La bague magique (chapitre 9)

Ecrit par Verdo

****Chapitre 9 : le risque****


                           ****Johny****

Ce matin, je suis venu en ville pour rencontrer une ancienne connaissance. Je sirote le vin dans ce luxueu bar en attendant qu’elle n’arrive. On doit parler affaires. Ma voiture garée sur le parking brillait tellement lorsque les rayons de soleil l’ont dans le champ. Je l’admirais à distance. Il y a deux ans, je ne pourrais même pas oser penser à une bagnole pareille. Mais dit-on souvent que la vie est pleine de surprises. Peu de temps après, Adèle venait à mon encontre accompagnée du serveur. Je me levai, lui tirai la chaise et je repris ensuite ma place. Âpres qu’on lui ai servi, on commença à papoter.

Elle : Dit-donc tu as vraiment changé hein Johny! Quoi de neuf? 

Moi : Rien de spécial. Juste la routine. 

Elle : Tu es devenue un homme occupé.  Depuis qu'on a construit ton manoir, je n'ai plus eu de tes nouvelles. Et le village?

Moi : Ah ça va. Oui les affaires. Je ne suis plus sur place. Au village, je n'y reste que les week-ends. 

Elle : Je vois. Mais qu'est-ce qu'il y'a de plus urgent que tu m'ais fait venir ici? Ce n'est pas dans ton habitude.

Moi : J'ai besoin d'un coup de main Adèle.

Elle : Je le savais, sinon tu ne m'aurais pas fait venir ici comme ça. Qu'est ce qu'il y a? Dis-moi en quoi pourrais-je t'aider?

Moi : Tu sais Adèle, je t'estime beaucoup car tu es la seule amie femme que j'ai. Ce que je vais demander est très spéciale et aussi difficile.

Elle : Tu me fais peur là Johny. 

Moi : t'inquiète. N'aie pas peur. Je veux que tu joues le rôle de ma femme en te mariant avec moi.

Elle : (l'air surprise.) hahaha, Johny ne me fais pas rire. Tu plaisantes j'espère. 

Moi : Regarde moi, est ce que j'ai l'air de plaisanter Adèle ?

Elle : Drôle cette mani de me demander en mariage. Tu sais bien que j'ai un petit ami dans ma vie.

Moi : Oui, je sais, mais j'ai l'impression que tu ne comprends pas le sens de ce que j'ai dit. 

Elle : le sens de quoi? 

Moi : "Jouer le rôle de ma femme". Écoute, je ne me mettrai pas en travers de ton petit ami et toi. Vous pouvez gardez votre relation. Moi je veux juste que tu sois ma femme pour sauver mon apparence auprès de ma famille et des gens de mon village. Ils me mettent tellement de pression or que moi je n'ai aucune envie de le faire.

Elle : Je comprends mieux maintenant. Donc tu ne veux pas te marier. Mais ce n’est pas le cas de ta famille à ton sujet. Mais dis-moi, comment vas-tu t'y prendre avec moi sans qu'ils ne sachent la vérité au cas où j'acceptais?

Moi : Tu peux compter sur moi à cet effet. Je suis un sacré joueur.

Elle : Hum, mais je ne crois pas que ça soit une bonne idée Johny. Et les enfants? Tu y as pensé? Au cas où je ne tombais pas enceinte ?

Moi : Toi aussi ma chère, arrête de penser comme un enfant. Tu as belle et bien un petit ami non? Ne me dit pas qu'il ne peut pas te mettre enceinte. C'est juste le statut d'homme marié qui m'intéresse. Je pourrais aussi adopter un enfant. Quelque chose comma ça. 

Elle : C'est grand ce que tu me demandes là. Tu me demandes de sacrifier ma relation pour ne pas dire ma vie. Aucun homme ne pourra accepter que sa copine fasse cela. Venir rester avec toi tant bien même que j'aime un autre. Mais dis-moi d'abord un truc, pourquoi veux-tu pas se marier? Tu as pourtant une très bonne situation. Tu es riche et mignon. Toutes femmes révéraient être ton épouse.

Moi : Je ne peux pas t'en dire plus. Je sais que ce que je demande est grand et pourra changer carrément le cours de ta vie mais s'il te plaît, promets moi au moins d'y penser. Je te laisse une semaine. Au cas où ton mec ne sera pas d'accord, je pourrais venir en rescousse. Si tu acceptes ma proposition, deux cent millions de francs seront versés sur ton compte et vous pourriez le partager ensemble.



Elle : Hum Johny. C'est risqué  mais je vais y penser. Je ne te promets rien.



                 ****Johny****


Adèle est une très belle et séduisante femme. Elle est dans les vingt huit ans. Elle a fini ses études mais peine à trouver du travail. Je l'avais rencontré lorsque je faisais quelques courses en ville. Elle se promenait en vendant des friandises. Je m'étais arrêté et achetai. Puis après on s'est mis à discuter et elle me parla de la raison pour laquelle elle était obligé de vendre pour survivre. J'ai eu pitié d'elle et vu qu'elle a fait génie civil, je lui ai proposé de venir superviser la construction de mon manoir au village pour une somme de cinquante millions ce qu'elle n'a pas refusé. Je pouvais lire à ce temps le changement d'humeur sur son visage. Les traces de tristesse furent remplacées par les larmes de joies. Elle me remercia et une semaine après, était au village. C'est quelqu'une qui fait bien ce qu'on lui demande. Les règlements, elle les respectait à la lettre. C'est ce qui m'a poussé à s'intéresser à elle et devenir son ami. À cause de Linda, je ne côtoie pas les femmes risque de ne pas la mettre en colère. Mais Adèle était différente. Et je pense que Linda même l'appréciait. C'est même elle qui me l'a proposé lorsqu'on parlait de mariage arrangé. Du coup je me suis senti tranquille parce qu'il n'y aurait aucun problème. Vu que Linda elle même me l'a recommandé, je crois que c'est cool.  Je vais juste fermer les yeux et attendre qu'elle vienne me donner sa réponse. Au fond de moi, je sais qu'elle ne refusera pas parce qu'elle me disait souvent qu'elle serait prête à tout faire pour moi vu que je l'ai sorti de la misère.




               ****Adèle****


J'ai rencontré Johny lorsque j'étais au fond du gouffre. Il m'a aidé et soutenu. Je suis ce que je suis aujourd'hui grâce à lui mais dans ma vie amoureuse, c'est le KO total. Je ne pouvais pas lui dire que je suis célibataire. Faut aussi que je préserve mon apparence. Parce qu’il penserait que j'attendais cela.  Ce qu'il me demande est un peu bizarre mais je crois que pour deux cent millions, ça en vaut la peine. Quoiqu'il a dans sa tête, je ferai en sorte qu'il tombe amoureux de moi. Je vais accepter son offre. Au  début, je respecterai son plan mais je l'amènerai à tomber amoureuse de moi parce que je l’appréciais déjà lorsque je travaillais pour lui. Il ne pourrait jamais imaginer la joie qui m'a animée lorsqu'il m'a proposé cette affaire. Je laisserai passer les une semaine pour ensuite lui dire oui.



           ****Mélanie****


Patrick ne fait que me déranger. Je ne savais pas quoi faire. Je ne peux pas lui dire ce qui s'est passé. Mais ces temps ci, je crois que ce n'est plus ce qu'il voulait. Je crois qu'il s'intéresse à moi. Ma sœur avait raison. Il me plaît bien aussi mais il est un homme marié tant bien même que sa femme est infidèle, je ne serai pas celle aussi qui le rendra aussi à son tour. Faut que je me confie à quelqu'un. Mon grand frère m'avait prévenu qu'il était en ville. Je vais l'appeler voir s'il peut me rendre visite et me guider dans cette histoire. Je compose son numéro


Moi : Allô grand frère.


Johny : Oui ma chérie. 


Moi : Je voudrais savoir si tu as déjà fini en ville pour que tu passes me voir. J'ai besoin de ton aide.


Johny : Oui je viens de terminer. D'accord je passe dans un instant. Je vais aussi chercher Antivi et on te rejoint.


Moi : D'accord. Je vous attends.


                                                                     ****Tanti****


Depuis qu’Eric est parti, je n'ai pas cherché à le contacter. Il non plus ne l'a pas fait. Je crois qu'il était très strict la dernière fois. Ça me chagrine le cœur mais le mieux c'est de l'oublier. Ça fait deux jours que mon fils Jean est malade et est hospitalisé.  J'ai essayé de le contacter et de lui dire mais son numéro ne passe pas. Il souffre d'anémie chronique. Patrick fait de son mieux pour nous aider. Mais une chose me fait peur. Au cas où on devait lui faire une transfusion sanguine, comment allais-je faire pour que Patrick ne soit pas au courant du secret? Parce qu'il va essayer de lui donner son sang. Que faire pour que cela n'arrive pas?  Je suis sûre que ce sera ma fin. Je dois tout faire pour préserver mon mariage parce-qu' aucune issue ne m'est plus possible. S'il faut que je tue mon propre enfant pour qu'il n'y ait pas besoin de transfusion, je suis capable de le faire car je ne serai pas la risée et la va nue pieds des gens de cette ville. Je me dirige vers la salle où il a été hospitalisé.  Vu que les infirmières me connaissent, je passai sans aucun problème parce que les visites sont interdites à cette heure. Un sourire amical se fit voir sur mes sèches lèvres. J'ouvrai la porte et je m'assois sur le lit près de mon fils. Le regardant débattant contre la mort m'a plus redonné peine et tristesse. Mais je n'avais pas le choix. Je le regardai inspirer et expirer à travers la bouteille d'oxygène accrochée en haut. J'approchai  ma main qui commença à flipper. Oh seigneur! Que vais-je faire? Comment suis je devenue cette sorcière ? Si seulement j'avais soigneusement fermé mes jambes et résisté à la tentation, je ne serai pas ici voulant commettre cette horreur. Je regardai une fois encore mon fils et les larmes coulèrent sur mes joues. 


Moi : Regarde ce que tu me pousses à faire Eric? Si seulement  tu avais respecté tes engagements?  Ton fils ne serait pas à l'agonie dans cet hôpital.  


Je dirigeai ma main et j'attrapai son cou que je commençai à serrer puis brusquement j'entendis une voix. C'était mon fils. Il s'est réveillé de son sommeil


Jean : Qu'est ce que tu es en train de faire maman? Tu m'étouffes! 


Je retirai tout doucement mes mains en essayant de l'amadouer 


Moi : Je ne te fais rien chérie. Je voulais juste vérifier ton pouls voir si ton cœur travaillait bien. Tu sais j'ai très peur qu'il t'arrive quelque chose.


Lui : Hum. Okay. Je me sens de mieux en mieux maintenant. Où est papa? 


Moi : Ton père va arriver d'un moment à l'autre d'accord?


Lui : Okay maman.


J'eus honte une fois encore de moi même. Comme ça je suis capable de tuer mon propre enfant afin de pouvoir couvrir mes mensonges. Aka je vérifiais son pouls, depuis quand suis je devenue médecin ou infirmière? Je ne mérite pas une seconde d'être leur mère.



                 ****Johny****


Mélanie : Dis donc je vous ai attendu en vain


Moi : c'est ta sœur qui m'a retenu comme ça. Elle est passée à la maison se changer.


Antivi : Quoi Mélanine ! Pourquoi brusquement ce regard sur moi! Je ne pouvais pas arriver ici comme ça avec ma tenue toute couverte de poussière.


Mélanie : On se connait bien arrête de faire ta maligne. S'il te plaît, essaie de me contacter le chargé de communication. Cela fait un bon moment que je le joins en vain. (Se tournant vers Johny) viens grand frère. On va discuter en attendant qu'elle n'arrive.


Moi : Okay.  Alors dis-moi Mélanie, qu'est ce qui te préoccupe ?


Mélanie : Hum, frérot, te souviens-tu  de là où j'avais travaillé comme domestique ?


Moi : Oui bien sûr.

Mélanie : Le mari ne cesse de me déranger.


Moi : Déranger comment?


Mélanie : On s'est rencontré ici la dernière fois. Ils étaient venus pour faire les achats. Il est repassé ensuite pour que je lui éclaircisse sur ce qui s'est passé il y'a deux ans entre sa femme et moi.


Moi : Quoi? L'histoire de sa femme qui le trompe?


Mélanie : Si. Et je crois que ce n'est pas tout. Il a des vues sur moi. Je le sens.


Moi : Hum, pour ce qui s'est passé, je crois que tu n'es pas la mieux placée pour lui en parler. S'il veut des comptes, qu'il le fasse avec sa femme.


Mélanie : C'est ce que je ne cesse de lui dire. Mais il ne veut rien écouter.


Moi : Mais tu dois être claire dans tes dires.  Pour les  vues, je crois que tu es mieux placée pour en tirer des conclusions que moi. Tu sais, c'est vrai que sa femme lui est infidèle mais il reste toujours un homme marié. Tant que les choses ne sont pas réglées, n'essaie même pas d'y céder. Et ne lui raconte surtout rien pour qu'il quitte sa femme pour toi. S'il te plaît vraiment, il va falloir attendre ma sœur. Je sais que je peux compter sur toi. On n’est quand même pas des briseurs de foyers ha haha


Mélanie : Oui frérot j'ai compris. Merci pour le conseil. Je suis fière d'avoir un grand frère comme toi. Tu vas rentrer ce soir?


Moi : Oui je crois. J'ai certains petits trucs à régler avec maman. Dis-moi Sœurette, et si maman venait rester avec vous en ville? Parce que je veux définitivement quitter le village. Après mon mariage, je ne pense plus y rester. J'en ai marre qu'à chaque fois tout le monde déverse ses problèmes de sous sur moi.


Mélanie : T'inquiète frérot, je te comprends parfaitement et le mieux c'est que tu partes définitivement. Ce ne sera pas un problème pour nous que maman vienne rester. C'est aussi notre mère. 


Moi : D'accord Sœurette.


Mélanie : Comme tu vas partir, on va  faire vite pour rentrer  et te préparer quelque chose avant que tu ne prennes la route.


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