La bonne décision?
Ecrit par Yayira Bénédicte
Assandy Éloïse Natasha
Le lundi j’apprêtais moi-même les enfants pour l’école, chose que
je n’avais pas fais depuis longtemps parce que je quittais la maison très tôt.
J’ai repensé à la convocation toute le nuit, essayer de voir qui j’aurais pu
offenser sans savoir mais rien, je ne vois toujours pas. Le chauffeur d taxi
qui a l’habitude de venir les chercher vint à l’heure, je les embrassais avant
de les laisser partir. Maman quant à elle se préparait pour allé dans son
magasin, avec Mila. J’allais me préparer à mon tour pour allé au plateau où se
trouvais le palais de justice, le rendez-vous était à 10h mais j’étais là à
9h30, maitre Metekou et Michael ne tardaient pas à venir, je fus surprise de
voir Morel aussi arriver quelque minutes plus tard.
A 10h comme convenu nous entrons dans une un bureau. Le juge
demande à Morel et Michael d’attendre dehors alors, je reste donc avec
l’avocat. J’ai le choc de ma vie lorsque je vois Hélène entrer dans le bureau
suivie de Mohamed et deux autre monsieur, c’est quoi ça ? Hélène est
rentrée ? Et depuis quand ? Elle a complètement changé, son teint est
plus clair, sa posture montre qu’elle s’en sort plutôt bien aujourd’hui mais ça
ne m’explique pas ce qu’ils font ici tout les deux !
-
Bonjour monsieur le juge. Fit-elle en
s’asseyant gracieusement
-
Bonjour monsieur le juge. Fit Mohamed aussi en
s’assaillant
-
Bien, je crois que toute les parties sont là
on peut commencer. Dit le juge
-
Ma cliente ne connais pas la raison de sa
présence ici monsieur le juge. Dit Maitre Metekou
-
J’en viens, dis le Juge. Votre cliente est ici
parce que Madame Laroche et Monsieur Diarassouba l’on convoqué pour cause
d’irresponsabilité en ce qui concerne la prise en charge de leurs
enfants !
-
Leurs enfants ? quels enfants ?
demandais-je alors que mon sang montait
-
Ne m’interrompez pas Madame, Madame Laroche
née Assandy affirme qu’elle vous à laissez ses enfants pour allez en Europe à
la recherche d’un meilleur lendemain mais qu’à son retour elle a constaté que
vous ne vous occupiez pas bien de ses enfants, elle à don essayer de les
récupérer à l’amiable mais vous n’avez pas consentis à cela, elle à donc décidé
de se tourner vers la justice. Dit le juge
-
Mais c’est faux ! dis-je outré
-
Laisser moi terminer Madame, monsieur
Diarassouba qu’en à lui affirme que vous exercer un métier moralement
incorrecte et que pour cela il ne vous juge plus aptes à s’occuper de son fils,
vous êtes ici pour vous faire entendre et pour qu’on puisse éviter d’arriver au
procès. Termina le juge
-
Mais c’est un ramassis de conneries monsieur
le juge. Hélène m’a laissé les enfants sans crier gare ! un matin je suis
rentré et elle n’était plus là, juste une lettre et elle me laisse deux enfants
dont un bébé qui n’avait même pas 6 mois ! et jamais elle n’est revenu si
ce n’est aujourd’hui, jamais elle n’a tenté de voir les enfants et j’ai refusé,
quant à monsieur Diarassouba il à été absent toute la vie de mon fils et
aujourd’hui il viendra dire que je en suis pas apte à m’en occupé ? aucun
d’eux n’auras mes enfants, je dis bien mes enfants car ces enfants sont les
miens. dis-je énervé
-
Monsieur le juge, commença l’un des types. Je
suis l’avocat de monsieur Diarassouba, nous avons des preuves mademoiselle ici
présente exerce comme stripteaseuse et même prostitué, quel éducation
peut-elle donner à des enfants ?
dit-il en tendant des enveloppe au juge et à maitre Metekou
-
Monsieur le juge nous avons même des hommes
prêts à témoigné de la véracité de ses document et photos, entre autre les
employeurs de mademoiselle Natasha, mais aussi certain de ses clients, et
entendez par clients des personnes à qui elle s’est offerte en échange de
quelque billet. Dit l’autre type
-
C’est n’importe quoi criais-je
-
Je peux m’entretenir quelque instant avec a
cliente svp ? demanda maitre Metekou
-
Bien sure, mais ne tarder pas trop. Dit le juge
On sortit du bureau on se mit dans un coin, Michael et Morel nous
ont rejoins dès qu’ils nous ont vu
-
Alors ? demanda Morel
-
Dites moi tout mademoiselle Assandy,
absolument tout. dit maitre Metekou en faisant fit de la question de Morel
Je lui expliquais aussi rapidement que je pus comme Hélène était
partis du jour au lendemain et comment Mohamed était réapparu du jour au
lendemain.
-
C’est vrai que j’ai été stripteaseuse mais ça
ne m’a jamais empêché de m’occuper de mes enfants et jamais, au grand jamais je
ne me suis prostitué ! dis-je à la fin de mon récit, alors que les trois
hommes me regardaient
-
Mais là ils disent avoir des preuves et des
personnes prêtes à témoigner. Dit l’avocat
-
Témoigner que j’ai été stripteaseuse oui mais
pas que j’ai été prostitué, ça serai un mensonge
-
S’ils l’ont déjà dit au juge c’est qu’ils ont
déjà des gens prêts à le faire. Dit Michael
-
Effectivement, dit l’avocat. Je vais essayer
de gagner du temps pour qu’on trouve une vraie solution. Faut qu’on retourne à
l’intérieur
Je le suivie à l’intérieur, Hélène
sourit en me voyant, un sourire narquois, un sourit de victoire
-
Monsieur le juge, ma cliente ne se reconnais
pas dans les faits qui lui sont reproché, c’est une mère exemplaire qui se tu à
la tâche pour s’occuper de ses enfants, aussi elle exerce en tant qu’animatrice
radio depuis plus d’un an. Il n’y a donc pas de raison de vouloir lui retirer
ses enfants. Surtout que ses derniers ont tout ce dont ils ont besoins. Dit
maitre Metekou
-
Monsieur le juge, maitre Métékou ici présent
semble omettre qu’un enfant à besoins d’une famille composé d’un père et d’une
mère pour son épanouissement, et c’est ce que madame Laroche veut offrir à ses
enfants, aujourd’hui elle est mariée et est professionnellement accompli
contrairement à mademoiselle Assandy. Vous avez là son acte de mariage et ses
relevés bancaire. Dit l’un des avocats
-
Mon client aussi monsieur le juge à une
stabilité autant familiale que financière pour s’occuper de son fils, il refuse
par conséquent que ce dernier subisse les absences répété de sa mère qui est
tout le temps partie. Dit l’autre
-
Monsieur le juge, je propose que la séance soit
reportée, mes confrères sont venus préparer, nous aimerions plus de temps pour
aussi apporté nos preuve de la mère hors paire qu’est ma cliente. Dit maitre
Metekou
-
Monsieur le juge après réflexions nos clients
préfère aller au procès, pour avoir la garde exclusive sans droit de visite.
Dit l’un des avocats après avoir parlé dans l’oreille de l’autre
-
Vous en êtes sûr ? demanda le juge aux
avocats alors que moi mon regard passait de Hélène à Mohamed
-
Oui monsieur le juge, nos clients veulent
enlever les enfants sous l’influence de cette femme pour leur donner une bonne
éducation.
-
Bien ! nous débuterons alors le procès
dans 3 semaines, je crois que ce temps vous ira maitre pour vous préparer. Dit
le juge
-
Oui monsieur le juge.dit maitre Métékou
Je n’écoutais même plus ce qui se
disait, Hélène e peux comprendre qu’elle me déteste mais Mohamed je ne
comprends pas ! Qu’est-ce ce que je leur ai fait de mal ?
-
A dans 3 semaines petite sœur ! fit elle
en souriant avant de s’en allé se dandinant sur ses talon
Morel et Michael proposait qu’on aille
se poser dans un coin pour mieux parler
-
Vous pensez qu’elle à des chances ?
demanda Michael à l’avocat, alors que nous étions assis dans un restaurant
-
C’est assez compliqué commença-t-il, d’abord
c’est une mère célibataire qui a à sa charge trois enfants, qui à été
stripteaseuse et à qui ses ex employeurs veulent nuire. Il sera même difficile
d’utiliser son travail d’animatrice à vrai dire vu ses horaires, elle sort très
tôt et rentre très tard, ils peuvent facilement jouer sur cela si on veut
montrer qu’elle à un travail descend ! dit l’avocat
-
Les enfants pourraient témoigner de ce qu’elle
est toujours là pour eux et qu’ils ne manquent de rien. Dit Morel
-
Le témoignage des enfants peut-être à double
tranchant car ils ne feront qu’exprimer ce qu’ils ressentent vraiment, et la
partie adverse peut facilement les manipuler pour leur faire dire ce qu’ils
veulent, en plus les plaignant sont tous deux marié avec une situation
financière et sociale stable, ce qui fera facilement pencher les membres du
jury en leur faveur. Dit l’avocat
Je m contentait de prendre ma tête
dans mes mains, je ne sais pas quel solution je pourrais trouver, peut-être
allé les voir pour les supplier de ne pas m’enlever mes enfants. Ils sont tous
ce que j’ai.
-
Ma mère pourrais témoigner de combien je
m’occupe bien d’eux. Dis-je dans un sursaut d’espoir
-
Oui mais son témoignage n’aura pas trop de
poids parce que c’est votre mère, et on supposera qu’elle veut vous protéger,
le mieux qu’on puisse faire c’est montrer au juge que vous pouvez offrir aux
enfants une famille stable
Je n’ajoutais plus rien, je me
contentais de les écouter, je vais enlever famille stable là où pour leur
donner ?
Assandy Hélène epse Laroche
Je suis entrain de siroter ma coupe de
champagne en riant aux éclats, quel belle journée ! Une magnifique journée
même, je revois encore la tête de Natasha lorsqu’elle me voit entrer dans le
bureau, et ensuite sa tête lorsque le juge lui annonce la raison de la
convocation. Ahahahahha elle ne là pas vu venir celle là, c’est bien fait pour
sa grande gueule, elle l’a bien mérité.
Je vais la mettre à terre, elle va
ramper à mes pieds comme un serpent, comme la vipère qu’elle est. Elle mérite
amplement ce que je vais lui faire et même plus. Ce n’est que le début, qu’elle
s’apprête bien, j’ai des gens déjà prêts à témoigner contre elle, ça n’a même
pas été difficile de les convaincre, certains la détestait déjà, tel que ses ex
employeurs, ils sont prêts à l’enfoncer jusqu’au coup même, lol ! C’était
trop jouissif de la voir ainsi déboussolé, on dirait un petit animal prit au
piège, je sens que je vais me délecter de la suite parce que je ne compte parce
que je ne compte pas lui faire cadeau. Mohamed aussi voulait faire sa mauviette
mais je les aidés à se ressaisir rapidement, faut même pas qu’il essaye d’être
une entrave à mes projets
-
Alors comment c’était ? demande mon mari
en entrant
-
C’était super, la loi est de notre côté, le
procès débute dans trois semaine
-
Super, je verrais comment faire parvenir un
petit cadeau au juge, ça pourrait l’aider à avoir les idées claires. Dit-il en
se servant son whisky favori
-
Je suis d’avis avec toi. Les cadeaux mettent
toujours les idées en place, tu es un amour. Dis-je en l’embrassant
Rien ni personne ne pourra m’empêcher
de me venger de Natasha, elle va me payer au centuple toute les humiliations
qu’elle m’a fait subir sous son toit.
Alexandre Oluwafemi Adéléké
Je viens d’arriver sur le territoire
ivoirien. Michael est sensé venir me chercher à l’aéroport. Je suis rentré
aussi vite que j’ai pu, mais j’ai dû gérer certaine chose avant de rentrer.
Seulement 5 semaines que je suis partir et tout ça. Je ne suis pas surpris de
voir qu’il est avec Morel, je les salut et je monte après avoir mis ma valise
dans le coffre
-
Ton vol à été ? demanda Michael
-
Couci-couça, les nouvelles ?
J’écoute Morel et Michael me fait le
compte rendu détaillé de ce qui s’est passé la le lundi chez le juge, je suis
vraiment surpris que la sœur de Éloïse en arrive là, surtout son ex, lui je
crois que son problème est ailleurs. Michael m’a appelé cet après midi pour
m’expliquer qu’Éloïse était assigné à
comparaitre et qu’il y était avec Morel. Je suis content qu’ils aient été là
pour elle, j’imagine comment elle doit se sentir, ses enfants c’est toute sa
vie comme elle le dit. Je peux être en colère contre elle tout lui reprocher
mais pas l’amour qu’elle a pour eux, de Bryan à Mila, ils sont tous ses
enfants.
-
Tu comptes faire quoi ? demanda Morel
-
On va d’abord chez elle, je vous dirais
ensuite. Dis-je avec un sourire narquois
-
Pourquoi j’ai l’impression que tu veux faire
une folie ? demanda Michael
-
Une folie moi ? tu sais que je suis quelqu’un
de très réfléchis. Dis-je
J’ai pesez les pour et les contre et
je crois que ma décision est la bonne. On ne tarda pas à arrivé chez elle.
J’espère qu’elle est à la maison parce que j’ai demandé à ce qu’on lui donne
cette semaine comme congé. Je sonne et c’est sa mère qui vient m’ouvrir, elle
est contente de me voir si je m’en tiens à son sourire. Elle m’explique qu’Éloïse
est sortie avec les enfants. Je lui demande si elle est au courant de ce qui se
passe avec sa fille ainée, elle me dit que ou et qu’elle est même allé lui
demander pardon de ne pas faire cela mais qu’elle lui a rit au nez et à demandé
qu’on la mette dehors. Je lui fais pars de mes intentions et DIEU merci pour
moi elle abonde dans mon sens.
Je suis sur le point de partir, car
les gars m’attendent dans la voiture quand Éloïse arrive. Elle surprise de me voir mais ne dit, elle se
contente de me saluer alors que les enfants me saute là-dessus, ils m’ont
vraiment manqué.
-
On peut parler ? demandais-je en frappant
à sa porte
-
Oui entre. Dit-elle en arrangeant son pagne,
je crois qu’elle allait se doucher
-
Comment tu vas ? dis-je en m’asseyant
-
Je vais bien. Dit-elle
-
Michael et Morel m’ont parlé de l’affaire des
enfants depuis lundi, et on est jeudi, je pensais que tu allais m’appeler.
-
Je ne voulais pas te déranger, je… je me suis
dis que tu avais mieux à faire. Dit-elle en évitant de me regarder
-
Toi et moi on n’est peut-être plus ensemble
mais ce n’est pas une raison de penser cela
-
Je suis désolé, je ne voulais pas que tu pense
que je veuille te faire revenir dans ma vie à tout prix !
-
Parce que tu ne veux pas que je revienne dans
ta vie. Demandais-je en la fixant
-
Je… je n’ai pas dis ça. je dis juste que je ne
voulais pas paraître comme si je commande ton attention
-
Ok, j’ai eu le temps de réfléchis depuis un
peu plus de trois jours maintenant, j’en ai parlé à ma mère et à mon père, je
viens d’en parlé à ta mère aussi et ils abondent tous les trois dans mon sens.
Je crois qu’il faut qu’on se mari. Dis-je
-
Pardon ? fit-elle en levant les yeux vers
moi
-
Pour les enfants bien sure, si on se mari on a
plus de chance de gagner le procès, je suis un bon partie, un très bon je
dirais et je ne doute pas avoir une condition meilleur que les deux réunis,
j’ai une conduite exemplaire et un tas de personne pourront le confirmé, alors
la balance penchera plus de notre côté.
-
Je… je ne sais pas quoi dire. Dit-elle n se
triturant les doigts
-
Demande toit ce qui serait bien pour les
enfants, parce que c’est d’eux qu’il s’agit pas de nous, et ils m’aiment bien
je crois alors une cohabitation sera facile.
-
Je… je peux y réfléchis ? demanda-t-elle
-
Je crois que non, il reste un peut plus de 2
semaines avant que le procès commence, pour être crédible faudrait qu’on se
dépêche. Dis-je
-
Ok… je… je suis d’accord. Dit-elle
-
Bien, on se mari samedi, c'est-à-dire après
demain. Mes parents seront là demain en soirée
-
Mais c’est trop tôt je ne sais même pas quoi
me mettre. Dit-elle perdu
-
Tu as toute la journée de demain pour trouver,
faut que j’y aille. Dis-je en m’en allant
Je dis au revoir à sa mère et aux
enfants avant d’y aller.
-
Trouvez moi un maire qui peut célébrer un
mariage après demain. Dis-je en montant dans la voiture.
-
Qui se mari ? demandaient-ils en cœur
-
Moi !
-
QUOI ! fit-il en cœur une fois de plus
-
Vous avez bien compris. Je leur expliquais ce
que j’avais décidé
-
Donc tu feras un mariage à huit clos ?
demanda Michael
-
Non, ça serait évident que c’est pour cette
histoire qu’on se mari. Je veux un mariage discret mais pas trop, je veux des
personnalités surtout
-
Alexandre on parle d’après demain et là il
fait déjà nuit. Dit Michael
-
Je sais, mais vous avez des amis, qui ont des
amis, ne parlons même pas de vos épouse. Dis-je
-
Tu es vraiment sérieux là ? demanda Morel
-
Très sérieux, je compte donc sur vous les
gars. Faut que ça fasse un peu de bruit sur les réseaux comme si ça été
planifié depuis des mois si on veut être crédible
-
Tu peux compter sur nous alors. Dit Michael
-
Mais dit c’est seulement pour les enfants que
tu fais ça ? demanda Morel, leur mère n’a rien à y voir ?
-
Ta gueule. Morel dis-je alors que Michael
riait
Ils me déposaient chez moi avant de
s’en allé. J’espère que j’ai pris la bonne décision.