La maison hantée chapitre 17
Ecrit par Verdo
*Les chroniques de Verdo Lompiol*
*La force de l'écriture*
*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)
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****Chapitre 17 : Il m’a largué suite****
*Ville de Lomé*
****Florent****
Agnès au téléphone avec Florent.
Moi : Oui, bonjour
Agnès : Oui mon poulet comment vas-tu ?
Moi : Mais putain Agnès, pourquoi m’appelles-tu ? On s’était bien mis d’accord que je suis le seul qui t’appellera.
Agnès : Oui mon chocolat adoré, je le sais bien mais j’ai un sérieux problème et tu m’avais dit l’autre fois de te faire signe au cas où..
Moi : Okay dis-moi ce que tu veux. Je n’ai pas assez de temps.
Agnès : J’aimerais que tu m’aides avec vingt millions de francs CFA.
Moi : Quoi ? vingt quoi ?
Agnès : Quoi monsieur Florent, vous allez me dire que vous n’avez pas bien entendu ce que j’ai dit ou c’est la somme qui vous fait peur ?
Moi : Je n’ai pas ton temps là ce matin petite futée. J’espère que c’est une blague. Dis-moi maintenant la raison de ton appel sinon je prendrai le vilain plaisir de te raccrocher au nez.
Agnès : Non, ce n’est pas une blague. Je vous expliquerai tout quand je vous verrai mais dites-moi si cela est possible ? Aidez-moi s’il vous plaît. J’en ai besoin car ma famille est au bord du gouffre.
Moi : Mais tu délires Agnès. On dirait que tu es en train de planer dans les airs. Il faut que tu reviennes sur terre. Vingt millions, ce n’est pas vingt mille ! Tu crois que je cueille l’argent dans les arbres ? En plus dis-moi, une petite fille comme toi fera quoi avec une pareille somme ? En plus, je ne pense plus te revoir. Je viens de me rendre compte que tu es une vilaine capricieuse sans scrupule. Fait comme si tu effaçais mon numéro dans ton téléphone. Je ne peux pas coucher avec toi la première fois et le que le jour suivant tu me demandes une pareille somme. Tu crois que je suis Bill Gates, Aliko Dangote ou Donald Trump ?
Agnès : Hum, après avoir obtenu ce que vous voulez, ça ne m’étonne pas que vous me larguez. Vous qui criez bien avant les rapports sexuels que je suis votre jolie poupée des caraïbes, patati, patata, et que vous êtes prêt à tout pour moi, ne pouvez même pas m’aider à résoudre les problèmes de ma famille. Je comprends maintenant que c’était le sexe votre préoccupation. Mais ce n’est pas grave. Mais sachez que tout se paie ici bas.
Moi : Mais putain ! C’est qui celle là même ? Tu sors de quelle planète ? Coucher avec toi signifie que je dois résoudre les problèmes de ta famille ? Nous sommes au vingt et unième siècle ma petite. Ouvre tes yeux et regarde les choses telles qu’elles sont. Coucher avec toi ne signifie rien du tout. C’est juste une entraide. Tu me donnes ce que je veux et je te donne en retour de l’argent. Ce que je crois que j’ai déjà fait. Alors, ne vient pas me déranger ici avec tes leçons de morale à deux balles. Pense ce que tu veux mais je ne te donnerai jamais une somme de vingt millions de francs. J’ai du travail même. Au revoir.
****Moi****
Cette petite fille là se prend pour qui ? Regardez moi ça ? vingt millions parce que j’ai pris sa virginité ? Elle qui ne sait même pas bien faire l’amour là ! Tchip ! N’importe quoi. Je préfère donner vingt millions à une vraie femme qu’à cette espèce de marouette. Elle ne sait même pas encore ce qui l’attends. Quand les trois reptiles seront bien posés dans son ventre, elle saura que moi, j’ai au moins été gentille avec elle en lui donnant cent mille francs par rapport à ceux avec qui elle couchera sans un rond. Le charlatan a dit deux semaines et le tour sera joué. Tout le monde la sautera dans cette ville même les enfants de dix ans et ma fortune augmentera. Elle ne sera jamais satisfaite. Ce sera comme si on lui chatouillait le clitoris à chaque fois et si elle ne se fait pas sauter par au moins dix personnes par jour, maladies et crises seront à sa portée.
****Agnès****
Ce monsieur qui remplissait mes oreilles par des mots doux et séduisants vient de me parler comme si j’étais une étrangère. Hum, les hommes. Après avoir obtenu ce qu’ils veulent, ils te balancent à terre comme une serpillère. Si je savais qu’il allait se comporter comme ça, j’allais prendre le soin de lui demander d’avance les vingt millions bien avant qu’il ne pose sa main sur moi. Mais ce n’est pas grave.
****Thérèse****
Je ne fais que penser à ce que cette dame m’a dit à l’hôpital lorsque j’étais avec Fabrice. Et sans vous mentir, ça me foudroie le cœur. Je pense à Fabrice et à tous les conseils qu’il me donne tout en me réconfortant avec ses paroles mielleuses. Son sourire et la manière dont il me faisait des blagues. Pourquoi sortirait-il avec cette femme qui est plus âgée qu’elle ? J’avoue que je ne pige toujours rien et pire, n’arrive pas à trouver des réponses. Mais pourquoi tout cela me hante de cette manière ? Ce n’est pas comme si on sortait ensemble lui et moi. Je crois que j’ai des sentiments pour lui enfouis dans mon subconscient que je ne veux pas admettre. C’est évident qu’il occupe mes pensées car je l’aime sans même m’en rendre compte. Lorsque je suis énervée par les soucis de la maison et les sottises de papa, sa seule vue change mon humeur et du coup je retrouve le sourire en oubliant tout. J’aime bien sa compagnie et quand il est avec moi, je prie pour que le temps s’arrête et que ces moments qu’on passe se prolongent à jamais. Il est beau, ça, je l’admets et beaucoup de femmes tomberaient sous son charme. Mais que fait-elle avec cette femme qui sera dans les trentaines ? Je suis troublée et je ne sais plus quoi faire. J’ai envie de le voir pour qu’il me donne des réponses qui apaiseront mon cœur. Ce qui est pour le moment impossible. Qu’il me dise juste que cette vieille n’est pas sa copine même si c’est un mensonge. Qu’il me dise ce que mon cœur a envie d’entendre. Je veux qu’il soit avec moi et à moi mais comment s’y prendre ? Je n’ai jamais eu de relation amoureuse auparavant avec un homme. Par contre ma petite sœur Agnès est douée en la matière. Je crois que je lui demanderai de l’aide. Je me dirigeai vers la porte de sa chambre que je cognai à plusieurs reprises sans réponse. J’y entrai et je la vis sur son lit le visage enfoncé dans son coussin en pleurant à chaudes larmes et à haute voix. Je m’approchai, la pris dans mes bras. Elle me serra très fort et la première chose qu’elle me dise est qu’elle est désolée. Elle qui devrait me donner des conseils… Je crois que pour le moment c’est impossible. Je la serrai fort contre moi pour qu’elle évacue sa douleur quand bien même que je ne sais pas ce qu’elle a.
****Fabrice****
Je déteste de plus en plus Channel. Elle me donne envie de vomir. Je n’arrive toujours pas à croire qu’elle, une si grande femme puisse se comporter de la sorte envers une petite fille qu’elle ne connait même pas. De jour en jour, ses comportements deviennent de plus en plus embarrassants et ses jalousies excessives me torpillent le cœur. Je crois que j’ai bien fait de rompre avec elle. Ce que je peinais à faire, j’ai finalement réussi. Faut qu’elle aille prendre du temps pour digérer son goumin. Je ne reviendrai pas sur ma décision ça je vous conjure. Car, cette femme est sur le point de devenir une acariâtre. Par contre, je me fais des soucis pour la petite Thérèse. Moi qui aie une si bonne réputation et influence à son égard ? A présent, que va-t-elle penser de moi ? Que je suis un gigolo ? Non, je n’aimerais pas une seconde qu’elle se fasse ces genres d’idées sur ma personne. Je tiens beaucoup à elle et pour rien au monde je ne la ferai souffrir. Je pense à tout ce qu’elle peut ressentir actuellement à cause de Channel et ça me fait mal. C’est une fille respectueuse qui n’a de problèmes avec personne. Malgré tout ce qui lui arrive à elle et sa famille, elle garde la tête haute et je la respecte pour ça. Je tiens beaucoup à elle. Pour cela, j’ai envoyé mon frérot Luciano pour qu’il aille lui parler en attendant que je ne sorte d’ici.
****Madji****
S’adressant à Gérard
Moi : Vous voyez monsieur Gérard que je suis finalement venu.
Lui : Non, on connait tout ça monsieur. Vous ne serez pas là si je ne vous avais pas menacé.
Moi : Non, ce n’est pas ça. Regardez par vous-même. Ce sont des médicaments que je viens de payer à la pharmacie. Vous ne m’avez pas du tout cru lorsque je vous ai dit que je suis souffrant.
Lui : Bon, l’essentiel est que vous soyez là. Bon rétablissement à vous. A présent, allons visiter pour que vous me remettiez la clé.
Moi : D’accord.
Lui : Mais dites-moi d’abord un truc monsieur Madji. Tu as bel et bien dit que ces filles qui habitent ici sont les enfants du vrai propio ?
Moi : C’est exact monsieur. Y’a-t-il un problème ?
Lui : Non, c’est juste par curiosité que je voulais savoir. Allons-y maintenant.
Moi : Okay. Je vais profiter pour te les présenter elles et leur mère.
****Gérard****
Je sens que je vais m’amuser dans cette maison. Si c’est possible de sauter la grande sœur en plus d’Agnès, ce serait super cool
*Ville de Tsévié*
****Honorine****
Le prêtre Joseph selon moi est une bonne personne. Il me pait bien pour le travail de ménage que j’effectue dans son bureau. D’ailleurs, il me paie plus que la normale pour que je lui sois ses yeux et oreilles lorsqu’il est absent. Alors, ça ne sera pas un crime de lui raconter que sœur Ella a fait le ménage dans son bureau l’autre fois à ma place en son absence. Elle était très bizarre l’autre fois raison pour laquelle j’avais posé mes yeux à travers le trou de la porte du bureau en observant ses faits et gestes. Quand je l’ai vu soulever un rideau et entrer dans une pièce de l’autre côté, j’ai ouvert doucement la porte et je suis rentrée me cacher derrière le rideau, mes yeux dirigés sur elle tout en observant ce qu’elle faisait. C’est ainsi qu’elle a sorti un album photo dans lequel il prenait des photos avec son téléphone portable. Ensuite celui de certains flacons posés sur une table. Le prêtre Joseph payera une fortune pour cette nouvelle. Sur le champ je m’approchai de lui en le voyant ouvrir son bureau.
Moi : Bonjour mon père.
Lui : Bonjour Honorine. Comment tu vas ?
Moi : Je vais bien mon père. Je dois vous parler et c’est très urgent.
Lui : Non Honorine, ça ne peut pas attendre ? L’évêque est là et il me demande donc je suis venu me changer. Ne pourra-t-on pas discuter plus tard ?
Moi : Non mon père, ça ne peut pas attendre. J’ai vu sœur Ella prendre des photos d’un album photo l’autre fois lorsque vous étiez parti à la capitale.
Lui : (Changea sur le champ de ton) Quoi ?
Moi : Oui mon père, c’est ça.
Lui : Venez, entrez et racontez-moi. Vous avez cinq minutes.
Moi : D’accord mon père.
A l’intérieur.
Moi : Je voulais faire le ménage comme prévu mais sœur Ella s’est proposée de le faire et m’a donné la journée mais je ne suis pas partie ; je suis restée cachée derrière la porte et je l’ai vu soulever ce rideau (mon index dans la direction du rideau) en entrant dans la chambre. C’est là où elle a pris les photos et aussi de certains flacons.
Lui : Okay j’ai compris. Mais dis-moi, l’as-tu dis à quelqu’un ?
Moi : Non mon père. Je ne parle à personne ici de ces choses à part vous seul.
Lui : D’accord. Merci Honorine de m’avoir prévenu. Pour ta loyauté, voici une somme de cinquante mille francs. Mais que ce que tu as découvert reste entre toi et moi compris ?
Moi : Merci mon père, ne vous inquiétez pas. Le secret sera bien gardé.
****Prêtre Joseph****
Donc Ella est au courant de tout ce que je fais et elle fait comme si de rien n’était ? L’évêque est dans notre paroisse et j’ai peur qu’elle aille tout lui raconter. Je ne tolèrerai pas une seconde qu’elle nuise à ma réputation. Pour cela, je dois prendre mes dispositions pour éviter que tout cela se produise.
*A suivre*
*Koffi Olivier HONSOU*
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