Le Boucan
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 24 : Le Boucan
***Arthur***
Je suis dans la merde putain. Je suis plongé jusqu'au cou de telle manière que je n'ai même pas d'échappatoire.
(Flash-back)
J'ai garé devant le portail et je suis rentré tout beau je voulais lui faire la surprise elle me réclame ça fait longtemps et Khafilath ne m'avait pas laissé le temps. Mais aujourd'hui je vais consacrer exclusivement mon temps à ma belle obèse.
Quand j'ai sonné c'est la petite qui m'a ouvert et elle a disparu juste après. Hélène avait réussit entre temps à trouvé une domestique, une petite fille qu'elle fatiguait à longueur de journée avec ses multiples tâches. Inutile de lui demander si sa patronne est là, son vhéhicule était garé, elle ne sort jamais sans.
La porte d'entrée était ouverte, sans frappé, je l'ai traversé. Quoi ! c'est chez moi ici. Je me suis stoppé dans mon élan incapable de mettre un pied devant l'autre.
Hélène : Ooh Arthur quelle surprise, je ne t'attendais pas du tout. Mais entre ne reste pas planter là, je suis avec ta patronne.
Khafilath (levant les yeux vers ma direction) : Ooh Arthur
Incapable de mettre un pied de l'autre je vous dis
Hélène : Mais Arthur ne restes pas là entre tu fais l'invité alors que tu n'es pas nouveau ici.
En fait je cherchais une stratégie ; un alibis ; quoi dire mais j'ai comme l'impression que mon cerveau refuse toute tentative, j'avais toujours les mots qu'ils faut au moment où il fallait et je prenais toujours le devant des situations mais là on dirait que mes méninges m'ont abandonnés à mon triste sort.
Hélène : Arthur
Moi (difficilement)
Khafi (me fixant) : Bonsoir Arthur
Il faut que je sois relax. Je me suis totalement relâché je faisais l'effort de ne rien laissé entrevoir sur mon visage. Je priais en mon fort intérieur qu' Hélène ne dise rien de travers, qu'elle ne déborde pas, je sais qu'elle n'est pas du genre à te coller et c'était en mon avantage mais Khafi...
Khafi : Tu fais quoi là ?
Moi (souriant) : Je suis venu rendre visite à Hélène
Hélène : Ooh mon chéri c'est gentil, il faut dire que tu me manquais terriblement mais comme je sais que ta boss te charge au bureau (regardant Khafi).
Non ce n'est pas vrai.
Cette dernière souriait mais ne disait rien tandis que mon coeur battait. J'ai prit place à une bonne distance des deux femmes.
Hélène (souriante) : Khafi en fait celui dont je t'ai parlé c'est Arthur
Heyy c'est fini Hélène à gâté mon affaire, je suis trempé jusqu'aux os.
Khafi (me regardant) : Ah bon c'est vrai ça ?
Son "Ah bon" disait beaucoup de choses que je comprenais parfaitement.
Hélène : Oui ma chérie et je te remercie de lui avoir donné un bon poste dans ton entreprise
Khafi : oh ne t'inquiète pas tu es mon amie et je me dois de t'aider. Mais comme je sais maintenant que...Arthur est ton chéri je te promet qu'il sera bien traité
Hélène : Merci ma chérie.
Khafi : compte sur moi
Est-ce que je pouvais parler ? on dirait qu'on avait attaché ma bouche et coller mes fesses. Ce n'est pas la blague je transpirais malgré cette fraîcheur de climatisation.
Les deux femmes me regardaient et me souriaient.
Khafi : Je suis curieuse Hélène comment vous vous êtes rencontrés ?
Hélène : Sur Facebook ma chérie
Khafi : je vois, c'est tellement fréquent de nos jours, il y a des couples qui se forment à distance sur cette plate-forme.
Hélène : et même sans se connaître ils tombent amoureux
Khafi : ça marche pour certains et ça ne marche pas pour d'autres à ce qu'il parraît
Hélène : Il faut y croire. Et surtout il faut tomber sur la bonne personne parce qu'il y a aussi des arnaqueurs.
Khafi (me fisant sourire aux lèvres) : et des menteurs doublé d'hypocrisie, des profiteurs
Hélène : Ça c'est vrai n'est-ce pas Arthur ?
Moi : oui oui
Khafi : bien sûr que c'est vrai.. Mais on finira par les mettre hors d'état de nuire. Toujours pour le voleur mais un jour pour le propriétaire ma chère (me regardant dans le blanc des yeux en pesant ses mots) un jour.
C'était comme si je me retrouvais coincé dans un trou et je ne pouvais pas bouger ni tourné la tête. Merde comment ça se fait, je n'ai pas vu son véhicule dehors ni dans le garage sinon j'aurais fait demi tour. Putain quelle poisse. Comment vais je m'expliquer ?
Khafi : Arthur tu vas bien là ?
Moi : oui oui
Khafi : sinon je te trouve perturbé
Hélène : C'est parce que tu es en face de ta boss ?
Moi : Non
Hélène : Sois relaxe ici nous ne sommes pas au burreau
Khafi : Je t'avais appelé il y a quelques minutes c'était pour que tu m'appelles ton mécano. Mon véhicule était tombé en panne quand je venais ici. Mais heureusement que je n'étais plus loin de la maison de ta chérie. C'est elle qui m'a envoyé son chauffeur.
Hélène : Ah mais Mohamed devrait être là depuis
Khafi : Appel le et demande où il en est avec le mécanicien.
Hélène (prenant son portable) : D'accord
Mohamed (entrant) : madame je suis là
Héléne (levant les yeux) : Ah je voulais t'appeler à l'instant
Khafi : C'est bon ?
Mohamed (lui tendant les clés) : Oui madame voici les clés j'ai garé dehors
Khafi (prenant) : merci beaucoup (se levant) je vais y aller Hélène
Hélène (se levant) : je te raccompagne
Khafi : non ma belle ne te gêne pas.
Hélène : Oh non je vais te raccompagner (me regardant) Arthur je reviens.
Moi : oui
Khafi : Monsieur Arthur à bientôt.
Moi (gorge serrée) : Oui à bientôt madame
Khafi : Et prenez bien soin de ma chère amie
Hélène : Ça il le fait ne t'inquiète pas
Khafi : D'accord c'est très bien, j'aime ça.
Je n'ai pas bougé d'un iota. J'étais dressé là comme un "I" non vous savez ce qui arrive quand on a envie d'aller à la selle et on est incapable de bouger parce que les toillettes sont peut être occupées ? Voilà exactement comment je me sentais, je voulais exploser. Elles sont sorties l'une derrière l'autre. Que vais je faire à présent, comment vais je sortir de ce pétrin dans lequel je me suis mis. Comment vais je me défendre auprès de Khafilath j'y pense. Pourtant tout est clair, Hélène lui a clairement fait comprendre qu'on sortait enssemble et elle ; elle est restée de mabre.
La petite (me touchant) : tonton ?
Moi (sursautant) : hein y'a quoi ??
La petite : tonton je te parlais depuis mais tu ne m'as pas entendu
Moi : tu disais quoi petite ?
La petite : je disais que tu avais laissé ta montre ici le jour où tu as passé la nuit.
Moi : oui oui oui d'accord.
La petite : J'ai remis ça à madame
Moi : d'accord je vais récupérer ça après. Maintenant vas y, laisse moi seul.
La petite : D'accord tu vas passer la nuit ici aujourd'hui ?
Moi (la regardant) : petite tu poses trop de question laisse moi seul
La petite (s'en allant) : Okay
J'ai entendu quelqu'un raclé la gorge derrière moi et je me suis retourné en sursautant encore une fois. Putain c'était Khafi.
Moi : tu... Tu...
Khafi (derrière moi) : Si j'ai entendu ce que la petite vient de dire ? (souriante) oui j'ai tout entendu.
Elle s'est avancée pour prendre son porte monnaie, je n'avais même pas remarqué qu'elle l'avait oublié.
Khafi : j'avais laissé ça exprès
Moi (me levant) : Ma... Khafi
Hélène (apparaissant) : tu as retrouvé ?
Khafi : Oui, on y va
PUTAIN, PUTAIN, PUTAIN DE MERDE. comment appelle ton ça si ce n'est la poisse. Si j'espérais peu de chance auprès d'elle pour qu'elle me comprenne eh bien je crois que je viens de la perdre. Cette montre dont parlait la petite c'est Khafi qui me l'a offerte, c'etait son premier cadeau. Je ne ne savais pas que je l'avais oublié ici, elle me l'a demandé un jour et je lui ai fait savoir qu'on me l'avait volé et elle avait promis m'en prendre une autre. Putain putain.
Hélène (revenant) : oh je suis là
Moi : je dois y aller
Hélène : déjà ? Mais pourquoi ? je pensais que tu étais venu pour...
Moi (la stoppant) : Hélène s'il te plaît je viens de d'avoir une urgence je dois y aller je reviens je te promet
Hélène : Quelle urgence, tu reviens aujourd'hui ?
Moi : c'est probable mais je t'appelle
Héléne (attachant la mine) : d'accord
Je lui ai fait une bise pour la convaincre.
J'ai plus important et c'est Khafilath, Hélène je pouvais régler son cas sans aucun problème mais avec Khafi, c'est mon poste qui est en jeux.
J'ai prit la direction de chez elle, je savais qu'elle rentrait. Quelques minutes plutard j'étais devant son portail. J'ai demandé au gardien de ne pas m'annoncer, il me connaît. Je suis rentré à l'intérieur j'ai appuyé la sonnette et c'est sa femme de ménage qui m'a ouvert. Elle passe trois fois par semaine lui faire le ménage.
Elle : Ah c'est vous monsieur ?
Moi (voulant passé) : oui
Elle (m'arretant) : Madame a dit de ne pas vous laisser entrer ici
Moi : Depuis quand ?
Elle : heu... depuis tout à l'heure inh
Moi : laisse moi passer
Elle : Ooh je ne peux pas
Khafi (depuis l'intérieur) : Qu'est-ce qui se passe ? C'est qui ?
Elle : Madame c'est..
Khafi(sortant la tête) : C'est qui ?
Moi : C'est moi
Khafi (sortant complètement) : Tu cherches quoi ici ?
Moi (la regardant ): Je dois te parler
Khafi (à la dame) : Pétronille laisse nous seul s'il te plaît
Elle (s'exécutant) : d'accord madame excusez moi.
Elle m'a laissé entrer
Khafi (Bras croisés) : tu as laissé ta chérie là-bas ?
Moi : Ma puce écout...
J'ai reçu une paire de gifles recto verso de sa part. Ça je ne m'y attendais pas du tout.
Khafi : tu comptais te foutre de moi pendant combien de temps encore ?
Moi : j'avoue que je mérite cette gifle mais écoute moi s'il te plaît.
Khafi : je n'ai pas envie de t'écouter tu sors de chez moi toute suite.
Moi : Khafi...
Khafi : Plus jamais tu m'entends ? Plus jamais tu ne prononces mon nom. Sors de chez moi
Moi : Khafi laisse moi t'expliquer
Khafi : dehors si tu ne veux pas que j'appelle la police, sors de chez moi Arthur.
Moi (regard abattu) : Khafi
Khafi (prenant son portable) : tu ne vas pas te foutre de moi encore longtemps. Sors de chez moi ou ce sont les forces de l'ordre qui viendront te faire sortir d'ici.
Moi : je suis désolée chérie
Khafi : Disparaîs
Elle ne m'a pas laissé le temps de m'expliquer, je suis parti de chez elle.
***Khafilath***
Misérable crapule, imbécile il s'est simplement foutu de moi (snif). Les hommes sont tous pareils, il n'y a pas de différence ils sont les même (snif), des chiens. Encore une fois je me suis faite avoir par un homme. Allah, pourquoi je n'ai pas de chance en amour pourquoi (snif). Je pensais qu'il serait différent de tous les autres, qu'avec lui ça marcherait. J'ai eu le coup de foudre à la première vue quand il s'est présenté au bureau pour l'entretien. Je n'ai plus tenu compte de son manque d'expériences, je voulais l'avoir près de moi. Quand il m'a fait sa première accroche, je me suis laissée aller pensant que c'était réciproque. Je l'ai trouvé simple et il était attentionné (snif). L'imbécile jouait simplement avec moi.
Pétronille (entrant) : Madame vous allez bien ?
Moi (essuyant le visage) : Oui ça va.
Pétronille : J'ai terminé et je voulais vous dire que je partais.
Moi : okay, viens prendre ceci. Regarde, il y a combien sur la commode ?
Pétronille (regardant) : un billets de cinq mille francs madame
Moi : prends ça pour ton transport
Pétronille (hésitante) : Ah madame
Moi : je te le donne
Pétronille (prenant l'argent) : Merci beaucoup madame
Moi : Oui rentre bien.
Pétronille : Merci madame. Au revoir
Moi : oui
Ça sert à quoi d'avoir l'argent et de rester seule, sans mari et sans enfants. Voilà même quand je me donne à une relation et je dis cette fois ci serait la bonne ; je vais aller de l'avant et me caser, tout capote en un claquement de doigt.
Encore hier j'étais prête à tout faire pour qu'on aille loin dans cette relation avec Arthur. Il sortait déjà avec Hélène, ce n'est qu'un misérable. Et moi qui pensais déjà au mariage à formé une famille. Heureusement que je ne m'étais pas précipitée pour en parler à mère. L' affaire de réligion n'a jamais dérangé mes parents musulman ou chrétien l'important pour eux c'est que leur enfant soit heureux.
Je crois que j'ai eu ma dose cette fois ci. Les hommes et moi c'est fini, il faut que je me concentre sur mes projets. J'ai un nouveau contrat à signé dans une semaine je dois travailler la-dessus ; j'ai besoin de concentration et pour ça, je dois bannir tous les mauvaises ondes. En commençant par supprimer le numéro de cet imbécile.
(Retour au présent)
***Arthur***
Ce matin quand je suis arrivé au bureau la secrétaire m'a déposé une lettre dans laquelle il était écrit noir sur blanc, suspension de travail pour des raisons bidon que je n'ai pas trop compris...
Je voulais la voir mais l'accès au bureau de ma boss m'a été interdit m'ont-ils dit. Je suis dans pain comme l'a dit cette chanson de" kif no bitt". Eh oui je suis dans pain. Comment est ce que je me suis fait avoir. Hier encore je rêvais d'un mariage, j'étais à deux doigts de prendre les rênes de l'entreprise, je me voyais déjà entrain de donner les ordres, je me voyais à la place du boss mais tout à basculé.
Bon comme impossible n'est pas dans mon langage, je vais foncer. J'ai encore Nella maintenant plus que jamais je dois mettre la petite dans ma poche, je dois la rendre folle et aveugle de moi plus qu'elle ne l'était. Ma poules aux oeufs d'or aussi tout en espérant que Khafi ne lui raconte rien. J'avoue qu'elle était une bonne proie.
***Sonia***
Heureusement pour moi et malheureusement
Régina (regard de chien abattu ): Papa, maman mais vous faites quoi ici et de sitôt. Maman tu vas bien ?
Maman (la regardant) : Moi je vais bien Oluwatobi mais toi, qu'est qui ne va pas, tu es malade ? regarde comment tu as maigri ma fille
Papa : On ne te nourrit pas bien ici ? Ton mari est où ? c'est lui que nous sommes venus voir.
Régina : Il est là, allons à l'intérieur.
J'ai aidé maman a prendre place.
Dylan (se levant) : Bonjour maman papa, soyez les bienvenues (me regardant) dada Sonia bonjour
Moi (prenant place à côté de ma mère) : Bonjour monsieur Dylan.
Dylan : Soyez les bienvenues.
Maman/Papa : Merci
Dylan : Hey Régi apporte de l'eau s'il te plaît.
Regina est sortie avec de l'eau qu'elle nous a présenté. Dylan lui a demandé de nous prendre des boissons. Nous avons tous décliné l'offre.
Papa : Régina prends place, nous sommes venus pour vous deux.
Elle a hésité un moment avant de prendre place et papa en tant que père de famille a prit la parole.
Papa : Je ne vais pas aller par quatre chemins mon enfant. On nous a rapporté la situation, il parraît que tu as ramené ta deuxième femme et ton enfant à la maison et cette dernière mène la vie dure à ma fille.
Dylan : Ah Papa je n'ai
Papa : je ne cherche pas à savoir si c'est vrai ou pas. J'ai eu ce que je voulais les preuves sont là regarde ma fille. Tu es venu la prendre chez moi me disant que tu l'aimes que tu veux la rendre heureuse et tout ton baratin. Que dans pas longtemps tu reviendrai avec les présentations. Elle a insisté et dire beaucoup de bien avant que je ne la laisse te suivre tu te souviens ? Je t'ai relancé plusieurs fois à propos de la dote tu m'as dis que c'est le temps et que tu y penses, que tu le feras, plus de six ans se sont écoulées mais je ne t'ai pas vu réagis, ce n'est pas faute de ne t'avoir pas relancé encore et encore. Qu'est ce qu'on apprend maintenant que tu as ramené ta maîtresse de dehors et ta famille et toi manquiez de respect à ma fille tous ceci pourquoi ? Parce qu'elle ne t'a pas fait d'enfant.
Dylan : papa ce n'est...
Papa (le coupant) : Je ne t'ai pas donné la parole. Comme je l'ai dit au début, je ne vais pas tourner en rond si nous sommes ici c'est pour ramener notre fille
Régina (levant les yeux) : Ahh pa...
Papa : Je ne cherche à rien savoir. Tu vas ramasser tes affaires et on bouge d'ici.
Mon père pouvait être intransigeant quand il le fallait. C'est un homme simple jovial qui sourit beaucoup et qui sait taper du poing au moment où il faut. Malgré le fait que nous soyons peu aisé, il faisait tout son possible pour que sa famille ne manque de rien. Il nous a envoyé à l'école pour étudier, c'est Régina qui est dur de tête et n'a pas voulu continuer. Moi je me suis arrêtée en première année d'université. J'ai opté pour une formation d'hôtesse de l'air que je poursuis toujours.
Dylan : Papa s'il vous plaît je regrette, je sais que c'est de ma faute mais j'aime sincèrement votre fille. Si je suis à ce niveau aujourd'hui c'est grâce à elle et à son soutien. Je vais la doter comme il se doit je vous promet mais s'il vous plaît laissez moi encore un peu de temps.
Moi : tu vas la doter dans quelle condition ?
Maman : Ooh ma fille souffre
Dylan : vous ne pouvez pas l'emmener comme ça. Elle est chez elle ici
Moi : elle est chez elle où ? là où vous la maltraitez vous lui manquez de respect et ta famille viens faire sa loi.
(À partir d'ici la conversation se déroulait en Fon)
Papa (se levant) : j'en ai assez entendu Régina lèves toi
Celle ci m'enervait même. Elle avait déjà les yeux tout rouges.
Régina : Papa je ne vais pas partir. Maman dis quelque chose s'il te plaît je suis chez moi ici, dans mon foyer
maman : Cette fois ci je ne vais pas te soutenir, c'est vrai je t'ai toujours donné de conseil mais cette fois ci je suis d'accord avec ton père. Cette union ne t'a rien apporté, ce sont les enfants qui enterrent les parents et non le contraire. Tu ne vas pas mourrir pour un homme qui ne te mérite pas. Ce que j'ai vu de mes propres yeux aujourd'hui m'a suffisamment convaincu.
Dylan voulait se mettre sur ses deux genoux, il n'avait pas encore mit le second à terre quand sa mère à surgit de nul part.
Belle-mère (hurlant) : Dylan Qu'est-ce que tu fais ? Tu fais quoi ? Hein ? Ça ne se passera pas de mon vivant. Tu veux t'agenouiller pour ces sorciers.
Ah là cette femme m'a cherché et trouver. C'est ce que j'attendais depuis
Moi (me levant) : la sorcière c'est toi, je dis bien la sorcière c'est toi. Mais ne t'inquiète pas ta sorcellerie ne nous atteindra pas.
Belle-mère : toi petite impolie, je t'avais dis de ne plus mettre pieds ici non ?
Moi (appuyant): Je vais mettre les pieds et tant que ma soeur sera ici je mettrai toujours pieds ici (tappant les mains)
Maman : Sonia arretes moi ça
Belle-mère : Vous êtes tous des mal élevés.
Moi : pfff
belle-mère : Si tes parents on raté ton éducation, moi je vais te la refaire ici même devant eux.
Moi (tapant les mains) : Ooh j'attends de voir vas y. Mais vous attendez quoi ?
Elle a levé la main en voulant me gifler je m'étais préparé. J'ai attrapé sa main en la repoussant. Je ne vais pas levé la main sur elle mais je vais l'insulter.
Régina (criant) : Soniaaaa
Elle a trébuché en allant posé son derrière dans le canapé. Chance que ce soit un canapé ça aurait été par terre.
Dylan (regard noir) : Mais qu'est-ce que tu fais tu veux tuer ma mère ?
Maman : Sonia arrêtes moi ça j'ai dit.
Papa : Oluwatobi vas ramasser tes affaires
L'autre folle est sortie celle la je la cherchais aussi. Elle a ouvert la bouche, et je calculais déjà la distance entre nous, si elle disait un mot de dépassé, j'allais lui refaire le portrait. De toutes les façons on ne perds plus rien. Je m'en foutais de Régina et de ses pleurs à la con inhh.
Belle-mère : ahahaha tu m'as frappé ? c'est moi que tu as frappé ? (se relevant) heyyy
Moi : Est ce que je t'ai porté la main ?
L'autre : Vous voyez c'est ce que je disais. Cette fille est une provocatrice, elle ne respecte personne.
Je me dirigeais vers elle quand Régina s'est imposée en hurlant.
Régina : qu'est ce qui ne va pas chez toi ? Tu veux frapper tous le monde ? frappe moi aussi. Quand on te dit arrête tu ne n'arrêtes jamais regarde tous ce que tu as créé (se mettant à pleuré) qu'est qui ne va pas chez toi Djiffa ?
Belle mère : Dylan tu es là et cette fille m'a frappé? Hein Dylan mon fils tu es présent ?
Papa : Djiffa ça suffit. Oluwatobi est ce que toi tu m'écoutes là ?
La belle mère parlait, l'autre folle parlait, papa parlait, maman parlait, Dylan parlait, je parlais. On parlait tous à la fois.
En levant les yeux, c'est Dylan que j'ai vu, il jettait les effets de ma soeur dehors, la belle-mère aussi s'acharnait.
Régina (suppliant à genoux) : Dylan non ne fais pas ça pitié ne fais pas ça .
Dylan (les yeux dehors) : Sors d'ici vas t'en je ne veux plus de toi, sors de chez moi.
Je l'ai soulevé en criant sur elle.
Moi : Ça ne va pas ? Tu fais quoi là ? Pousse toi (arrêtant Dylan) pas la peine, nous allons tranquillement ramassé tous ça et partir. Donne nous juste quelques minutes. Plus personne ne touche à rien appartenant à ma grande soeur.
Belle-mère : Oui dégagez d'ici
Papa : Régina si jamais je te vois supplier quiconque je te renie. Sonia Ramassez tous et allons nous en.
Papa a prononcé le mot et là maintenant elle sait qu'elle n'avait pas le choix que de lui obéir. Renier un enfant chez nous était signe de malédiction dans la vie de celui ci. Régina n'avait plus le choix elle s'est mise à l'écart en pleurant.
Ma pauvre mère qui avait du mal à marché ses mise à ramassé les effets de sa fille aussi. On avait pensé à tous, nous sommes venus avec le taxi que papa à loué. C'est dans ça que nous avons tous mit.
Je me suis assuré qu'il ne restait plus rien des affaires de ma soeur.
Papa lui, il se porte très bien il n'a aucun problème de santé. Il est toujours avec sa canne malgré le fait qu'il se porte bien droit sur ses deux jambes et quand il est en colère, tu le vois balancé la canne de gauche à droite c'est le cas maintenant.
Papa : Dylan je te dis juste merci. J'ai récupéré ma fille, je t'enverrai les bouteilles de boisson et les cinquante mille francs que tu avais apporté il y a des années chez moi cette nuit. Je te les rapporte et ainsi on ne se doit plus rien. On récupère notre fille je laisse le reste à Dieu.
Maman : Non Dieu ne vous le pardonnera jamais ce que vous avez fait aujourd'hui
Papa : Dieu leur pardonnera, allons nous en.
Régina était déjà dans le véhicule. Mes parents sont sortis à leur tour. Il ne restait que moi, je n'ai pas encore dit mon dernier mot.
Belle-mère : Ooh sortez de nos vies bande de sorcière
Moi : La sorcière c'est toi et c'est avec ta sorcellerie la que tu as mangé ton défunt mari, tu as embrouillé l'esprit de ton fils, regarde le toujours au même niveau zéro il n'avance pas. C'est avec cette même sorcellerie tu vas les manger tous il ne te restera rien. Vielle mégère.
Dylan s'était enfermé à l'intérieur j'avais en face de moi la belle mère et la folle.
Belle-mère : Toi tu es une pute
Moi : c'est toi la pute (la désignant)
Papa (revenant) : allons nous en Djiffa
L'autre : Ooh sors d'ici
Moi (la regardant ) : Toi, je te jure ma vie que si je te croise dans la ville je vais te donner une correction (jurant le ciel) je vais te donner une bonne leçon, si tu me vois sur un chemin changes de direction sinon tu vas rentrer nue chez toi ce jour là. Je vais te bastonner oh bon Dieu.
Elle : Heu heu c'est ce qu'on va voir. Regardez moi celle la, je suis ton enfant ? Pute va
Moi : C'est toi la pute, l'enfant que tu as dans les bras n'est pas de Dylan allez demander (tapant les mains) Ooh Dylan ééé viens voir la puterie dans toute sa splendeur. Non seulement ta mère va te tuer mais ta pute de premier rang va aussi en finir avec toi. Tu vas mourir gratuitement.
Papa (revenant en criant mon nom) : Djiffa je ne vais pas revenir te chercher une troisième fois.
Roooh Merde ...
Plume d'ébène : Les écrits de lulu
A suivre ...