La crainte
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 25 : La crainte
***Solène***
Enfin, elle est partie je me suis débarrassée d'elle. Je jubile de l'intérieur. Je ne cherche même pas à savoir ce qui s'est réellement passé, l'important pour moi c'est que j'ai gagné le mari. J'ai déjà dit ici, si tu ne sais pas prendre soin de ton homme, tu seras simplement remplacé. A moi le territoire. Depuis que ses vautours sont partis, Dylan n'est pas sorti de la chambre, il faut que j'aille vérifier.
Moi (toquant la porte) : Papa ? ...Papa...?... Papa ouvre la porte. Dylan....?
Dylan : quoi ?
Moi : Ouvres
Silence
Belle mère : Il est toujours enfermé ?
Moi : Oui mais il m'a répondu maintenant
Belle mère : Dylan ouvre la porte
Dylan : Laissez moi tranquille
Belle mère : est ce que tu sais que la nuit est tombée déjà ?
Dylan : ...
Belle mère : Dylan ?
Dylan : ...
Belle mère : tu n'as rien mangé depuis ce matin
Dylan : ...
Belle mère (s'en allant) : laisse le.
De toutes les façons je n'ai que faire de ses états d'âmes. Moi j'ai déjà eu ce que je voulais. J'ai rangé toute la chambre et j'ai déjà appelé mes soeurs, elles viendront demain nous allons discuter des organisations pour la dot.
***Mélissa***
C'est maintenant que je sens que je porte effectivement une grossesse. Je suis très matinal en fait je me réveil tôt parce que je sens la faim et c'est justement ce qui m'a fait lever ce matin. Cet enfant doit être un vrai gourmand (rire). Je n'ai pas dit la vérité aux filles parceque je ne sais pas ce qu'elles vont penser. Leur dire que mon mari est stérile me gêne un peu. J'aurai pu dire aussi ce qui s'était réellement passé jusqu'à ce que je ne me retrouve à l'hôpital mais ça ne sert plus à rien il s'est excusé et c'est passé, il ne le refera plus. Concernant Pavel je ne sais vraiment pas si je dois lui dire la vérité ou me taire et m'éloigner de lui mais il a quand même le droit de savoir, je ne peux pas l'empêcher de voir son enfant. l'autre chose c'est que je n'ai plus envie de divorcer, l'histoire de Mathis m'a vraiment fait de la peine. Je suis troublée je me suis mise dans une situation hyper complexe. Mais je dois penser à mon ventre d'abord je me suis servie un plat de riz curie c'est ce que j'avais préparé hier en plus de ça j'ai fait un bol de lait que j'ai bu avant d'entamer avec appétit mon riz. C'est le fixe qui a sonné et j'ai voulu décrocher quand l'appel a coupé. C'était le garde du corps, il est toujours là, Mathis à dit qu'il était le gardien et qu'il était là pour surveiller la maison et aussi être mon chauffeur. Depuis hier moi je n'ai pas mis pieds dehors, Lara est passée me voir très tôt avant de partir pour sa formation.
(sonnerie de téléphone)
Qui dérange ma tranquillité ce matin ?
J'ai prit le portable et j'ai lu le nom qui c'était affiché. Ce n'est pas possible elle ? Non, Cette femme ne m'appellait jamais pour prendre des nouvelles. C'était ma mère. Liliane et moi avons une relation difficile elle ne m'aime pas, je me demande même si elle est ma véritable mère. Pour elle je suis une erreur. Elle disait à papa qu'elle avait fait une grave erreur en tombant enceinte de lui, elle avait eu un fils quand elle était sur les bancs. Des années après elle a rencontré mon père, je suis née deux ans après leur relation en ce temps son fils aîné avait dix ans et dans la même année elle nous abandonna papa et moi pour se remettre avec son premier mari parceque selon elle papa n'avait plus les moyens pour l'entretenir, elle disait qu'elle était trop belle pour ne pas vivre dans le luxe. Mon père avait deux fois son âge quand elle l'a rencontré, il était inspecteur des impôts. Maman l'a quitté après ma naissance elle a reprit avec son ex qui s'etait remarié après elle, donc elle est devenue la deuxième femme. Et elle a eu deux autres enfants avec ce dernier. J'avais à peine un an quand elle m'a abandonné, papa m'a ramené au Gabon il ne s'était plus jamais remarié il l'aimait tellement mais elle ; elle ne nous aimait pas. Quand j'ai terminé les études secondaires je suis revenue au Bénin pour mes études universitaires, c'est ici que j'ai rencontré ma mère ; à quinze ans je n'avais aucun souvenir d'elle. C'est en prenant de l'âge que j'ai compris pourquoi ma maman ne m'aimait. Cette femme n'aimait que l'argent et son apparence, son amour pour l'argent était à un haut niveau. Quand j'ai été engagé à la banque, j'ai ramené papa au Bénin il était si vieux et je suis son unique enfant. Un an après il voulait retourner au Gabon mais j'ai insisté pour qu'il reste ici. Il était ma seule famille et je le voulais près de moi. Nous sommes restés ensemble jusqu'à ce qu'il ne casse la pipe dans sa soixante dixième année. J'ai vecu mal sa perte dans le temps c'était il y a six ans. Après sa mort, je pensais que Liliane allait se rapprocher de moi mais hélas, c'est quand je me suis mariée qu'elle faisait mes louanges elle est devenue amie avec mon mari. C'est Mathis qui lui envoie de l'argent. Elle ne m'appelle que si elle a besoin d'argent et je ne lui donne rien. Elle sait qu'elle n'aura rien de ma part, elle m'a abandonné elle ne m'aime pas, Liliane n'est pas ma mère.
Le portable n'a toujours pas arrêté de sonner.
Coups contre la porte
Moi : oui ?
Le gardien : Madame votre mère est là
Moi : Ma mère ?
Lui : Oui Elle a dit Madame Liliana votre mère
Moi (me levant) : Liliane. Et elle est ici?
Elle(Liliane) : derrière poussez vous monsieur le gardien
Le gardien lui a cédé le passage et elle est rentrée sans être invité. Son regard à balayer l'habitacle avant de se poser sur moi. Liliane DENAGAN toujours égale à elle même.
Lui : excusez moi
Moi : Oui merci
Elle : Lili bonjour
Moi : bonjour
Elle (me fixant) : C'est quoi, pourquoi ton bonjour est sec comme ça ?
Moi : Pourquoi tu es là ?
Elle : le portable était dans tes mains et tu ne voulais pas décrocher mes appels ?
Moi : pourquoi tu es là ?
Elle : Tu ne m'invites même pas à m'asseoir ?
Moi : qui t'avait invité à entrer?
Elle (s'approchant de moi) : regarde toi tu es tellement belle et tu me ressembles. Lili ma fille chérie
Moi (reculant) : Ne m'appelle pas Lili tu veux quoi ?
Elle (s'arrêtant) : pourquoi quand je te dis à chaque fois que tu me ressembles tu te mets en colère
Moi : tu penses que je peux ressembler à une femme comme toi ?
Elle : je suis ta mère
Moi : qu'est-ce qui t'amène ?
Les doigts en l'air faisant la demoiselle. Elle aimait tellement jouer à la white.
Elle (s'asseyant) : c'est comme ça que tu recois les invités ? Bref pourquoi ton mari ne décroche pas mes appels ?
Moi : qu'est-ce j'en sais ?
Elle : qu'est ce que tu en sais ou bien tu lui a dis de ne plus décrocher ?
Moi (la regardant) : est ce que je sais si vous vous appelez ou pas ?
Elle : Depuis deux jours je l'appel il ne décroche pas, il m'avait promis quelque chose
Moi : de l'argent
Elle : Mélissa
Moi : Oui parce que c'est tous ce que tu connais. C'est Mathis qui ne m'écoute pas en t'envoyant de l'argent(me levant) si c'était moi seule oooh...
Elle : Oui tu m'aurais laisser mourir. Heureusement que Mathis n'a pas mauvais coeur comme toi.
Moi (lui tournant le dos) : pfff
Elle : tu me piaff ? Je suis ta mère tu me piaff ? C'est l'éducation que Maxime t'a donné ça
Moi (revenant sur mes pas): tu ne cites pas le nom de mon père. Tu dois respecter sa mémoire.
Elle : Quand il s'agit de lui tu sors tes griffes tu prends toujours sa défense
Moi : parce que lui contrairement à toi est une bonne personne. Si je suis ce que je suis aujourd'hui c'est grâce à mon père.
Elle : donc c'est moi la mauvaise personne ? J' ai gardé ta grossesse pendant neuf mois
Moi : et tu m'as abandonné juste après ma naissance dois je te le rappeler ? Et oui tu es une mauvaise mère.
Elle : je devrais accepter rester dans la misère dans laquelle ton père m'avait mise ? Oh non, j'ai compris qu'il fallait viser les intérêts
Moi : La bonne blague et c'est pour ça tu l'as quitté. Tu dis misère c'était ça tu appelles misère ? Papa était à la retraite, il avait une maison de rêve il avait tous il vivait une retraite paisible mais toi ça ne te suffisait pas. Maintenant dis moi tu en es ù aujourd'hui tu as eu ce que tu voulais ?
Elle : Si tu étais à ma place tu allais faire pareil
Moi : quelque soit mon ambition je ne vais jamais abandonner mon enfant.
Elle : mais tu as été ambitieuse aussi tu le reconnais regarde tu vis comme une reine tous ce dont j'ai toujours rêvé. Avoir une belle maison des serviteurs. Tu me ressembles tellement Mélissa tu as un mari riche et puissant.
Moi : tu es là pourquoi Liliane ?
Elle : je te l'ai dit je suis venue te voir, ton mari et toi.
Moi : si tu attends un centime de ma part alors là tu as tiré à terre
Elle : tu as toujours été comme ça ce n'est que ton père et ses vampires que tu connais
Moi : Ses vampires la ont été là pour moi.
Elle : je vais toujours te le dire quand je suis revenue te chercher tu étais déjà partie pour le Gabon ton père ne m'a plus donné de tes nouvelles
Moi : Et il a bien fait
Elle : Ma fille arrête ne soit pas méchante
Moi : tu sais quoi je suis fatiguée de t'écouter Mathis n'est pas là tu peux revenir plutard
Elle (se levant) : Non Mélissa, non je ne suis... C'est vrai je suis venue voir ton mari mais toi aussi. Ma chérie j'ai besoin d'aide s'il te plaît tu sais que plus rien ne va, papa Carlos (son mari) est au chômage plus rien ne va, toutes les activités sont bloqués.
Moi (m'asseyant en la regardant) : je n'ai jamais eu l'occasion de te demander ceci : tu as toujours préféré cet homme à mon père n'est ce pas ?
Elle (toujours debout) : euuh...
Moi : pourquoi ?
Elle : Non ...
Moi : parce que dans le temps il avait l'argent oubien c'est parce que tu n'as jamais aimé mon papa ?
Elle : dans une relation on court après deux choses l'intérêt ou l'amour
Moi : et tu as choisi l'intérêt
Elle (me fixant) : Non les deux
Moi : donc tu n'aimais pas papa
Elle : je l'aimais et j'aimais aussi papa Carlos c'était mon premier amour et je lui ai donné un fils que j'avais laissé pour suivre ton père mais je ne pouvais pas abandonner mon fils
Moi : Mais moi si, tu m'as abandonné parce que je comptais pour du beurre
Elle : Non je devrais préparer le terrain pour t'accueillir comme il se doit
Moi (rigolant) : ça ne te sied pas Liliane tu me prends pour une bête ?
Je sais qu'elle ment elle m'a joué plusieurs fois ce tour
Elle : la preuve je suis revenue et ton père m'a interdit de m'approcher de toi
Moi : et il a bien fait je te dis
Elle : j'ai besoin d'argent chérie
Vous voyez ce que je disais ?
Moi : pour que tu refasses ta garde robe ?
Elle(se regardant): Non
Je détaillais la quadragénaire qui se trouvait en face de moi, toujours pimpante elle faisait attention à tout surtout à son apparence, pour Liliane il n'y avait rien de mieux que l'argent elle était perchée sur des tallons aiguilles elle portait un tissu bassin riche brodé de haut en bas, le tissage naturel qui était sur sa tête descendaient sur ses épaules, elle s'était soigneusement maquillée. Mes yeux parcourèrent à son poignet, je vis des bracelets en or qui scintillaient. Liliane DENAGAN était prête même à s'endeter pour prendre soin de son corps.
Moi : Mathis est en voyage
Elle (s'asseyant à nouveau) : Ah il rentre quand ?
Moi : je ne sais pas
Elle : Ce n'est pas grave je vais l'attendre.
Moi : pas ici hein
Elle : tu ne vas quand même pas renvoyer ta pauvre mère
Moi : je n'ai pas de mère.
***Régina***
Depuis hier que nous sommes rentrés je m'étais enfermée dans la chambre. Pour mes affaires, ils se sont débrouillés sûrement pour les faire entrer et ranger, je n'ai touché à rien. j'avais regagné la chambre c'était celle que je partageais avec ma soeur, elle a gardé le même éclat et toujours propre. Je ne voulais que personne ne me dérange je suis restée seule enfermer. Ils on tout fait pour me faire avaler quelque chose je n'ai pas faim. Il n'y a que maintenant je me rends compte de la situation. Revenir au village après des années, c'est une chute terrible. Je n'arriverai jamais à me relever de cette chute. J'ai besoin de temps pour diriger. Qu'est-ce qui s'était passé hier?
Toc toc toc
Moi : ...
Sonia : ...Régi ...Régi ...Régi
Moi : ...
Qu'elle me foute la paix je lui en veut pour ce qu'elle a créé là-bas. Si la situation à tourné au vinaigre jusqu'à ce que je ne me retrouve ici aujourd'hui c'est par sa faute alors je ne veux pas lui parler.
Même pas prier parce que Dieu m'a abandonné, il a accepté que tous ceci m'arrive. Je ne vais même plus le prier.
Peu de temps après c'est maman qui est venue frapper à la porte.
Maman : Régina... Régina viens manger tu n'as rien pris depuis le matin
Moi : je ne veux rien maman je n'ai pas faim
Maman : Alors ouvres moi la porte
Moi : Maman s'il te plaît je veux rester seule
Maman : tu es restée seule assez longtemps. Tu as eu suffisamment de temps. Tobi ouvres moi sinon je ne vais pas bouger d'ici et tu sais que je n'ai pas de jambes donc viens m'ouvrir.
Moi : ...
Maman : je suis debout hein et j'ai mal aux pieds
Je me suis levée pour lui ouvrir la porte
Maman : tu continues de pleurer ? Hein tobi ?
Moi : Maman
Maman (allant s'asseoir) : viens t'asseoir et dis moi ce qui ne va pas, c'est quoi ta crainte
J'ai secoué la tête en signe de négation
Maman : Non je te connais, tu as peur de quelque chose
Moi : rien maman
Maman : Régina je suis ta mère. Tu as peur de quoi ? Pourquoi ne voulais tu pas quitter parce que j'ai compris que tu ne voulais pas quitter pourquoi tu suppliais Dylan malgré toute cette humiliation ? Qu'est-ce que tu crains ?
Moi (sentant les larmes) :...Maman
Maman : oui ne me cache rien tu sais que tu peux tout me dire.
Moi : Oui de la tête
***Maman Charlotte (mère de Régina)***
Moi : alors je t'écoute.
Régina : ...
Moi : Tobiii ?
Régina : Maman
Moi : parle moi non
Régina (les larmes aux yeux) : ...
Moi : tobi
Régina : oui ?
Moi : je suis ta mère non ?
Régina (oui de la tête) :
Moi : Alors pourquoi tu as peur de me parler. Parle moi comme tu as toujours l'habitude de le faire. Si tu te demandes pourquoi je t'avais pas soutenu c'est parce que je ne pouvais pas voir le mal et te laisser dedans. Je ne pouvais pas, tu as tes deux parents vivant alors pourquoi tu veux souffrir ?
Régina : maman j'ai peur
Moi : de quoi ?
Régina (en pleurs ) : je ne sais pas maman je ne sais plus.
Moi : c'est quoi ta crainte ?
Régina : Je n'ai connu que Dylan dans ma vie, il est le seul que j'ai aimé et tu le sais (voix brisée) tous ce temps que j'ai passé avec lui maman (snif) comment vais je m'ensortir
Moi : tu parles comme si tu dépendais de lui. Tu vas avancé, Dylan est passé et la vie continue.
Régina : la vie continue mais quel homme voudra accepter une femme qu'un autre à jetté, une femme qui ne peut pas avoir d'enfant
Moi : plus jamais tu ne redis ça tu comprends? Plus jamais, qui te dit que tu ne pourras pas avoir d'enfant, moi je n'ai pas fait de ventre vide. Et ta peur c'est quel homme va t'accepter est ce que tu connais le plan de Dieu? Il n' y a pas des femmes avec des enfants sous les bras que leur mari on laissé mais elles on trouvé de mari qui les a aimé et épouser avec et leurs enfants oubien tu ne les vois pas ? Alors qu'en ai t'il de toi ?
Régina : J'ai comme l'impression que Dieu m'a abandonné
Moi : il ne t'a pas abandonné.
Régina : Si, malgré toute les prières, malgré ce que je lui demande s'il a permit que ceci m'arrive c'est qu'il ne m'aime
Moi : tu désesperes vite ma fille.Tu veux baisser les bras déjà ?
Elle : Je n'en peux plus
Moi : tu peux et tu as déjà même. Laisse moi te dire que Dieu veut tenter ta foi, il veut voir jusqu'où cette fille peut aller pour lui par foi. Il te tente et déjà toi tu baisses les bras. C'est pas lui qui a permit qu'il t'arrive tous ceci ?
Régina : Mais oui c'est ce que je dis
Moi : Alors sache que tout à une raison. Les choses arrivent mais on ne comprends pas vite pourquoi ses choses nous arrive. Mais au final on se rend compte que tout avait une raison. Donc à cause de ça tu ne vas plus prier ton Dieu tu dis ? Tu rigoles c'est lui qui t'a dit qu'il t'a abandonné ? Et même si c'était le cas, tu vas aussi l'abandonner ?
Régina : ...
Moi : tu sais que tu es riche ma fille ?
Regina : je n'ai rien
Moi : tu te trompes, tu es riche du coeur, tu as un coeur en or. Dieu t'a donné beaucoup de choses que tu ignores, tu as une famille qui t'aime, papa, ta soeur et moi, tu as des amies géniale celles dont tu m'as parlé.
Régina : Lara et Mélissa
Moi : Tu as une vie devant toi. Dieu t'a doté de toutes ces belles choses et tu trouves qu'il t'a abandonné ? Il y a des gens qui recherche ce que toi tu as et n'on pas trouvé. Dieu t'a donné toutes les qualités, tu es belle tu es battante tu as ton atelier en ville alors quoi de plus. Au lieu de lui dire merci tu te morfonds. Son heure sonnera et il va te bénir. Ton mari viendra à toi au moment où tu ne t'y attendra même pas, celui que Dieu va t'envoyer. Tu auras de nombreux enfants tu auras même des jumaux et des triplets rien est tard. Tu n'as pas à t'apitoyé sur ton sort. Si tu veux pleurer aujourd'hui encore pleurs ; pleurs autant que tu veux, verses toutes les larmes de ton corps aujourd'hui mais demain je veux te voir debout et rayonnante, je veux revoir ma Régina d'avant, je veux te voir sourire à la vie, reprendre des couleurs et reprendre ton travail. Tu dois leur montrer que tu es une femme forte et digne de toi. Tu dois leur prouver que tu vaux plus que ce qu'ils pensent de toi. D'accord ?
Régina : Maman comment vais je y arriver, c'est trop dur tu sais
Moi : je sais que sais dur chérie mais dans la vie les épreuves ne sont jamais destinées à nous brisé mais à nous rendre plus fort. On doit être blesser pour grandir , on doit perdre pour gagner car les plus importantes leçons de vie on les apprends à travers la douleur. Et cette douleur que tu ressens te permettra de grandir, de te relever et d'aller de l'avant. Je sais que quand tu vas te relever, tu auras beaucoup appris. Donc tu dois tout faire pour y arriver
Régina : comment ?
Moi : sais tu que tes genoux peuvent t'emmener plus loin ?
Régina (ouvrant les yeux) : ...
Moi : tu te demandes comment ?
Régina (oui de la tête) : ...
Moi : la prière Tobi. Ce n'est qu'avec ça tu y arriveras. Demande à Dieu de te donner la force nécessaire, pries
Régina : d'accord maman
Moi : Tu me promets de faire ce que j'ai dit ?
Régina : oui maman.
Moi : Et demain je veux te voir debout.
Régina : Oui
Moi : merci ma fille
Régina (venant se coller à moi) : merci à toi
Moi : je veux te voir sourire
Ooh ma petite fille, elle me fait tellement de la peine. Je suis consciente qu'ellle passe par une épreuve difficile et qu' elle a besoin de temps. Si je pouvais faire quelque chose pour la délivrer de cette peine, je ne n'hésiterai pas mais c'est sa croix et elle doit la porter. Ce que je peux faire pour elle c'est de l'accompagner dans les prières.
Plume d'ébène : les écrits de lulu
À suivre...