La fierté de sa mère

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 4 : La fierté de sa mère.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Théodora**


Moi (sortant ma robe du sac) : alors?


Meï : waaaooouu cette robe peux tuer


Moi : et c'est ce que je compte faire ce soir. 


Meï : tuer Jerry?


Moi : pas seulement lui mais moi aussi. 


Meï (rigolant): tu comptes te tuer?


Moi : oui je vais me défoncer grave. 


Meï : attention vas y molo 


Moi : t'inquiète


Meï : donc ta mère te laisse passer toute la soirée dehors ?


Moi (prenant place sur le lit): ouais elle est convaincue que c'est une soirée entre fille.


Meï : facile. 


Moi (sortant mon téléphone): Je fais un message à Jerry que je suis ici. 


Meï : je suppose que toute sa bande sera  présente?


Moi : je suppose 


Meï : je ne veux pas voir Yacine.


Moi (la regardant): t'as raison, si Jerry me faisait un coup pareil, je finis avec sa vie.


Meï : la trahison ne se pardonne pas et mon tatouage me rappellera sans cesse ce qu'il a fait. Je me suis impliquée sérieusement et tu connais mes principes, soit je suis dans la relation et je mets fin à toutes mes manies vulgaires soit je ne suis pas dedans. Yacine m'a prise pour une conne.


Moi : vraiment mais ce soir si tu peux, rends le jaloux, fais en sorte que ce fils de pute regrette de t'avoir laisser tomber.


Meï (touchant son épaule) : humm


En fait l'idée de se faire tatouer nous était venue après sa rupture. Elle s'est dit pourquoi pas un tatouage qui me rappelera sa trahison. C'est un peu la folie quoi, moi j'ai choisi une rose à la hanche, entre la descente du dos et le début des fessiers et Meïssa, un cœur brisé à l'épaule gauche comme elle venait de rompre avec Yacine, elle avait trop la rage, elle a choisi son tatoue à l'épaule qui est bien visible parce qu'elle n'a rien à craindre, elle n'a pas une mère trop attentive aux détails comme la mienne.


Meï : en tout cas j'ai bien l'intention de me dégoter un loup bien couiller cette nuit hors de question que je finisse la soirée en louve solitaire (sortant de la chambre) tu viens, j'ai faim.


Moi (riant) : putain la bordellerie même


Meï : eh oui je suis chaude là... 


Moi (la suivant): en parlant de tatou ma sœur a aperçu le mien ce matin.


Meï : décidément ta sœur. 


Moi : une vraie emmerdeuse, elle m'a fait un chantage. 


Meï : sérieusement?


Moi : oui


Meï : et tu as cédé ?


Moi : que voulais tu que je fasse? Elle est capable d'aller le dire à ma mère donc j'étais obligé de lui remettre mon bracelet préféré en échange.


Méï (riant aux éclats): ce n'est pas vrai


Moi : une vraie peste.


Je l'ai suivi en cuisine, nous avons fait à manger ensuite nous nous sommes installés devant Netflix jusqu'à dix neuf heures puis nous nous sommes apprêtés en rejoignant les mecs au Barra qui au passage grouillait de monde.


Meï (regardant dans sa direction): non je ne le vois même pas.


Elle parle de Yacine. 


Yacine : Meïssa ? 


Meïssa a prit les devants en nous laissant derrière, elle avait déjà choisi un coin et elle tournait les yeux à la recherche d'une bonne proie en multipliant par zéro son ex copain. C'est Nathan qui a prit notre table en charge, ce n'est pas la boisson qui en manquait encore moins du joint, il a un fournisseur secret qui lui procure et nous nous en procurons chez lui. Il ne m'a fallut que quelques minutes pour que mes neurones se retournent les uns contre les autres. #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. J'étais submergé par la musique et la weed qui me prenait les tripes et envahissait mon être entier. Seul le moment présent comptait. Me voilà dans mon élément, je ne pense pas à ma mère encore moins à ma soeur. 


Nous avons quitté la boite à deux heures du matin complètement en transe, chacun a prit sa route Meï s'est retrouvée avec le mec qu'elle a séduite toute la soirée et moi avec Jerry. Aussitôt à l'intérieur de sa chambre on s'est jeté l'un sur l'autre en faisant voler nos vêtements. #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. Jerry me tiens par la hanche et me pénètre d'un coup il se met à m'activer violemment, je me mords les lèvres, il presse mes seins et les trémousse. Il accélére la cadence, je hurle ; je gémis. Il s'arrête, se dégage et s'asseoir sur le bord du lit en me ramenant à lui.


Je ne me fais pas prier car je suis dans l'excitation, j'ai l'entre-jambe mouillé. Je m'installe confortablement sur son sexe dur qui l'instant d'après est déjà au fond du mien ; j'exerce des mouvements à la courbure de mon corps,  je monte ; je descends. Nos coups de reins étaient intense, cette fois ci c'est lui qui crit ; il grogne ; il attrape mes seins l'un après l'autre. La nuit est loin d'être terminé. Je suis déchaînée, c'est n'est plus mon corps qui parle mais l'alcool et la drogue...#plume d'ébène les écrits de lulu.


...


 [Jour Suivant]


**Jeanno**


Maman (devant la porte):   ça y est?


Moi (me peignant les cheveux): oui


Maman (s'en allant): je t'attends.


Elle m'a réveillé à six heures ce matin parce qu'elle devrait se rendre au travail à huit heures mais je ne vois pas pourquoi elle doit me conformer à son heure de travail alors que je suis en vacance. Hier nous n'avions rien fait hein car elle trouve toujours d'inconvénients où il n'y en a pas. "Non ceci pas riche en protéine ; non trop de glucide dans ça ; protide manchin manchin ; ce met contient pas de vitamine ; dans ce met il y a pas ceci cela". Donc en fin de compte nous n'avons rien arrêté concernant le repas de ma fête. Ce qui est réconfortant c'est qu'elle me donne l'autorisation d'inviter qui je veux et de choisir ma robe. Et concernant le gâteau??? Ahhhh le gâteau, quand je vous dis que ma mère ne m'aime pas vous pensez que je blague. Où a-t-on entendu qu'on fait un gâteau sans sucre? C'est chez elle ici. Si ce n'est pas la méchanceté, elle va m'exiger un gâteau sans sucre le jour de mon anniversaire c'est nouveau hein? Que je ne devrais pas consommer de sucrerie. Non mais c'est un gâteau quand même. C'est là même on a faillit se battre hier. Voila pourquoi je suis allée me coucher tranquillement. 


Maman : après ton petit déjeuner tu feras quoi? 


Moi : sortir avec mes copines.


Maman : non j'évite surtout ça, pas question que tu vadrouilles dans la nature avec des amies. Tu prends ton livre de mathématique, tu me traites les exercices a ; a1 ; b ; b1; c et c1 de la page 24 et 25. A mon retour on corrige ensemble je veux que tu t'occupes. 


Super! Elle ne regarde même pas avant de dire, ne vous étonnez surtout pas elle a tout en tête et elle connait tout de tout.


Maman : oubien tu me suis au bureau


Moi (lui tournant dos): ah non, non je vais m'occuper ici. 


Maman : non tu me suis.


Ah non je préfère mille fois m'ennuyer ici que d'aller lui tenir compagnie au bureau, c'est pire que l'enfer. Là-bas elle met des milliers de livres en face de moi à lire et à commenter comme ci je lui avait dit que je voulais faire le droit. Si au moins elle laissait son personnel m'occuper autrement genre me demander d'aller chercher ci ou ça, ce serait bon mais non elle dit clairement ceci : ma fille n'est pas ici pour servir de domestique" Et c'était sa manière de me punir quand je faisais de bêtise, elle et moi  enfermées dans les quatre murs de son bureau c'est un supplice pour moi je ne reste pas sur place plus de quatre heures, je dois bouger mes fesses. Donc pour aujourd'hui maman, je passe mon tour. 


Maman : je ne vais pas te laisser seule, prends ton sac et suis moi allez allez.


Moi : nonnnnn s'il te plaît maman.


(Ding dong ding dong )


Maman : qui ça peut être ce matin?


Moi (courant) : je vais ouvrir.


Maman : demande qui c'est d'abord.


Pourvu que ça soit ma sœur. 


Moi (avant d'ouvrir): Dora c'est toi?


Kami : non c'est maman Kami


Maman : c'est qui?


Moi (ouvrant le portail): maman Kami.


Kami : c'est qui ça ?


Moi : Bonjour 


Kami (entrant) : ma chérie bonjour tu vas bien? 


Moi (refermant ): oui tu m'as ramené quoi de là-bas?


Kami (posant son sac): du manioc.


Moi : rien que ça ? 


Kami (souriante) : Salam walekoum


Maman : Walekoum Salam, tu ne m'as pas dit que tu revenais aujourd'hui. 


Kami : bien-sûr je t'ai laissé un message hier. 


Maman : ah bon? je n'ai pas fait attention, ça va? le voyage s'est bien passée ?


Kami : Alahamdoulilah


Maman : comment va la famille ? 


Kami : Waaw yon gui si diam Alahamdoulilah (tout le monde va bien grâce à Dieu).


Moi : Man comme elle est là je peux rester à la maison maman?


Maman (regardant sa montre) : oui, Kami tu peux fermer le portail. 


Moi : maman je peux sortir juste trente minutes s'il te plait?


Maman : non (regardant Kami) elle sort pas. 


Kami : ne t'en fait pas


Moi : ce n'est pas juste. 


Elle a aidé maman à ouvrir le portail et elles se sont chuchotées des choses ensuite Kami a refermé après le départ de maman puis retirer la clé du portail. 


Kami (prenant son sac): et Lama? 


Moi (derrière elle) : sortie depuis hier. 


Kami : Mohamed toujours sur site?


Moi : oui


Kami : depuis il n'est pas revenu?


Moi : non


Kami (traînant son sac): ahh 


Si c'est d'autres enfants normaux ils allaient prendre le sac des mains de Kami avant même qu'elle ne franchise le portail mais non excusez moi je ne suis pas du genre. Peut être je ne suis pas normale (haussant les épaules) qui sait? Les affections et les gestes d'amour ne sont pas pour moi.


Je suis allée en cuisine me servir le lait au frigo, j'ai ajouté du sucre versé la moitié du flakes j'adore ça, je me suis installée en mangeant le frais comme ça, si maman était ici elle allait dire "tu ne peux pas prendre du frais le matin, il faut chauffer le lait c'est ci, c'est ça" Elle dépasse un docteur, même papa n'en fait pas autant. Comme elle n'est pas là je peux manger sans gêne et sans me soucier de maman Kami qui souffre là-bas avec son gros sac. 


Kami (entrant) : Alors pupuce de son papa ça va? 


Moi (avalant) : humm 


Kami : tu as été sage? 


Moi : ouais ouais 


Kami : Huum heï Mâwa c'est vrai ça ?


Moi : et tes enfants ?


Kami : ils vont bien Fahara me dit de te saluer. 


Moi : elle devrait venir les prochains vacances tu en penses quoi?


Kami : son père la coince trop 


Moi : passes moi son numéro je vais l'appeler.


Kami (se mettant à ranger): elle n'en a pas. 


Moi : Ah


Aussitôt arrivée elle s'est mise à ranger, c'est la seconde de maman, tout doit être à la perfection avec elles. Kami nettoie encore et encore, range et range, dispose et dispose même à longueur de journée.


Moi : maman a dit pour le soir on fait du thiep 


Kami : oui et tu veux manger quoi à midi? 


Moi (haussant les épaules) : ce que tu me donnes. 


Kami : on peut faire un peu de ragout de pomme de terre.


Moi : je crois qu'il en reste au frigo, c'est ce que nous avons fait hier (me levant) c'est juste maman et moi qui avions mangé. 


Kami : et Lama ?


Moi : elle n'est pas rentrée.


J'ai vidé le reste du flakes dans le lait et jeté le carton à la poubelle.


Kami : alors je chauffe pour midi tu sais si elle rentre ce soir ?


Moi (sortant de la cuisine avec mon bol) : je ne sais pas. 


Je me suis installée devant la télé rapidement, je la connais elle veut me coincer en cuisine, me trouver du job maman lui a dit de m'occuper. 


Kami : Mâwa ?


Moi :...


Kami : Mâwa ???


Moi : ...


Kami (sortant): Mâwa ??


Moi : ouiii 


Kami (venant s'asseoir près de moi): Tu diminues un peu le volume?


Moi (la bouche pleine fixant la télé ): ... D'accord. 


Kami (me présentant son portable) : regarde


Moi : c'est Fahara ? 


Kami : oui


Moi (prenant le portable): elle a changé


Kami : elle a dit la même chose de toi quand elle a vu ta photo. 


Moi : elle est encore plus belle (défilant les photos) et lui oooh attends c'est Raouf ?


Kami : oui lui aussi il a grandi. 


Moi : mais oui quel grand garçon.


Kami : je me rappel encore quand vous étiez petite Fahara et toi.


Moi : tu sais quoi, elle devrait venir à Dakar sérieusement.


Kami (rangeant sont portable) : après son bac peut-être pour les études, elle souhaite allée à l'Université Cheik Anta Diop. 


Moi : ahh ok c'est cool


Kami (se levant) : bon je vais ranger un peu mes affaires... Après tu pourras m'aider à faire le manioc pour ce soir. 


Je disais quoi à l'instant?


Moi : non maman m'a donné un exercice à faire et je serais dans ma chambre quand tu vas descendre. 


Kami : okay. 


J'ai vidé mon lait et je suis allée laver le bol. J'ai éteins la télé et je suis montée dans ma chambre pianoté mon téléphone.


Moi (écrivant dans le groupe) : position ?


Cyré : en route 


Brandy : en chemin aussi 


Antou : pareille. 


On avait prévu se voir à dix heures, il est neuf heures trente. Je récupère le maximun d'argent, autant pour m'acheter ma robe et même pour faire des cadeaux aux filles. Je n'ai pas compté mais Hubert a dosé l'enveloppe. Je remets dans sa cachette, récupère mon sac et referme ma porte à clé. Heureusement que la chambre de Kami n'est pas dans le même air, je peux sortir sans qu'elle ne s'en rend compte et pendant qu'elle s'appliquait à ranger et à disposer tout à l'heure, je lui ai volé la clé du portail...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je sors en douce et referme avant de balancer la clé par dessus le mur. J'attends d'être bien installé dans un taxi avant de lui envoyer un message que je suis sortie et que j'en avais pour trente minutes. Lol je vais prendre mon temps.


(Brrrr brrrr brrrr)


Moi (levant les yeux): Maman ?


Kami : Mâwa qu'as-tu fait, tu es où ? 


Moi : pas loin 


Kami : fane (Où)?


Moi : euuuhh


Kami : reviens ici toute suite


Moi : ah non


Kami : je viens te chercher tu es où ? 


Moi : mais juste à côté là.


Kami : Mâwa ehhh ta mère va nous tuer reviens ici toute suite.


Moi : elle ne tuera personne, j'arrive. 


Kami : je veux te voir toute suite à la maison. 


Moi : promis, jurer et cracher (croisant le regard du taximan dans le rétroviseur intérieur) j'arrive dans trente minutes.


Kami : oohhh Mâwa eeh 


Moi: d'accord t'enflamme pas j'arrive. 


Click 


Je balance le téléphone en mode silencieux aussitôt et l'enfouis dans le sac.


Sans rire, j'en ai pour des heures akaa je m'en vais choisir ma robe, alors rien dans la précipitation je prends mon temps.


Le chauffeur (me regardant) : tu dois être la benjamine de ta famille toi


Moi : comment vous savez?


Lui : ça se voit.


Moi : anh


**Théodora**


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Le reflet du miroir m'envoi une salle tête, j'ai maladement fait ma soirée hier. Jerry dort toujours il ne m'a pas raté cette nuit et oui je suis satisfaite. J'ouvre ma trousse de toilette et sors ma brosse et la pâte dentifrice, je pose mes fesses sur la cuvette du WC et fais ma commission tout en me brossant. Une fois mon ventre libéré, je prends le savon et lave mes dessous que j'étale sur la barre de séchage ensuite je passe sous le pommeau d'eau je prends mon temps et en ressors propre, j'essuie le corps avec ma petite serviette. J'applique mon lait corporelle délicatement ensuite une petite touche de maquillage et ça peut aller. Je sors toujours avec mon fourre-tout (petit sac de toilette). J'ouvre l'armoire de Jerry et choisis une de ses chemise que j'enfile avant de prendre place sur le lit téléphone en main. 


Trois appels de maman d'hier à aujourd'hui. 


Je lance le numéro de Meïssa d'abord, elle décroche après cinq tentatives.


Moi : C'est comment ?


Meï (couinant à l'autre bout): ouunhh...


Moi : toujours au lit?


Meï : oui la soirée a été rude


Moi (riant): ton nouveau mec ne t'a pas aussi raté. 


Meï : pas mon mec je ne connais même pas son nom.


Moi : façon il te tripotait hier.


Meï : j'étais à cran


Moi : je ne sais pas si c'est l'alcool mais je crois qu'à un moment donné Yacine a disparu. 


Meï : il m'a abordé trois fois je l'ai envoyé bouler


Moi : tu as dormi chez ton compagnon ?


Meï : je suis rentrée à quatre heures. 


Moi : il t'a pas raté


Meï : du tout c'est un sauvage en plus d'en avoir plein là-dedans. 


Moi : comme tu aimes


Meï : le bâton bien dur et tendu, les deux bourses pleines à craquer. 


Moi : bien couiller dis donc


Meï : je te dis...


Moi : tu as tout avalé 


Meï : tu demandes ?


Moi : j'espère que tu t'es protégé 


Meï : tu me prends pour qui? Je tiens à ma vie, même étant complètement terrassé par l'alcool et la drogue, c'est la première chose à laquelle je pense avant l'acte. 


Moi (rire) : Moi j'ai fait la conne


Moi : après tout c'est ton mec et tu connais son statut. 


Moi (me levant): oui mais sauf que je suis en pleine période féconde je prendre par la pharmacie avant de rentrer de toute façon.


Meï (baillant): bon petite tu me veux quoi? 


Moi : mes vêtements 


Meï : quoi? Tu es partie là-bas nue?


Moi (riant): idiote je parle des vêtements que j'ai changé chez toi.


Meï : aahhh non Dora je ne viens pas là-bas.


Moi : je ne peux pas sortir le jour avec cette tenue allez grouille toi.


Meï : aucun respect. 


Moi : et apporte à manger les placards de Jerry sont vident.


Meï : en plus ?


Moi : dépêche-toi


Meï (pin pin pin): je ne suis pas votre domestique, attends... c'est ta mère qui essaie de me joindre. 


Moi : j'en étais sûre je la rappel ici, ne prends pas son appel. 


Meï : okay. 


Click 


Moi : maman Bonjour (m'éloignant) 


Maman : ça veut dire quoi ça? depuis hier tu ne décroches pas je t'ai pourtant dit que j'allais t'appeler. 


Moi : excuses moi maman à cause de la musique je n'ai pas entendu la sonnerie. 


Maman : tu es où ?


Moi : chez Meïssa 


Maman : et tu rentres quand ?


Moi : tout à l'heure. 


Maman : rentres toute suite ta soeur est à la maison avec Kami. 


Moi : maman Kami est rentrée ?


Maman : oui ce matin 


Moi : d'accord. 


Maman : okay. 


Click 


Non! Si c'est pour aller rester en compagnie de cette chipie qui fouine son nez partout je préfère rester ici. De toute façons sans mes vêtements je ne peux bouger. 


(Brrr brrr brrr)


Appel entrant Frangin


Moi (décrochant) : CHAGOURI qu'y a t'il ?


Thénnet : c'est la guerre ? 


Moi (riant): non mais c'est quoi?


Thénnet : donc je ne peux plus appeler ma sœur pour entendre sa voix ? 


Moi : ce beau matin ? Tu as rêvé de moi? 


Thénnet : on dirait que oui


Moi : quel sentimentalisme


Thénnet (riant): j'ai appelé maman sa ligne ne passait pas alors je suis tombé sur toi. 


Moi : tu tombes sur moi oh que doucement tu t'es pas fait mal?


Thénnet : tu es faite d'acier ?


Moi (riant) : de béton


Thénnet : juste ça ? Non ça peut aller.


Moi : lol alors ça va? Tu n'es pas au travail?


Thénnet : j'y vais comme ça. Et la petite ?


Moi : pfff tu parles de quelle petite même ?


Thénnet : tu en as combien ?


Moi : heureusement une seule parce que deux comme elle et j'en meurs. 


Thénnet : ahahah tu parles de ta petite sœur attention 


Moi : une casse pied. 


Thénnet : elle est là ? Tu peux me la passer ?


Moi : je suis chez Meï et même si elle était là je ne lui collerais pas mon phone à l'oreille. 


Thénnet : lol la haine. Alors pourquoi sitôt chez Meï ?


Moi : mouais j'ai passé la nuit. 


Thénnet : avec Meïssa?


Moi : oui


Thénnet : je ne savais pas que tu avais d'autres goûts. 


Moi : jusqu'à preuve de contraire je suis hétéro 


Thénnet : lol alors c'est la nuit de la nuit seule dans le lit avec Méïssa sans un autre corps étranger ?


Moi : et toi tu vas me dire si tu passes tes nuits seul dans le lit sans un autre corps étranger aussi ? 


Thénnet (riant): idiote 


Moi : mouuf 


Thénnet : je rentre dans deux semaines . 


Moi : déjà ?


Thénnet : oui comme si je venais de partir ? j'ai quand même fait six mois.


Moi : c'est vrai et tu manques surtout à ta mère. 


Thénnet : on compte arrêter les travaux ici en attendant que l'État débloque d'autres fonds. 


Moi : okay. 


Thénnet : bon je te laisse.


Moi : ok Chacha bisou là-bas. 


Thénnet : et passe le bonjour à la seconde paire d'hétéro. 


Moi : vénère


Click


J'ai croisé le regard de Jerry, il était nu se grattant l'entre-jambe. 


Moi : quelle vulgaire manie de faire. 


Jerry (sourire en coin): quand ça entre en toi ce n'est pas vulgaire. 


Moi : tu veux que je t'aide à le faire ? 


Jerry : pourquoi pas? 


Je jette mon portable sur la table et déboutonne la chemise, je m'avance vers lui et prends son sexe dans les mains. Je tire ; je caresse ; je chevauche les deux boules ; je m'accroupis et le prends en entier dans ma bouche. Je passe ma langue ; ressors ; titille le bout ; replonge entièrement dans ma bouche et tire ; je m'applique à la fois avec ma langue et mes mains. 


Jerry (grognant) : ahh bébé oooh tu devrais passer plus souvent la nuit ici...#plume d'ébène les écrits de lulu.


Je descends ma seconde main je m'enfonce deux doigts dans ma mouille, je tourne, j'envoie sans sortir le sexe de Jerry de la bouche, je retire mes doigts de mon sexe et le porte à la bouche de Jerry ; il suce et me soulève pour me pousser sur le lit, il descend sa tête dans mon bas et me prend en entier dans la bouche et me bouffe. Je suis prise de plaisir aussitôt j'ai joui. Jerry se relève et me pénètre, je me cambre pour le recevoir, il m'attire vers lui et enchaine des coups de reins violents et saccadés. On s'adonne à une scène pornographique qui dure une trentaine de minutes en plusieurs tours. Mon mec s'est vidé en moi avant de retomber sur le côté. J'ai fermé les yeux et le sommeil m'a prit sur le coup.


J'ouvre les yeux une heure plus tard mais Jerry n'était plus dans la pièce, j'entre dans la salle de bain et prends une nouvelle douche. Je m'applique et me maquille légèrement, je reporte la chemise, à peine il revient avec un sac en main. 


Jerry : j'ai pris à manger. 


Moi : merci.


Jusque-là Meïssa ne s'est pas présentée et parie qu'elle est toujours au lit. Je prends le portable et la rappelle


Meï : je quitte la maison déjà. 


Moi : depuis tout ce temps hein... donc si je devrais t'attendre, j'allais mourir de faim. 


Meï : on ne meurt pas de faim. 


Moi : tchiipp oublies le repas, je mange déjà 


Meï : annh 


Moi : j'attends mes vêtements. 


Meï : d'accord dans vingt minutes je suis là. 


Click. 


Vingt minutes et elle m'a fait attendre encore deux une heures avant de se présenter, j'ai échangé mes vêtements et ramasser mon dessous dans la douche et l'ai mis dans mon sac, je remets mon pantalon d'hier sans dessous en bas et mon haut puis nous avons quittés. J'ai fait un tour à la pharmacie me prendre la pilule et une bouteille d'eau que j'ai avalé devant la porte et jeter le carton dans la benne à ordures avant de remonter dans le taxi puis nous sommes rentrées.


Kami : humm ma grande chérie 


Moi (lui faisant la bise): bonjour maman Kami 


Kami : tu vas bien ? 


Moi : oui et toi? 


Kami : ça va ; ça va. 


Meï (lui faisant la bise): bonjour maman Kami 


Kami : la belle tu vas bien ?


Meï : oui. 


Moi : et tes enfants ? 


Kami : ils vont bien.


Moi (m'en allant) : okay, Jeanne-d'Arc est là?


Kami (soupirant) : ta sœur m'a fait un sal coup, le temps de monter ranger ma valise et elle a volé la clé et disparu. Après elle m'envoie un message qu'elle est sortie trente minutes et qu'elle arrive toute suite. 


Meï (riant): tu as une soeur deh


Kami : depuis dix heures et il est seize heures Mâwa n'est pas rentrée, je l'appelle elle ne décroche même pas. Ta mère m'a averti de bien garder la clé du portail qu'elle allait voler, je ne sais pas comment elle a fait. 


Moi : oublie la, elle va rentrer te dire qu'elle est allée prendre de l'air. 


Meï (riant toujours) : Ah Jeanno 


Moi (montant les escaliers) : oublies la maman Kami, tu viens Meïssa?


Kami : mais qu'est ce que je vais dire à ta mère? Et si elle ne rentre pas avant elle. 


Moi : elle recevra une punition et ce sera tout. 


Kami : moi je n'aime pas quand votre mère la frappe ainsi, j'aime pas du tout 


Moi : Mâwa aime le bâton laisse seulement, ça lui fait du bien dans le corps. 


Meï : très drôle. 


Je me suis arrêtée devant sa porte en voulant ouvrir j'ai remarqué qu'elle avait fermé à clé.


Moi : elle ferme sa porte même. 


Meï : à cause de toi sûrement


Moi : je ne crois pas, elle doit cacher quelques chose, je la connais trop bien. 


Je me suis rendue dans ma chambre, j'ai sorti mes vêtements du sac, je me suis changée et j'ai pris mes documents et nous sommes descendues sur la terrasse. 


Kami : je vous apporte quelques choses à grignoter on étudie pas le ventre affamé. 


Moi : merci maman.


C'est à dix sept heures trente que la sonnerie a retentir et ma sœur a traversé le portail avec un gros sac au dos. 


Moi : tu étais où ? 


Jeanno : à Dakar.


Moi : imbécile. 


Meï (se mettant à rire): krkrkrkr


Jeanno : j'étais à Keur mbaye fall


Moi : chez Antou ?


Jeanno : yep. 


Kami (grondant) : et tu faisais quoi là-bas Mâwa, tu m'as menti, tu m'as prise pour une conne. 


Jeanno (petite voix) : non ce n'est pas vrai, j'avais dit à maman que je voulais sortir.


Kami : et elle a dit non ; tu étais sous ma responsabilité. 


Jeanno : mais je devrais récupérer des affaires important. 


Kami : depuis dix heures


Jeanno : oui 


Kami : Mâ-Awa eeh c'est moi qui vais te frapper 


Moi : il y a quoi dans le sac ?


Jeanno : des affaires personnels. 


Kami : je te laisse pour aujourd'hui, la prochaine fois que tu me refais ce coup j'appelle directement ta mère. 


Jeanno : donc tu ne vas rien lui dire? 


Kami : pour cette fois non.


Jeanno (souriant): ooh merci maman Kami ça ne se reproduira plus promis, jurer et cracher. 


Moi : quand elle sort ça c'est qu'elle ment. 


Kami : elle m'a sorti ça tout à l'heure qu'elle revenais dans trente minutes et la voilà présente huit heures après.


Jeanno : c'est faux (s'en allant). 


Kami (soupirant) : vraiment cette benjamine de Aïda deh.


Comme une fusée, elle rentre à l'intérieur et ressort avec un livre, un cahier et un crayon. 


Jeanno (tirant une chaise): permettez moi de rester avec vous.


Moi (la regardant): laisse moi deviner maman t'a donner un travail à faire. 


Jeanno (prenant place): oui... Dis tu pourras m'aider avec les mets pour l'anniversaire?


Moi : je pensais que tu avais commencé avec maman.


Jeanno : si, mais tu connais ta mère, elle est compliquée.


Moi : aux dernières nouvelles vous êtes proches.


Jeanno (pouffant) : elle reste toujours compliquer, elle refuse même une entrée.


Moi : c'est quel anniversaire tu veux faire il y a même entrée de plat?


Jeanno : on fête mes dix huit ans


Meï : en tous cas veille à ce que je sois sur la liste des invités. 


Jeanno : Bien sur j'ai mis ton nom regarde 


Moi (prenant la feuille de ses mains) : quoi c'est toute l'école tu invites?


Jeanno : oui 


Moi : maman est d'accord ?


Jeanno : elle m'a donné l'autorisation d'inviter qui je veux. 


Moi : mais tu exagères combien de personnes ici? 


Jeanno : cent trente pour le moment. 


Meï et moi : pour le moment ?


Jeanno : oui.


Meï (prenant la feuille): fais voir.. ah il y a même Jerry sur la liste...et.. non pardon efface le nom de celui Jeanno


Jeanno : Qui Yacine?


Meï : oui nous ne sommes plus ensemble.


Jeanno : d'accord (tirant un trait avec le stylo) ça reste cent vingt neuf. 


Moi (secouant la tête) : et quand tu auras vingt ans?


Jeanno : je mise le double de ce que je vais faire pour ceci.


Moi : ah oui?


Jeanno : oui. 


Moi : du courage.


Jeanno : merci


Chacun s'est occupé de ses devoirs sans que personne ne dérange personne et à vingt heures maman est rentrée. Meïssa était déjà rentrée chez elle.


Maman a retrouvé ses filles comme ci aucune d'elles n'avaient fait de bêtises aujourd'hui. 


Maman (regardant Kami): Mâwa est restée sage? 


Jeanno (tournant les yeux): oui


Maman : je ne te parle pas, si tu es restée sage ou pas la vérité ne sortira pas de ta bouche. 


Jeanno : je ne mens jamais moi.


Kami : oui oui.


Maman : tu as fait les devoirs?


Jeanno : oui. 


Moi : Thénnet rentre dans deux semaines


Kami : ah enfin mon grand garçon rentre, dis moi quand exactement et je vais lui faire son plat préféré.


Moi : je te dirais. 


Maman : il te l'a dit?


Moi : oui il a essayé de te joindre ce matin mais ta ligne ne passait pas et donc il m'a appelé. 


Maman : d'accord 


Jeanno : pourquoi je suis la seule à qui ça ne fait pas d'effets?


Moi : parce que toi rien ne te préoccupe à par ta propre personne. 


Jeanno (mangeant tranquillement) : ce n'est pas faux...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre ...

Jeanne-d'Arc