Le piège.
Ecrit par Gilles N. ASSANI
LE JEU
Chapitre 8 : Prise au piège.
"""""""Castro""""""
Ce matin, je me réveillai avec une forte migraine. Je rentrai sous la douche pour retrouver plus d’énergie. Je revins dans la chambre et je vis Advine couchée sur le lit en dormant profondément. Je l’observai un moment. Elle était tout simplement sublime. Je m’approchai d’elle et je lui fis un bisou sur le front et je revins au salon pour suivre les informations.
Une trentaine de minutes plus tard, je me souvins de Rosine, du baiser qu’elle offrait à son soit disant fiancé hier. Pour dire vrai, ce truc me chauffe le cœur énormément. Merde ! J’ai été vraiment stupide en la laissant. Fallait bouffer pour moi dedans avant d’abandonner ! Il va falloir que je roule un peu cette machine avant de l’abandonner. Advine sera ma femme, mais je vais profiter de Rosine un peu. Ces derniers, temps, elle est devenue encore plus belle. Faudrait bien que je l’appelle en même temps.
Moi : allo ! Bonjour ma princesse, comment tu vas ?
Rosine : je vais super bien. Stp mon fiancé sera jaloux si tu continu de m’appeler comme ça et à cette heure de la matinée.
Moi : humm…..oh excuse-moi Rosine. S’il te plait, j’aimerais qu’on se voit à la plage de PK 10 à 16 heure .J’aimerais qu’on discute un peu.
Rosine : ok ça ne me dérange pas. Fais-moi signe lorsque tu seras prêt.
Hum…elle a mordu à l’hameçon ! je vais l’avoir aujourd’hui.
Après avoir fini de prendre l’appel, je me retournai et je rencontrai Advine allongée dans le canapé juste derrière moi. Je sursauté en la voyant mais elle garda son calme.
Moi : bb tu étais ici depuis combien de temps ?
Advine : je viens juste d’arriver. Il y a quelque chose que tu aimerais que je ne sache pas ?
Oups ! Heureusement qu’elle n’a rien entendu.
Moi : non mon cœur. Juste que c’est ta présence qui m’a étonnée puisque tu dormais lorsque j’avais quitté la douche.
Advine : Garçon peureux !!
Moi : non bb, ce n’est pas que je suis un peureux. Ah, j’oubliais même ! Je vais partir à la rencontre d’un partenaire de travail ce soir vers 15heure.
Advine : ok c’est cool. En revenant, apporte-moi du chocolat.
Je remercie Dieu du fait qu’elle n’est pas pouvoir écouter ma conversation.
« « « « Rosine » » » » » » »
Dans quelques heures, j’irai à la rencontre de Castro. Il faut bien que je soit très belle. La plage de Pk 10 était mon endroit préféré puisque contrairement à la plage de Fidjrossè, il n’y a pas beaucoup de monde. C’est calme et donne un air romantique. Nous y allions lorsque j’étais encore au Bénin.
Vers midi, je m’habillai comme légèrement. Une petite robe moulante de fin lin. Je fis un léger maquillage tout en prenant le soin de passer un peu d’huile à lèvre. Au niveau de la chaussure, je portai mon choix sur une de mes ballerines Salomé. Ça me permettra de marcher facilement dans le sable de la plage. Etre bien habillé ne veut pas dire que vous devez porter des choses extravagantes avec des maquillages terribles. Lorsque vous faites un léger maquillage, vous êtes sublimes tout simplement.
Il existe certaines filles qui passent les rouges aux lèvres comme si elles étaient entrain de cirer une vieille chaussure maronne en noire…lol
Lorsque je m’apprêtai à rentrer dans ma voiture, je vis la voiture de Victorin venir. Je m’arrêtai pour lui expliquer que je devrais sortir.
Moi : bonjour, comment tu vas ? Je dormais encore lorsque tu étais parti.
Victorin : oui je vais bien. Tu vas où comme ça ?
Moi : j’aimerais rencontrer une ancienne camarade de classe dans la ville. Nous devons parler de certaines affaires très importantes. Je ne serai pas long, rassure toi.
Victorin : ok j’ai comprit. Je suis venu pour prendre un papier dans la maison. Amuse-toi bien.
Humm….ce mec est tout simplement fantastique, il est facile à mettre dans le sac…lol.
Je démarrai ma voiture et après une demi-heure, me voici au niveau du carrefour Sèkandji. J’appelle Castro et il vint à ma rencontre.
Nous arrivâmes devant à la plage et il loua une petite paillote dans lequel on s’était introduit. C’était une paillote qui se trouvait au deuxième niveau. Une paillote en forme étage pour ne pas être dérangé par le sable que soulève parfois le vent de l’océan. On pouvait y trouver un matelas avec un drap bien lavé, et deux petites chaises. On peut avoir une belle vue sur l’océan.
Oups !! Que le Bénin change. Si je me souviens bien, c’était dans les cocotiers que nous venions rester.
Moi : alors Castro, comment ça roule chez toi ?
Castro : je ne peux que remercier Dieu.
Moi : ok c’est cool. Je pense que tu as quelque chose à me dire de particulier vu que tu tenais tant à me rencontrer !
Castro : non rien de très particulier à part le fait que j’aimerais être avec toi seul à seul comme au bon vieux temps !
Moi : humm…mais tu ne dois pas oublier que très bientôt, je serai entièrement la femme de Victorin et tu ne pourras plus me rencontrer sans qu’il ne soit aussi présent.
Castro : c’est vrai, mais le problème est que je ne suis pas sûr que tu veuilles te marier à lui.
Moi : qu’est-ce que tu veux dire par ça ? Je suis follement amoureuse de lui et il est tout sauf un homme qui peut sauter dans les bras d’une autre fille dès que sa copine lui tourne le dos.
Castro : Rosine ne me fait pas rire. Avec son physique, c’est normal qu’il soit très fidele et très attentionné.
Moi :je ne te permettrai pas d’insulter mon fiancé Castro. Si tel sera le cas, je veux bien prendre congé de toi sur le champ.
Je me levai comme quelqu’un qui voulait vraiment partir. Alors, il me retint par la main et m’attira vers lui.
Je faisais semblant de lui résister, mais il ne s’inquiétait pas pour ma résistance du moment où je ne criais pas encore. Il me serra contre sa poitrine et m’embrassa automatiquement. Je faisais de grimasses comme celle qui n’est pas consentante, mais j’aimais ce qu’il faisait. Il continua jusqu’au point où je me cédai à lui complètement. Il avait une main tellement douce que je n’arrive pas à expliquer. Avec expérience, il prit le temps de m’exciter gravement jusqu’au point où je lui demandai de me pénétrer.
Il me fit l’amour pendant un long moment et je ne peux en garder que de très bons souvenirs. Après cette séance, il me demanda si j’avais appréciée et je lui donnai une réponse positive. Bref, il était tout simplement génial.
Castro : maintenant, dis-moi Rosine, tu veux toujours te marier avec Victorin ?
Moi : bien sûr que oui ! Tu as ta petite amie et je ne dois plus rentrer dans ta vie sentimentale. J’ai mon honneur à préserver.
Castro : Rosine , je te veux pour moi. C’est vrai que j’ai été dur avec toi depuis ton arrivé, mais laisse moi la chance pour réparer mes erreurs. Je suis prêt à quitter Advine pour toi puisque je me rends compte que les sentiments que j’éprouvais pour toi renaissent à nouveaux.
Humm… les garçons,il a fallu qu’il couche avec moi et il veut déjà s’attacher en sacrifiant même sa petite amie.
Moi : moi je ne sais plus si je t’aime encore Castro. Je tenais juste que tu sois le premier homme lequel je ferai l’amour dans ma vie. C’est pour cette raison que je t’ai laissé me faire l’amour. Alors, sache qu’il n’y a aucune solution.
Il prit prêt d’une demie heure pour chercher à me persuader, mais comme on le dit souvent, convaincre facilement celui qui a fait le Droit n’est pas facile. Je lui expliquai que j’allais analyser sa proposition et voir si je pouvais lui donner une chance. Nous quittâmes la plage vers 18 heures. Dans la voiture, le téléphone de Castro ne faisait que sonner, mais il ne voulu pas répondre. Après plus d’une dizaine d’appels, je lui demandai de répondre pour voir si ce n’était pas une urgence. Il s’exécuta en même temps.
Castro : allo ! Advine comment tu vas ?
Advine : ça ne va pas bien du tout. La chambre est en feu.
Castro : la chambre de qui ? ma chambre ?
Advine : oui je parle de ta chambre. A mon retour du super marché, je vis toute une foule devant la maison. Tout est parti dans le feu.
Castro : je viens tout de suite.
Il était vraiment abattu par la nouvelle. Sa voix tremblait complètement et je me mis à le consoler. Sacrée tribulation !! Que Dieu l’aide.