*La bague magique*(série littéraire)

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 ****Chapitres 41 : La finale dernière partie****

           ****Flash back Tanti****

Souvent, lorsque tu fuis les problèmes, c'est en ce moment qu'ils te suivent comme des autocollants. Difficile à s'en débarrasser.  J'aurai pu rester à mon poste ce jour là au boulot sans sortir pour prendre de l'air. Mais si le destin te trace un chemin, c'est irréversible de faire des déviations. C'est bien écrit que je prendrai une balle ce jour là. Je savais même pas pourquoi j'étais sorti prendre un peu d'air. C'est toujours ce fameux Eric. Je n'avais pas encore digéré le fait qu'il soit le petit frère de mon Koffi kodjo. Lui qui m'a tant fait de mal réapparaît à nouveau dans ma vie. Alors je  suis sortie histoire de réfléchir  à ma  vie, ce que je suis venu faire dans ce monde. Ai-je reussi ou accompli mes rêves ? Ou c'est la cata? Et si c'était le cas, comment allais-je faire pour s'en sortir?  Je suis venue, j'ai vécu et j'ai vaincu ; veni, vidi, vici. Comme le dit la célèbre citation italiene, je dois être forte et me battre pour le reste de ma vie. Pour moi même, c'était pas nécessaire puisque plus rien ne m'importait mais pour mes fils oui. J'étais juste un peu soulagée qu'Éric ne s'approchera plus de moi du moins pour un moment. Mais je ne sais pas que ses démons me poursuivent toujours. Je fais des vas et viens devant le supermarché les deux mains croisées derrière sur ma hanche. Je vis arriver une moto. Le Zémidjan man avait un casque qui couvrait la totalité de sa tête donc j'avais de la peine à voir son visage mais c'était le contraire de celle qu'il avait remorqué. Une blanche dans les quarantaines. Elle portait un par-dessus noir et un foulard entrelassé autour du cou. Je croyais qu'il allait la déposer et repartir. Peut être qu'elle était venue faire des achats. Nous sommes le plus grand supermarché de la ville et beaucoup de personnes   de différentes nationalités trainent par ici. Alors, je ne me suis même pas gênée de voir ce qu'elle allait faire. Je leur tournai le dos et c'est en ce moment que je sentis un choc violent dans mon épaule. Mon pouls et battements de mon coeur s'acceleraient simultanément. J'avais du mal à respirer raison pour laquelle mon coeur faisait plus d'effort pour pomper le sang et m'alimenter en oxygène. Mais les dégâts entrainés par la balle ne pouvait pas le laisser bien fonctionner.  Je perdis alors l'équilibre et  tombai  sur le sol évanouie. Je me réveillai plus tard à l'hôpital  après que les chirurgiens aient retirés la balle avec succès. J'avais de la chance car aucun artère ni veine n'a été touché et je pouvais me remettre des blessures dans quelque semaines. La police était passée m'interroger. Je leur fis part de tout ce que j'ai vu et aussi  leur décrivant les deux personnes sur la moto. Ils sont passées ensuite au supermarché récupérer les vidéos des caméras de surveillance voire si mon témoignage tenait. Plus tard, ils étaient revenus me dire qu'effectivement c'était une femme blanche et un Zémidjan man. Ils apparaissaient clairement sur l'une des vidéos. On pouvait voir la blanche sortir l'arme et tirer. Ils feront tout en leur pouvoir pour les arrêter.  Leurs photos sont déjà collées sur tous les murs de la ville. Donc je ne devais pas m'inquiéter. Je dois plutôt penser à mon rétablissement et à mes enfants. Ils me rendront compte plus tard. Ce que j'ai fait. Mes gosses m'ont donné la force et le courage de tout  surmonter. Sans eux, je m'aurai déjà mis une corde au cou et tout sera terminé. Je ne sais pas ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir un destin pareil. Hum. C'est seul eux que je me bâts encore. Sinon, que deviendraient ils? Ils n'ont même pas encore l'âge pour devenir autonomes. Tous des mineurs. Je dois donc tout faire pour les protéger et leur donner une meilleure vie. Ils doivent fréquenter et préparer leurs avenirs. Ma mère a passé presque la plupart de son temps avec moi à l'hôpital ainsi que Koffi kodjo. Tant bien même que ces derniers temps, les choses ne collaient pas tellement entre nous deux, il est quand même resté auprès de moi en compagnie de ma mère. C'est lui qui faisait les vas et viens entre l'hôpital, la maison et la pharmacie. C'est un homme humble et patient. Je n'ai plus de doute sur lui. Quoique son frère puisse me faire, je ne laisserai pas cela nous séparer. Au début, je me disais que c'était pas cool de faire des enfants au petit frère pour ensuite épouser le grand frère. Mais je me redonne moi même espoir. Ce n'est pas de sa faute et en plus nous n'étions pas au courant de la présence d'Éric dans nos vies respectives. Il ne savait pas que c'était lui, le père de mes gosses et moi je ne savais pas que c'était son frère. C'est un peu compliqué mais je crois qu'il y a toujours une solution à tout problème. Je peux me marier à lui à condition qu'on nous fasse tous les cérémonies. Ensuite nous pourrions nous marier à l'église. Je ne laisserai plus en aucun cas filer un homme si gentil à cause d'Éric même si c'est son frère. Il m'a soutenu et épaulé  ces dernières années comme personne ne peut le faire. La moindre des choses qu'il mérite est que je devienne sa femme pour à mon tour prendre soin de lui. Sinon, on aurait fait tout ce chemin pour rien. Sika ne pourrait pas venir me voir parce qu'on a couché ensemble avec le même homme. Eric ne m'avait pas épousé, ni doté. Donc je reste et resterai cette maitresse à ses yeux quand bien même qu'elle m'appreciait.  On ne pouvait même plus rester dans la même maison histoire d'éviter que l'une d'entre nous tombe malade et que l'autre la suive. Si c'est qu'il m'avait épousé dans le temps, rien de cela ne serait passé. Mais je crois que dès que les liens seront rompus et les cérémonies faites, je pourrais redevenir son amie comme à son arrivée en ville. A mon retour de la maison, Koffi Kodjo me demanda de m'installer dans la maison d'à côté. C'est une seule maison mais vu sa grandeur, il était obligé de le séparer en deux avec un mur et consacrer une partie aux invités. Pour éviter le bruit des enfants et  que je me repose bien, je m'installai là. Peu de temps après, j'entendis des cris de Koffi kodjo dans tous les sens. Qu'est ce qui peut bien se passer? Il criait tellement que tout le quartier pouvait l'entendre. Je me suis alors levé et marchai lentement jusqu'à la paillote de l'autre maison où il était avec deux femmes blanches. Je ne la reconnus pas de loin mais c'était pas le cas lorsque je me suis approchée. C'était belle et bien celle qui m'a tiré dessus. Koffi kodjo inquiet, me demanda ce que je suis venue faire dehors. Je devais me reposer car c'est ce qu'a dit le docteur. Je devins bouche bée un moment et la première des choses que je m'efforcai à dire est que c'était cette femme qui m'a tiré dessus tout en la montrant du doigt. Elle se retourna et ses regards croisaient les miens. Koffi Kodjo fut surpris et hors de ses états. Je ne l'avais jamais vu comme ça.

Lui : Quoi tanti? Tu es sûre de ce que tu me dis là? Cette femme t'a tiré dessus? Et ensuite il vient de m'annoncer la mort de mon frère ? 

Moi : Quoi? Eric est mort? Depuis quand?

Lui : C'est ce qu'elle vient de me dire. Qu'il s'est mis une corde au cou.

Moi :  Eric mort ? Seigneur. Et comment la connait elle? 

Lui : Parait il que c'est aussi une de ses  victimes. Je comprends maintenant pourquoi elle t'a tiré dessus. Mais cela ne lui en donnait aucun droit.  Nous devons appeler la police. Je ne peux pas garder une assassine dans ma maison.

Raïssa : Écoutez monsieur, je vous en supplie. Ne me dénoncez pas. J'ai trois enfants qui sont aussi vos neuveux. Si je vais en prison, qui s'occupera d'eux? S'il vous plaît. Ils ont déjà perdu leur père. Faut plus qu'ils me perdent moi aussi. Je vous en supplie pardonnez moi. (Se tournant vers tanti) S'il vous plait madame tanti. Je suis désolée de mon comportement. Je ne savais pas que t'étais aussi une victime comme moi. Je regrette ce que j'ai fait. J'ai aussi trois garçons comme toi de la part du même homme. S'il te plait pitié. Ne me denoncez pas.

Moi : Foutaises!  Vous avez voulu me tuer. Maintenant je comprends. Vous êtes sa blanche.  Imaginez si j'étais morte à l'heure là? Seriez-vous là  en train de demander pardon à mon cadavre? Non madame. Je me fous si vous avez eu trois enfants ou pas et  même s'ils sont d'Eric. Cela fait un moment que je laisse tout le monde me marcher  dessus comme une serpillière. Je ne suis pas parfaite. Ça je le reconnais. J'ai fait des choses que je pourrais jamais effacer. Mais j'ai tourné la page. Ce n'est pas pour ça que tout le monde doit marcher sur moi. Eric n'est pas le centre de mon monde. J' ai longtemps tourné la page. Vous devriez penser mille fois avant de me tirer dessus.  Vous êtes qu'une folle furieuse sans scrupule et en plus bête. Je ne savais pas qu'il y a aussi des blancs bêtes comme toi.  Je ne t'accorderai pas mon pardon parce que tu ne le mérites même pas. Koffi kodjo, appelle la police s'il te plait. Si tu ne le fais pas, je m'en chargerai personnellement.

Raïssa : Je suis désolée. Même si mes excuses ne changeront rien, sachez au moins que je le suis. C'est la jalousie qui m'a poussé à poser cet acte et à présent, je regrette du plus profond de mon âme. Monsieur Koffi kodjo, vous  êtes la seule famille des enfants. Si j'accepte d'aller en prison pour la faute que j'ai commise, promettez-moi au moins que vous allez vous occuper d'eux. Ils ont votre sang  dans les veines. Ne refusez pas s'il vous plaît.  Moi et ma soeur, n'avions plus aucune source de revenue pour nous en  occuper.

Lui : Hum, madame, vous auriez au moins pensé à tout cela avant. Tu vois tout ces Huit enfants là bas? Ce sont les conséquences de la libido de mon frère qui sont déjà à ma charge. Et vous voulez m'ajouter trois de plus ? Je ne suis pas sûr de les garder. Qui va s'occuper d'eux vu que vous avez tiré sur celle qui le cœur de le faire.

Raïssa : Oui je sais monsieur mais je vous en supplie. Ils sont de la même famille que vous. Ne les abandonnez pas. J'accepte de payer le prix de mes erreurs mais s'il vous plaît, ils ont besoin de vous.

Lui : Hum, Quel est ce destin? Laissez moi y penser. La police sera bientôt là.  Et le corps de mon frère ? 

Raïssa : Merci. La police était en chemin avant notre départ.  Voici ce que j'ai trouvé dans sa poche. Une lettre adressée à vous, Sika et ses autres enfants.

Lui : Hum, (pleurs) mon frère ne veut pas rester tranquille sur place et voilà ce qui lui ait arrivé. Il est parti rejoindre nos parents laissant derrière lui onze enfants. Eric, si je savais, j'allais au moins te parler et essayer voir si on pouvait tout arranger. J'ai échoué et tu te retrouves de l'autre côté de la vie. Je me sens d'une part coupable de ta mort. Je suis le grand frère et c'était mon devoir de te protéger malgré tout ce que tu as fait. Je n'ai pas pu te sauver mon frère. Je n'ai pas pu te sauver. Je suis désolé.

Sika s'avança vers lui

Sika : Non beau frère. Ce n'est pas de ta faute. Tu n'as rien à te reprocher. Les actes de mon  ex mari l'ont conduit aujourd'hui à la mort. Tu n'es pas à blâmer. Alors, arrête de te culpabiliser. Tu as commencé à arranger les choses. Tu n'es pas resté les bras croisés face à la situation sinon tu ne viendrais pas à notre recherche et s'occuper des enfants. Beau frère, je sais que c'est difficile pour nous tous sa mort, mais essaie de revoir les choses dès le début. Tu n'es pas le responsable.

Moi : Oui Koffi kodjo, elle a raison. Tu n'es pas responsable de sa mort. Eric s'est mis seul dans le pétrin et il a payé pour ses erreurs. Même si c'est un peu exagéré sa punition, tu n'as pas à te blâmer. Tu dois être à présent fort. Nous avons tous besoin de toi, surtout les enfants. Tu es à présent leurs pères alors du courage et sois fort.

Lui : Donne moi la lettre en question.

Raïssa lui remit la lettre et il commença à lire à haute voix pour que tout le monde puisse l'entendre.

Je cite Eric <  A chaque fois que j'ai pensé à mes erreurs et fautes, les larmes coulent sur mes joues. Je suis venu dans ce monde en semant la terreur dans le coeur des autres. Mon passage sur terre ne fut que désastre et catastrophe pour mes proches. Je voulais juste avoir une réussite comme les autres de mon âge. Mais mes parents sont vite partis et leur mort a créé un très grand et  immense chagrin tout au fond de moi. Mon grand frère qui me quitta aussi n'arrangea pas les choses. Je voulais aussi réussir dans la vie  mais cette haine et chagrin enfouis en moi depuis toutes ces années m'ont rendus arrogants. J'ai vu des opportunités que je pouvais saisir à mon avantage mais au contraire, je les ai baisées. Tout ce qui m'est arrivé et qui m'arrive n'est la faute de personne mais moi seul. Je suis le seul et responsable de mes actes. Alors je dois tout assumer comme un homme une fois de bon dans ma vie. Raïssa; toutes ces années, je n'ai pas cessé de penser à toi et à nos cinq enfants. Je suis désolé de vous avoir abandonnés même si je sais que mes mots n'apaiseront pas vos peines, sachez au moins que je regrette amèrement mes actes. Pardonnez-moi mes fils parce que je ne suis et serai pas un bon père pour vous. Je n'ai pas été là dès le début alors c'est pas maintenant que je vais m'imiscer dans vos vies en vous faisant de nouveau du mal. Je suis désolé parce qu' à cause de moi, vous n'avez pas eu la chance de faire de vraies études mais je sais qu'à présent, vous êtes dans de bonnes mains. Tanti, tu es celle qui a le plus payé de mes erreurs. Je suis désolé de m'être incrusté dans ta vie en brisant ton foyer et en te laissant en plomb. Pour toi, j'avais de réels sentiments mais Raïssa ne m'a pas laissé le choix de faire ma vie avec toi.  Je m'en veux tellement de ne jamais être la pour toi et pour nos enfants. Je ne les connais même pas et de cela jamais.  Et voilà que tu es partie les pieds devant avant moi. Je pleure ta mort  et je te suivrai après avoir fini d'écrire cette lettre. Je t'ai fait assez de mal et voilà que tu es morte laissant nos enfants seuls dans ce monde. On se reverra au ciel ma chérie. Et toi mon frère, sache que je t'aime toujours comme au début. Tu étais le seul qui me comprenait, qui me protégeait et qui guidait mes pas. Je sais que mes actes ont des répercussions graves sur toi. Mais je t'en prie, n'abandonne pas mes enfants. Ils sont aussi les tiens. Je sais au fond de moi que tu prendras bien soin d'eux. Je ne les mérite pas. Et parlant d'éducation, je ne s'aurai laquelle leur donner car je n'ai même pas pu assurer la mienne. Je suis désolé frangin de d'infliger tout ça mais fait un pas en arrière et regarde comment nous vivions avant. Tu t'es toujours occupé de moi et c'est cette même chose que tu feras pour mes enfants qui sont à présent les tiens. On se reverra un jour de l'autre côté de la vie où je te presenterai personnellement mes excuses. Je pars en paix mais avec le coeur meurtrie parce qu'à cause de moi, tu n'auras pas ce bonheur d'être avec Tanti. Je suis désolé frérot. Adieu et bye bye. Eric DWIGHT

                    ****Koffi****

Nous arrivâmes tous au manoir de Johny. Maman et Antivi furent surprises en nous voyant. Elles firent appels à Mélanie qui nous rejoignit ensuite. Au début, elles ne croyaient pas à l'histoire d'amnésie mais sur ce point, c'est Patrick qui les convint. On se mit alors au travail et peu de temps après, elles retrouvèrent leurs mémoires. Alors nous priment de nouveau la photo de Johny qu'on recouvra de l'eau bénite. On le déposa au centre  de la maison et on fit un cercle autour. Nous priâmes sans arrêt avec une certaine fureur. Aujourd'hui, le seigneur doit faire de miracle en sauvant son fils Johny. Il ne passera plus une nuit de suite dans ce monde dangereux qui ne lui appartient pas. Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'abandonne pas les siens. Il nous aime et nous  protège malgré nos innombrables péchés. On  priâmes jusqu'à ce que la photo disparaisse on ne sait où mais nous ne s'arrêtames pas. Un instant après, elle réapparut d'elle même suivit d'une lumière blanche.

                     *****Johny****

Cette femme est méchante dêh ! Donc, elle a tué sa propre protégée? Si elle est  capable de faire un truc pareil, ce n'est pas moi qu'elle épargnera. Je dois coût et coût me dépêcher et atteindre la cheminée.  A présent, je suis entre la vie et la mort. Si j'atteinds la cheminée, je pourrais y passer grâce au collier que m'a lancé Linda. Mais au cas où elle me retrouve avant, je suis un homme mort. Linda est morte en me sauvant la vie. A présent, je sais que son amour pour moi était sincère sauf qu'elle ne savait pas comment s'y prendre.  Et voilà qu'elle se retrouve de l'autre coté avec Luc. Elle l'a emporté avec lui. Hum, cette femme est très méchante.  Comment a t elle pu la tuer sans même penser qu'elle avait promit de la protéger contre tout ? Je dois maintenant vivre pour elle. Elle m'a demandé d'aller rejoindre ma famille et m'occuper d'eux. Je dois forcément vivre.  Je suis presque arrivé à la cheminée. Lorsque je serai proche, je dois mettre le collier au cou comme ça le passage s'ouvrira. Et à la sortie, je dois le ralancer pour qu'il disparaisse à nouveau. Mais ce ne fut plus possible puisque la grande prêtresse est déjà là. Elle m'a rattrapé. Sur le champ, elle a agité le bâton puis la cheminée a disparu.

Elle : Tu croyais que tu t'en tireras comme ça? Après que tu aïs détruit mon royaume? Tu vas aussi mourir comme les autres pauvre crétin et assassin. Tu as détruit la vie de Linda et de tout le royaume par ton amour mortel. Et la punition de cela est la mort.

Moi : Je n'ai pas détruit la vie de Linda. C'est plutôt vous qui l'avez tué. Vous avez fait aussi du mal à mes proches de l'autre côté. Je ne suis pas parfait, je l'avoue. Mais vous ne l'êtes pas non plus. Vous êtes arrogante et méchante. C'est juste ce bâton que vous avez en main qui vous confère tout ses pouvoirs sinon a part ça, vous n'êtes qu'un pauvre poisson affamé de vengeance. Tuez moi si vous voulez. Au fond de moi, je sais que vous ne valez pas plus que moi. Si je meurs, ce sera pour les fautes que j'ai commises. Mais le grand est devant vous. Vous finissez comme un tyran. Vous me jugez mais pourtant vous tuez aussi vos semblables et même la reine. Pffff. Vous êtes pire que le diable.

Elle : Tu n'as aucun droit de me juger. J'ai tout fait pour protéger ce royaume mais toi tu l'as réduit  à néant. Tu vas mourir. Je ne sais même pas pourquoi je discute avec toi. Je n'ai pas que ça à faire pauvre crétin. Meurt , meurt, meurt.

Elle agita le bâton magique vers moi et commença à lancer les pouvoirs mais ça ne fonctionnait plus. C'est comme si le bâton est avide de pouvoirs. Elle essaya de toutes ses forces mais aucun pouvoir ne sortit ne serait ce qu'une simple fumée. Je fermai les yeux. C'est en ce moment que je me rendis compte qu'il y a un Dieu supérieur omnipotent. Je suis un pécheur mais je le priai de me donner une seconde chance pour une nouvelle vie. Je promets de changer et de vivre selon ses paroles. Elle s'approcha de moi en prononçant des paroles incantatoires mais jusqu'à ce qu'elle n'approche, elle prit feu et tout d'un coup, tout commença à brûler. Les arbres, maisons, herbes et autres.….c'était comme un cauchemar pour moi.  Je criai en fermant les yeux et lorsque je les ouvris, je me retrouvai dans un cercle parmi mes proches. Il y avait Adèle, Mélanie, Antivi, Maman, Koffi, Patrick, Adjovi, le chef Goka et sa femme et d'autres que je ne reconnaissaient pas. Mais le pire, c'est qu'il n'y avait plus de maison. Tout à disparu sous le champ. Mon manoir, mes voitures, mes réalisations, tout Ce que j'ai  construit tout ce temps a disparu. Mais ce qui fut bizarre, ceux de ma soeur mélanie sont restés intacts.  Tout le monde était content et soulagé de me revoir de nouveau. Ça n'a pas été facile cette aventure. Je revis de nouveau Adèle et mon fils. Hum, ça me prit une semaine avant que je n'ouvre la bouche pour prononcer un seul mot. Je restai à l'église chez koffi pendant un mois avant de retourner vivre  chez Mélanie.

               ****Koffi Kodjo****

Ce fut une situation très difficile pour nous tous. Il est évident qu'on était tous fâché contre lui mais sa mort nous marqua  à jamais. Raïssa fut arrêtée avec son complice et même sa soeur par la Police. Donc, j'étais obligé de prendre en charge les trois métis. Ils sont tellement innocents. Dieu donne et Dieu reprend. Des fois, je me sens heureux en me retrouvant parmi ses onze enfants. C'est comme si le seigneur a comblé le vide de la perte de ma femme et de mes enfants. Même si c'est pas facile de les supporter tous je  suis quand même fier de les avoir. 

Deux ans Après

                    ****Tanti****

Je suis complètement rétablie. Jean a eu son CEPD. Il va à présent au collège. Les trois premiers fils de Sika sont à l'Université. Tout va à merveille. Cela fait une semaine que je me suis rendue avec Koffi Kodjo au village pour les cérémonies afin qu'on puisse se marier. Ce fut la première fois qu'on y est retourné  après l'enterrement d'Eric. Je m'occupe des trois fils de Raïssa. Au début je ne voulais pas mais ces enfants sont innocents alors je les ai pris en charge. A cause de ça j'ai arrêté le boulot chez mêlanie. Koffi kodjo m'a construit un plus grand supermarché juste devant notre maison que je gère avec Sika. Nous sommes de nouveau reunies. Je m'occupe de la comptabilité, finances communication, production et elle de la logistique et livraisons à domicile. Nous formons une bonne équipe. A présent je suis heureuse. Mes fils sont aussi heureux car ils s'épanouissent bien. Maman a déménagé de sa maison et habite aussi  avec nous. Il y a de la place pour tout le monde. Dans une semaine, je prononcerai à nouveau mes voeux de mariages devant l'autel avec l'homme de ma vie. Je suis la plus heureuse du monde.  

            ***Notable Gomido****

Tout est bien qui finit bien. Notre chef est de nouveau en bonne santé. Le Dieu de Koffi l'a sauvé. Et comme promis, je me convertirai. Je ne me baladerai plus dans la forêt avec des  poules sous le bras à la recherche de ce maudit féticheur anarqueur. J'ai personnellement promis à Koffi  de  l'aider à convaincre les villageois de suivre mes pas. On en a tous besoin. J'ai ouïe dire que Johny aussi s'est converti. Après que son manoir aie disparu tout subitement du village, on n'a plus revu ses traces dans les parages. Hum, Chef Goka m'a raconté tout ce qui s'était passé là bas et ça me donne la chair de poule. Dieu merci que Koffi a réussi à le sauver des griffes de ses sirènes.  Que cela serve de leçon à tout le monde ce ce village.

                     ****Johny***

Cette expérience que j'ai vécu m'a marqué  à vie et a complètement changé mon existence et la manière de voir les choses. Maintenant je me consacre à  Jésus. Il m'a sauvé des forces du mal. Il a pris soin de ma famille  pendant tout mon absence. Je ne suis plus le même. Je regarde Adèle maintenant différemment. Je veux que les choses marchent de nouveau. Je serai a présent un bon mari et père. Hum, Je pense à tout cela et je me rends compte que la vie ne vaut rien. J'aurai pu mourir ou soit ne jamais revenir mais le seigneur a fait  que je m'en sorte et que les autres apprennent de mes erreurs. Seul le travail affranchit l'homme. Ne comptez pas sur la facilité. Car le début est agréable, mais la fin se termine très mal. Regardez mon cas. Sans Koffi, mon ami que j'avais autrefois pardonné, je serai mort et plus personne ne parlera de moi. Je remercie tout le monde surtout le Seigneur et la famille de ne  m'avoir jamais oublié. Patrick mérite vraiment ma soeur. Il les a aidé  et soutenu pendant tout ce temps aussi. Sans lui, Koffi ne serait peut être pas au courant de rien. C'est pour cette raison que j'ai donné mon accord pour qu'ils se marient finalement.  Dieu soit loué. Ceux sont les paroles de ma mère à chaque fois qu'elle me croise dans les escaliers ou la cuisine.  Je vis maintenant une vie paisible dans le christ. Je ne rate plus les cultes de dimanche. J'aimerais que le seigneur touche mon coeur pour que je sois complètement à lui. Mélanie m'a épaulé avec cinquante millions. Je pense débuter une affaire avec. Hum, Linda. Je penserai toujours à elle car elle a marqué mon existence. Elle a laissé les autres biens et n'a retiré que les miens. Je croyais que tout allait disparaître. Mais je ne sais pas jusqu'à présent pourquoi ceux de Mélanie sont restés intacts. Travaillez dur les amis car c'est ce qui fait l'homme. Ne cherchez pas la facilité car vous n'aurez peut être pas de chance comme moi pour s'en sortir. N'oubliez pas aussi de toujours faire le bien autour de vous. Les papiers  de ma soeur Antivi sont déjà prêts. Elle s'envolera dans une semaine pour les États unis continuer ses études. Moi, je dois suivre Koffi dans sa mission d'évangélisation du village qui prendra un mois. 

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