Chapitre 28 : Nouvel air

_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_

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**Jeanno**

Moi : rectification c'est ton petit ami qui a couché avec moi.

Maman : elle a fait quoi ?

Dora (me tirant hors du lit de toutes ses forces): viens par ici et tu répètes ce que tu viens de dire. 

Moi : lâche moi mais je n'ai rien fait c'est lui. 

Elle m'a donné une gifle et j'ai fait pareille.

Maman (hurlant) : mais qu'est-ce qui se passe? Ça veut dire quoi.

Dora (me tirant) : je vais te tuer.

Moi : tu es maladeeeee

Si maman n'était pas là on allait se déchirer le corps. 

Maman (me regardant): Jeanno tu as fait quoi?

Moi : ...

Maman : répond moi 

Moi : mais rien 

Dora (ahurie): elle a utilisé un faux numéro pour séduire Jerry, ils ont couchés ensemble sans qu'il ne sache même qu'il couchait avec elle.

Moi : mais c'est insensé

Maman : mais c'est quoi cette histoire?

Dora : Je te jure que tu vas le regretter. 

Moi : je t'ai juste aidé au lieu de me remercier. 

Dora (voulant se jeter sur moi): maman tu entends ? 

Maman (la retenant) : eehhhh arrête

Dora : tu m'as fait quoi? Tu m'as aidé tu dis? Non mais elle a encore la bouche, je vais lui casser la gueule maman je te jure (se jetant encore sur moi) 

Maman (la bousculant) : Dora sors d'ici

Dora : je ne vais pas sortir non, pas avant qu'elle me dise la...

Maman (hurlant) : soooors

Moi : aaaah ne me touche pas hein tu n'es pas ma mère.

Maman (la main sur la tête) : Allah sauve moi 

Dora s'est à nouveau bousculé sur moi, maman et Fahara l'ont retenu avec les "tu veux la tuer?" "Arrête" de maman et ma sœur qui répond, "je veux qu'elle meurt, je vais la tuer". 

Ouff ce n'était pas facile maman l'a finalement fait sortir.

Maman (me fixant) : je reviens pour toi.

Fahara (me regardant) : c'est vrai que tu as couché avec son petit ami?

Moi : non c'est son petit ami qui a couché avec moi. 

Fahara : mais qu'est-ce que tu racontes?

Moi : c'est deux choses différentes

Fahara : ou est la différence ?

Moi : tu ne vois pas?

Fahara : non explique moi. 

Moi : un il ne savait même pas que c'était moi et deux...

Fahara : comment ça ce fait je ne comprends pas ça

Moi : si tu me laissais parler tu comprendras. 

Fahara (croissant les bras): okay vas y.

Moi : je disais de deux il était en plein dedans tandis que moi non et ça n'a duré que cinq minutes c'est tout. 

Fahara : mais tu l'as fait, ce n'est pas sérieux. 

Moi : il ne fallait pas qu'elle me cherche maintenant sors de ma chambre. 

Fahara : Jeanno

Moi : oooh sors la

Je l'ai poussé hors de ma chambre en fermant ma porte.

Non sérieusement vous pensez que je peux faire ça ? Moi Jeanne-d'Arc ? Coucher avec le petit ami de ma grande sœur par vengeance ? Non je ne fais pas mes choses en desordre, bien sûr que je ne l'ai pas fait (rire) ce que j'ai fait c'est juste engager quelqu'un pour le faire je me suis assurée de le séduire aussi longtemps que je pouvais par téléphone et après la fille a fait le reste... Et Jerry aussi bête qu'il soit est tombé dans le panneau. 

Je connais ma soeur très amoureuse mais par contre Jerry est un coureur de jupons qui joue les hypocrites, si vous saviez tout le mal qu'il disait de dora juste pour mes fesses? En plus c'est lui qui a vendu ma sœur qu'elle était une drogué. 

Et moi je voulais me venger et bizarrement je l'aide à voir le vrai visage de son mec et elle veut me taper non mais ça ne lui va pas non. 

(Des coups très forts contre ma porte) 

Moi : c'est qui?

Papa : ouvre

Ah là il est fâché très fâché au son de sa voix je vous dis. 

**Dora**

Je vais la tuer je vous jure. 

Maman : comment tu sais qu'elle a fait ça ?

Moi (très en colère) : maman arrête de prendre sa défense, elle l'a fait. 

Maman : mon Dieu

Moi : il faut qu'elle soit punie sévèrement

Maman : les enfants je n'arrive pas à croire. 

Moi : Jerry m'a tout avoué en me demandant pardon, depuis des mois elle planifiait ça. 

Maman : Jeanne-d'Arc à quoi Seigneur c'est quoi ces comportements? Depuis quand?

Moi : depuis toujours tu ne voulais juste pas voir (la fixant) : je veux qu'elle soit punie. 

Maman : je suis dépassée j'ai toujours du mal à croire. Calme toi maintenant, calme toi ton père va régler ça. 

Moi : régler quoi? Papa vas juste la chouchouter comme d'habitude tu verras.

Maman: et si je fais ce que tu dis qu'est ce que ça peut changer de toute façon ? Je n'ai même plus la force de la taper tu veux que je fasse quoi?

Je lui ai tourné dos en montant dans ma chambre. Ils vont tous me le payer et de cette petite je commence sérieusement à en avoir marre d'elle. 

Jerry un malade je te faisais confiance et toi tu couches avec ma sœur ? Ça ne va pas se passer comme ça, tu vas le regretter crois moi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu

**Iyane**

Moi : arrête je ne suis pas ton patron

Meïssa : si tu l'es

Moi : bon professionnellement oui mais sinon c'est  n'importe quoi. 

Meïssai (soupirant) : un jour je t'ai haïr et aujourd'hui je te dois toute ma vie. 

Moi : ne dis pas ça. 

Moi : c'est vrai, si tu n'étais pas là ce jour, mon dossier irait tout droit à la poubelle.

Moi : Allah avait tout planifié. 

Meïssa : Allah t'a envoyé au bon moment. 

Moi : tout était planifié par Allah tu ne trouves pas?

Meïssa : oui c'est vrai. Bon laisse-moi travailler maintenant s'il te plaît. 

Moi : à tout à l'heure, heure de pause

Meïssa : heure de déjeuner. Maintenant vas-y sinon je ne vais pas pouvoir terminer ce que je fais.

Moi : bon d'accord.

Comme vous le remarquez, Meïssa travail pour nous depuis neuf mois. Disons qu'elle a été embauchée il y a six mois, car elle avait fait un stage de trois mois.

Voilà je suis le fils héritier, l'unique de Issiaka DENG. 

Mon père était allé me chercher il y a quelques mois de cela parce que j'avais des missions et des obligations qui sont : de suivre ses pas et de diriger l'entreprise familiale vu que je suis l'enfant unique de mes parents. Tout ça bien sûr me revenait de droit mais moi ce n'était pas trop ce à quoi j'aspirais. A l'époque j'avais quitté la maison, étant encore très jeune ; je voulais vivre la vie que je voulais et non celle que l'imposait mes parents et notre milieu. 

Je voulais vivre ma jeunesse à fond, drogue, alcool, gang et tout ce qui passe. Je m'étais fait mon premier tatouage à la poitrine c'est ce que mon père n'a pas digérer et étant un homme très strict n'a pas toléré et m'a sorti de la maison ça m'arrangeait aussi je n'ai pas eu d'objection.

Je me suis tenu très loin d'eux j'étais dans la même ville mais on ne dirait pas. Ma mère paix à son âme aujourd'hui n'a pas supporté, elle m'a cherché et trouvé, elle m'a supplié de revenir à la maison mais je ne voulais pas. Alors elle a décidé prendre soins de moi à distance, argent nourriture vêtement et tout. C'est d'ailleurs elle qui m'a offert cette voiture que je roule depuis, c'est aussi elle qui a convaincu mon père de me ramener à la maison. Que ne ferai pas une mère pour voir sa famille réunit. 

Je suis retourné auprès de mes parents huit mois après ma mère décède. Je regrette m'être éloigné d'elle pendant si longtemps.

Mais je suis heureuse qu'elle ait pu réussir à nous réconcilier mon père et moi avant de partir de ce monde.

Elle a connu Meïssa et l'a aimé à la seconde où elle a posé ses yeux sur elle. Elle ne l'a pas prise comme employé mais comme fille et conseillé financier.

Son souhait c'est que j'épouse Meïssa et je compte honorer ses dernières paroles. Qui sont  "n'abandonne pas cette fille, épouse là c'est ton âme soeur qu'Allah vous bénisse" tel était son souhait.

C'était papa qui ne voulait pas d'elle au début dans l'entreprise à cause de son histoire. Mais lors d'une altercation entre nous le ton est monté et j'ai avoué que j'étais le responsable de tout. Il m'a réprimandé un bon bout de temps. Après ça il a changé de comportement envers elle. 

Alors comment je suis tombée sur le dossier de Meï ? Je dirai par le plus grand des hasards mais pour ma part il n'y a pas de hasard dans cette vie. 

** Flashback**

Comme à chaque fois mon père et son ton autoritaire m'agaçait

Moi : papa si je suis là c'est pour ma mère crois-moi, je ne le fait pas pour toi.

Papa : c'est ton avenir qui est en jeu et tu vas me prendre ce travail au sérieux, tu n'es pas ici pour manipuler ton portable.

Moi (toujours fouillant dans mon téléphone) : 

Papa : Pose-moi le portable toute suite. 

Moi (me levant) : ça suffit j'en ai marre, ne me cries pas dessus comme ci j'étais encore un gamin.

Papa : dans ce cas prends-toi au sérieux. 

Moi (voulant m'en aller) : j'en ai marre

Papa : tu ne bouges pas, tu as des responsabilités dans cette entreprise et commence par les assumer. 

Rachid (son conseillé et bras droit) : calme toi ta tension. 

Papa : demande à la secrétaire de lui mettre les cinq dossiers sur la table (me regardant) tu examines et tu recrutes nous avons besoin de stagiaire Raoul est entrain de nous quitter. 

Moi : et le stagiaire fera quoi?

Papa : ne sois pas bête tu as été quand même à l'école

Moi : ouuh chemise col fermé à longueur de journée n'est pas mon truc. 

Papa : si tu ne le fait pas, qui le fera? Ta mère a passé trente-cinq ans de sa vie à mettre cette entreprise au pas pour toi, alors si tu ne le fais pas pour moi, ni pour toi, fais le pour elle. 

Rachid (me regardant) : pas de bêtises

Moi : je fais quoi?

Rachid : tu auras les cinq dossiers sur ta table. 

Ils sont sortis de la pièce

Moi (reprenant place) : tout ça pour ma mère je dois le faire, du coup je me transforme en un bureaucrate tout sérieux. 

(Coup contre la porte)

Moi (levant les yeux): oui? 

Elle (la secrétaire) : monsieur Iyane voici les dossiers des candidats. 

Moi (sans relever la tête) : pose-les sur le bureau. 

C'est le claquement de porte qui m'a fait réaliser qu'elle était venait de sortir de la pièce.

Toujours fouillant dans mon portable c'est à dix-sept heures j'ai redressé la tête. Pil poil je suis rentré chez moi sans rien faire, le jour qui a suivi c'était pareil, troisième jours. 

Elle : monsieur, le patron veux vous voir.

Moi : pourquoi ?

Elle : au sujet des dossiers

Moi : quels dossiers ?.(réalisant) merde ooh tu ne m'as pas rappelé à quoi tu sers 

Elle : bien sur je vous l'ai rappelé

Moi (la fixant) : quand ? 

Elle : j'ai laissé la note sur votre ordinateur.

Moi : bah fallait ma le mettre dans les mains (fouillant) et les dossiers sont où ?

Elle : juste en face de vous.

Moi ouuuf

Elle : votre père. 

Moi : oui oui oui dites lui que j'arrive. 

C'est à ce moment que j'ai pris les dossiers je me suis mis à fouiller. Quatre ? Mais ils m'ont dit cinq non?

J'ai rappelé la secrétaire. 

Moi (téléphone à l'oreille) : venez dans mon bureau. 

Elle (se présentant quelques secondes après) : ou Monsieur ?

Moi : je ne retrouve pas le cinquième dossier. 

Elle : ...c'est ...quatre

Moi : mais on m'a dit que c'était cinq candidats il est où le cinquième je ne trouve pas son dossier. 

Elle : c'est...que comme c'est la fille là

Moi : quelle fille? 

Elle : la fille qui a joué la pornographie sur réseau sociaux l'an dernier là, 

Moi : tu parles de quelle fille?

Elle : la pute dont tout le monde parle la...Meïssa DIOP

Moi (n'en revenant pas) : ...et où est le dossier. 

Elle : je l'ai mise de côté

Moi : apportez-moi le dossier. 

Elle (debout) : ...

Moi : vous attendez quoi?

Non mais ce n'est pas possible. 

Elle m'a ramené le dossier de Méïssa, une dizaine de minutes après.

Moi (lui prenant des mains) : si on allait tenir compte de votre passé, je ne crois pas que vous serez à ce poste aujourd'hui. 

Elle : monsieur c'est pour l'image de l'entre....

Moi : vous êtes qui pour décider? C'est comme ça vous faites votre travail? Qu’elle image? Vous connaissez quoi de l'image vous?

Elle (honteuse) : ...

Moi : je ne veux plus entendre de tel propos sur cette fille, elle est une femme et si toutes les femmes qui couchent avec des hommes sont appelées putes alors vous n'êtes pas une exception. 

Elle : .. 

Moi : quel est votre nom?

Elle : Samira

Moi : retournez à votre poste merci. 

...

Vous comprenez que je n'ai même pas besoin d'étudier son dossier, je me suis juste assuré que c'était la même Meïssa. Et oui c'est bel et bien elle. Si le ciel l'a mise à nouveau sur mon chemin alors c'est pour me racheter et si elle recherche un stage c'est peut-être qu'elle est dans les difficultés et si cette secrétaire a garé son dossier c'est sûr qu'elle n'est pas la première beaucoup d'autres l'ont déjà fait sûrement. Je vais lui donner cet emploie.

Je suis sorti avec les dossiers en me présentant devant elle. 

Moi : Samira?

Samira : oui Monsieur Iyane 

Moi : contactez Meïssa Diop et dites lui qu'elle a été sélectionnée et il faut qu'elle soit là demain à 15h pour l'entretien. 

Samira : quoi?

Moi : un problème?

Samira : euuh non monsieur. 

Moi : très bien. 

J'ai posé les dossiers sur son comptoir et je me suis rendu dans le bureau de mon père. 

Moi (entrant) : tu m'as appelé ?

Papa : depuis tu n'as pas étudié les dossiers ? Le comptable...

Moi : c'est fait, la candidate sera là demain pour un entretien. 

Papa : le ou la?

Moi : la 

Papa : okay, j'espère que tu n'as pas pris une qui nous causera des problèmes plus tard? Tu as bien vérifié ses antécédents ?

Moi : oui j'ai eu trois jours pour le faire, fais moi confiance c'est la meilleure

Papa : je te fais confiance. 

Moi : qui se charge de l'entretien ?

Papa : qui veux-tu que ça soit, moi peut être ?

Moi : non, même si ce n’était pas moi j'allais demander à le faire. 

Papa : Rachid sera avec toi vu que c'est ta première fois. 

Moi (ressortant): je prends une pause.

Je suis toute excité à l'idée de voir sa tête demain...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Meïssa**

Quand j'ai reçu l'appel j'ai cru rêver, je ne pouvais pas m'imaginer. J'ai sauté de joie, Allah avait entendu mes prières, même si c'est un stage bénévole, ça me donne espoirs. 

Juste là j'étais loin d'imaginer, je ne pouvais pas d'ailleurs savoir qui j'allais trouver sur les lieux. 

La secrétaire (toujours bizarre et désagréable dans la voix): venez avec moi. 

Je l'ai suivi jusque dans un bureau et j'ai pris place. 

Elle : il sera là bientôt. 

Moi (regardant ma montre) : Okay 

Il n'est que quinze heures cinq. Peut-être que j'ai avancé ma montre qui sait (sourire) j'espère que tous ce passera bien, peut-être qu’ils n’ont pas connaissance de mon passé... Hey ciel aide moi.

A quinze heures quinze la porte s'est ouverte. 

Lui : excusez-moi du retard. 

Je me suis retournée car cette voix j'ai l'impression l'avoir entendu à plusieurs reprises.

Moi (choquée en le voyant) : toi?

Iyane : coucou Meï

Moi : qu'est-ce que tu fais ici? 

Iyane : c'est mon entreprise. 

Moi : (doublement choquée) : non je ne vais pas rester ici 

Iyane : tu es sûr que tu n'as pas besoin de ce travail ? 

C'est vrai quand je pense à comment j'ai galèré ces derniers mois.... Mais c'est étonnant. Ou je ne le connaissais pas ou il se fout de moi. Comment peut-il être propriétaire de cette entreprise ?

Moi (me retournant vers lui): tout est planifié n'est-ce pas?

Iyane : comment?

Moi : tu m'as encore piégé une deuxième fois?

Iyane : mais réfléchis, comment? Je suis tombé par hasard sur ton dossier hier et sans même regarder je t'ai choisi.

Moi : pourquoi ?

Iyane : je ne sais pas, peut-être pour me racheter. 

Moi : pourquoi il n'y a que les hypocrites autour de moi ?

Iyane (changeant de mine) : on peut commencer l'entretien ? 

Moi : comment c'est ton entreprise?

Iyane : je suis héritier et c'est une entreprise, elle appartient à mon père et ma mère. 

Moi : ce n'est pas possible. 

Un monsieur a ouvert la porte. 

Lui : désolé du retard.

Moi : bonsoir

Lui : bonsoir madame vous allez bien?

Iyane : on a terminé l'entretien elle est retenue, madame vous pouvez commencer votre stage demain bienvenue à la SIKAMI société. 

Moi : quoi?

Lui : ah bon c'est fait ?

Iyane : oh oui oui tout est bon 

Lui : je peux voir...

Iyane : oh non, il n'y a rien à voir, d'ailleurs papa t'attends dans son bureau. 

Lui : ahh 

Iyane : oui oui il te réclamait depuis. 

Lui (s'est allant) : bon okay...

Moi (le regardant): ça veut dire quoi?

Iyane : que tu as un stage et payant en plus. Tu commences demain.

Moi (sans voix) : ...tu fais ça pour quoi?

Iyane : je n'ai pas eu le temps de te le dire mais je tiens vraiment à m'excuser pour le mal que je t'ai fait. J’espère qu'un jour que tu me pardonneras. Dis-toi que si Allah a permis qu'on se rencontre à nouveau, c'est qu'il a une mission pour nous. 

Moi : je ne peux pas oublier ce que tu as fait vous avez détruit ma vie. 

Iyane : je ne t'ai pas dit mais j'aime ton nouveau look, elle te va si bien. 

Moi : pousse-toi de mon chemin. 

Iyane : à demain Meï. 

Moi (tout bas): vas te faire voir. 

Je ne peux m'empêcher de sourire non mais quel ingrate je fais, au lieu de le remercier je fais mon malin...en tous cas merci...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Et voilà comment je me suis retrouvée ici et ceci depuis neuf mois. 

Iyane (ouvrant la porte): mes dames messieurs je vous présente la comptable de SIKAMI. 

Moi : lol tu embêtes trop. 

SIKAMI en fait c'est le diminutif de ses parents, Issiaka pour son père et Amina pour sa mère. C'est une grande société de distribution de produits agroalimentaire siégé ici dans notre pays.

Qu'elle repose en paix maintenant Amina, cette dame ma prise pour sa fille, par une fois elle ne m'a jugé sur mon passé, elle m'a prise pour sa fille et pour moi elle est comme une deuxième mère, une femme vrave, courageuse déterminée et pleins de sagesse. Elle a même été prendre la ma défense face à Samira la secrétaire insolente. Cette dernière ne me sentait pas, elle me regardait de haut et m'insultait à chaque fois que je passais devant elle. Un jour Amina a été témoin de ça pendant qu'elle me traitait de pute. Elle voulait la renvoyer et je l'ai dissuadé, je n'aimerais pas être la cause du malheur de quelqu'un car je sais ce que ça veut dire être sans emploi. 

Aujourd'hui je respire un nouvel air, tous mes pires cauchemars se sont envolés. Et je voudrais profiter de ces beaux qui s'offrent à moi.

J'aimerais tellement prendre exemple sur Amina... quelques heures avant sa mort elle m'a fait appel en me demandant de prendre soins de son fils et de son entreprise. Tellement elle me faisait confiance, c'est dingue au point où j'ai honte de le dire mais je vais le dire quand même, j'ai des sentiments pour Iyane je l'ai su juste après la mort de sa mère. Il se sentait tellement triste et moi j'étais là pour l'épauler. 

Même s'il s'efforce à sourire je sais que sa mère lui manque beaucoup et j'aimerais tant faire plus. Il a apporté des coups de peinture à ma vie, c'est bizarre celui la même qui avait sombré ma vie est le même qui apporte la lumière...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Idriss**

Moi (ne voulant pas la laisser partir): attend encore un peu. 

Sally : nonnn je pense que ce n'est pas le moment.

Moi : je te dis que c'est le moment. Attend je la rappelle. 

Sally : humm

Moi (téléphone à l'oreille) : ...ça sonne.

Maman : oui?

Moi : mais on t’attend là.

Maman : j'arrive...elle est encore là ?

Moi (regardant Sally): oui

Maman : humm. 

Moi : dépêche-toi s'il te plaît.

Maman : tchippp quand je te dis que tu fais erreur tu penses que je rigole. 

Click

Sally (regard interrogateur): ..??

Moi : elle vient

J'ai voulu qu'elle fasse connaissance avec mes parents aujourd'hui. Je veux qu'ils comprennent que je suis sérieux et que j'ai une petite amie que j'aime surtout ma mère, je veux qu'elle arrête de m'emmerder avec Amara. Elle était repartie et j'avais la paix mais là elle est de retour. 

Je veux lui prouver que je suis plus que sérieux. C'est ma première fois que je m'implique autant dans une relation. 

Quand l'amour vous surprend c'est que vous ne comprenez plus rien à rien.

Sally m'a envoûté elle m'a rendu dingue, avant elle je n'avais jamais pensé au mariage mais maintenant j'y pense tous les jours et j'ai hâte qu'elle devienne ma femme. 

Le courant passe bien entre elle et mon père ainsi que ma sœur d'ailleurs ils étaient en pleine conversation quand papa s'est levé pour un appel. 

Maman va l'aimer d'ici là Sally a de l'amour et de la bonne humeur à revendre, elle contamine tous ceux qui l'approche de son bonheur. Et en plus de ça elle est trois fois plus belle qu'Amara en tous cas se sont mes yeux qui voient. 

Astou (regardant par la fenêtre) : maman est là. 

Moi (prenant la main de Sally) : ...

Je lis le stress sur son visage

Sally : humm 

Moi : quoi? Détend toi elle ne mord pas. 

Astou : oh maman n'est pas seule. 

Moi : elle est avec qui? 

Astou (nous regardant) : Amara

Eh merde! Comment elle peut me faire ça?

Sally : c'était une mauvaise idée. 

Moi : reste calme. 

Maman et Amara ont franchi le seuil de la porte en riant aux éclats. Non maman non pourquoi tu me fais ça ?

Moi : maman ? (me levant en prenant la main de Sally) 

Amara est venue me faire la bise comme elle a l'habitude de le faire avant de saluer Sally. 

Moi : Maman voilà Sally celle dont je t'ai parlé. 

Sally : bonsoir maman

Maman (la regardant) : humm bonsoir comment tu vas?

Sally : je vais bien.

Maman (nous tournant le dos) : eeeh Astou viens en cuisine nous avons un invité. 

Moi (regardant Sally): elle ne t'a pas mangé.

Sally : humm

Amara : mais asseyez vous

Maman (revenant) : Amara je cuisine pour toi ma chérie viens voir un peu par ici.

Moi (surpris encore une fois) : ....

Sally (se levant) : c'était une erreur (prenant la porte) excusez moi, bonne soirée. 

Amara : déjà ?

Moi : attend Sally

Je l'ai rattrapé dans la cours

Moi : Sally

Sally (s'arrêtant): Chéri je suis fatiguée.

Moi : je m'excuse pour sa réaction.

Sally : c'est clair qu'elle ne m'aime pas et qu'elle ne m'acceptera jamais. Sinon tu lui as dit que j'étais là et elle vient avec ton amie, celle qu'elle ta choisi.

Moi : et moi c'est toi j'ai choisi. 

Sally : tu vois comment elle m'a regardé? 

Moi : mais on s'en fout

Sally : non tu ne peux pas te foutre de ça (regardant) ta sœur arrive.

Moi : s'il te plaît reste

Sally : non je suis fatiguée

Astou (se rapprochant de nous) : ooh tu pars?

Sally : oui vraiment désolée, j'ai reçu un appel très important. 

Astou : ne fais pas attention à ma mère elle est comme ça. Moi je t'aime bien et mon frère est heureux avec toi alors ne t'occupe pas d'elle. 

Sally : non ce n'est pas elle.

Astou : je sais que Amara t'indispose mais c'est une amie et rien de plus (me regardant) n'est-ce pas?

Sally (souriante): d'accord ma belle

Astou : merci et n'oublie pas de m'envoyer le numéro de ta coiffeuse je veux bien faire ces tresses.

Sally : je te donne en même temps j'avais presque oublié. 

Moi : je vais chercher mes clés. 

Je suis entré pour récupérer juste mes clés sur la table.

Maman : ta sœur fait quoi là-bas?

Moi (prenant mes clés en l'ignorant) : 

Maman : Idriss je te parle non?

Je suis sorti sans rien dire, elle fait exprès de m'énerver je sais elle fait exprès et c'est méchant de sa part...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 

J'ai déposé Sally chez elle et je suis rentré. Amara n'était plus là Dieu merci, j'ai faim mais je ne veux pas manger je suis trop en colère. 

Maman (se mettant devant moi) : Idriss

Moi (levant les yeux): quoi?

Maman : tu fais quoi avec cette fille?

Moi : tu veux savoir vraiment ?

Maman : oui

Moi : j'aime cette fille et que tu le veuilles ou non je vais l'épouser. 

Maman (montant le ton): non tu ne vas pas épouser cette fille mais attends un peu Idriss tu veux foutre ta vie en l'air?

Moi : dis-moi comment ?

Maman : cette fille ne te convient pas 

Moi : stop excuse-moi de te le dire mais tu m'énerves maman (m'en allant) et si ça continue je vais quitter. 

Maman : tu ferais mieux alors parce-que moi je n'accepte pas cette fille, elle a quel diplôme tu peux me dire? Elle est qui dans cette ville? 

Astou : maman s'il te plaît arrête 

Maman : toi tu me parles?

Antou : oui et n'oublie pas que je suis une femme aussi et je suis amoureuse 

Maman (hurlant): il ne manquait plus que ça, que mes enfants me manquent de respect à cause d'elle. 

J'ai claqué ma porte bien forte avant de me jeter sur le lit. 

J'ai appelé mon cousin

Moi (me passant les mains aux visages) : mec je suis à bout, je n'en peux plus

Thénnet (riant) : quoi encore.

Moi :tu peux m'emmener demain, je veux chercher une bague

Thénnet : je ne te suis pas

Moi :je veux lui prendre une bague, je vais épouser Sally.

Thénnet : tu es sûr ?

Moi : mon choix est fait.

Thénnet : mec je suis si content pour toi. 

Moi : alors je veux lui prendre une bague exceptionnelle.

Thénnet : non attend je veux en prendre aussi pour Morane j'étais dans le programme mais je pense faire une commande.

Moi : où ça ? 

Thénnet : j'ai trouvé des bagues magnifiques en ligne. 

Moi : lol

Thénnet : je te jure des diamants taillé avec soins, de très bons produits. 

Moi : où ?

Thénnet : en Italie.

Moi : et ça va prendre combien de temps? Je suis pressé.

Thénnet : une semaine au plus. 

Moi : cool, aussi j'aimerais prendre une de tes villas tu me feras pas ça à ce prix-là hein alors accélère s'il te plaît j'en ai marre de ma mère

Thénnet (riant): pas besoin de payer ce sera mon cadeau de mariage pour vous. 

Moi : ne te fous pas de moi.

Thénnet : je ne blague pas.

Moi : eh ben merci par avance (souriant) on fera un double mariage si tu veux.

Thénnet (riant) : ah là tout le Sénégal en parlera...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

A suivre...