La perte

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 33: La perte

Une semaine plutard
***Daphnée*** 
J'ai froid et je grelotte sur le lit. Je me lève pour doubler ma couverture je ne comprends pas d’où vient cette fraicheur qui m’accable. Je ne sû à quel moment le sommeil m’emporta. 
Je me réveille plutard avec des douleurs dans le bas ventre. Des douleurs atroces, je me lève en me froissant tout en marchant dans la chambre pour essayer de calmer mais non c’est impossible, je me recouche en me recroquevillant sur moi. La douleur est trop je me mets à crier, je criais, je pleurais, j’agonisais, c’est trop il faut que j’appelle à l’aide.
Moi(en larmes) : Au secours aider moi, qui est la mamannnnnnnnn, mon ventreee. Mon bébé, à l’aide, 
Je me lève dans l’intention de marcher vers la porte mais c’est impossible, c’est comme si j’avais perdu l’usage de me jambes. 
Moi (criant) : au secours. Criiiiiii 
Mon Dieu mon ventre
***Ingrid***
J’ai cru entendre des cris ou je me trompe ? Je me concentre pour écouter, mais je n’entends rien. Je me suis surement trompé, mon sens de l’ouïe me joue des tours aparement. 
***Daphnée***
Je ne sais pas si ma voix porte tout ce que je voulais c’est qu’on me vienne en aide. 
J’ai mallllll au bas ventre 
Mon bébé 
Soudain je senti un liquide s’échappé de moi. Je me redresse et mes yeux tombent sur du sang, tout le drap, le long de mes jambes était du sang
Non non non. 
Pas mon bébé, s’il vous plait 
Pas mon enfant 
Nonnnn 
Je glisse du lit au sol et en un espace de temps, j’ai encore senti le liquide sortir de moi. Là, j’ai vu ce truc sorti, je le prends en étant poussé par la curiosité et malgré la douleur, les mains tremblantes. C’est mon bébé que je tiens entre les mains. Je peux voir sa tête, ses jambes toutes petites, ses bras, ses doigts. C’est mon bébé nonnn Dieu qu’est ce que j’ai fait non non non 
Criant à l’aide
Je ne sais pas si j’ai autant pleuré de toute ma vie, si j’ai tremblé autant, assisse à même le sol. Encore un troisième jet de sang s’échappa de moi quand tout ceci est sorti, je vis des globules de sang. Avec peine j’ai rampé jusqu’à la douche en ouvrant le robinet. 
Trou noir 
***Ingrid***
Quelques minutes après, j’entends encore un semblant de cri. Mais on dirait que c’est la voix de Daphnée. 
Je viens de quitter sa chambre et elle dormait à poing fermé ? Elle avait la couverture sur le corps j’ai dû fermer toutes les fenêtres de sa chambre. Bon il faut que j’aille voir. Bizarrement je n’entendais plus rien. Je quitte la boutique en allant à l’intérieur. Je monte les escaliers et je me sens toute bizarre. J’ai un mauvais pré sentiment.
J’ouvre tout doucement sa porte en voyant le lit vide 
J’avance et ce que je vois me semble être du sang 
Moi : mon Dieu il y a du sang sur le drap, 
Je me précipite vers la douche, C’est horrible j’ai faillit tomber en voyant tout ce sang parterre et ma fille allongé dedans. Non Daphnée, mon Dieu ma fille est morte.
Je suis restée du haut de la fenêtre pour faire appel au chauffeur de venir m’aider. Immédiatement il nous a transporté à l’hôpital j’ai appelé Darius et Curtis en chemin. 
Après trois heures d’attente, le médecin qui a prit ma fille en charge vient se présenter. 
Docteur : Le bébé n’avait plus de vie depuis 3jours c’est la raison pour laquelle elle l'a évacué. 
Moi : J’imagine sa douleur 
Darius : comment est ce possible ? 
Moi : Elle suivait pourtant bien son traitement et allait en consultation 
Docteur : Sa dernière visite c’était quand ? 
Moi : Il y a 4jours, et tout allait bien 
Docteur : A-t-elle consommé de l’alcool ?
Moi : Non elle ne pouvait pas prendre de l’alcool dans son état.
Docteur : A t’elle eu un accident, un choc, a t'elle transporté quelque chose de lourd ou est elle tombé sur le ventre ? 
Moi : pas à ce que je sache, rien de tout ça docteur je sus persuadée. 
Docteur : C’était comme si l’enfant avait été étouffé
Moi : Mon Dieu
Darius : Et maintenant est elle en danger ?
Docteur : Non une fois que l’enfant à été évacué ainsi que le placenta, elle est hors de danger, Il suffit de suivre le traitement. 
Curtis qui nous suivait était silencieux jusque là.
Docteur : Nous lui avons fait un curetage simple. Votre fille est encore jeune et elle peut avoir d’autres enfant au moment venue ne vous en faite pas. 
Curtis : peut-on la voir ? 
Docteur : oui mais faite attention parce qu’elle peut être agressive. La perte d’un enfant n’est pas facile à vivre. Elle a besoin de votre soutient
Moi (peinée) : merci 
Docteur : suivez-moi
***Daphnée***
J’émerge en me rendant compte que je ne suis pas dans ma chambre encore moins dans mon lit. La porte s’ouvrit sur mes parents, Curtis et un médecin.
Moi (réalisant ce qui se passe) : Qu’est ce que je fais ici
Docteur : Comment vous vous sentez ?
Moi (touchant mon ventre) : Mon enfant 
Docteur (s’avançant) : Daphnée
Moi : Nonnnnn 
Je ne sais d’où m’ai venu la force et je l’ai attrapé par le col de sa blouse.
Moi (en larmes) : Rendez-moi mon bébé, mon bébé
Curtis (me tenant) : Daph s’il te plait 
J’ai laissé le docteur en l’attrapant lui
Moi : Assassin rends moi mon bébé. Qu’est ce que vous avez fait de mon enfant Nonnn mon enfant.
***Curtis***
Moi : s’il te plait Chérie calme toi
Daph (en larme) : rends moi mon bébé
Elle m’a poussé violement en se dirigeant vers la porte.
Ingrid (en larme) : Ma fille rattrapez là. 
Ce sont les bras valides qui l’ont maitriser, elle se débattait, elle criait qu’on lui ramène son enfant. 
Le médecin à dû lui injecter un calmant et elle s’est endormie sur le champ. J’ai de la peine pour elle, je suis affecté autant qu’elle.
Docteur : Veuillez sortir s’il vous plait
Moi : Je veux être à ses côtés à son réveil. 
Docteur : Je ne peux autoriser qu’une seule personne.
Ingrid : reste, nous allons sorti
Docteur : Informez moi quand elle se réveillera
Moi : D’accord
Ils sont sortis en me laissant seul avec elle. 
Je suis resté à son chevet toute la nuit. J’ai dormi dans ce canapé j’avais le sommeil léger je me réveillais chaque fois pour vérifier. 
Daph : Curtis
Moi (émergeant): Chérie
Je me suis précipité m’asseoir auprès d’elle.
Daph (regardant ses mains): Il était là 
Moi : Bonjour mon amour.
Daph : Mon enfant. Ils on prit mon bébé
Moi : Je suis désolé
Daph (pleurant) : Il était là dans mes mains, je l’avais dans mes mains
Moi : Oui
Daph (montrant un écart de son index) : Il était comme ça, tu las vu ? 
Moi (la prenant dans mes bras): 
Daph : pourquoi il est parti
Moi : C’est l’œuvre de Dieu
Daph : Non Dieu ne peut pas me faire ça. Je le sentais, je pouvais lui parler il pouvait m’écouter, il respirait à travers moi. Comment Dieu peut il me faire ça ? Pendant trois mois j’ai apprit à le connaitre. 
Je ne sais pas quoi répondre, je l’ai juste serré dans mes bras. La porte s’est ouverte sur ses parents plutard
Ingrid (triste): Chérie
Je lui ai laissé ma place auprès de sa fille.
Daph : Pourquoi maman ?
Ingrid : C’est Dieu qui a voulu
Daph : Je veux ma nuisette
Ingrid : La robe dans laquelle… ?
Daph : oui je veux ma robe
Moi : Je crois que les infirmières l’on jeté à la poubelle
Daph (hurlant presque) : apportez moi ma robe
Ingrid : Je vais demander
Moi : laissez je vais voir ça
Son père : Je te suis 
Nous sommes sortis tous les deux. Le vieux m’a arrêté en me tenant par le bras. Il m’a dit qu’il était sincèrement désolé, il m’a donné courage, un courage que je devrais transmettre à mon tour à sa fille. Il m’a fait comprendre qu’on l’avait enterré dans leur cour si je voulais voir, j’ai secoué la tête. Il m’a parlé comme un père, et m’a prise dans ses bras. Ce qui m’a fait du bien. La seconde d’après on était devant les infirmières entrain d’expliquer la situation. On a beau parlé avant qu’elle n’aille récupérer la robe à la poubelle. 
Elle (me la tendant) : vous avez de la chance, les agents de collecte était près à vider
Moi : est ce que c’est écrit que vous aviez le droit de jeter les vêtements des clients ?
Elle : mais on pensait que
Moi (l’arrêtant) : merci
Nous sommes retournés à l’intérieur lui remettre sa robe de nuit elle me l’a arraché des mains en la serrant tout contre elle comme si sa vie en dépendait. On l’observait tous en silence.
[…]
Un mois après, Daphnée ne s’est toujours pas remise de la perte du bébé, elle reste couper à tout. A chaque fois que je viens la voir, elle s’accroche à sa robe de nuit, elle l’a toujours dans les mains en reniflant. 
Moi : Daph je n’aime pas te voir comme ça
Daph (en larmes) : Si tu peux me rendre mon bébé, je te serai reconnaissante
Moi : tu sais très bien que je ne peux pas 
Daph : Alors laisse-moi tranquille 
Moi : J’ai aussi mal, je ressens ta peine 
Daph : Non tu ne ressens rien. As-tu ressenti cette douleur ici ? (touchant son bas ventre) As-tu ressenti ces crampes d’estomac ? As-tu vu ce sang coulé ? L’as-tu prit dans tes mains ? 
Moi : Non 
Daph : Bien sure que non tu n’as pas vu donc tu ne ressens rien. 
Moi : Chérie 
Daph : est-ce une fille ou un garçon je ne le saurai jamais
Moi : C’était aussi mon enfant, mais tu te fais du mal. Et moi je ne supporte pas te voir ainsi. 
Daph : Je veux mon enfant
Moi : Je ne peux te le ramené, nous sommes encore jeunes on en aura d’autres enfants. 
Daph : c’est celui là que je veux, celui que j’ai gardé dans mon ventre pendant trois mois
Moi : Il n’est plus.
Daph (en sanglot): Vas t’en Curtis laisses moi tranquille, laisses moi faire le deuil de mon fils, je suis sûre que c’était un garçon
Moi (la prenant dans les bras) : Un mois déjà bébé, tu ne trouves pas que c’est bon maintenant ? 
Daph (hurlant): Je peux faire mon deuil pendant 1an, voir même 5ans, ce n’est pas ton problème. 
Moi (calme) :C’est aussi mon problème 
Daph (se dégageant) : Alors rends-moi mon bébé
Moi : Tout ce que je ne peux pas faire, mais on peut aller de l’avant, on aura d’autres enfants 
Daph : C’est celui là que je veux tu n’as pas compris ? Sors d’ici laisse moi tranquille (hurlant) Sors j’ai dit dehors. 
J’ai aussi mal mais qu’est ce que je peux faire ? je suis sorti en fermant la porte de sa chambre sans faire le bruit. 
Je me suis retrouvé dans un bar pour noyer mon chagrin. 
Elle : Ça va futur papa ?
Moi (levant les yeux) : Clair ? 
Clair (arrachant les verres de mes mains) : mon chou
Moi : rends moi mon verre 
Clair : qu’est ce qui te chagrine autant ? 
Moi(en larme) : J’ai mal 
Clair (me prenant dans ses bras) : Je suis là raconte moi tout
Nous avons terminé la soirée ensemble et toutes les soirées qui ont suivit durant un mois. Pas de nouvelles de Daphnée, elle ne répond pas aux messages son téléphone est fermé. Et quand je me rends chez elle, elle refuse de me recevoir. 
J’ai été surpris aujourd’hui quand elle m’a reçu. Je m’attendais à un rejet comme les autres fois. 
Moi : Daph 
Daph : houn ? 
Moi : on va restez ainsi jusqu’à quand ? 
Daph : …
Moi : pardonne-moi
Daph : tu ne m’as rien fait c’est moi qui devrais te demander pardon 
Moi : Ecoutes moi d’abord 
Daph : Si tu savais comment j’ai mal, je devrais pleurer mon bébé sans qu’on ne me l’interdise, excuse moi si je t’ai causé de peine. 
Sa sincérité m’amène à en faire autant avec elle, je ne peux pas garder ceci pour moi. 
Moi : Je t’ai trompé 
Daph : ...
Moi : avec Clair depuis un mois je couchais avec elle.

J’avais peur de sa réaction, elle me fixait sans rien dire. 
Daph : …
Moi : Pardonne-moi 
Daph (se levant) : sors d’ici 
Moi : J’étais dévasté. 
Daph : C’est toi qui as tué mon enfant 
Moi : Voilà on en revient toujours là, c’est peut être par ta faute si tu as perdu le bébé
PAAFF
C’est sa main que je viens de recevoir sur ma joue comme ça.
Daph : Tu n’es qu’un lâche. Comment tu peux dire ça, pendant que je souffrais, tu prenais du plaisir entre les cuisses de ton ex
Moi : Tout est de ta faute, tu es resté dans ton coin 
Daph : je faisais mon deuil Curtis
Moi : Durant combien de temps
Daph : Je ne veux plus jamais te revoir, C’est fini entre toi et moi 
Moi : Non Daphnée tu ne peux pas nous faire ça
Sa mère (entrant) : Qu’est ce que je viens d’entendre ? 
Daph : Maman ? 
Sa mère : Je crois que je n’ai pas bien entendu 
Daph : Je pensais que tu étais sortie 
Sa mère : C’est quoi l’histoire ?
Moi : …
Daph : Curtis sors d’ici je ne veux plus te revoir 
Sa mère : Daphnée 
Daph : J’ai dit dehors. 
Je suis partie de sa maison, il fallait que je lui dise la vérité, je devrais être tout au moins honnête envers elle, c’est vrai j’ai été un lâche. 
Une semaine plus tard 
Elle est toujours restée sur sa décision, elle ne veut même plus me voir en peinture. J’ai tellement mal. Clair s’en est allée par la suite, je n’ai plus eu de ses nouvelles elle avait disparu de la circulation. 
Me concentrer sur l’examen final a été difficile pour moi, sans le soutient de Daphnée, la voir sans lui adressé la parole à l’université était un calvaire pour moi. Je n’ai pas attendu les résultats avant de m’envoler pour les états unis rejoindre mes parents. 
***Daphnée*** 
Je ne sais pas si quelqu’un ici peut ressentir la douleur que je ressens ou peut comprendre ma peine. J’ai passé des jours enfermés, tous ce que je voulais c’est qu’on me rende mon enfant. Je ne l’accepte pas. Papa m’a dit qu’il l’on déposer oui c’est le mot que je vais utiliser et non enterré dans la cour mais je ne sais pas où exactement, il refuse de me le dire. Et je ne peux pas le deviner parce que toute la maison est pavée. Vivre cela et apprendre par la suite que mon copain ma trompé avec son ex pendant que je souffrais, il se foutait carrément de ma peine. Je ne peux pas lui pardonné. Malgré ses supplications, je suis restée sur ma décision, ça fait très mal, mal de vivre cette période de révision sans son soutient, mal de le voir à l’université et de faire comme si on était deux inconnus. 
Avec l’aide de mes parents je suis arrivée à me relever, surtout pour mon enfant. J’ai toute la vie devant moi, c’est la phrase que papa me faisait répéter chaque matin. J’ai passé des jours difficiles mais j’y suis arrivée. J’ai passé mon examen. Plus de nouvelles de Curtis, j’ai supprimé son numéro c’est ainsi que nous nous sommes séparés. 
J’ai rangé ma robe de nuit dans l’armoire sous mes draps pliés en refermant la page petit à petit. Je me suis concentré sur mes études. Je suis jeune et j’ai toute la vie devant moi. 
***Retour au présent***
Cette robe que j’ai rangée dans cette armoire, cette robe qui m’a projetée en arrière, elle m’a amené à revivre cette douleur comme si c’était hier. Après Curtis, Aldrich est le second homme que j’ai connu et depuis cette histoire, je n’ai plus eu aucun retard six ans sont passés, alors que je ne suis pas sous pilules avec Aldrich. Suis-je effectivement stérile ? (en larme) non s’il te plait mon Dieu, s’il te plait ne m’abandonne pas, aurai je la chance de garder à nouveau une grossesse, connaitrai je un jour la douleur de l’enfantement, Mon Dieu qu’ai-je fais pour mériter tout ceci. 
Sonnerie de téléphone 
Je n’ai aucune envie de répondre à qui que ce soit, je ne veux parler à personne. 
***Aldrich***
Pourquoi il faut toujours que ça tombe sur moi, Mon Dieu pourquoi ? Suzanne enceinte, et il a fallut que Daphnée l’apprenne justement en ce moment. Je n’ai aucune idée de comment cela s’est passé pour qu’elle se retrouve enceinte de moi. Au moment où tout allait bien entre nous.
J’appelle son numéro mais elle ne répond pas. J’ai peur de la décision qu’elle prendra cette fois ci, je ne peux pas supporter me séparer d’elle encore une fois non je ne pourrais pas. 
***Suzanne***
Cette dame m’a troublé tout à l’heure. Je me demande qui est cette femme qui fout sa bouche un peu partout. Je me suis arrêtée pour prendre des frites que j’ai mangé sur place et passé aussi la commande de Kenny. Je suis rentrée une heure après à la maison en trouvant maman au salon. 
Maman : tu étais où ? 
Moi : Avec Aldrich
Maman : hein 
Moi : Kenny est où ? 
Maman : il dort
Moi : Carine s’il te plait dépose lui ceci dans le micro onde à son réveil tu vas lui chauffer ça.
Carine : D’accord tantine 
Moi : Au fait pourquoi le portail est ouvert ?
Maman : C’est le jardinier qui est arrivé tailler les gazons et il ramasse les débris au fur et à mesure dans sa camionnette. Parait-il qu’il recycle ça.
Moi : Okay mais Carine après tu vérifies si il a terminé et tu fermes le portail 
Carine : Oui tantine
Maman : tu es allée faire quoi chez Aldrich ? 
Moi : Maman je suis enceinte
Maman : C’est vrai ?
Oui : j’ai fait le test et c’est positif 
Maman :…
Moi : tu n’as pas l’air de t’en réjouis 
Maman : Bien sûr je suis contente mais une chose m’étonne. 
Moi : Quoi ?
Maman : Aldrich est arrivé ici quand ? 
Moi : mais ça veut dire quoi ? 
Maman : Je n’ai pas étudié ces choses mais je sais et avec mon expérience je peux deviner 
Moi (la coupant) : deviner quoi ? 
Maman : Si je compte bien, la semaine dans laquelle Aldrich est arrivé ici et son départ plus une semaine, tu ne peux pas être enceinte à moins que 
Moi : à moins que quoi ? 
Maman : Tu as couché avec lui bien avant ça ? 
Moi : mais
Maman : Dis-moi la vérité tu as couché lui avant ? 
Moi : non
Maman : avec un homme avant lui alors ?
Moi : mais maman 
Maman : Si c’est le cas, alors cette grossesse n’est pas de lui
Pendant que je réfléchir, je me rappelle avoir faire l’amour avec Curtis une semaine avant et j’étais dans ma période de fécondité. Je devrais prendre les pilules et je ne l’ai pas pris, oui je me rappelle de cette fameuse nuit. Mais…
Maman : C’est qui l’auteur de cette grossesse ? 
Moi : C’est … 
Maman : Comment tu peux faire ça, tu as regardé un autre homme tout en utilisant le produit Suzanne ? 
Moi : ce n’est arrivé qu’une seule fois 
Maman : Une seule fois et tu te retrouves enceinte de lui quand même. Tu as la chance d’être grande sinon je t’aurai giflé. Tu sais ce que cela engendre ?
Moi : …
Maman : Comment il s’appel ?
Moi : da Silva 
Maman : Qui est ce da Silva ?
Moi : l’auteur de la grossesse 
Maman : Je ne veux plus entendre que tu l’as revu.
Moi (la peur au ventre) : …
Maman : Une chose est sur ce n’est pas d’Aldrich, et avec beaucoup de chance, personne ne se doutera 
Moi : comment ?
Maman : Tu ne lui diras rien. Devant tout le monde Aldrich est le père et il prendra ses responsabilités tu m’as comprise ?
Moi : Oui 
Voix : Ce n’est pas vrai Suzanne 
Nous avons tourné la tête vers la personne 
A suivre… 
Ps : La perte de la grossesse de Daphnée peut vous paraître absurde mais laissez moi vous dire que cette partie est réelle, je l’ai transcrire exactement dans les moindres détails. Forcer le destin est à 45% une histoire vraie, tirée des faits auxquels j’assiste et des faits qui m’ont été relatés le reste vient de mon imagination. J’écris et je donne la forme aux textes selon mon inspiration. 
Spécial dédicace à une fidèle lectrice de la page dont je tais le nom. Tu te retrouveras certainement entre les lignes de ce chapitre Force et courage à toi .


Forcer le destin