus séduisant que jamais, a réveillé mes sentiments pour lui. Je l’aime encore les années n’ont rien changé à cela c’est ce même feu qui a pris vie en moi le 1er Jour où je l’ai vu. Que vais-je faire mon Dieu.

****** Edouardo

Je bataillais entre ma colère et mon désir pour elle, depuis que je l’ai revu au restau je résiste à une folle envie de la serrer dans mes bras de la faire mienne à nouveau, c’est fou ce que sa présence exerce une telle emprise sur moi que je me demande si c’est chose normal, j’ai tellement rêvé ce moment depuis des mois mais j’ai mal elle m’a brisé et ça je n’ai pas la force de le lui pardonner.

La voir pleurer me déchire je n’aurais jamais voulu la faire pleurer.

Vous allez me jugez d’être trop rigoureux envers elle je vous l’accorde, mais quand on est un homme comme moi renfermé et calme on a des principes. Pensez-vous que je ne l’aime pas, mais bien sûr que je l’aime, comme jamais je n’ai aimé auparavant. J’ai trop souffert dans ma vie et j’ouvre difficilement mon cœur alors quand je dépasse toutes mes peurs et que j’ouvre mon cœur je le fais sans réserve, pensez-vous que je n’aurais pas pu me taper les filles que je veuilles, ça n’en manque pas je suis conscient de mes atouts et en plus je ne le crie pas mais je suis milliardaire mais dans tout ça je l’ai choisi elle , je lui suis resté fidèle pendant 2 ans dites-moi quel homme n’aurait pas été voir ailleurs mais  je l’ai fait parce que je l’aime, mais elle m’a déçu elle m’a profondément blessé et ça fait mal.

J’ai détourné mon regard parce que si je reste encore là 1min à la regarder pleurer je vais flancher. Ses pleurs me transpercent comme des lames de feu.

Sans me retourner je me suis hâter vers ma voiture.

 

Je me suis défouler sur mon volant avant de démarrer en trombe pour la maison.

J’avais presque oublié que Hope était endormie sur le siège arrière.

Une fois chez moi j’ai été couché Hope dans sa chambre avant de me réfugier dans ma chambre, j’ai pris l’album de ma mère que tante Eudoxie m’avait donné je l’ai serré très fort contre mon cœur.

Maman où es-tu ? j’ai besoin de toi maman j’ai mal je souffre trop maman.

Je crois que ça fait la 4ème fois que j’ai aussi mal de toute ma vie.

La première fois quand j’ai pris conscience que je n’avais pas de mère

La deuxième fois quand j’ai découvert que ma mère est toujours vivante

La troisième fois quand Ana a disparu

Et aujourd’hui quand je l’ai retrouvé et que je sais que je suis papa.

 

Jusqu’à quand Seigneur qu’est-ce que j’ai pu bien faire de mal.

   

Pendant ce temps.

Alex : je patiente depuis 1heure mais je ne vois aucun signe d’Ana alors j’ai décidé d’aller voir ce qui se passe.

Elle était assise et pleurais à chaudes larmes.

Alex : oh ma puce qu’est-ce qui s’est passé pourquoi pleures-tu comme une madeleine. Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Qu’a-t-il dit

Ana : sniff sniff

Alex : pour toute réponse je n’avais que des pleurs. J’étais dépassé je ne l’ai jamais vu dans cet état.

Le salaud qu’est-ce qu’il a bien pu lui dire.

Allez ! viens on rentre à la maison.

Ana : non stp je ne veux pas rentrer chez moi je n’ai pas la force d’affronter les regards interrogateurs de la famille, pas maintenant.

Alex : on va chez moi alors.

Une fois chez moi

Je l’ai aidé à descendre de la voiture.

A peine rentré au salon elle s’est écroulé.

Surement la fatigue

Je l’ai amené dans la chambre et je l’ai allongé sur le lit.

Je suis redescendu me servir un verre.

Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’elle soit dans cet état.

Quand j’ai discuté avec elle tout à l’heure elle m’avait l’air heureuse d’avoir retrouvé Edouardo mais elle m’avait fait part de ses craintes à cause de sa réaction au restau. De toutes les façons je lui ai promis d’être toujours là pour elle.

 

Le lendemain

 Tonton Ed, tonton Ed où est maman ?

C’est Hope qui est venu me réveiller

T’es déjà debout Hope ? il fait quelle heure. Je viens de jeter un coup d’œil à ma montre. Il est 7h32

Viens ma puce ! on va s’apprêter et on ira chercher maman.

Ok tonton Ed.

Dis-moi Hope, Rose est déjà là ?

Oui

Ok ! Va chercher Rose pour qu’elle te donne ton bain et qu’elle te fasse le petit déjeuner.

Je viens de garer devant l’hôpital je suis descendu je tenais la main de Hope et on allait entrer quand j’ai croisé Ana avec Alex. Sincèrement ce gars me gonfle juste à l’idée qu’il est partagé sa vie, qu’il a été à ma place en tant que figure paternelle pour mes enfants me donnent envie de vomir.

Ana portait des verres fumés surement pour cacher ses yeux certainement tout bouffis à cause de ses pleurs de la veille.

Bonjour Anaïs je peux te parler ? seule ?

Alex : tu lui veux quoi encore tu n’es pas satisfait de tout le mal que tu lui fais ?

Ed : et je suppose que tu lui offres tes bras pour la consoler….

Ana : Alex c’est bon, attends-moi un instant je vais lui parler

Un peu à l’écart…

Ne t’inquiètes pas je ne ferai pas impatienter ton chevalier servant, je veux juste ton numéro et savoir à quelle heure je verrai mes enfants.

Ana : ok tu notes ?

832 8 7 ……

Ed : ok merci je t’appellerai.

Allez ! Hope viens on y va ….

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