La nuit de la délivrance

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 38: La nuit de la délivrance
***Sandra***
Brice : tu fais quoi ? 
Moi : ….
Brice : Sandra qu’est ce que tu fais ? 
Moi : …
Brice (me touchant) : Ce n’est pas à toi que je parle ?
Moi : Hey laisse-moi tranquille inh, qu’est ce que je fais ? Tu ne vois pas ?
Brice : je vois oui mais pourquoi tu fais ça ? 
Moi : et pourquoi pas ? Ton problème c’est de me baiser eh bien je m’en vais. 
Brice : je t’ai dit de nous laisser le temps de mieux se connaitre d’abord. 
Moi (piquée): parce que tu crois qu’on ne se connaît pas suffisamment pour passer à l’étape suivante ? 
Brice : l'étape suivante 
Moi (m’agitant) : Je vois dans ton jeu, ton problème c’est de me coucher par tous les trous. 
Brice : C’est pour ça que tu ramasses toutes tes affaires ? 
Moi : OUI, si tu veux de moi, si tu veux me baiser chaque jour quand l’envie te prendra, fais ce que je te demande, viens demander ma main à mes parents agit comme un homme honnête et digne de son nom. 
Brice (me regardant comme je ne sais quoi) : houn
Moi (tournant sur moi même) : Regardes moi regardes moi bien, si tu ne sais pas en prendre soin, un autre le fera. Tu veux une femme ? Il faut poser le prix haut et fort. Et vois tu, je m’en vais-je ne reviens plus
Brice : je ne suis pas près pour ce que tu me demandes. 
Moi (énervée) : eh bien quelqu’un d’autre le ferra. 
Il m’a tourné dos en sortant de la chambre. Tant mieux. J'avais amené quelques affaires à moi ici, et je me suis installée en laissant Pamela là-bas. c’est quoi ces choses la non mais, me baiser chaque jour j’en ai marre. Pendant que les autres se marient à plus de deux millions, un mariage grandiose avec une lune de miel tout frais payer, la rage que j’ai eu au cœur, J’étais au quartier le vendredi soir, toute la rue était inaccessible, des voitures garées de part et d'autre bloquant le passage comme ci la rue les appartenait. Tchiip on ne parle que de ce mariage dans la ville depuis vendredi. Et Suzanne, je ne l’ai pas comprise elle a disparu de la circulation, je l’appelle son numéro n’est plus en service c’est comme si elle est repartie en France, les choses comme ça. Donc avec tous ce que nous avons fait, elle l’a laissé le champ libre. Daphnée s'est mariée avec Aldrich. Heeyyy elle va de plus se la péter dans la ville c'est tout ça qui m'énerve quoi. Et on me dit de rester ici à servir de vide couille à celui là, pendant qu’il y a peut être mon homme dehors. Non, je ramasse tous je bouge d’ici, s’il veut de moi, il viendra demander ma main à mes parents, sinon il peut aller se faire cuire un oeuf. J’ai déjà dit ici que j’obtiendrai ce que je veux donc je me casse. J’ai tous ramassé en prenant la tangente. Il était assis dans le canapé entrain de suivre le match ou je ne sais quoi, j’ai traversé le salon en sortant il ne n’a même pas bougé de sa place pour me retenir. Okay
[…]
Un mois plutard
***Daphnée***
On vient de passer quatre semaines de purs bonheurs, d’amour et de paix. C’est tellement beau l’amour, c'est tellement beau ce que je vis. Aldrich m’a fait visiter toute la ville, j’en ai profité pour faire mes achats, Quand on se lève chaque matin nous ne faisont rien, on se promenait dans la ville. J’ai gouté à tous les mets, j’ai participé à toutes les activités qui se sont déroulées dans la ville durant notre séjour rire. Nous avons fait deux premières semaines aux Etats-Unis et les deux dernières au Canada. Et là nous venons de rentrer, j’avais deux grandes valises de plus. j’ai fait beaucoup de shopping et j’ai pensé à tout le monde. Aldrich ne s'est même pas plains de mes dépenses il m'a dit que je pouvais même vider les magasins. Papa nous a envoyé tonton Salif le chauffeur nous récupérés à l’aéroport. 
Après quelques minutes de trajet, j’ai remarqué qu’on n’empruntait pas le chemin qui mène chez nous. 
Moi (regardant mon mari) : mais ce n’est pas le chemin de la maison ça
Aldr : non
Moi : On se rend chez ta mère ? 
Aldr : non 
Moi : où alors ? 
Aldr : tu verras
Moi : d’accord
Tonton Salif s’est garé devant une immense et somptueuse villa en lui remettant un trousseau de clef.
Aldr : Merci. Tu peux descendre chérie
Moi : C’est chez ton oncle ? 
Il a ouvert le portail en m’invitant à entré
Salif (derrière) : Je peux partir patron ? 
Aldr : Oui et s’il vous plait vous pouvez amener le véhicule de ma femme demain matin ? 
Salif : D’accord patron
Moi : Et nous ? 
Aldr : on reste ici ce soir
Moi : Okay merci tonton Salif. 
Salif : bonne nuit
Moi : à demain tonton(à Aldr) On fait quoi ici bébé ?
Aldr (souriant) : bienvenue chez nous, dans notre maison. En fait c’est ton Cadeau de mariage.
Moi : C’est vrai c’est chez nous ici ? 
Aldr : oui bébé
Moi (sautant de joie) : Aldr tu me surprends de jour en jour
Nous sommes entrés à l’intérieur et à mon grand étonnement la maison était meublée. 
Aldr : Nos anciens meubles sont dans le petit salon de l’autre côté
Moi : Tu as ramené toutes nos affaires ? 
Aldr : oui, il ne reste plus rien là-bas
Moi : mais comment à tu fais ? 
Aldr : (s’asseyant) : avec l’aide de maman 
Moi : ta mère ? 
Aldr : non ta mère
Moi : Quoi, maman ? Oh je comprends maintenant pourquoi tu ne faisais que l’appeler
Aldr : c’est à elle j’ai pensé et comme elle est ta mère, elle te connait mieux que quiconque et elle saura disposer selon ton gout donc je lui ai fait appel
Moi : waaooh et tout est rangé dans l’ordre
Aldr : telle mère telle fille
Le réfrigérateur était rempli et même dans la chambre à couché, la douche, le dressing tout était rangé convenablement. 
Aldr (m’enlaçant par derrière) : Tu n’as pas besoin d’une femme de ménage
Moi : Euuh non pourquoi ? 
Aldr (bisous dans le cou): La maison est trois fois plus grande que l’autre appartement. Je ne veux pas que tu te fatigue avec le boulot, le ménage, moi et (me touchant le ventre) bientôt mes enfants.
J’ai eu un frisson, Aldrich n’est pas au courant de la perte de mon bébé, je voulais lui dire au cours de notre voyage mais je me suis ravisée, je ne voulais pas gâcher notre moment de bonheur. J’ai peur, j’ai tellement peur. Mon Dieu aide moi, je veux combler mon mari. Si je lui en parle peut être qu’on essayera de consulter voir mais j’ai peur de découvrir quelque chose. Parce que toute sa famille n’attends que ça je suis certaine, même si personne ne m’a parlé de ça, nous sommes en Afrique, et l’enfant reste toujours le centre des relations. Mon Dieu aide moi. 
Aldr (me retournant) : Oooh tu es loin là à quoi tu penses ? 
Moi : excuse moi chéri tu disais quoi ? 
Aldr : Je te parlais de la proposition que je t’ai faite pour le boulot
Moi : parlant de ça, je devrais reprendre cette semaine
Aldr : tu reprendras la semaine prochaine
Moi : humm et pour ta proposition je réfléchis
Aldr : tu as intérêt à me donner une réponse positive
Moi : rire sinon ? 
Aldr : sinon je vais prendre des mesures pour que ça soit positive
Moi : quelles mesures dis moi ? 
Aldr : tu verras par toi même.
Il voulait que j’arrête de travailler et que je passe mon temps à la maison, on en avait parlé et j’ai dit non, être simplement femme au foyer et passer ma journée à ne rien faire d’autre que le ménage, je ne veux pas. Alors il m’a fait une autre proposition de travailler pour lui, comme il est dans le projet d’aller à son propre compte. J’ai dit je réfléchirai, l’idée n’est pas si mal mais je n'ai même pas encore fait un an ici et je vais démissionner ? En plus je me sens très bien, et pour couronner il y a Cindy que je ne veux pas laisser donc je réfléchis toujours. 
Aldr (me pinçant le nez) : Tu es encore loin, tu penses à quoi chérie dis moi ? 
Moi (l’embrassant) : A nous
Aldr : ah oui
Moi : oui je me disais (entre deux bisous) et si, on inaugurait la maison humm
Aldr (bisou) : c’est ce à quoi je pensais aussi (me basculant sur le lit) à commencé par le lit
Moi : huuummm
***Curtis***
Je suis rentré de la France hier. J’ai fait plus de temps que prévu, Suzanne est à son Cinquième mois et elle la vit très mal. Elle est souvent malade, des sauts d’humeur pas possible, elle peut se réveiller un jour et être énervé contre tous le monde. J'ai logé chez elle, les choses on un peu évoluées entre nous, elle n’est plus si désagréable envers moi, nous avons été intimes plusieurs fois, je ne sais pas si c’est la grossesse mais cette femme à un appétit particulier pour le sexe. Je suis rentré parce que le boulot m’appel, je repartirai d’ici là. En aucun cas je ne raterai la naissance de ma fille (sourire) Oui c’est une fille, une princesse da Silva. 
***Daphnée***
Trois jours plus tard
Moi : ça te dit qu’on aille faire un tour dans le quartier ? 
Aldr : le quartier ?Non pourquoi ? 
Moi : juste connaitre les lieux
Aldr (secouant la tête) : tu es nouvelle dans le quartier
Moi (rire) raison de plus chéri
Aldr : non moi je veux me reposer
Moi : reposer ? Tu as passé toute la journée au lit tu veux te reposer encore
Aldr (se recouchant) : oui je profite de chaque instant de mes congés 
Moi (me couchant près de lui) : toujours ? 
Aldr : tu devrais faire pareil puisque tu reprends le boulot dans quatre jours.
Moi : hummm, mais j’ai envie de me dégourdir les jambes
Aldr (me regardant) : Il est 15h chérie, tu veux qu’on sorte en plein soleil ?
Moi (me collant à lui) : a dix sept heures alors ? 
Aldr : oui 
Moi (yeux doux) : promis ? 
Aldr : promis madame
Moi : (posant la tête sur son torse) : okay
Le sommeil n’a pas tardé à nous surprendre Aldrich d'abord et ensuite moi. Je me suis réveillée une heure après. J’ai fait le ménage et j’ai cuisiné. Je n’avais pas grand-chose à faire. Aldrich lui, il dormait paisiblement. Je me suis douchée en faisant le moins de bruit que possible pour ne pas le réveiller. En sortant de la douche je l’ai trouvé assis au bord du lit, les deux pieds posés au sol. 
Moi : tu es réveillé ? 
Aldr (me regardant) : humm
Moi : qu’est ce que tu regardes
Aldr : toi
Moi (le fixant) : moi ?
Aldr : tu es trop belle
Moi : merci chéri
Moi : Tu vas prendre une douche ? 
Aldr (s’allongeant) : non pourquoi ? 
Moi : mais Aldrich
Aldr : hann
Moi : tu as promis qu’on sortirait à 17heures tu as oublié ? Et là maintenant il est 18h. 
Aldr (la main au front) : oooohh chérie
Moi : lève-toi s’il te plait
Aldr : et si on reportait à demain ? 
Moi : non aujourd’hui, qui remet à demain aura malheur en chemin
Aldr (riant) : et donc ?
Moi : et donc on ne peut reporter, tu me l’as promis 
Aldr (se levant) : Est-ce que j’ai le choix maintenant ? 
Moi (le poussant vers la salle de bain) : Non
J’ai envie de connaitre ce quartier, de faire une promenade à pieds avec mon mari main dans la main, ce n’est pas dans mes habitudes mais juste que c’est une envie qui m’est venue ce matin. Je me suis apprêtée en attendant que monsieur ne sorte de la douche. J’ai mit un pantalon jean noir et un t-shirt bleue. J’ai par la suite choisir un jean et un t-sh aussi à mon mari que j’ai déposé sur le lit en plus d'un pull-over que je vais garder. 
Aldr (sortant de la salle de bain en gardant les yeux sur moi) :
Moi : tu me dévores trop du regard
Aldr : Un jean ? 
Moi (fronçant les yeux) : oui ? 
Aldr : Pourquoi tu as mis un jean ? 
Moi : Tu veux que je mette un pagne ? 
Je ne sais pas pourquoi mais ça fait la deuxième fois depuis que nous sommes rentrés qu’il me fait de remarque quand je porte un pantalon, c’est comme ci il a quelque chose contre les jeans que je porte dernièrement.
Aldr : Oui ça t’ira bien le pagne ce soir
Moi (croisant les bras) : Comme ci ça ne m’allait pas les autres jours. Dis moi ce que tu as derrière la tête.
Aldr (s’avançant) : je te trouve trop sexy en pantalon, ça ressort toutes tes formes et quand tu portes, j’aimerais être le seul à voir.
Moi (sourire) : oooh chéri t’es jaloux c’est mignon
Aldr : tu es ma femme et c’est normal que je sois jaloux quand tu exposes toute cette forme
Moi : et tu l’as dit je suis ta femme, et tu ne dois pas t’en faire en jean ou pas, je suis à toi et à personne d’autre
Aldr : tu me rassures mais …
Moi (m’accrochant à lui) : tu n’as rien à craindre mon cœur.
Aldr : laisse-moi maintenant
Moi (m’accrochant fermement) : nonnnn
Aldr : laisse moi m’apprêté ou tu n’as plus envie de sortir ?
Moi (le lâchant) : loool 
Il s’est habillé sous mes yeux, et nous sommes sortis. 
Aldr : tu as prit la clé du véhicule ?
Moi : Véhicule ? (Sourire) Chéri on veut faire les cent pas
Aldr : cent quoi ? 
Moi : Aldr, trente minutes de marche ne te tueront pas 
Aldr : non, en plus on veut marcher ? 
Moi : oui 
Il a beau bouder, il a fini par me rejoindre parce que je l’avais déjà devancé, j’ai fermé le portail et main dans la main nous avons longés la route, en entrant dans la première ruelle qui se trouvait à notre droite. La marche à durée plus de trente minutes ; le quartier est très calme et propre, les habitants étaient accueillant, certains nous saluaient et nous souriant d’autres se contentaient de nous faire la main. Nous avons fait le tour du quartier en contournant.
Moi : prenons par là-bas
Aldr : non prenons par ici et voyons ce que ça donne
Moi : okay, tu t’y plais
Moi (souriant) : j’y ai prit goût oui
Moi : krkrkrkrkr et si on ne retrouve plus le chemin de retour ?
Aldr : ça n’arrivera pas
Moi : tu connais le quartier ?
Aldr : Je connais tous les quartiers de Cotonou (clin d’œil)
Moi : hummm
Je sens la fatigue dans mes jambes, mais je n’ose le dire à mon mari, il se moquera de moi à coup sur.
Aldr : c’est quoi là-bas ? 
Moi : Une réception peut être
Aldr : ooh le chemin est bloqué je crois, on ferait mieux de se retourner
Moi : (attrapant sa main) : Non attends
Aldr : Daph ? 
Moi (regardant droit devant moi) : Je vais voir 
Aldr : heyy
J’ai lâché sa main en m’avançant, c’est comme ci quelque chose me guidait ou m’appelait vers un point précisement vers cette foule, il y avait une bâche sous lequel était disposé des chaises, il n’y avait pas beaucoup de monde une cinquantaine de personnes étaient debout et tapaient des mains, plus je m’avançais, plus j’étais pressé de me rapprocher.Je levais les yeux et lis écrit sur un grand voile blanc : « La nuit de la délivrance ». C’est à ce moment que j’ai compris que c’était un chant d’adoration qui se faisait entendre. Je m’avançais maintenant à pas pressé. 
Aldr : Daphnée mais qu’est ce qui se passe, depuis je t’appelle tu ne m’écoutes plus. 
Moi : Chéri regarde
Aldr : quoi ? 
Moi : suis-moi
Aldr : Non pas question, rentrons maintenant
Je l’ai laissé là en m'avancant vers l'assemblée. Je me suis mélangée entre ces personnes. Tous ce que je sais c’est que j’ai envie d’assister à cette adoration. 
***Aldrich***
Mais qu’est ce qui lui arrive, elle m’a carrément laissé planté debout là en allant prendre place dans la foule, elle chante même avec eux, J’aurais dû être strict pour qu’on ne sorte pas ce soir. Et maintenant je fais comment, c’est ma femme, je ne peux la laisser. Comme elle veut à tout prix assister à ça, je suis obligé de la rejoindre. La nuit de la délivrance, c'est ce qui est écrit.
Pasteur : Oui venez, venez à Dieu vous qui êtes affamés, vous qui avez des charges, vous qui êtes malade. Confiez vous à Dieu, il connait ton problème, mon frère, ma sœur, toi qui me regarde, toi qui est ici présent en ce moment. Viens à Dieu quelque soit le problème que tu as, quelque soit la pierre, les incantations, (criant) ET MEME LE CADENAS que l’ennemie a scellé pour t’empêcher de réussir dans ta vie, pour t’empêcher d’être heureux dans ton foyer, pour t’empêcher d’avoir un mari, une femme, un travail, un enfant, une promotion, je prie pour que tu sois délivré ce soir au nom du Dieu créateur.
Nous : Amen
A suivre …

Forcer le destin