La contre-attaque

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 27 : La contre-attaque.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Jeanno**


A la guerre comme à la guerre maintenant c'est entre nous que ça se passera, désormais on ne se parle plus et je sais déjà comment lui faire payer. 


Maman (frappant à ma porte): Jeanno ?


Moi : ouii tu peux entrer. 


Maman (entrant) : ça va?


Moi (sur mon portable) : oui


Maman : Kami m'a dit ce qui s'est passé entre ta grande sœur et toi. 


Moi : je n'ai pas de sœur, je n'ai qu'un seul frère et il s'appelle Thénnet. 


Maman (prenant place sur le lit): et moi j'ai mis au monde trois enfants. 


Moi : c'est toi.


Maman : pose le portable quand je te parle. 


Moi (la regardant) : ...


Maman (prenant mon visage dans ses mains) : fais-moi voir ça. 


Moi (tournant le visage) : elle m'a amochée. 


Maman : qu'est ce qui s'est passé ?


Moi : je ne sais pas ce qui lui prend elle est bizarre, ça ne tourne pas rond dans sa tête. 


Maman : tu l'as sûrement provoqué Mâwa


Moi : voilà, de toute façon c'est ta préférée. 


Maman : c'est faux, je viens de te demander ce qui s'est passé


Moi : et tu prends déjà sa défense


Maman : okay, je ne veux plus rien savoir maintenant vous allez faire la paix. 


Moi : jamais maman 


Maman : ne m'énerve pas, tu vas t'excuser et elle fera pareille. 


Moi : non ne m'impose pas ça.


Maman : ce n'est pas discutable, d'ailleurs si tu veux l'argent pour tes cours il faut exécuter.


Moi : nonnn nonnn


Maman : et oui, je vais aussi parler avec ta sœur, elle viendra s'excuser également.


Papa (entrant) : bonsoir...la nouvelle bachelière.


Moi : papa d'amour


Maman : bonsoir chéri. 


Papa (faisant la bise à sa femme) : et ta journée ?


Maman : Alahamdoulilah,  elle était plus meilleure quand j'ai eu les résultats de ta fille. 


Papa (souriant): c'est comme ça que j'aime vous voir.


Moi : tu devrais me faire la bise avant. 


Papa (ouvrant ses bras) : viens ici.


Je me suis jetée dans ses bras il m'a serré si fort et m'a fait pleins de bisous. 


Maman : je suis de trop je pense


Papa (riant) : c'est vrai


Maman : je vais parler à ta grande sœur et n'oublie pas ce qu'on s'est dit. 


Moi : pfff


Maman nous a laissé seul et j'étais obligé de raconté tout à papa je ne voulais pas, je ne suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort où à me plaindre, je règle moi-même mes problème. Et je ne voulais pas non plus inquiéter mon père. Voilà maintenant il va falloir que j'aille m'excuser. 


Papa : et tu n'as pas envie de s'excuser ?


Moi : mais papa tu trouves ça normal?


Papa : oui c'est ta grande sœur. 


Moi : décidément vous êtes contre moi.


Papa : dois-je te rappeler que nous sommes une famille et nous devons cultiver la paix et rester unis?


Moi : humm


Papa : fais le pour moi.


Moi (souriant) : qu'est-ce que je ne ferai pas pour toi. 


Papa : merci pupuce, Alors maman m'a parlé de ce que tu veux. 


Moi : houn houn


Papa : alors demain tu auras les sous pour. 


Moi : super mon amour je t'aime tellement (voulant me jeter sur lui à nouveau)


Papa (esquivant) : ooh Jeanne je n'ai plus ta force, c'est quand les épreuves orales?


Moi : dans deux jours. 


Papa (me prenant la joue) : je suis tellement fière de toi ma petite.


Thénnet (entrant) : je ne sais pas si un jour tu as été comme ça avec moi.


Papa : bien-sûr mon fils.


Thénnet : je doute félicitations


Moi : merciiii


Thénnet : pour ce soir je peux te prendre dans mes bras?


Moi (riant): non 


Thénnet : t'es tellement bête... 


Moi (lui tirant la langue) : ....


Thénnet : non sérieusement tu ne veux pas que je te félicite. 


Moi : hummm seulement si mon père donne son accord. 


Papa (se levant): je donne


Thénnet (pouffant de rire): Jeanne tu peux me tuer viens ici avec ta tête la


Il m'a serré dans ses bras un moment avant s'asseoir sur le lit. 


Nous nous sommes mis à discuter. 


La seule chose au quelle je n'ai pas répondu c'est ce que je voulais faire maintenant. Non ce n'est pas le moment...


Comme la porte était ouverte l'autre là a fait son entrée. 


Moi (changeant de visage) : écoute si tu t'attends à ce que je m'excuse tu peux toujours attendre. 


Dora : toi c'est toi et tu ne changeras jamais bref je m'excuse je n'aurais jamais dû te porter main. 


Thénnet (nous regardant) : j'ai raté quoi? 


Moi : ...tes excuses tu peux te les mettre où tu voudras.


Dora : pour ce qui est de ton argent, je l'ai dépensé, je ne l'ai plus et je ne peux pas trouver autant d'argent pour te rembourser. 


Moi : ....


En fait je ne la regarde même pas je ne sais même s'il y a quelqu'un d'autre dans la pièce avec moi à part mon frère, je l'ai multiplié par zéro et ce sera ainsi jusqu'à nouvelle ordre...Elle est ressortie comme elle est arrivé. Mon frère voulait savoir ce qui s'est passé non mais lui aussi on dirait une fille...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Comme je suis à l'honneur tout le monde me chouchoute mais ils savent tous que j'ai horreur de ça. Maman veut même organiser un repas pour les filles et moi elle tient à les féliciter elle veut également envoyer un cadeau à Fahara. Ohh en tout cas j'aime les cadeaux et les fêtes...


Deux jours après nous avons passés les épreuves orales et le troisième jour j'avais les sous en mains pour mes cours et c'est Thénnet qui m'y emmène. 


Je le fais où il a passé son examen c'est aussi là que l'autre l'a fait, ils ont la certification d'après maman. 


Thénnet (se levant de table): merci pour le déjeuner. 


Moi : on y va 


Maman Kami (en wolof): attend Mohamed j'aimerais te parler c'est au sujet de ta sœur Fahara. 


Thénnet : dis-moi


Moi : elle vient en ville


Thénnet : pour les vacances?


Maman Kami (prenant place): non elle veut faire l'Université et j'en ai parlé à ta mère et elle m'a dit te voir, tu peux nous aider à faire un choix pour l'Université je ne comprends rien de ça. 


Thénnet : d'accord elle a une filière en tête ?


Maman Kami : comment je fais pour savoir même?


Thénnet : il n'y a pas de problème quand elle sera là je vais voir avec elle. 


Moi : elle vient quand ?


Maman Kami : oh avec cette fille, je ne sais vraiment pas, elle est comme toi on ne sait jamais ce que vous voulez.


Moi : moi je suis incomparable hein.


Thénnet : à tout à l'heure maman. 


Moi : tu me laisses conduire ?


Thénnet : pardon ma voiture ça m'a coûté chère. 


Moi : combien ? 


Thénnet : des millions. 


Moi : oui mais combien ?


Thénnet : ouvre le portail s'il te plait. 


J'ai ouvert et refermé comme d'habitude, c'est tout mon calvaire. Il a pris la route sans plus attendre. 


(Sonnerie de téléphone)


Moi (levant les yeux): oh non


Thénnet : c'est qui?


Moi : Hakeem


Thénnet : qui est Hakeem ?


Moi : un amoureux comme toi qui ne fait que dire je t'aime à longueur de journée


Thénnet : Mâwa ne m'embête pas.


Moi : c'est vrai tu es amoureux de Morane ce n'est pas croyable (décrochant) coucou Hakeem.


Hakeem : Jeanne tu es où ?


Moi : je suis avec mon frère pourquoi ?


Hakeem : je veux te voir, je t'ai laissé assez de temps, l'examen est passé tu l'as eu maintenant je veux te voir je n'arrive plus, j'ai envie de te revoir. 


Moi (riant): bon d'accord là je suis entrain d'aller à mon cours on se verra juste après. 


Hakeem : je passe te chercher?


Moi : parce que tu as une voiture toi?


Hakeem : bien sûr


Moi : c'est intéressant.


Hakeem : Hâte de te revoir Jeanne-d'Arc. 


Moi : à plus. 


Hakeem : bisou. 


Click 


Thénnet (croisant mon regard): attention Jeanno fais très attention.


Moi : pourquoi ?


Thénnet : je vais attendre jusqu'à la fin de tes cours 


Moi : pour quoi?


Thénnet : pour lui demander ce qu'il veut à ma sœur.


Moi : tu n'as rien d'autre à faire? Va voir Morane ne me fous pas la honte s'il te plait je ne suis pas celles qui chantent tout le temps ooh j'ai appelé mon grand frère...ooh je vais le dire à mon grand frère...je peux me défendre toute seule.


Thénnet : lol Jeanno eh attends mais est-ce qu'il a assez de courage pour te supporter ? 


Moi : qu'est-ce que j'en sais moi. 


Thénnet (riant): pauvre de lui, il ne sait pas dans quoi il veut se foutre. 


Moi : il n'est pas mal non plus regarde un peu (lui montrant sa photo de profil) 


Thénnet (prenant le phone): humm


Moi : tu ne trouves pas?


Thénnet : oui


Moi : Il est grand, séduisant avec de beaux yeux. 


Thénnet (se rangeant sur le côté): nous y sommes


Moi : c'est ici ?


Thénnet (coupant le moteur) : oui on descend petite papa va t'inscrire


Moi (riant) : les choses de la honte...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu


**Meïssa**


Si je dois m'en sortir, il faut bien que je trouve un travail. Ça devient de plus en plus difficile pour ma mère et moi. Je me sens coupable car si mon père a coupé tous liens avec nous c'est ma faute. 


A ce jour j'ai épuisé mes économies car depuis des mois c'est de ça je vivais ma mère fait ce qu'elle peut mais il faut qu'elle pense à elle aussi. Heureusement nous avons cette maison sinon je n'imagine pas notre calvaire. Je voulais me faire renvoyer de l'Université pour non payement de scolarité mais le père de Théodora m'a sauvé, sans lui j'aurais abandonné il y a longtemps. 


C'est trop difficile, je ne m'étais jamais sourciller de mon petit déjeuner le matin, mon déjeuner l'après-midi encore moi mon dîner le soir. Aujourd'hui je le fais, je m'inquiète chaque jour et je fais des calculs plus d'un millier de fois par jour. Il n'y a que moi pour comprendre. 


Ma pauvre mère elle ne me dit rien mais je sais qu'elle souffre et je dois nous sortir de cette situation. Pour ça depuis quelques semaines je me suis mise à chercher de travail. Mais c'est compliqué les gens ne veulent même pas me voir en peintre, ils me reconnaissance malgré mon nouveau look qui voudra d'une prostitue dans ses bureaux c'est ce qu’ils disent. Ils me considèrent comme telle.  Mais malgré tout je ne baisse pas les bras, je vais toujours tenter ma chance. Et si jamais je trouve un stage ou n'importe quoi, je saurais comment le combiner avec mes cours.


Allah fait que la chance me sourit aujourd'hui s'il te plaît.


Moi (devant la jeune femme): Bonjour madame


Elle (croisant mon regard): bonjour 


Moi : j'ai lu dans les journaux que vous retenez des stagiaires comptables.


Elle (me regardant bizarrement): oui


Moi (sortant mes documents) : j'aimerais postuler pour un stage de quelques mois je n'ai pas terminé mais je...


Elle (nous interrompant) : qu'y a-t-il ici? Bonjour


La secrétaire : bonjour madame, la dame a lu l'annonce dans les journaux 


Moi: bonjour madame 


Elle (prenant le dossier): bonjour demoiselle, je suis la patronne 


Elle a ouvert mon dossiers le sourire aux lèvres et m'a regarder deux fois en regardant le dossier à nouveau puis les traits de son visage ont changés. 


Elle : Meïssa DIOP ?


Moi : oui


Elle (me lançant mes documents aux visages): je ne recrute pas les dévergondé dans mon entreprise sortez d'ici ne venez pas salir la réputation de mon établissement. 


Moi (la fixant): ....


Elle : sortez d'ici


C'est avec tout mon mal j'ai ramassé mes papiers et je suis sorti sans regarder en arrière. Les larmes ne peuvent s'empêcher de couler encore une fois. 


Je suis habituée mais ça fait quand même mal. Certains ne lisent même pas et les classes voir même jette à la poubelle, d'autre ne les prennent même pas en main et d'autres me les balance en plein visage. Je pense que je n'aurais jamais la paix dans ma vie, j'essaie tant bien que mal d'oublier mais les gens me le rappellent à chaque jour. Je veux tellement que cette histoire fasse partir de mon passé (snif) Allah pitié pour ta fille s'il te plaît et pardonne un jour ses péchés...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Amara**


Moi : ton fils est amoureux de cette fille tu dois me croire.


Zaïnab : et tu vas baisser les bras? 


Moi : je ne sais pas, il ne me regarde même plus comme avant.


Zaïnab : on n'abandonne pas chez moi. 


Moi : que veux-tu que je fasse alors?


Zaïnab : tu aimes Idriss ou pas?


Moi : bien-sûr que oui


Zaïnab : alors tu sais ce que tu as à faire. Tu es une belle femme tu ne sais pas comment séduire un homme ?


Moi : j'ai tout fait mais rien. J'avoue qu'il me surprend vraiment. 


Zaïnab : cette fille lui a certainement bourré le crâne mais je sais qu'il va finir par se lasser d'elle crois-moi.


Moi : ce n'est pas l'impression qu'il m'a donné, ils sont très amoureux


Zaïnab (souriante) : je connais mon fils. 


Moi (posant le verre sur la table en me levant): bon je venais prendre Astou elle est là ?


Zaïnab : ah non elle s'est rendue à l'Université tout à l'heure.


Moi : bon okay, je ne vais pas l'attendre alors je vais rentrer. 


Zaïnab : déjà ? 


Moi : oui je vais rattraper certaines choses (lui faisant la bise) à bientôt


Zaïnab : d'accord ma belle fait attention à toi. 


J'ai retrouvé le chauffeur dans la voiture et il m'a ramené à la maison, j'ai récupéré un colis et nous sommes répartis je lui ai indiqué où il va me déposer. 


Moi : roule un peu plus vite s'il te plait je dois arriver avant treize heures.


Lui : oui mademoiselle je fais de mon mieux et je dois aussi rouler prudemment. 


Moi : mais dépêche-toi quand même. 


Au bout de quinze minutes, il garait devant l'hôtel. 


Je pénètre et m'arrête au comptoir en demandant d'après elle. Le jeune homme m'a conduit dans un petit bureau. 


Sally (me regardant) : en quoi puis-je t'aider?


Moi (bonjour) : bonjour. 


Sally : Bonjour Amara assied toi s'il te plait.


Moi (prenant place en face d'elle) : merci


Sally : alors en quoi je peux t'aider tu veux une chambre ? Faire une réservation pour un événement ou quoi ?


Moi : non, ce n'est pas le genre d'hôtel que je fréquente toi aussi...


Sally : et je doute aussi que tu sois là par courtoisie.


Moi : tu as raison, je suis là pour te parler de ce que nous avons en commun "Idriss"


Sally : ce que? Tu considères ton ami comme une chose? Bon je t'écoute.


Moi : je vais être directe avec toi. 


Sally (se roulant dans sa chaise): je suis toute ouïe


Moi : laisse Idriss. 


Sally : pardon?


Moi : quitte-le 


Sally : parce que tu me le demandes ?


Moi : parce qu'entre Idriss et toi ça ne marchera jamais, vous n'êtes pas du même milieu. Idriss pour le moment il t'aime oui mais c'est pour un temps. 


Sally (me regardant avec calme): ...


Moi : écoute Sally moi j'aime Idriss et c'est d'un amour sincère, nous nous aimions depuis toujours. Je ne peux pas vivre ma vie sans lui. 


Sally : alors tu me demande de sacrifier mon bonheur pour toi ?


Moi : ton bonheur est calculé, je sais que tu es avec lui pour son argent (ouvrant le sac) voici le bonheur que je t'offre, prends cet argent et sors de sa vie. Il y a cinquante millions dans ce sac, avec ça tu peux t'offrir une belle vie, retourner dans ton pays et réaliser tes rêves. Tu peux garder le sac aussi, c'est de la marque.


Elle est restée silencieuse un bon moment avant de se lever. 


Sally : tu penses que je peux échanger l'homme que j'aime contre de l'argent ? Même tout l'or du monde n'égalera ce que je ressens pour Idriss. En fait vous les riches vous pensez qu'avec l'argent tout peut s'acheter. Oui c'est ça (riant) moi je n'ai pas besoin d'argent pour être heureuse. Ma vie est si bien que je n'envie personne, je ne suis pas riche comme toi, je n'ai pas une meilleur vie comme toi mais Allah m'a donné ce que toi tu n'auras jamais, la richesse du cœur (croisant ses bras) je préfère être riche du cœur qu'être riche du physique. Prends ton argent et va-t’en d'ici. 


Moi : Idriss et moi avions une relation qui ne peut pas s'arrêter juste à cause de toi.


Sally : la relation s'est arrêté depuis que tu es partie bref moi il m'a choisi et nous nous aimions. 


Moi : il reviendra ver moi parce qu'il m'aime il me l'a dit il m'a reproché le fait d'être parti tout ce temps, il tient à moi. Écoute c'est sans rancune tu dois t'éloigner de lui. 


Elle a contourné le bureau en ouvrant grandement la porte. 


Sally (tenant la porte): bonne journée madame 


Comme les filles au comptoir me regardaient, j'ai pris le sac et je suis sortie du bureau. 


Elle joue les dur à cuire, je sais qu'elle aura besoin de cet argent, qui aimerait garder un homme infidèle à ses côté. Pour le moment c'est ma première tentative, je ne baisse pas les bras facilement...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Le mec ne blaguait pas, deuxième années d'université et il est déjà à ça ? Non c'est tout moi j'adhère à cette vie et je pense que dans quelques mois j'aurais ma voiture et tic tac ça va chauffer les cœurs. Hakeem à l'air mature avec lui je ne m'ennuie pas il m'a emmené déjeuner on s'est promène sur la côte mains et il m'a même laissé conduire sa voiture, juste pour ça il me plaît. J'ai pris le risque de traverser la ville sans le permis (rire) si Aïda me voyait. J'ai fait un crochet chez Antou on a des choses à régler ensemble.


Hakeem : je veux bien rencontrer tes copines.


Moi : mais tu les connais non?


Hakeem : juste de vu


Moi : tu auras le temps de les rencontrer il faut que j'y aille. 


Hakeem : j'espère que tu as aimé ?


Moi : oui (moi le fixant) 


Hakeem : j'aimerais te revoir. 


Moi (me mordant les lèvres): on remet ça alors. 


Il s'est rapproché de moi pour me faire la bise et moi j'ai touché son entre-jambes je l'ai senti dur et plein. 


Moi (retirant ma main): bonne soirée. 


Hakeem : attend mais tu fais quoi là? 


Moi : j'ai toujours l'habitude de tester le produit avant d'acheter.


Hakeem : tu me tues Jeanne. 


Moi (descendant): bonne soirée Hakeem. 


Hakeem : ne fais pas ça.


Moi : dommage pour toi.


Hakeem : je serais en cours demain matin, le soir on peut se voir ?


Moi : non 


Hakeem : tu as du caractère. 


J'ai rejoint les filles qui m'attendaient déjà dans la maison en fait la tension n'est pas du tout bonne ici et on a préféré s'en aller car Absa est de très mauvaise humeur vu qu'elle n'a pas été admise au bac, je l'ai dit il ne faut pas mélanger deux chose à la fois, les études et le sexe ne font pas bon ménage. Sinon comment se concentrer si tu sais déjà qu'à la base tu as le crâne dur? Désolée mais c'est vrai. 


Brandy : pourquoi tu as demandé une nouvelle puce tu veux faire quoi avec Jeanne ?


Moi : la puce n'est pas enregistrée ?


Brandy : non 


Moi : très bien.


Je mets mon nouveau plan en marche qui concerne ma soeur et dès aujourd'hui j'enclenche ma première attaque contre elle. Elle est très loin d'imaginer ce que je lui réserve...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Morane**


Moi : tu vas bien?


Maman (baissant les yeux): oui


Moi : maman regarde moi


Maman (me regardant) : Moi : Tu as quoi au visage? Qui t'a fait ça ?


Maman : je me suis pris la porte.


Moi : tu mens 


Maman : je ne mens pas. 


Moi : tu es sûre ?


Maman : oui c'est vrai


Moi : c'est arrivé quand?


Maman : il y a deux jours.  


Moi : Humm


Maman : tient tes documents


Moi : merci j'avais presque oublié encore. On peut s'asseoir un moment ?


Maman : il fait nuit Morane il faut rentrer.


Moi (lui tendant) : tient cet argent


Maman : mais je ne manque pas d'argent Morane. 


Moi : je sais que tu ne manques pas d'argent et je sais aussi que tu en auras besoin. 


Maman : et toi alors ?


Moi : il m'en reste 


Maman (prenant les sous): merci. 


Moi : si tu as besoin de quelques choses appel moi. 


Maman : d'accord. 


Moi : comment vont les filles?


Maman : bien, elles vont bien mashallah


Moi : d'accord prends soins de toi. 


Maman : merci ma fille. 


J'ai appelé un taxi et je suis rentrée je trouve un car dehors, c'est Iyane il nous a dit qu'il déménageait je pense que c'est le moment. Je  retrouve Sally à l'intérieur dans l'intention de faire mon commérage mais ce que me raconte me mets dans tous mes états. 


Moi : Je savais que cette fille jouait à un jeu mais elle se prend pour qui ?


Sally : pour une fille de riche tu veux quoi


Moi : elle est malade 


Sally : j'ai eu très mal si tu savais


Moi : tu en as parlé à Idriss?


Sally : je ne peux pas lui en parler, je ne veux pas pour le moment. 


Moi : pourquoi ?


Sally : je vais l'ignorer faire comme si de rien n'était et continuer ma vie avec mec calmement


Moi : comment elle peut penser t'acheter aussi facilement. 


Sally : je vais lui prouver que notre amour n'a pas de prix, j'espère juste qu'Idriss ne lui donnera pas raison.


Moi : j'espère aussi vraiment. Mais cette fille oooh non regarde comment j'ai envie de lui donner une claque et toi aussi tu es restée calme face à elle, non mais j'aurais craqué. 


Sally : craquer lui donnera plus de courage même si au fond j'avais trop mal j'ai pu gérer jusqu'à la sortir de mon bureau gentillement. 


Moi : gentillement même Sally tu es trop gentille je te jure, si c'est moi je l'aurais tiré par les cheveux ah là je t'admire c'est vraiment la différence entre nous. 


Sally : en plus j'étais sur mon lieu de travail, je ne vais pas perdre mon boulot à cause d'elle. 


Moi : tu as raison


Sally : pas un mot à Thénnet sur ça


Moi : promis je ne dirais rien mais moi je pense que tu devrais vraiment le dire à Idriss 


Sally : laisse seulement alors quoi de nouveau ? 


Moi : rien, Iyane n'a pas amené ce qu'on lui a demandé ?


Sally (riant): tu as vu quelque chose de nouveau ici?


(Coups contre la porte)


Moi : ça doit être lui...oui c'est qui?


Iyane : C'est Iyane 


J'ai ouvert et je l'ai vu à la porte. 


Moi (regardant) : oooh merci


Iyane : voilà comme promis le four à gaz et la machine à laver. 


Moi : c'est vraiment gentil


Sally : merci beaucoup Iyane.


Iyane (aux types qui étaient avec lui) : faites entrer. 


Moi : dans la cuisine


Sally : je vous montre suivez-moi. 


Iyane : le reste de mes affaires je vais vendre ou donné car je n'en aurai plus besoin vu que je retourne chez moi.


Moi : tu vas nous manquer nous j'espère que tu viendras nous voir de temps à autre.


Iyane : bien sûr 


Sally (revenant) : merci le reste on s'en charge.


Iyane (me donnant un boit de papier) j'ai écrit ici le numéro du maintenancier pour l'installation de la machine. 


Moi : d'accord


Iyane : dites que c'est de ma part. Bon les filles prenez soins de vous et n'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin de moi. 


Moi (lui faisant la bise): merci


Sally (faisant pareille): bon retour dans la famille.


Iyane : merci


Moi (refermant la porte) : humm avec la machine à laver j'en connais deux qui vont payer l'électricité et l'eau. 


Sally : exactement tu as bien vu, tu les connais vraiment.


Moi (prenant place): c'est un mec bien


Sally : je n'avais jamais imaginé qu'il venait d'une famille riche. 


Moi : oui il est très simple c'est une chance pour lui, il retourne auprès de sa famille. 


Sally : humm 


Moi : moi je donnerai n'importe quoi pour rencontrer mon père.


Sally (souriante) : il vit en toi.


Moi : tu sais quoi je veux vite fonder cette famille que je n'ai jamais eue.


Sally : épouse Thénnet et fais lui un enfant.


Moi (souriant) : il est pressé de se marier mais pas d'avoir un enfant. 


Sally : il t'a dit?


Moi : non c'est une supposition on en a jamais parlé...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


...


Le temps passe tellement vite qu'on ne s'imagine pas. Les jours se succèdent l'un après l'autre, nous avons fermé un an de relation. Qui l'eut cru Thénnet est un amour et nous vivons sur un petit nuage il travaille sur un nouveau projet heureusement que c'était à Dakar ici sinon j'avais peur d'une relation à distance, honnêtement six mois sans le voir je n'aurais pas pu supporter. Ici on se voir presque tous les jours à sa sortir même s'il est fatigué il passe ici avant de rentrer. Lui aussi il a son projet qu'il gère avec son père, il m'en a parlé. Ils s'implantent dans l'immobilier ils sont déjà à plus de cinq villa aujourd'hui. Thénnet a investi toutes ses économies dedans il dit que c'est rentable et je suis du même avis. J'ai rencontré son père un jour sur le chantier il m'a emmené exprès pour le voir. Le monsieur est tellement sympathique et drôle, il ressemble plutôt à Jeanne-d'Arc. En parlant d'elle, on s'entend super bien et avec la grande aussi. C'est Jeanne-d'Arc qui nous a débarrassé de l'ex de Thénnet, elle fait la prison actuellement. Jusque-là j'ignore comment Jeanno a fait pour savoir qu'Adama vendait de la cocaïne. 


Quand à Sally, elle très amoureuse Idriss s'est transformé en un homme fidèle je suis heureuse pour eux, elle n'a jamais parlé de la proposition faite par Amara cette dernière était reparti quelques mois mais là elle est de retour il y a deux semaines j'espère qu'elle n'est pas revenue pour la même cause. Tous ce que je peux vous dire c'est que les choses ont été positives pour nous ces derniers mois et ça le restera MachAllah...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Oh là là non mais le téléphone peut arrêter de sonner deux minutes ? 


Moi (décrochant) : qu'y a-t-il? 


Hubert : je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis trois jours.


Moi : pas de nouvelles, bonne nouvelle je vais bien. 


Hubert : pourquoi tu es méchante avec moi? 


Moi : moi je suis méchante ? La méchante c'est ta femme.


Hubert : Jeanne je t'aime comme un malade. Je ferai tout pour toi.


Moi : dois-je te rappeler que ta femme a failli me battre la dernière fois? J'ai toujours mal au dos moi.


Hubert : c'est ma faute mais je pensais qu'on avait réglé ça. 


Moi : réglé quoi Hubert? Tu veux qu'elle aille raconter tout à ma mère ?


Hubert : tu es majeure.


Moi : j'ai peur pour ma vie. 


Hubert : que veux-tu que je fasse pour que tu oublies?


Moi : elle m'a arraché les cheveux je te signal. Non je ne veux plus te voir. 


Hubert : Ta voiture sera là dans trois mois.


Moi : okay, je te laisse


Click 


Il faut qu'il arrête de me fatiguer non mais c'est  quoi ? Épisode Hubert j'ai l'impression que je ne vais pas m'en sortir. J'ai joué trop dur avec lui je lui ai tellement soutiré de l'argent que j'en ai peur. Je me demande s'il n'est pas un peu zinzin.


Après mon bac il n'a pas arrêté de m'harceler pour ce que vous savez et étant ce que je suis, j'ai inventé mille et une excuse, soit j'inventais une maladie soit un voyage avec l'aide de mes copines, soit je lui faisais croire que je l'ai vu avec d'autres femmes et que c'était hors de question que je couche avec lui. Il a bavé et quand il bave c'est de l'argent qui tombe sur moi. En fait c'est moi ou quoi sinon je ne comprends pas l'effet que je produis chez les hommes notamment chez ce type pour qu'il déverse autant de sous sur moi. Bref qui sait qui va bientôt rouler son véhicule ?? Bah c'est mouuuaaaa


Bon voilà je l'ai tourné en bourrique et ça ne restera pas éternel. Tous les jours pour le voleur et un jour pour le proprio. Je n'ai pas peur de coucher avec lui je n'ai juste pas envie c'est tout et c'est l'à qu'entre en jeu sa femme Dayana.


**Cela nécessite un flashback**


Je l'ai étudié et suivi pendant un mois, je connais toutes ses occupations, ce qu'elle fait de sa journée, où elle va faire le shopping, dîner, se coiffer et tout quoi. Et j'ai mis ma tactique en place. 


Cet après-midi ou elle se rendait dans sa boutique de bijoux je l'ai suivi. Elle y va très rarement.


Une fois dans la boutique je ne suis pas allée par quatre chemins. 


Moi (derrière elle): bonjour madame VIERRA


Elle (se retournant vers moi): ah bonjour vous voulez voir nos articles ? Venez avec moi 


Moi : madame Dayana?


Elle : oui? Vous me connaissez personnellement?


Moi (en mode flatterie): vous êtes reconnu à Dakar et même à l'international. 


C'est pour la mettre en confiance en fait.


Elle (me regardant de bas en haut):....


Moi : et je connais votre mari Hubert. 


Là je lis la curiosité sur son visage.


Elle : mon mari?


Moi : oui


Elle : vous voulez quoi petite?


Moi (du tic au tac): en fait je sors avec votre mari. 


Imaginez son état à l'instant, la maîtresse de votre mari qui vient vous dire qu'elle est la maîtresse de votre mari. Ah là c'est choquant. Moi qui mets le feu et quand  je sens que ça va exploser bam je rajoute l'eau pour l'éteindre...Je vais tourmenter son cerveau avant de la mettre totalement en confiance. J’aurais dû faire la psycho...


Moi : non non pas dans le sens que vous imaginez.


Elle : mais ça veut dire quoi?


Moi : J'ai une proposition à vous faire. 


Elle : vous sortez avec mon mari et vous...(regardant autour d'elle) sortez de mon magasin.


Moi : Aidez-moi à me débarrasser de votre mari. 


Elle (troublée) : ...


Moi : Je ne veux pas coucher avec votre homme sinon je l'aurais fait depuis plus d'un an que je l'ai connu. C'est lui qui m'a trouvé et je sais que vous vous foutez de lui oui mais au fond vous avez envie de le coincer ne ce reste qu'une fois. 


Elle (toute chamboulée) : ...


Je danse dans sa tête et elle ne comprend plus rien. 


Elle : je devrais vous tirez par les cheveux mais je suis plus civilisée que ça. 


Moi : à quoi bon vous mettre en spectacle si vous êtes respecté par vos employés et vos clients. 


Moi : pourquoi je vais coincer mon mari?


Moi (souriant): c'est une occasion qui s'offre à vous, vous aimez le luxe comme moi. 


Elle : mais vous êtes folle en plus une gamine de ton genre?


Moi : les voyages, les beaux habits etc...


Elle : ...


Moi : la villa de Mermoz samedi à dix-huit heures mais venez  à 19h je vais prendre trente minutes de retard et trente minutes de séduction (clin d'œil) je suppose que vous avez les clés... Sinon je vous laisse les miens.


Elle : quel est votre prénom?


Moi (posant les clés sur le comptoir) : je suis celle qui détournera votre mari de vous pour toujours si vous ne venez pas... euuh s'il vous plaît faites comme si vous étiez vraiment surprise quoi genre faites du bruit, tirez moi les cheveux mais tout doucement j'aime trop mes cheveux (m'en allant) Bye


Je n'ai pas attendu son dernier mot avant de sortir de la boutique. Elle viendra, elle sait que son mari la trompe mais elle ne laissera jamais passer l'occasion de voir de ses propres yeux...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Vous savez l'excitation que ressent un homme quand sa conquête lui annonce que le soir elle sera tout à lui? Voilaaa... Hubert était dans cette excitation démesurée quand Dayana est venue tout gâché. 


C'est tellement bien planifié et bien calculé, elle était pile à l'heure au moment où j'allais me mettre nue. Je m'étais assuré qu'il n'y ait personne d'autre à part nous dans la maison. Dayana nous a surpris et comme je m'y attendais elle s'est jeté sur moi en me tirant légèrement les cheveux comme demandé, elle a su jouer le jeu. 


Elle était dans la confrontation avec son mari quand j'ai ramassé mes vêtements et quitté. Ma mission était très bien accomplie.


Ensuite j'ai fait la victime en le culpabilisant ce qui lui a fait pleuvoir des billets sur moi pour s'excuser moi comme ça j'ai un alibi solide. 


...


Le second point c'est Dreyfus en voilà un qui n'arrête pas de me coller comme un pot de colle. Il ne peut pas s'empêcher de me vouloir dans son lit mais on se connaît je ne fais pas mes choses en désordre. Grâce à Antou on a réussi à dénoncer la Adama...Oh oui Antou a intégré le réseau sans notre accord, c'est elle qui a vendu Adama à la police. Un soir dans un bar la police a débarqué pendant qu'elle distribuait la cocaïne et l'a embarqué, c'est elle qui a été arrêtée juste elle car ils avaient trouvé pleins de paquet dans son sac. Qui a vendu qui? Personne ne sait.


... 


Après il y a Hakeem humm le mec au bout de trois mois a fini par m'avoir le goût était esquisse, c'est le genre de mec qui te tient au milieu de la pièce debout environ une trentaine de minutes enfin bref vous me connaissez malgré ça mon cœur n'est pour personne d'autre à part mon père ooo l'homme de ma vie il va bien et le vieillissement lui va si bien, lol juste en quelques mois? nonnnn je plaisante il rajeunit de jour en jour oui. Quand à ma mère depuis que j'ai eu le bac elle s'occupe plus de moi sans pour autant m'imposer sa loi, je suis libre de mes mouvements. Et pour ce qui est de l'autre j'ai découvert des choses tellement graves sur elle comme quoi elle se drogue en plus de....


Dora (la porte en fracas) qu'est-ce que tu as fait? 


Moi (soufflant sur mon vernis que je viens de mettre) : ...


Dora : je te parle idiote tu as couché avec mon petit ami.


Maman (qui prenait par-là) : elle a fait quoi?


Moi : rectification c'est ton petit ami qui a couché avec moi. 


Oh oui j'allais vous le dire au moment où elle est entrée. Je contre-attaque...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu


A suivre...

Jeanne-d'Arc