Tout ressemblance de nom et de lieu ou encore de vie ne serait que pure coïncidence.```

Auteur : St Daniel

Titre : La pièce manquante

Épisode 2

Je n’ai pas le temps de raconter les histoires donc dans un amusement, parce que ça à l’air d'une blague j’ai fait sortir Michel de mon bureau. Une fois que je me suis senti seul, je commence à afficher de très beaux sourires alors que j’essaie de le joindre par appel téléphonique. Je pouvais sentir cette joie en moi, cette joie coulée en moi comme laissé de l’eau froide glisser sur le long du corps après une journée surchargée, c’est hyper cool. Il vient de prendre l’appel

-         Laisse-moi deviner, tu viens de recevoir un petit bouquet de fleurs qui signifie un peu plus.

-         Reçu cinq sur cinq, et ça signifie beaucoup plus pour moi.

-         Je vois, comme ma petite princesse est d’humeur et pète la forme ce matin, je peux savoir ce qui est à l’origine ?

-         Ce réveil dans les bras de son amoureux quelque part dans la nature, une nuit bien entouré, être escorté chez soi avec tant de tendresse et de baiser, prendre une douche froide, et recevoir un tel bouquet en début de journée comme ça sans oublier le petit mot. Je ne sais pas de quel cœur est faite la femme mais si elle n’a pas eu ce sourire, cette joie, cet humeur et encore ce visage que j’ai à l’instant c’est qu’elle ne fait pas partie de ce monde.

-         Wow là tu m’étonnes. Je propose un déjeuner  au restaurant de la ville pour respirer de ce sourire, vivre ce moment fabuleux.

-         Euh … ça me tente mais j’ai un contre temps, ça t’irai pour quatorze heures ?

-         Toujours disponible quand il est question de ma petite princesse.

Puis on a coupé l’appel dans un bisou en ligne. Je me suis ensuite engagé au travail et plus tard j’ai un appel vidéo d’un capitaine d’un autre commissariat.

-         Bonjour la capitaine Ella.

-         Bonjour. Je n’ai pas beaucoup de temps donc allez plus bref et détaillé s’il vous plaît.

-         Voilà, à l’heure où je vous parle mes hommes sont en train de poursuivre cet homme avec deux complices, on a fait entrer son nom dans notre base de donnée et ça nous parle de décès. Ma question est que comment cela ce fait que quelqu'un de vos hommes soit encore en vie ?

-         Il y a plusieurs possibilités, capitaine. Ce jour-là, on n'avait pas retrouvé son corps parce que l’immeuble avait pris feu.

-         Je vois. Et maintenant il est chez nous ici et il a déjà fait trois morts.

-         S’il a fait que deux morts et qu’il a deux complices alors c’est qu’il  nous prépare un sale coup.

-         Voilà ce que les caméras nous montrent dans le premier bar et voilà celui dans le bidonville des noirs. Les victimes sont ces deux personnes.

-         Ce n’est pas bon du tout.

-         Qu’est ce qu’il y a ? Capitaine.

-         Les victimes sont deux personnes qui ont témoigné contre lui au cours de son procès, et s’il s’en prend à eux c’est qu’il compte s’en prendre à tous ceux qui …

-         Qu’est-ce qu’il a …

-         Il était incriminé pour viole, port d’arme illégal et meurtre d’un officier de police. Je vais mettre mes hommes sur le coup, il faut l'arrêter  aujourd’hui.

Je suis surpris de revoir cette tête, sans mentir je ne m’attendais pas à la revoir. Je fais vite appel à quatre de mes hommes, et je leur explique la situation, je leur ai aussi proposé de m'amener cet homme vivant et sans aucune victime de plus. L’homme dont on parle là avait fait plus de morts de par le passé, la police était consciente mais ne disposant d'aucune preuve ils n’ont pu rien faire. La poursuite de cet homme fait partie de mes premiers dossiers en tant que capitaine. Un homme qui a violé une jeune fille dans un orphelinat après avoir abattu deux sœurs. Ça nous a été difficile de le coincer, et dire qu’une fois coincé il s’est échappé après le jugement était de loin mon attendu. Mais à le revoir aujourd’hui sur ses deux pieds alors qu’à l’époque j’étais sur les lieux quand cet immeuble brûlait avec lui, ce que je ne comprends pas c’est comment il a pu survivre et avec une balle dans la poitrine. Avec mes officiers et l’équipe de l’autre capitaine, on est sur le coup. Il sonne quatorze heures et voilà un appel de Daniel.

-         Bonsoir chérie ! Euh …

-         Qu’est-ce qu’il y a ?

-         Je suis occupé là, je peux te rappeler ?

-         Le métier. Ok d’accord.

-         Tu es fâché ?

-         Pas du tout.

-         Que tu me dises non ne veut pas dire que c’est vrai. Je te propose un dîner chez moi ce soir à vingt heures. On déguste ton plat favori tout en regardant un film pour romance.

-         D’accord.

Je sais très bien qu’il n’aime pas ça mais c’est mon métier et je n’ai pas d’autre choix. Je sais c’est difficile de vivre de telle histoire, prévoir une chose et que ça change d’un coup, prévoir un weekend à la plage à respirer de cet air et à nager et à faire nos caprice, ce sont des choses qui font vivre mais que devrais-je faire pour éviter ses inattendus ?

Je me suis laissé distrait après l’appel et me suis réveillé un peu plus tard. Je suis là dans mon bureau à voir le ciel, plus pensif je vois la vie, ce que la donne sera au final. Je suis là quand surgit d’un coup un officier et je sursaute pour sortir de mon bureau.

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-         Capitaine ? Désolé de ne pas te l’avoir dit plus tôt, on s’est dit que si on te l’amenait direct pour que tu regardes la tête qu’il fera ça te ferait un grand plaisir.

-         Vous avez tout à fait raison, je veux le voir croupir en prison.

L’autre capitaine aussi m’a rejoint et il en a profité pour faire son truc de politesse avant qu’on ne se dise l’essentiel. Après lui et moi sommes restés là au bureau et on a suivi depuis là mon équipe avec son équipe qui ont escorté cet homme à la prison. Une fois cela fait en toute sécurité il m’a proposé une bière mais j’ai vu l’heure je lui ai dit hélas j’ai un plan à deux pour ce soir et qu’une autre fois peut être.

La journée a été agitée et embrouillée donc une fois rentré j’ai vite pris un bain chaux dans la baignoire avant de mettre juste un débardeur et un collant. Maintenant je suis à l’aise et en moi, je me suis enfermé dans la cuisine pour préparer un bon plat pour Daniel, un truc pour m’excuser aussi. Dès que j’ai fini j’ai pris une nouvelle douche avant de choisir ce que je vais mettre pour cette soirée. J’ai revu mon armoire et aucun ne me va jusqu'à ce que je ne tombe sur cette petite robe qui est à ma taille. Je l’ai mise et je me suis maquillée comme une fille qui allait à son premier rencard, une fille qui tombe amoureuse pour la première fois et ne fait que penser à son homme chaque instant. Quelques minutes après, on sonne à ma porte.

-         Bonsoir ? Euh j’étais venu bien avant mais j’ai oublié  la manière française, une champagne avec une fleur quand on est invité par une si jolie femme. Tu es ravissante.

-         Ce n’était pas la peine, et puis on vient de l’Afrique, mais, ça ne fait rien.

On s’est fait un bisou sur la bouche puis je l’ai fait entrer dans la maison et lui ai donné une place. Ensuite j’y suis allé chercher des flûtes pour boire ce champagne. On a fait que regarder un film et discuté de quelques trucs d’enfance en buvant ce vin. On voulait juste boire ça avant de s’attaquer au diner mais l’avenir nous en dira plus sur lui si on reste vivant. Je me suis levé pour prendre une serviette parce que Daniel venait de verser le vin sur son habit quand mon téléphone portable sonnait et tout à basculer. C’était un appel d’urgence, un  règlement de compte vient d’être effectué et mes officiers sont en train de poursuivre celui qui a tiré.

-         Daniel, je suis désolé ! Vraiment ! Tu sais bien que je t’aime, je donnerai tout pour être là ce soir mais là je dois …

-         Oui c’est ça, tu vas devoir me laisser parce que …

-         Daniel, ne dit pas ça s’il te plait. Tu sais ? Écoute, je vais vite faire et revenir et on va regarder ce film qu’on aime voir, le film romantique, d’accord ? Mais en attendant fait comme chez toi et n’hésite pas à faire comme chez toi, j’ai préparé de bon plat pour toi.

Je savais très bien qu’il n’allait pas y toucher mais il fallait au moins que je lui dise juste comme ça. Je me suis senti mal mais je suis pressé pour me rendre sur le lieu donné par la patrouille parce que mon rôle est de sauver des vies. Dès que je suis arrivé, ils m’ont expliqué que la poursuite a fini par une prise d’otage, six personnes sont prises en otage dans un salon de coiffure. Les secours sont arrivés trois minutes après moi. Le sauvetage serait  bien passé si un des hommes n’avait pas tenté de fuir en tirant en l’air, à le voir y à laisser la vie je l’ai senti comme un couteau dans le cœur. Ça fait longtemps que je n’ai plus été à l’air de ça. Je n’ai pas attendu que tout soit fait avant de quitter, j’ai juste donné des ordres puisqu’il est presque minuit déjà et que j’ai promis à quelqu’un.

-         Salut !

-         C’est bon ? Vous lui avez réglé son compte ?

-         Un d’entre eux y a laissé la vie.

-         Dommage pour lui. Mais au moins il ne serait plus là pour terrifier ou mentir ou promettre, à des gens.

-         Daniel, tu me blesses en parlant comme ça. Pourquoi tu bois autant d’alcool comme ça ? Donne-moi ça, ce n'est pas bon pour toi et tu le sais.

-         Que je le sache ne change rien. Je n'arrive pas à vivre une soirée de bonheur, de joie, de plaisir, je crois qu’au moins l’alcool me soulagera et me fera oublier les regrets du cœur.

-         Aller c’est bon comme ça et j’en ai assez de tes blablablas là. Viens par ici on va rentrer et regarder le film comme promis.

J’ai voulu le prendre mais il me l’a interdit, soit disant qu’il est sobre, ce qui est vrai. On est entré et on s’est mis à regarder le film. Je sentais aussi mon ventre crier donc je suis allé chercher un truc à mettre sous les dents. En route vers la cuisine j’ai vu la table à manger intact et j’ai baissé la tête pour exprimer mes regrets. J’ai fouillé dans ma tête et je m’en suis rendu compte que je n’ai pas le droit de blâmer Daniel car il a raison sur tout plan, à chaque fois qu’il m’invite ou que c’est moi il y a toujours un truc qui arrive et la donne change, et ça vient tout le temps de moi et pas de lui. Je l’ai vu et j’ai laissé l’idée de mettre un truc sous les dents pour venir me mettre dans ses bras. Le film a commencé, on s’est laissé percer par ses trucs d’amour, ses chansons et ce monde d’illusion qui se cache derrière, on s’est ouvert à tout et je n’ai pas vu quand il a commencé par faire tomber ma petite robe pour l'empêcher de continuer parce que je crois qu’on n’est pas bon là.

Après cette nuit j’ai pris mes distances et il ne m’a rien dit, juste un je comprends. Je suis resté dans mon coin à penser à lui quatre semaines durant.

Aujourd’hui j’ai rendez-vous avec madame le maire ; c’est vrai que c’est ma mère mais je n’y vais pas la voir en tant que son enfant mais en tant que capitaine et je me dois de laisser tout sentiment et relation de côté. Je suis dans son bureau avec son adjoint et ensemble on discute à propos de quelques trucs. Un temps après elle m’a donné un dossier et à voir le criminel j’ai eu les yeux qui tournaient et je suis tombé au sol, je me suis évanouie. A l’hôpital

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-         Monsieur le docteur ? Qu’est ce que ma fille a ?

-         Rien de grave madame le maire. Euh je ne savais pas que le capitaine Ella est votre fille, ravi de l’apprendre.

-         Ah bon ? Après je vais vous raconter quelques-unes de ses caprices.

-         Ça me ferait plaisir d’échanger avec vous. Vous permettez ? J’aimerai échanger un peu avec ma patiente.

Dès que ma mère est sortie.

-         Je sais que tu n’as pas tout dit à ma mère donc va droit s’il te plait.

-         Ella, tu es enceinte.

-         Quoi ? Ce n’est pas vrai.

-         Tu connais au moins l’auteur ?

-         Bien sûr que oui ! Seulement que je ne crois pas.

-         Papa voilà les textes.

Ensuite il est partie et je suis resté seul et pensif. Le soir il m’a libérer et je suis rentré chez moi à la maison. J’ai commandé un truc à manger mais quand la commande est venu je n’avais plus gout à la nourriture et puis ma petite maison est rempli du parfum de Daniel et cette nuit m’a hanté. Les événements de cette nuit ne cesse de défiler sous mes yeux donc je suis partie sur la montagne.

Une heure après …

-         Je savais que tu serais ici. Comment tu vas ? J’ai appris que …

-         Je vais bien, en tout cas ça peut aller.

-         Pourquoi tu t’es évanoui ?

-         Je suis enceinte !

-         Quoi ? C’est genre de chose tu me dis ?

-         Dit moi tu aimerais que j’avorte ?

-         Je ne sais pas. Je ne suis pas encore prêt pour être père.

-         Tu veux quoi au juste ?

-         Que j’avorte ? Ou que j’enfante. Il faut choisir.

-         Je ne sais pas !

-         Tu vois ? Tu ne cesse de te mettre en doute et là tu ne sais même plus si tu m’aimes.

-         Je t’aime, je le sais parce que mon cœur bat toujours la chamade à te voir comme ça.

-         Ne me chante pas ce son ! Je n’en crois pas que tu peux me dire m’aimer et en même temps ne pas vouloir d’enfant avec moi.

-         Je n’ai pas dit ça !

-         Tu veux bien me ramener chez moi ? Je suis venu en taxi.

-         Ella …

-         Je rentre à pieds.

Il me voyait partir, je ne sais pas ce qui lui a pris la tête mais il est venu me prendre et me déposer chez moi. On ne s’est pas dit un seul mot et arriver je suis juste rentré chez moi en paix.

Les jours se sont passés et un soir alors que je rentrais je me suis évanoui à nouveau. C’est un passager  qui m’a amené à l’hôpital. A mon réveil j’ai vu que Daniel est assise là et qu’il est là il y a un bon temps. A me voir il a fait appel au docteur qui est venu et nous a expliqué mon état de santé à tous deux. Une fois que le docteur nous a laissé Daniel s’est approché de plus, il se tient  à mes pieds et me dit

-         Ella, je sais que tu veux garder cet enfant mais je … Comprends moi …

-         Daniel, que tu le veuille ou non, je ne vais pas risquer ma vie pour ça.

```A suivre …```

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*Épisode 3♦️*

(…)
```
-         C’est qui cet homme ? Ella, je te pose une question là !

-         Et je te dis que je ne vois pas le pourquoi je vais te répondre.

-         Tu me connais ! Dit moi qui est cet homme.

-         Je ne dirais rien. Tu fais quoi ?

-         Je bloque tes cartes bancaire, ta carte d’identité et ton passeport.```
(…)

_la vie est une partie d’échec et mat, il e faut qu’une pièce manquante pour que la partie soit terminer puisque le jeu est perdu d’avance.

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Écrivain : Saint Daniel

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