La maison hantée Saison II Chapitre 7

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire) 


SAISON II


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****Chapitre 7 : Le retournement de situation 2****


                                  *Ville de Tsévié*


                               ****C Amandine****


Je suis en train de me préparer pour aller rejoindre la procureure ce matin lorsque mes hommes débarquèrent avec le deuxième ravisseur Dovane. Avec un sourire aux lèvres, mon cœur commençait à scintiller car je sens que cette enquête est sur le point d’être close. Au moins j’aurai réussi à mettre sous les verrous cette sorcière de Rose avant de me concentrer sur le prêtre Tueur. Alors, je demandai à mes gars de bien la mettre avec ses collègues c’est-à-dire Arsène et Rose jusqu’à mon retour de chez la procureure. Nous devrions aller ensemble recueillir le témoignage de l’officier Désiré. Etant un des miens, il a voulu que je sois présente. Alors, je me suis empressée pour aller la rejoindre. Mais une fois chez lui dans son bureau, je remarquai qu’elle était désespérée et même désemparée.


Moi : Qu’est-ce qui se passe madame la procureure ?


Elle : J’ai une mauvaise nouvelle commissaire. Figures-toi que ton officier vient d’être assassiné à l’infirmerie de la prison à l’heure ci même. Le régisseur de la prison vient juste de m’informer.


Moi : quoi ? Comment ça ? Bordel qu’est-ce qui se passe au juste dans cette ville ? Je suis sûre et certain que ce sont encore les œuvres du prêtre Joseph. Il l’a juste fait taire comme les autres.


Elle : Même si cela est vrai, nous n’avons rien qui le prouve. Pas même une preuve.


Moi : Merde ! Merde ! Cet homme croit s’en tirer comme ça ? Non, non, je ne le laisserai pas faire !


Elle : Alors, trouvez-moi des preuves qui l’incrimineront. Sinon il continuera à commettre des assassinats pour couvrir ses arrières. Vous voulez le coincer n’est-ce pas ? Eh bien moi aussi ! Alors ménagez-vous pour me trouver les preuves dont j’ai besoin. J’en ai marre que les gens se prennent pour des intouchables en assassinant d’innocentes personnes. Il faut que vous me trouviez des preuves commissaire pour finir avec tout ça s’il vous plaît. 


Moi : Je vais faire des efforts madame la procureure. C’est une situation qui m’exacerbe aussi. Voir toutes ces personnes mourir de la sorte me torpille le cœur. Pour soigner notre image auprès des populations, nous devons avoir la main mise sur ces malfaiteurs car actuellement, la population pense que nous sommes faibles et que nous ne pourrions même pas assurer leur sécurité. Il faut qu’on leur prouve le contraire. Qu’ils peuvent nous faire confiance et se confier à nous lorsqu’ils auront des ennuies. 


Elle : Je suis tout à fait d’accord avec vous. L’image de notre système judiciaire est à présent Souillée à cause notre incapacité à mettre derrière les verrous ces malfaiteurs mais tout ça finira bientôt. Pour ça, vous avez tout mon soutien pour quoique ce soit.


Moi : Merci madame. 


Elle : Pour la mort de l’officier, je vais aller faire un tour à la prison civile et je vous tiens au courant de ce qui s’est passé.


Moi : D’accord. Je vais profiter pour régler définitivement l’affaire du kidnapping. Jusqu’au soir, je vous enverrai tous les dossiers la concernant et les prétendus coupables. J’espère que vous ne les laisserai pas à l’air libre dans la nature.


Elle : Aie confiance mon amie. Nous servons la loi et rien que la loi. Personne n’est en dessous ni en dessus. Alors tout le monde aura ce qu’il mérite.


                                    ****Francine****


Oh mon Dieu ! Ce n’est pas possible. Comment puis-je tomber enceinte de Thuram après avoir fait une fois l’amour avec lui ? Donc il est si tranchant à ce point ? Et comment lui annoncer un truc pareil  avec le retour aussi de Rachel ? Dois-je avorter ? Je crois que non. Je me suis jurée à mes parents avant leurs morts que jamais je n’avorterai et ce ne sera pas le moment de le faire. Si Thuram ne veut pas du bébé, je ferai l’effort de l’élever seule d’autant plus qu’il m’avait dit qu’il me voyait juste comme l’amie à sa fiancée. Je ne suis pas sûre qu’il ait un quelconque sentiment pour moi mais il m’attire et moi je commence par tomber amoureuse de lui. Faut-il lui annoncer cette nouvelle qui risque de briser leur relation ou dois-je la fermer ? Sincèrement, je ne sais pas quoi prendre  comme décision. Je crois que j’ai merdé et je risque de perdre les deux ; Thuram et Rachel. Putain de merde ! Assise dans mon bureau avec le test de grossesse en main, je pris mon téléphone qui se trouvait sur la table et  lui envoyai un texto dans lequel je lui annonçai la nouvelle.


 

                                      ****Rachel****


A notre retour du commissariat, Thuram commença à se comporter bizarrement. Il avait du mal à me regarder en face comme si quelque chose le défonçait de l’intérieur. J’avais voulu qu’on aborde le sujet de ma grossesse mais selon lui, je dois me reposer et on verra après. Ce que je ne compris pas. Je pensais qu’il serait là à mes côtés, en me demandant de lui raconter tout ce que j’ai vécu tout ces temps ci. Je croyais qu’il allait m’aider à vider ma tête et à me libérer mais il a plutôt commencé à me fuir alors lorsqu’il est parti se doucher, je sentis son téléphone vibrer. Je le saisis et lus le message qu’il venait de recevoir. C’était de ma meilleure amie Francine qui lui disait qu’elle était tombée enceinte de lui. Francine enceinte de Thuram ? Donc, c’est ce qu’ils faisaient en mon absence pendant que je me démerdais à venir le retrouver ? Et Francine ? Celle que je prenais comme ma meilleure amie ? Et même bien plus que ça ; ma sœur ? Comment ont-ils pu me faire ça ? Eux, les deux personnes qui me sont chères au monde ? Comment peuvent-ils me poignarder le cœur de la sorte ? J’ai fait comme si de rien n’était en remettant le téléphone à sa place. Je me dirigeai vers ma chambre où j’enfilai un vêtement et sortis de l’appartement avant qu’il ne sorte sous la douche. Je pris un taxi au rez-de chaussée, direction l’hôpital où se trouvait Francine. Elle doit m’expliquer la raison pour laquelle elle attend un bébé de Thuram.


                                   ****Thierno****


Je viens de téléphoner au prêtre violeur en lui donnant un rendez-vous dans une cabane un peu loin de chez moi. Je sens que les dix millions vont pleuvoir. Au cas où il ne cédera pas et essayera de me tuer, les fichiers atterriront directement sur internet. Eh bien je ne suis pas du tout une tarlouze. Les fichiers sont programmés telle que si je ne revenais pas dans deux heures de temps ou plus, ils se lanceront automatiquement. Alors je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers la cabane qui était le lieu de rendez-vous.  Peu de temps après, j’y étais sur les lieux mais je me cachai derrière un vieux tonneau qui se trouvait à cent mètres de là. Le prêtre sans sa soutane sortit de sa voiture et avança. Lorsqu’il ne trouva personne, il me téléphona.


Lui : où êtes-vous ? Je suis à la cabane comme prévu avec l’argent que vous avez demandé.


Moi : (J’observai sa main et je remarquai qu’il avait une mallette). Ok, ouvrez la mallette et sortez tout le fric en le déposant par terre pour que je puisse le voir.


Lui : Quoi ? Vous ne me croyez pas ? Je vous donne ma parole de prêtre qu’il y a bel et bien dix millions dans la mallette.


Moi : Et pourquoi vous faire confiance ? Violer les femmes et les droguer ne peuvent pas m’amener à vous faire confiance en temps que prêtre. Soit vous faites ce que je vous dis ou soit je m’en vais avec la clé USB.


Lui : D’accord, il n’y a pas de problèmes.


Il déversa sur le sol le fric et lorsque je fus sûr que c’est bel et bien l’argent, je lui réordonnai l’ordre de le remettre dans la mallette et le déposer sur un bois sec de l’autre côté de la cabane et en retour de prendre la clé USB qui se trouvait également à la même place. Il le prit et retourna dans sa voiture et la mit dans un ordinateur portable vérifier sa fiabilité. 


Lui : Pourquoi ne pas sortir de votre cachette pour qu’on se fasse connaissance ? Etes-vous un lâche à ce point ? Assumez-vos responsabilités jusqu’à la fin ! Pourquoi vous cachez-vous maintenant de moi ? 


Moi : Je couvre mes arrières. Je sais que vous êtes quelqu’un de méchant qui peut tout faire pour également couvrir ses arrières.


Lui : Donc vous le saviez ! Mais pourquoi s’être mis sur mon chemin si vous  saviez tout au fond de vous que vous ne quitterez pas ici vivant ? 


Moi : Dans la vie, il faut toujours prendre des risques. Soit ça passe ou ça casse. Même si vous me tuez, votre temps aussi arrivera et vous allez devoir rendre compte au seigneur de toutes ces conneries que vous avez fait en temps que prêtre. Sérieux  monsieur le prêtre ! Vous étiez mon idole car tout vos paroles ont amenés un profond changement dans ma vie mais je ne savais pas que derrière votre personnalité d’homme de Dieu se cache le Lucifer en personne.


Lui : Et vous croyez me faire la morale? Qu’est-ce que vous en savez ? Vous ne savez rien de moi ! De ma vie et de ce que j’ai vécu avant de devenir curé. Vous n’en savez rien du tout alors, je vous demanderai gentiment de sortir pour qu’on règle une fois de bon cette histoire face à face.


Moi : Eh bien je ne sortirai pas. Aujourd’hui est votre fin. Je vous assure que vous ne ferez plus de mal à personne d’autre. Vous irez en prison et y crèverez le restant de vos jours.  N’avez-vous donc pas de consciences ? Toutes ces femmes que vous avez droguées et violées ? Ça ne vous dit rien ? 


Lui : Ecoute petit, tu es en train de pécher contre le seigneur sans le savoir, sort de ta cachette pour qu’on règle ça une fois pour de bon. Tu as tes dix millions. Viens-les récupérer.


Moi : Je sais qu’en ce moment, votre homme de main est en train de me localiser pour que vous me retrouviez mais dommage pour vous. Vous êtes déjà encerclés par la police. Vous pensez que je me laisserai comme ça me tuer par vous comme vous l’aviez fait avec les trois autres ? J’ai prévenu la police en leur envoyant une copie des fichiers avant de venir ici vous rencontrer. Mais ce n’est pas eux qu’il faut craindre. Vos milliers de fidèles sont en train de les voir en ce moment même sur internet. Ne vous en faites pas. La chute ne sera pas tellement douloureuse


Lui : Espèce de cinglé ! Tu vas me payer tout ça.

Il commença à tirer dans tous les sens mais l’officier Johannita était déjà là avec ses hommes.


Elle : Baissez votre arme mon père. C’est terminé. Vous êtes en état d’arrestation pour meurtres, viols. Tout ce que vous direz à partir de maintenant sera retenu contre vous. Je ne suis pas sûre qu’aucun avocat acceptera de vous défendre après toutes les conneries que vous avez faites.


Lui : Vous ne savez pas ce qui se passe. C’est un piège ! C’est plutôt lui que vous devez arrêter.


Elle : Ah arrêtez d’être pathétique. On est tous au courant de tout ce que vous faites. Dieu merci que vous êtes tombés dans le piège. A présent vous pouvez sortir Thierno.


Son regard changea complètement lorsqu’il me vit.


Lui : Joël ? Comment peux-tu être deux personnes à la fois ? C’est toi qui me jouais ce tour tout ce temps ? Avec tout ce que j’ai fait pour toi, comment peux-tu me trahir de la sorte ?  Lorsque tu disais que mes paroles ont apporté des changements dans ta vie, ce ne sont aussi que des balivernes ?


Moi : Eh bien, je suis désolé parrain (rires) mais je ne suis pas celui que tu crois depuis toutes ces années. Je suis un officier de police sous couverture. Depuis tout ce temps, je voulais vous faire coffrer pour le meurtre de mon père (le juge innocent) qui n’était rien d’autre que votre grand frère que vous avez tué de sang froid en lui mettant deux balles dans le crane parce qu’il s’est rendu compte de vos actions machiavéliques au sein de l’église. Pour ça, vous l’avez tué. Votre propre frère et sa femme. Eh bien pour vos paroles, je vous ai dit ce que vous vouliez entendre sans vraiment le penser.


Lui (écarquillant les yeux) Quoi ? Thierno ? Tu es le fils d’innocent ? 


Moi : Si oncle. Je suis celui à qui vous avez arraché les parents à mes cinq ans.


 Laissez-moi vous expliquer.


                                      ****Rachel****


S’adressant à Francine.


Moi : Quelle genre d’amie es-tu ? Toi qui me criais à chaque fois que tu seras là pour moi,  meilleure amie, meilleure amie gnin gnin gnin t’as couché avec Thuram pendant que moi je me débattais entre la vie et la mort Francine ? Tu as couché avec mon homme et tu l’as laissé te mettre enceinte ? Comment peux-tu me faire ça ? Toi pour qui j’avais tellement de respects et de considérations ? Pourquoi ?


Elle : Je suis désolée mon amie. C’était un truc qui était venu comme ça et nous n’avions pas pu nous contrôler. Je t’assure que je ne voudrais pas faire un truc pareil mais nous avions bu et jusqu’à ce que je ne m’en rende compte, le pire était déjà arrivé. Je suis désolée. J’ai honte de moi et de mon attitude.


Moi : (Lui collant une gifle) Arrête de m’appeler ton amie. A partir de maintenant, je ne suis plus rien pour toi. Une vraie amie ne se tape pas le fiancé de l’autre. Tu veux Thuram n’est-ce pas, de toutes les façons, je n’en veux plus. Je te le donne cadeau. Espèce de femmes aux cuisses légères. Gare à toi si je te retrouve un jour sur mon chemin.


Elle : Non Rachel, fais pas ça ! Laisse-moi t’expliquer 


Moi : Va te faire foutre.


                                ****C Amandine****


Revenant au commissariat, je vis Rose, Dovane et Eddy en train de sortir du commissariat escortés par mes hommes.


Moi : Qu’est-ce qui se passe ici ? Pourquoi ces personnes sont en liberté ? Où les amenez-vous ? Qui vous a donné l’autorisation ? 


O. Geneviève : Nous n’avons pu rien faire chef. Nous avons des preuves qui prouvent leurs innocences. Selon tout ce que j’ai sous la main comme preuve, ils sont les victimes.


Moi : Victimes de quoi ? Tu te fous de moi Geneviève ? 


O. Geneviève : Non chef. Venez, je vais vous montrer. C’est sur l’ordre direct du procureur que nous les libérons. A présent, Rachel doit être interpelée pour qu’elle  vienne nous expliquer tout ça.


A suivre


Koffi olivier HONSOU


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