La pièce manquante, chapitre 07

Ecrit par St Daniel

*les chroniques de St Daniel*

   

Auteur : *St Daniel*

 

Titre : *La pièce manquante.*

 

*Chapitre 7*

 

Ce que je n’aime pas dans la vie c’est le sentiment avec ses émotions, ça fait du bravissimo mais quand il se met à donner le calamité il baise jusqu’à ce qu’on ne bave pas. Les gens ne sont plus comme avant, on change au fil du temps, on apprend à guérir de nos blessures, on apprend tellement qu’on fini le cœur durci. Plus on apprend à gérer et plus devient accro et maître dans l’art de cacher ses sentiments, c’est comme ma maman. Elle ne parle jamais d’elle et il est dur de le soupçonner, pourtant je me rappelle que mon père lui savait anticiper cela et le remédier d’un simple sourire. Je me demande ce que ma maman a et pourquoi elle démissionne maintenant ? Quel a pu être cette raison pour laquelle elle agit comme ça ? Ça santé mentale, elle ne s’est pas encore guérie de la perte de papa ? Je ne crois pas. je me tue de question et au bout je fini par l’appeler et c’est cette demoiselle qui me répond soit disant qu’elle travaille au centre hospitalier régional. Je me demande ce qu'elle a bien fait avec le téléphone de ma maman.

   

-         Capitaine ? On a le suspect.

-         Mettez-le au cachot, pour le moment j’ai d'autres soucis.

   

Je fais ensuite appel à un officier qui me balance la clé de sa voiture. C’est ainsi que je mets les sirènes et je conduis si vite pour me retrouver dans ce centre. Je vais à l’accueil et je demande d’après ma maman, l’infirmière présente me faire comprendre qu’elle ne l’a pas vu ici et qu’elle n’est pas enregistrée dans leur système. Je fais  ma une et tout le monde nous regarde.

   

-         Ho vous êtes de la police ?

-         Je suis capitaine ! Où est ma maman ?

-         Votre maman ? Vous devez être celle qui a appelé ce téléphone tout à l’heure.

-         Oui et j’aimerai savoir où est ma maman pour que ça soit vous qui détenez son téléphone portable à elle.

-         Votre maman va bien. Je pense hein … si elle est bien sortie de ce bidonville.

-         Quel bidonville ? Et donne moi ce téléphone portable !

-         Oh pas si vite. Pour cinq cent dollars je vous la donne.

-         Ok ! Donnez-moi ça et dites- moi où vous l’aviez trouvé.

-         Je l’ai trouvé dans le coin derrière la rue cinquante cinq entrain de discuter avec quelqu’un, un vieux je crois. Pour son téléphone, elle l’a oublié dans le bus.

-         Ok d’accord.

   

Ma maman dans un bidonville en train d’échanger avec un vieux ? Qui est ce vieux ? Que peut-elle faire avec ce genre et dans de tels endroits ? Je me demande tout ça en me précipitant vers la voiture. J’essaie de joindre en même temps l’agence pour qu’il mette en alerte pour que tout policier qui se trouve dans le coin s’arrête et m’informe à l’instant où il trouve ma maman. J’ai mis le pied sur le gaz et je me suis mis en route. Juste à quelques pas de là j’ai freiné brusquement, leurs paroles tournent en boucle dans ma tête. C’était deux docteurs en stage qui discutaient à propos d’un patient, une petite fille si je les suis de près, et il parait qu’elle aura besoin de transfusion sinon ses parents doivent se payer le luxe de la  mettre sous terre. Le truc c’est que je suis du même groupe et à entendre cela j’ai pensé à ma fille et à ses derniers moments. Je pense à ma mère et je pense à cette fille qui est allongée et se bat pour vivre.

   

-         Justine ? J'aimerais voir un docteur.

-         Lequel ?

-         Euh les deux qui échangeaient ici.

   

Elle s’en va et revient avec l’un.

 

-         Bonjour, que puis pour vous ?

-         Je me présente, je suis le capitaine Ella, je suis au commissariat de la ville voisine.

-         Enchanté de vous rencontrer capitaine euh Ella.

-         Tout à l’heure vous parlez d’une fille, j’aimerai bien la faire le don de mon sang.

-         Euh sérieuse ? On va devoir faire quelques textes et ensuite on ira. J’espère que vous n’avez pas pris d’alcool et de la …

-         Que je sois de la police ne m’empêchera pas de le consommer mais non je ne le fais pas, et je vous rappelle que c’est un crime aux yeux de la justice. L’alcool ? Non.

-         Ok ! Si vous êtes sûr de vous, on peut y aller.

-         Je n’ai jamais été si sûr de moi.

   

Il m’a ensuite conduit dans une sale et vite fait il m’a donné un truc à boire pour vite récupérer et je me suis mis en route. Je tourne dans le bidonville que Justine m’a indiqué, je cherche ma maman de partout. Je  tourne toujours en rond quand le radio de la police annonce un accident de voiture dans le même bidonville. J’ai accéléré et je me suis retrouvé sur les lieux le plus vite possible.

   

-         Officier ? Que s’est-il passé ?

-         Apparemment cette voiture est rentrée en virage et …

-         Je vois. Combien de victimes ?

-         Le conducteur a bu de l’alcool, ils sont trois à l’intérieur. L’un est gravement blessé, l’ambulancier est en train de le voir pour ensuite le conduire aux urgences.

-         D’accord. Et l’autre voiture ? Où est son conducteur ?

-         Les gens disent qu’un bon samaritain est passé et il leur a porté secours.

-         Comment ça ? Et il en a fait quoi de ceux-là ?

-         L’homme est sur le point de mourir selon eux.

-         D’accord. Trouvez-moi le nom de cet hôpital et ce bon samaritain.

 

Après ça je fais appel au commissariat pour savoir les nouvelles au sujet de ma maman, mais ça reste rien. je me suis mis à tourné encore et cette fois je m’arrête pour demander d’après elle chez les passagers.

   

-         Allo ? Euh je peux vous le rappeler ? Je suis occupé là-bas.

-         J’ai ta mère ici. Mais prend ton temps je vais prendre soin d’elle.

-         Quoi ? Vous êtes qui ? Et vous ?

-         Donc tu m’as déjà oublié ? Capitaine.

-         Justine ? J’arrive dans moins de deux minutes.

   

Je coupe l’appel et je me rends de si tôt au centre hospitalier. Je croise Justine juste à l’entré et elle a l’air très coincé donc elle m’a juste indiqué la chambre où se trouve ma maman.

   

-         Maman ? Qu’est-ce qui t’est arrivé ? J’ai été paniqué, tu sais ?

-         Tu ne devrais pas, tu devrais l’être pour lui. (me dit-elle avec une voix craquant)

-         Qui ça ? C'est lui, maman. De qui tu parles.

   

Sur le coup Justine et un docteur sont entrés et m’ont fait sortir car ma maman fait une crise et ils parlent d’hémorragie interne.

   

-         Justine ?

-         Je n’ai pas le temps là, patiente s’il te plait.

-         Sauvez ma maman ! Sauve-la s’il te plait. (je la crie ses mots pendant que eux ils se précipitent pour se rendre au bloc)

   

Juste après ça je me suis approché de l’accueil et j’ai cherché à savoir qui était cet homme avec qui ma maman est venue. J’ai appris que l’homme est toujours au bloc et que le docteur fait tout son possible pour le sauver. Je n’ai pas le cœur à soulager, je suis curieux, j’ai la chair de poule, je veux entrer dans le bloc et appliquer la magie comme si j’en avais. Je suis agité, tellement qu’un homme s’est approché de moi et m’a fait asseoir.

   

-         Vous savez ? Moi j’ai ma fille à l’intérieur, elle aura bientôt dix huit ans. Les docteurs sont en train de l'opérer. Elle a une tumeur dans la tête.

-         Je suis désolé.

-         Et vous ? Qui est à l’intérieur ?

-         Ma maman … et je ne sais vraiment pas ce qu’elle a. et il y a un autre homme.

-         Ça fait deux la. Vous savez la patience, ça résout tout, tenez le coup, ayez de la patience et vous verrez qu’ils vont tous deux sortir.

-         La patience ? Je peux vous croire si le passé … J’ai noté.

-         Ne vous inquiétez pas. Ecouté tout à l’heure ma fille est en manque de sang et grâce à Dieu une femme est venu la porter secours malgré l’urgence qu’elle a. ce Dieu qui a fait pour ma fille, je suis sur qu’il le fera pour vous aussi.

   

Voilà le docteur qui sort enfin du bloc, vite je suis tout près de lui.

 

-         Docteur ? Comment va ma maman ?

-         …

-         Dites moi un mot là, ne restez pas muet à la fin. Je veux …

-         Comment puis- je placer un mot si vous ne me laissez pas le temps de respirer un coup ?

-         Oh désolé. Alors ?

-         C'est une battante votre maman ? Elle sera bientôt installée dans une chambre et vous pourriez aller la voir.

-         D’accord. Merci beaucoup.

-         Oh non, de rien.

-         Euh dite, et l’homme qui l’a accompagné ?

-         Il est toujours au bloc je crois.

-         Mais il va quand même s'en sortir ? Quand même ?

-         Si la chance est de son côté, oui. sinon prions pour lui.

-         (triste regard)

-         Je sais ce que vous pouvez ressentir, perdre un membre de sa famille et encore de très important est une étape très dure à surmonter.

   

J’ai levé la tête au ciel et j’ai fait appel à mon Dieu le très haut, celui qui est et a toujours été là pour moi dans mes moments les plus malaisés. Je suis là à prier quand Justine est venue me dire que ça y est, ma mère est bien installée dans une chambre. Je suis assise près de ma maman, plus précisément sur sa côte. Je suis dans un triste état et une pluie de larme, je me sens si mal que je commence à prononcer des mots de regret, à m’en vouloir encore pour la merde que la vie nous porte, à rejeter toute les fautes sur moi.

   

-         On peut t’en vouloir pour ce que tu as fait et ce que tu n’as pas fait, mais s’en vouloir à soi-même pour quelque chose de si naturel je considère ça comme une fillette qui apprend à marché.

-         …

-         Tu pleures pour rien, et regarde-toi ! ça te dévisage. Ta maman elle s’en est sortie, même si elle est un peu rouillée elle va bien.

-         Daniel !

-         Tu me fais pitié là. Et puis je ne t’ai pas dit que mes épaules seraient toujours là malgré les circonstances ?

-         Je ne te crois pas venir ici, Daniel.

 

Je cours pour me mettre dans ses bras à prendre de sa chaleur, genre me réchauffer un peu le corps.

 

-         J’ai lu ton message. Tu veux faire la paix ? Tu veux qu’on devienne ami ? Tu crois avoir enfoui le passé au fond de toi ?

-         Oui, mais je ne m’y tiens pas toujours loin de toi, Daniel.

-         Rivalité et amitié ne font pas bon ménage, surtout si l’amour est à la base. J’aimerai bien faire la paix mais tu vois ? Si j’ai bien peur de ne pas être à la hauteur d’un ami parce que je suis ton rivale d’amour, je désire t’aimer et te prouver mon amour plus que toi tu l’aurais fait.

-         Alors je suis ton rivale sur ce coup. Personne ne peut te battre à part moi …

-         Ella, je n’ai jamais cessé de t’aimer et aujourd’hui je m’en rends compte que c’était une grosse erreur de ma part de quitter ce monde auquel j’appartiens.

-         Ne dis pas ça ! On n’a tous commis des erreurs et ensemble on va remettre l’ardoise à zéro et on va se donner à fond pour mettre une raclé à la vie de merde. En tout cas, je compte sur toi pour m’épauler.

-         Avec plaisir ! Mais n’y compte pas trop là-dessus. La mort ne prévient pas, et il frappe quand il en a envie. Je ne sais pas si c’est le bon moment mais je crois que mourir m’est un sauvetage si jamais le monde et la vie me démunissent de ton amour propre.

-         Hé les jeunes vous en avez plein à vous dire je sais mais n’oubliez pas que je suis à coté et que j’entends tout ce que vous dites hein … et de passage arrêtez de vous faire des promesses inutiles encore et de trop compter sur vous. Ayez juste la foi.

   

Ça c’était ma maman, jamais je n’aurai cru l’entendre au bon moment. Elle s’est enfin réveillée et à l’entendre je suis rempli de joie que j’ai oublié son état et je saute sur elle comme un bébé. On s’est un peu enjoué malgré le mal qu’elle ressent encore. Un temps après, un docteur est là avec un regard familier.

   

-         Ravie de vous voir en forme madame l’ex maire.

-         Moi de même docteur. Alors comment va mon soldat ?

 

A suivre …

 

*Chapitre 8*

 

(…)

-         On était si jeune et on s’aimait comme deux fous furieux, mais au lieu de se demander si on n’était pas si jeune on s’est contenté de compter sur notre cœur. Cette fille c’est ta sœur, je m’excuse.

-         Quoi ? Non ce n’est pas vrai ! Maman ta perte de mémoire te fait halluciner là !

-         C’est vrai ma fille, elle est la fille de ton père.

-          Docteur, dite là qu’elle se trompe là ! (hurle-je au docteur)

-         J’ai bien peur que non. Elle est consciente.

 (…)

 

Rendez-vous demain à 20h pour la suite.

 

*_ la vie est une partie d’échec et mat, il ne faut qu’une pièce manquante pour que la partie soit terminée puisque le jeu est perdu d’avance._*

 

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*Ecrivain : Saint Daniel*

 

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La pièce manquante