
Boomerang
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 39 : Boomerang
***Daphnée***
Pasteur : Oui venez, venez à Dieu vous quoi êtes affamé, vous qui avez des charges, vous qui êtes malade, confiez vous à Dieu, il connait ton problème.Toi, mon frère, ma sœur, toi qui me regarde, toi qui est ici présent en ce moment. Quelque soit le problème que tu as, quelque soit la pierre, les incantations, (criant) ET MEME LE CADENAS que l’ennemie a scellé pour t’empêcher de réussir, pour t’empêcher d’être heureux dans ton foyer, pour t’empêcher d’avoir un mari, une femme, un travail, un enfant, une promotion, je prie pour que tu sois délivré ce soir au nom du Dieu créateur.
Nous : Amen
Pasteur : Alléluia
La foule : Amen
Pasteur : Amen
La foule : Alléluia
Pasteur : Je vais demandez à tous ceux qui sont dans le besoin de délivrance ce soir, à tous les malades ici présent de s’approcher
Ils se sont déplacés un à un vers le pasteur ils étaient à peu près une vingtaine.
Le pasteur, après avoir ordonné de fermer les yeux s’est mit à prier avec force, c’était aussi intense qu'à un moment donné, il s’exprimait dans d’autres langues que je ne comprenais pas. Aldrich à prit ma main en me demandant si j’allais bien, j’ai hoché la tête. J’avais mes yeux bien ouverts
Aldr : Tu ne veux pas qu’on rentre ?
Moi (secouant la tête) : non
À un moment donné, j'avais froid je ne sais pas, mais je ressentais des décharges dans tout mon être, je me suis mis à tremblée
Aldr : Chérie, rentrons s’il te plait
Je tremblais, les décharges que je ressentais étaient de plus en plus fortes, et je suis tombée.
***Aldrich***
Moi (alerté) : Chérie, chérie mon Dieu
Qu’est ce que tout ceci veut dire chérie. Je ne comprenais plus rien et je n’ai même pas gardé mon véhicule. Je ne voulais pas du tout de cette sortie.
Moi : chérie tu m’entends ?
Une femme : monsieur elle est entrée en transe
Moi : je dois me rendre à l’hôpital
Elle : Ce n’est pas question de l’hôpital, venez s’il vous plait(appelant)
Moi (ahuri) : quel pasteur ne vous approchez pas de ma femme.
Elle : mr croyez moi
Moi : Je ne veux rien croire, y a-t-il un hôpital proche d’ici ?
Pendant ce temps Daph n’a pas arrêté de trembler maintenant elle avait le corps tout brulant. Seigneur. J'ai pensé appeler Salif, mais quitté là-bas pour ici serait trop long. En levant les yeux j’ai vu la dame revenir vers nous avec le pasteur. En moins d’une minute il y avait toute une foule autour de nous.
Pasteur : Poussez-vous un peu monsieur
Moi : Elle est brulante, elle ne va pas bien
Il ne me calculait plus, il a levé la bible en posant une main au dessus de ma femme.
Pasteur :
+++Au même moment +++
Dans un village éloigné de la ville.
Vous souvenez vous de cette femme étrange qui était passée voir ce Viel homme dans une petite cabane ? Elle est revenue pour le même but. Nuire à une personne innocente.
[La conversation se faisait en langue Fon]
La femme : Donc j’ai à nouveau perçu son bonheur. Grand féticheur pourquoi malgré ce que nous faisons, elle n’est pas atteinte.
Le féticheur après avoir mâché ses feuilles et prononcé des paroles incantatoires prit parole.
Le vieux : C’est compliqué,
La femme : qu’est ce que vous dites ?
Le vieux : C’est compliqué, cette fille est protégée par une force qui est au-delà du mien
La femme : quelle force, mais il n’y a aucune force au dessus de la votre non ?
Le vieux (crachant ses feuilles) : Cette force je l’ignore aussi. J’ai beau l’attaché mais elle se défait toujours d’elle même, son étoile brille, je vois de la lumière autour d’elle et c’est cette lumière qui la protège.
La femme : et qu’est ce qu’on peut faire maintenant, on essaie une autre stratégie ? Parce que je ne veux pas la voir heureuse, non, non et non. Faite quelque chose.
Le vieux (prononçant des paroles) : ….
La femme : Vous voyez quelque chose ?
Le vieux (riant) : Il n’y a rien qui puisse être difficile pour moi, absolument pas.
La femme (tapant les mains) : C’est ça même.
Le vieux : Moi je t’attache et tu te détaches, hahah je vais t’apprendre qu’il n’y a pas deux capitaines dans un bateau.
La femme : Grand féticheur, j’ai une idée ; Et si on l’éliminait ? Comme ça on aurait fini avec cette histoire.
Le vieux (ricanant) : Ma fille, j’avais pensé à ça depuis mais comme tu ne me l’avais pas demandé. C’est une petite affaire ça.
La femme : Voilà
Le vieux après avoir longtemps mangé ses feuilles s’est mis à prononcé des paroles incantatoires. Aussi longtemps que cela a duré, l’étrange femme n’avait pas bougé de sa place.
Le vieux : hahahahahahahah
La femme : C’est ça même,
Le viel homme sortant une peluche attaché avec des cordes en le montrant à la femme
Le vieux : Tu te rappelle de ceci ?
La femme : bien sûr comment puis je oublié, c’est ce qu’on avait attaché entre temps.
Le vieux : Exactement, donc tu vas prendre cette épingle (lui remettant) et piqué trois fois dans la peluche. A la troisième tentative tu prononces ce que tu désires, ton souhait et ce sera exaucé.
La femme : hahaha c’est ta fin une fois, c’est ta fin je veux que tu meurs maintenant deux fois….
***Aldrich***
Ce pasteur m’énerve sérieusement je ne comprends pas il me perd le temps, ma femme ne réagit pas, son corps est de plus en plus chaud. J’ai peur.
Pasteur (criant avec force) : Tout esprit voulant nuire à cette jeune femme, soit anéanti. Je prends autorité sur cet esprit dans le nom puisant de Dieu. La pièrre lancée sera retournée contre son lanceur au nom de Dieu. Retour à l'envoyeur. Femme tu es libérée, tu es délivrée de tout esprit. Dieu est vivant
La foule : alleluia
+++De l’autre côté+++
La femme : C’est ta fin trois fois(piquant la peluche) tu vas mou…..
Avant même qu’elle ne termine sa phrase, le tonnerre gronda et un éclair transperça la cabane du viel homme et les projeta tous deux au sol. La poussière se souleva et un vent fort se mit à soufflé. Une lumière blanche apparue et éclaira toute la pièce, cette lumière était si blanche qu’on ne voyait que ça. Aucun des deux personnes présent dans la cabane ne comprenait ce qui se passait. Le vieillard au sol, ne pouvant plus se relever, il agonisait. Quand à la femme, elle criait car c'est tout son corps qui la brulait, on aurait dit qu’elle se baignait dans le feu.
La femme (criant) : au secours, aider moi, mon corps me brule, ça chauffe, au secours aidez moi, de l’eau ooo, de l’eau,
Le vieux (difficilement)
La femme : mon corps me brule oooh
Le vieux : femme tu dois tout avouer pour avoir la paix.
La femme : oyooo, eeehh oooh amaaa ooo ehheeee ooooh
Le vieux (avec peine) : c’est la fin
Tout à coup la lumière disparu et laissa place à l’obscurité total.
La femme se releva avec toute sa souffrance dans le corps et sortit de la cabane en courant. Elle n’avait pas atteint un niveau quand la cabane du Viel homme prit feu.
(boum)
Alertés, les habitants du quartier accouraient à la rescousse mais il était déjà trop tard, ce Viel homme avait déjà succombé dans les flammes de cet incendie.
***Daphnée***
La foule : battez les mains et glorifiez le Seigneur Dieu
Aldr : chérie, mon Dieu tu vas bien ? Il faut qu’on aille à l’hôpital
Moi : non hôpital pourquoi ?
Aldr : tout ton corps était chaud il y a un moment, comment se fait il que ça soit soudain frais
Moi (me relevant) :
Aldr (m’aidant) : doucement
Le pasteur : madame vous êtes délivrez
Moi (soupirant) : en fait pasteur, je n’ai pas compris. Je suis délivrée de quoi?
Pasteur : remerciez le Dieu tout puissant. Comment vous vous sentez
Moi : je me sens bien mais je n’ai rien compris de ce qui s’est passé
Aldr (me tenant dans ses bras) : moi non plus
Pasteur : et dans votre peau ?
Moi : je me sens comme si j’avais été déchargé de quelque chose qui pesait sur moi.
Aldr : ça va ?
Moi : oui (regardant le pasteur) je me sens plus légère, mais je vais bien. Chéri je t’assure, je me sens très bien.
Pasteur (souriant) :
Aldr : Rentrons maintenant.
Moi : merci pasteur
Pasteur : La nuit de la délivrance continue jusqu'à demain, c’est une prière de trois jours, nous étions au second jour de délivrance. Je serai ravi de vous revoir parmi nous.
Moi : d’accord merci
Le pasteur : Vous pouvez attendre jusqu’à la fin
Aldr : non, je dois l’emmener à l’hôpital
Pasteur (lui tendant sa main) : d'accord Mr ??
Aldr : Gogan.
Le pasteur : J’espère qu’on se reverra mr et mrs Gogan
Moi : oui. Merci
Nous lui avons serré la main et avons prit congé d’eux Aldrich m’a passé le pull over Et il a fait appel à un zem qui venait de déposer une cliente.
Moi : On va zémer pour rentrer ?
Aldr : oui
Je n’ai pas discuté, après avoir indiqué le chemin au zem, nous sommes montés tous deux sur la moto. Quelques minutes après, il nous a descendus devant notre maison. Il m’a dépassé en allant ouvrir la porte Il a juste prit les clés du véhicule et il m’a dit de le suivre.
Moi (m’arrêtant) : où ?
Aldr : à l’hôpital
Moi : Mais je vais bien chéri, je te jure
Aldr (s’approchant) : Je veux être sûr
Moi : je vais bien je t’assure.
Aldr : tu m’as fait peur ce soir
Moi : Je suis désolée bb
Aldr : …
Moi : j’aimerais repartie demain
Aldr : pas question
Moi : mais
Aldr : pour que tu me refasses ce même coup, pas question. Et c’est la dernière fois qu’on sort de cette manière.
Moi : Tu parles comme ci j’avais prévu ce qui est arrivé.
Aldr : non ce n’est pas ça mais tu ne sais pas ce que j’ai ressenti en te voyant au sol
Moi : tu es fâché ?
Aldr : non chérie, je ne suis pas fâché, mais j’ai eu peur qu’il t’arrive quelque chose, et si c’était le cas jamais je ne me le pardonnerai.
Moi : il ne m’arrivera rien, ne pense pas à ça.
Je sais qu’il est fâché, mais je n’ai pas prévu ce qui est arrivé et moi-même ça m’étonne. J’ai eu aussi peur quand je me suis mise à tremblé, je n’ai pas compris j’aurais voulu attendre la fin pour en parler avec le pasteur. Et ce qui est bizarre, c’est qu’après ça je me sens parfaitement bien, dans tout mon être, je me sentais légère comme si j’ai été déchargé d’un poids lourd, je ne peux comprendre.
Aldr (bisous dans le cou) : Tu ne vas pas prendre une douche ?
Moi (m'accrochant à son cou) : oui et ensuite on passe à table
Aldr : Je vais te donner ton bain
Moi : on va la prendre ensemble pour...
Nous : économiser l’eau
Moi : hahahaha
Eh oui on a prit notre bain ensemble Aldrich a prit soin de moi comme si j’étais un bébé. Mais oui je suis son bébé. Cette douche a été particulière. Nous sommes passé en suite à table et là il n’a pas tardé à me bousculé dans le canapé afin de se loger en moi pour un combat dur (clin d'oeil)et ceci dura toute la nuit.
Le lendemain on était chez les parents, depuis que nous sommes rentrés, je ne me suis pas rendue chez eux.
Maman (me faisant la bise) : Chérie
Moi : bonjour maman
Maman : ça va ? Tu es toute rayonnante
Moi : hummm merci
Maman : le goût du mariage
Moi : nonnn
Aldr (lui faisant la bise) : bonjour maman
Maman : mon fils, sois le bienvenue ; mais prenez place. Vous avez fait un bon voyage ?
Moi (m’asseyant) : oui c’était super
Maman : Daphnée viens servir ton mari
Moi : tu prends quoi chéri ?
Aldr : de l’eau
Maman : Non il y a du jus dans le réfrigérateur, de la bière aussi va voir. Il y a du 16 64
Moi (m’en allant) : Okay
Je suis allée remplir le plateau en revenant.
Moi : Heineken ou 16 64 ?
Aldr (souriant) : 16 64 merci
Moi : Je savais, au fait maman et Daryl ?
Maman : Il est parti à la faculté
Moi : Okay, je te sers ?
Maman : oui le jus merci. Il y a quoi dans le sac ?
Moi : ce qu’on vous a ramené de notre voyage.
Maman : Humm, c’est ton frère qui sera content
Moi : Je t’ai ramené de bonnes choses aussi tu vas adorer.
Maman : Ton père organise un déjeuner le dimanche et vous êtes conviez tous les deux
Moi : en l'honneur de quoi ?
Maman : juste passé un moment avec la famille. Je vais inviter Cindy et son mari aussi. Depuis que tu t’es marié et tu es partie, ce n’est que maintenant je te vois.
Moi (regardant mon mari) : C’est super n’est ce pas ?
Aldr : oui
Maman (se levant) : donnez moi quelques minutes je reviens
Nous : d’accord
Moi : tu veux que je lui dise ce qui s’est passé hier ?
Aldr : pourquoi tu me le demandes à moi
Moi : parce que tu es mon mari
Aldr (souriant) : Tu sens le besoin ?
Moi : oui un peu
Maman (nous rejoignant) : Bonne assise.
Aldr : j’y ai aussi pensez
Maman : pardon ?
Moi : Euh maman il s’est passé un truc d’étrange avec moi hier
Maman (se redressant) : quoi ?
Moi(regardant mon mari) : en fait hier on était en promenade et j’ai hum j'ai aperçu un groupe de prière
Maman : Oui ?
Je lui ai raconté exactement ce qui s’est passé dans les moindres détails. Mais à ma grande surprise elle n’avait pas l’air si choqué.
Maman : Et ensuite comment tu t’es sentie ?
Moi : un peu comme libéré de quelque chose, je ne peux me l’expliquer.
Maman : tu as essayer de recontacter le pasteur ?
Moi : non, non
Maman : Je vous conseil d’aller tous deux à la dernière séance ce soir
Aldr : en fait c’est moi qui n’ai pas voulu qu’elle y aille. J’ai eu peur
Maman : Pourquoi avoir peur, vous avez bien dit que c’était une prière de délivrance non ? Vous savez il y a Dieu partout et tant que c’est le même Dieu qu'ils invoquent avec foi, vous ne devrez pas avoir peur (me regardant) J’aimerais que tu parles de ça à tata Charlène le dimanche elle sera aussi de la partie. Elle saura nous aidez à mieux comprendre.
Moi : Okay
Maman : mais je n’ai pas peur. Allez suivre la dernière séance
Nous : d’accord
Maman : et est ce que tu continues de prier ?
Moi : mais oui
Maman : Okay
Moi (me levant) : Viens je te montre ce qu’il y a dans le sac. Chéri tu m’excuses un moment ?
Aldr (portant son verre à la bouche) : bien sûr
J'ai remit à maman ce que j’avais ramené pour elle, elle était tellement contente. Je lui ai pris des sacs et chaussures. J’ai aussi déposé pour Daryl et papa. Puis nous avons prit congé d’elle.
Aldrich n’a plus trouvé d'inconvénients
Le dimanche dans l’après midi on était tous chez les parents pour un déjeuner familiale. Daryl, Cindy et Orlando, tata Charlène et tonton Steven, papa, maman Aldrich et moi. Ça riait, ça bavardait on sentait la joie.
Salif (entrant) : madame excusez moi
Maman : oui Salif ?
Salif : Ah il y aune dame dehors qui demande à vous voir. On dirait ah on dirait qu'elle est folle inh
Maman : une dame, et c'est moi qu'elle a demandé à voir ?
Salif : euh non elle a dit qu'elle veut voir les propriétaires de la maison
Maman : les propriétaires ?
Salif : oui
Papa : qu'est ce qui ce passe ?
Moi : tonton Salif dit qu'il y a une dame qui demande à vous voir maman et toi.
Papa : quelle dame mais qu'elle entre
Moi: papa il a dit qu'elle est folle
Papa : folle ?
Maman : Darius allons voir ça
Je l'ai suivi jusqu'au portail, et mes yeux se sont arrêtés sur cette vielle femme enfin pas autant âgée disons qu'elle doit avoir à peu près la quarantaine. Elle portait des vêtements sales, elle se grattait le corps en se faissant du vent avec le bout de tissu qu'elle avait en mains. Je ne l'avais jamais vu auparavant.
Elle (faiblement) : ehhhh
Papa et maman (après avoir longuement observé la dame) : HORTENSE ? ?
papa et maman (se regardant) : tu la connais ?
Papa : tu la connais Ingrid ?
Maman : mais oui je connais cette femme et toi ?
Papa : je la connais
Oh oh que se passe-t-il ici les gars ? Je ne comprends rien.
À suivre...