La mauvaise chance.
Ecrit par Gilles N. ASSANI
LE JEU
Chapitre 9: La mauvaise chance.
""""""Castro""""""
J’étais plus en moi-même après cette nouvelle. Je me demandais ce qui aurait bien causer cet incendie. Je me rends le plus vite à la maison le plus vite que possible mais la surprise n’était pas agréable. Tout était en feu et je me demandais ce qui pouvait résister à ces flammes ! On dirait que c’était un camion citerne qui avait prit feu. Je me sentais impuissant face à ce feu qui dévastait tout. Si je n’avais pas mis mes diplômes dans mon sac en voulant quitter la maison, je serais dans la merde actuellement. Je trouve que d’une part, nos erreurs nous sauvent la vie. Imaginons que je n’avais pas quitté la maison avec des documents en faisant semblant d’aller à un rendez-vous d’affaire, je suis sûr que je serais dans une très grande merde. Et qui dit que je ne serais peut-être pas brûlé aussi vu qu’on n’arrive pas à connaitre les causes de ce feu.
Maintenant je suis revenu à zéro. Je sentis la tristesse dans les yeux de Advine, je n’aime pas la voir dans cet état mais la situation ne nous le choix. Elle se serra contre moi et ses larmes mouillèrent ma chemise. Etant un homme, je ne pouvais pas pleurer devant elle. Si moi l’homme je me mets à pleurer devant la femme que je devrais consoler, comment peut-elle se sentir en sécurité à mes côtés ?
Les sapeurs pompiers éteignirent le feu, mais hélas ! C’était trop tard. Malgré leurs avertissements, je m’introduisis dans la chambre pour voir ce qui a pu résister à l’incendie. Rien ne resta !!!! Je me demande même ce qui a pu bien créer tout ceci.
J’ai dû rester auprès d’un ami pendant 3 jours avant de trouver une chambre pour nous loger Advine et moi.
A présent, il va falloir que je m’empresse de trouver un travail à faire avant que mes économies ne s’épuisent. Je pris un bon bain, je m’habille correctement pour aller à la recherche d’un travail. Il n’est pas bon d’aller à une demande d’emploi en ayant l’air de quelqu’un qui arrive à survivre difficilement. Je parle surtout de ceux qui font le misérable devant les recruteurs pensant que c’est ça qui marche.
Je pris mon téléphone et je vis trois appels en absences de Rosine. Je décidai de la rappeler.
Moi : allô Rosine ! Comment tu vas ?
Rosine : je vais bien Castro et chez toi ?
Moi : mieux je vais. Je rends grâce à Dieu.
Rosine : ok tu es où maintenant ? Je suis allée chez ton ami auprès de qui tu étais mais en vain. Il m’avait expliqué que tu avais déjà quitté.
Moi : ok, pour le moment je suis à la maison, mais je m’apprête pour sortir.
Rosine : non attends moi. Il faut que je te rencontre en urgence.
Moi : ok mais il va falloir faire vite. Je ne dois pas trainer.
Rosine : ok
Je raccrochai l’appel et je constatai que Advine venait de se réveiller. Sûrement que c’est mon appel qui l’a tiré de son sommeil.
Moi : bonjour mon cœur, comment tu vas ?
Advine : Je vais bien. C’était qui au téléphone ?
Moi : c’est Rosine. Elle dit vouloir me rencontrer en urgence.
Je finissais ma phrase quand mon téléphone sonna à nouveau. C’était encore Rosine.
Moi : allô !
Rosine : oui allô ! Oriente-moi ta maison s’il te plait.
Moi : Viens à la place Etoile Rouge. A ton arrivée, viens devant l’immeuble de l’agence « Moov Store » qui est à ta droite en quittant Carrefour « la vie »
Rosine : ta maison n’est pas loin de là ?
Moi : non pas du tout !
Je vais l’attendre au lieu de rencontre et elle aussi ne tarda pas à venir. Je la ramenai à la maison et l’installai au salon. Advine lui servit de l’eau puis se retourna dans la chambre. Je sais qu’elle ne veut pas se faire amie à Rosine puisqu’elle n’a pas confiance en elle.
Rosine : c’est ta nouvelle demeure ?
Moi : ah oui ! C’est mon nouveau trou à rat plutôt.
Rosine : pourtant moi je trouve ça cool. C’est mieux que vivre dans une maison très vaste comme la mienne. Je n’aime pas trop les grandes espaces.
Moi : je voulais prendre pour une moquerie, mais bon ! Merci quand même. C’est le paradoxe de la vie. Moi je me sens coincé dans cette chambre, mais toi, tu aimerais vivre ici.
Rosine : non franchement. Je kiffe ta demeure.
Moi : merci.
Rosine : en fait, je voulais te dire que j’ai parlé de toi à mon père pour qu’il te donne un travail dans sa compagnie. La compagnie a besoin d’un homme responsable et compétent dans la section « informatique et maintenance ». Je lui ai dit que tu réponds à ce profil et qu’il ne sera pas déçu.
Moi : waouh !! C’est vrai ce que tu m’annonces là ??
Rosine : oui oui ! Il veut te rencontrer afin de s’entretenir avec toi.
Cette fille ne cesse de me surprendre ! C’est la femme idéale qu’il me faut pour mieux vivre. Elle est tellement tendre de cœur.
Moi : merci beaucoup Rosine.
Rosine : non ne me remercie pas Castro. Tu sais que tu es une personne spéciale pour moi. Bon, je ne vais pas trop te perdre ton temps.
Moi : non je voulais aller à la recherche d’un emploi. Dis-moi, quand est-ce que je pourrai rencontrer ton père ?
Rosine : je vais lui parler et t’informer.
Oh mon Dieu !! Je te remercie pour cette nouvelle chance que tu viens de me donner.
Je raccompagnai Rosine vers sa voiture et je revins me coucher auprès de Advine pour la chouchouter un peu. Je voulais encore lui faire un autre coup ! hahaha……les hommes !!
En fait, j’ai un RDV avec Rosine tout à l’heure. Ce n’est pas ci difficile que ça.
Moi : (en lui caressant la joue) bb comment tu vas pour moi ? On dirait que notre situation va s’améliorer bientôt.
Advine : waouh bb je suis très contente pour toi. Mais stp je n’ai pas confiance en Rosine là. Je ne suis pas sûr qu’elle ait oublié son désire d’être avec toi. Je trouve que son invitation au dîné la fois passée était juste pour t’attirer vers elle. Sois très prudent mon chéri.
Moi : ne t’inquiète pas mon amour. Elle ne m’aura pas. Je ne peux plus coucher avec elle. C’est toi que j’aime bb. Depuis que nous sommes ensemble, je ne t’ai jamais trompé.
Elle semble avaler le morceau, mais je resterai sur mes gardes. Cette fille est très maline.
« « « « « Rosine » » » »
Je sentis une joie l’animer et il ne tarda pas aussi à l’exprimer. Il était très content. En voulant quitter la maison, je dis au revoir à Advine. Elle me sourit aussi en me prenant pour sa bienfaitrice. Oh mon Dieu ! Je vais bien l’enculer bientôt. Elle ne sait pas encore ce que je suis réellement. Elle m’a arraché Castro, mais je vais lui arracher mon homme très bientôt. Lorsqu’il va commencer par travailler dans la compagnie de mon père, j’aurai toutes les chances de l’avoir. Je laisserai le temps faire les choses.
Il me suivit jusqu’à ma voiture.
Moi : maintenant quel est ton programme ? Tu passeras la journée à la maison ?
Castro : je voulais sortir pour chercher du travail, mais je me rends compte maintenant que ça ne sera plus nécessaire vu que tu viens de m’en offrir un.
Moi : non, ce n’est pas moi qui t’offre un travail. C’est Dieu qui m’a juste utilisé.
Hummm….. Même en voulant faire le mal, on appelle le nom de Dieu. Que le Seigneur nous pardonne.
Castro : merci beaucoup. Si je dois sortir pour faire quelque chose maintenant, je pense bien que ça sera juste pour me promener dans la ville avec toi et passer de bons moments avec toi. Surtout, on parlera de nous deux.
Moi : humm….Castro Castro. Tu ne vas jamais cesser de m’impressionner. Ok laisse-moi déposer la voiture de mon fiancé à la maison pour te rejoindre. Tiens ! C’est une réservation à l’hôtel. C’est bizarre, mais je voulais aussi qu’on passe de bons moments ensemble. J’y ai trop pensé.
Castro : humm…..toujours anticipatrice !! Ok ça marche bb. Mais stp, ne dis plus « mon fiancé » lorsque tu seras avec moi. Ça me rend malade.
Humm…..donc ce jeu de fiancé lui avait vraiment brûlé l’estomac quoi !!!!
Moi : ok attends-moi devant la prison civile de Cotonou. Je te rejoindrai dans quelques minutes.
Lorsque quelqu’un vous fait une offre, demandez-vous ce que la personne y gagnerait. Tout tourne autour d’une cause dans cette vie. Ne l’oubliez jamais ou vous serez des victimes