La vérité 3
Ecrit par Lari93
Une semaine plus tard
Au tribunal d’Abidjan.
Eva Loba
Moi : Votre honneur, toutes tentatives les de
conciliation sont restés vaines alors pourquoi ne pas annuler ce mariage une
bonne fois pour toutes.
La semaine dernière ici je vous ai apporté de nouveaux
éléments.
J’ai eu un enfant hors mariage, ainsi que monsieur Gadji.
Ce qui révèle que monsieur Gadji et moi ne pouvons en
aucun cas concevoir ensemble.
Et le problème d’enfant étant la cause majeure du
problème de notre couple, je souhaiterais que chacun soit libéré de cette union
pour de bon.
Patrick : Votre honneur, scientifiquement il n’a pas
été prouvé que moi et mon épouse ne sommes pas compatible.
Nous avons eu nos égarements certes et nos problèmes
d’enfants, mais je ne pense pas que le fait que nous ayons eu des enfants hors
mariage puisse nous pousser à la séparation.
Moi j’aime mon épouse et j’aime aussi son enfant.
Son enfant est aussi le mien.
Alors, je suis pour le maintien de cette union et la
recomposition de notre famille avec nos enfants respectives.
Mon cœur (en s’adressant à moi), nous avons eu des
difficultés mais nous pouvons avec de la volonté nous en sortir.
Je t’aime toujours et je ne compte pas annuler ce
mariage.
Eva : (Patrick est un malade) votre honneur je vous
prie de prononcer le divorce s’il vous plaît.
Je ne me sens plus concerné par les propos de ce monsieur
qui vit avec sa maîtresse et qui prétend toujours m’aimer, voici les preuves (mon
avocat tend l’enveloppe au juge).
Moi je veux juste sortir de cette mascarade.
Le juge : (en récupérant le plus) Je vous ai entendu
ainsi que vos avocats respectifs avant.
Je vais analyser toutes ses nouvelles informations et
vous convoquer dans un mois pour mon verdict sur ce, je lève la séance.
Patrick a essayé de me parler mais j’ai refusé.
J’ai quitté le palais de justice pour mon travail.
Axel m’a appelé et je lui ai tout raconter.
Il m’a ensuite informé que lui et Muriel passeront
prendre Hicham à la maison.
Les mercredis ils ont leurs soirée ciné Kids au cinéma
ivoire et mon fils adore.
Moi, j’irais faire mon sport à ma descente du travail.
Il est 20h, Axel et Hicham ne sont pas encore rentré
parce qu’il dîne après le film.
Moi je suis rentré vers 18h et je suis allé courir un
peu.
Je marche vers mon immeuble et je remarque au parking une
silhouette qui m’ai familière.
Plus je me rapproche et plus je me rends compte que ce
grand homme adossé à la Range Rover en jeans, baskets et T-shirt blanc entrain
de manipuler son téléphone c’est Hicham Diallo.
Mon cœur fait un boum.
Je m’arrête et nos regards se croise, il m’a vu.
Son regard est froid.
Il n’est pas là pour moi.
Je savais qu’il viendrait mais je retardais l’échéance
dans ma tête.
Je suis comme figé mais il faut avancer.
Il le faut, Eva.
Je prends du souffle et j’avance.
Quand, j’arrive à son niveau sans un regard je lui dis
suis moi.
J’entre dans le hall et je constate que je suis seul, il
ne m’a pas suivie.
Je retourne sur mes pas.
J’arrive à sa hauteur.
Moi : Bonsoir Hicham. (Il lève la tête et me regarde
avant de répondre)
Hicham : Bonsoir Eva.
Moi : Tu peux me suivre à l’intérieur s’il te
plaît ?
Hicham : Vu que c’est poliment demandé ? Ok.
Il m’énerve. Y’ahh
Il me suit.
Dans l’ascenseur, il continue à manipuler son téléphone
sans un regard pour moi.
Arrivé à mon étage, nous sortons de l’ascenseur et il
range son appareil.
J’ouvre la porte et nous entrons en silence.
Moi : Tu peux t’assoir là. (En lui indiquant les
fauteuils) Permet que je prenne une douche rapide s’il te plaît.
Hicham : Comme tu veux.
Je file prendre une douche rapide.
Je cherche dans mon placard quelques chose de pas très
moulant.
Mais même en jogging on voit mes formes alors ça ne
sert à rien.
En plus, j’étais toute plaquée en tenu de sport tout à
l’heure.
Je me décide à mettre une petite robe au-dessus du genou
moulant.
Tout le monde connais mon côté sexy alors je m’en fou.
Je retourne et le trouve debout avec la photo de notre
fils entre les mains.
Je le regarde et quand il sent ma présence, il fait
pareil.
C’est limite trop gênante.
Je m’assoie et il dépose la photo.
IL prend place face à moi.
Hicham : il est où mon fils ?
Moi : Avec un proche.
Hicham : Je suis venu pour lui.
Moi : Je m’en doutais.
Hicham : Je ne vais pas te demander pourquoi tu es
parti
Parce que je suppose que ton égoïsme qui a pris le
dessus.
Mais sache que je ne retournais pas à Dakar sans lui (dit-il
fermement).
Moi : Mon égoïsme ?
Ok c’est parce que je me suis rendu compte que tu allais
me le prendre que je suis partie.
Hicham : Te le prendre ?
Bien, Apparemment tu as tendance à toujours penser à la
place des autres.
C’est très Bien Madame Gadji (Il connait le
nom de Patrick),
Je suis venue t’informer que ce samedi mes parents et moi
passerons voir les tiens.
Si nous ne trouvons pas d’accord nous terminerons cette
histoire au tribunal.
Et oui après ton départ, comme une voleuse j’ai décidé de
te prendre.
On va tous être égoïste.
Moi : Alors pourquoi ne pas aller directement au
tribunal Monsieur Diallo ?
Mais parent n’était pas là quand on s’envoyait en l’air, alors
pas besoin de les associés à cette histoire.
Hicham : (Il me regarde durement) J’ai une famille
que je respecte.
Mon père à décider de procéder ainsi et je m’aligne.
Sinon crois moi et regarde-moi bien dès le lendemain de
ton arrivé ici à Abidjan, mon enfant aurait été dans le vol retour pour DAKAR
sans même passer par le tribunal (Axel avait raison, car il est très sérieux.
Et je sens qu’il contient sa colère.).
Moi : (Je ravale ma fierté du coup) Alors, que dois-je
dire à mes parents ?
Et les sujets qui y seront abordé ?
Hicham : Tu le sauras le jour J, ou peut-être tu
devineras vu que tu as tendance à deviner tout avant tout le monde.
Moi : Pfff, Pas besoin de te demander si tu sais où
il habite vu que tu ici chez moi.
Moi : Je sais où les trouver.
On sonne à la porte, c’est sûrement Axel et le petit.
Je me lève et ouvre la porte.
C’est eux, le petit est dans les bras d’Axel et il dort.
Axel entre en parlant, il ne se rend pas compte de la présence
de Hicham Diallo dans mon séjour.
Axel : Trésor, je l’envoie direct dans la chambre.
On a fait les fous toute la soirée, il est épuisé.
Toi et tes mini sexy avec tout le bagage derrière (En
riant).
Et bébé, il y a Muriel (il s’arrête net de parler quand
il se rend compte de la présence d’Hicham dans le salon.
Il le regarde, puis moi ensuite et continue sa route directe
vers la chambre du petit).
Moi : (là Monsieur Diallo était méconnaissable. La
colère dans ses yeux était plus que visibles. J’avoue que j’étais un peu
satisfaite.)
Hicham, tu peux rentrer si c’est tout ce que tu avais à
me dire.
Hicham : Tu me vire de chez toi ?
Un autre homme arrive chez toi avec mon fils dans les
bras et tu me demande de partir ?
Ok (Sa sens la jalousie à plein nez et je suis ravi), j’y
vais.
Il s’apprête à sortir quand Alex revient.
Il jette un regard noir à Axel avant de claquer la porte
en sortant.
Axel : Tu as foutu quoi encore ?
Moi : Je lui juste dit de partir.
Axel : Tu es folle ma parole !
J’espère que tu lui as dit que je suis ton pote ?
Moi : Non (En haussant la tête).
Axel : Au
lieu d’arranger les choses tu cherches les conflits Eva.
Moi : Il m’a dit qu’il est officiellement venu me
prendre mon fils.
Axel : Et tu voulais qu’il te dise quoi ? Qu’il
est venu te chercher ?
Eva je ne sais plus quoi te dire.
Moi : Il n’est pas venu pour me connaître sache le.
Axel : Bon tu es têtue mieux, je rentre chez moi.
Muriel m’attend en bas, elle te passe le coucou.
Ton fils l’a tellement fait courir qu’elle a mal aux
jambes et ne pouvait pas monter.
Moi : Ok. Samedi tu viens chez mes parents ?
Axel : Qu’es qu’il y a chez eux ?
Moi : Il compte s’y rendre avec ses parents.
Axel : Débrouille-toi vu que tu n’écoutes personne.
Moi : Axou.
Axel : Il n’y a pas de Axou qui tienne ici.
Bonne nuit madame je sais tout.
Moi : S’il te plaît.
Axel : Je vais y penser. (Il disparaît dans
l’ascenseur)
Quelques jours plus tard
Chez les Loba Abidjan
Aujourd’hui c’est samedi et je suis depuis le matin avec
mon fils chez mes parents.
Maman est au four et moulin comme si c’était une
rencontre de plaisance.
Ida l’aide dans les tâches et est moins bavarde.
Sophie n’a pas pu venir, elle est de garde cette semaine.
Mon père, il ne m’a quasiment pas dit grand-chose à part
un bonjour sec.
Il me fait peur.
Depuis leur passage chez moi, il ne me parle plus.
Quand j’ai informé de la visite des Diallo, c’est Maman
qui a répondu, lui n’as rien dit.
Il est 11h quand on sonne à la porte.
J’ai le cœur en compotes.
Ouf c’est Axel et Muriel.
Hicham Jr : Tonton Axou, Tati Mumu (il leur saute
dans les bras. Je vais vers eux)
Moi : Merci d’être finalement venu (dis-je avec le
sourire).
Axel : C’est ton père qui m’a demandé de venir.
Et dis aussi merci à Muriel, sinon je ne serais pas
venue.
Muriel : Eva ne l’écoute pas, il t’aime trop pour te
laisser seule dans de pareille circonstance.
Axel : Ne lui mens pas Muriel (En faisant la tête).
Papa : Axel mon garçon, tu viens deux minutes.
Axel : Ok papa j’arrive.
Ils nous laissent et partent discuter dans le bureau.
Muriel : Moi je m’occupe de mon petit chéri (en lui
faisant plein de bisous).
Hicham : Ye suis plus petit Tati. Ye sui grand, Grand
bébé Hicham.
(Nous éclatons tous de rire)
Muriel : Ok mon grand allons derrière dans le
jardin.
Trente minutes plus tard, la sonnerie retentit à nouveau.
C’est eux.
La fille de ménage ouvre le portail et je ne me suis pas
trompé.
Le père, la mère, les fils et d’autres parents (une autre
Dame et deux hommes, Je suppose parce que je ne les connais pas.)
Maman va vers eux.
Maman : Messieurs et Mesdames, Bonjour et Bienvenue
chez nous.
Je suis Madame Jacqueline LOBA
Suivez-moi s’il vous plaît.
(Ils la suivent jusqu’au séjour et prennent place. Moi je
regarde sans rien dire.
On leur sert les rafraîchissements et je vais chercher
mon père, toujours dans son bureau avec Axel.
Quand, je reviens au séjour avec eux, je retrouve mon
fils sur le pied de madame Diallo.
Il descend rapidement de ses pieds dès qu’il me voit et
je sens tous leurs regards sur moi.)
Hicham Jr : Maman c’est la jolie Mamie, tu te rappelles ?
(En venant vers moi, comme pour se justifier. Je souris juste.)
Axel : He mon grand va retrouver Tati Mumu s’il te
plaît (En s’adressant à Hicham Jr).
Hicham : Ok Papa Axou (Il court et disparait. Je sens le
regard noir de Hicham D).
Papa : Que tout le monde prenne place s’il vous
plait (En s’adressant à nous. Les Diallo étaient déjà installés. Lui et sa
femme son côté à côte et font face aux visiteurs, et moi, Ida et Axel juste
derrière eux).
Bonjour à tous, Je suis monsieur Loba le chef de cette
famille.
Ma fille m’a informé de votre visite ce jour.
Moi et mon épouse, nous vous souhaitons la bienvenue.
Monsieur Diallo (le père) : Bonjour Monsieur LOBA,
Je prends la parole à mon tour en tant que chef de famille.
Je suis Hamad Diallo, voici mon épouse Fanta et deux de
nos enfants.
Nous sommes aussi accompagnés de la sœur de mon épouse,
son époux et leur fils.
Merci de nous recevoir chez vous.
Papa : Bienvenue comme on le dit chez nous Akwaba.
Monsieur Diallo (le père) : Merci.
Papa : Ma femme vous a déjà donné les
rafraîchissements alors nous allons passer au sujet qui nous réunis ce jour,
Que j’ignore.
Alors quels sont donc les nouvelles ?
Monsieur Diallo : Monsieur LOBA, Je ne vais pas
m’attarder sur ce qui c’est passer au juste entre mon fils et votre fille mais
de cette relation est né un petit garçon dont nous ignorons tous l’existence
jusqu’il y a peu.
Voila donc ce qui nous emmène dans votre demeure.
Papa : Ok.
Monsieur Diallo : Alors nous n’allons pas tourner
autour du pot mon fils ici présent aimerait entrer en possession de ses droits
de paternité dont il a été privé jusqu’à ce jour.
Papa : Hummmm Ok c’est bien compris.
Lequel de vos fils prétend être le père de l’un de mes
petits-fils ?
Monsieur Diallo : Lui (en désignant Hicham D),
Hicham prince Abdel Diallo, mon deuxième fils.
Papa : Jeune homme avec laquelle de mes filles
avez-vous eu un enfant ?
Hicham Diallo : Humm (Il est gêné) Monsieur !!
il s’agit de Eva, Eva Loba.
Papa : Ok saviez-vous qu’aucune de mes filles n’est
célibataire ?
Et tous leurs enfants sont né après leur mariage.
Hicham Diallo : J’ignore la situation de vos autres
filles mais oui je savais qu’Eva ne l’était pas (sous le regard surpris de ses
parents).
Je sais qu’elle est mariée.
Papa : Ok. Eva, je te pose la question à toi maintenant.
Cet homme réclame la paternité de ton fils qui a le même
prénom que lui comme par hasard qu’as-tu à nous dire à ce sujet ?
Eva : Rien du tout. (Axel me donne un petit coup qui
me fait pousser un petit cri) Aïe !
Papa : Tu es sûre de toi ?
Maman : Hé Eva pendant longtemps nous avons dû
supporter ton silence. Aujourd’hui il n’y a pas que nous dans cette
histoire ! S’il te plait.
Papa : Mon épouse calme toi. Eva je t’écoute.
Eva : Papa je n’ai rien à dire. C’est une coïncidence.
Hicham Diallo : (IL se lève énerver) Papa j’ai dit
que venir ici était inutile.
On y va tous. Je règlerais cette histoire soit au tribunal,
soit par d’autre moyen.
Monsieur Diallo : Abdel du calme, et assois toi (IL
s’exécute).
Papa : Merci Monsieur Diallo.
Eva, Tout d’abord tu ne m’as jamais dit que Patrick ton
époux est le père du petit.
Et c’est tout ce que je sais depuis la naissance de
l’enfant.
Ce monsieur et sa famille prétendent que l’enfant est de
leur sang.
Et cet sans un test de paternité.
Ils en sont convaincus.
Et je crois qu’ils ont raison à regarder ton enfant c’est
la copie miniature de ce type.
Et tu me dis que tu n’as rien à dire en sa présence et
celle de sa famille ?
Ok Bien. (Mon père est en colère, je le sens.)
Ida va me chercher le petit.
Eva : Héee Papa !!! Non (Je me levé)
Papa : Non pourquoi ?? Donne-moi une seule
raison.
Je t’ai laissé le temps de parler et tu ouvres ta bouche
pour me dire que tu n’as rien à dire comme d’habitude.
Alors, j’agirais comme bon me semble pour le bien de mon
petit fils.
Monsieur Diallo, j’ai bien compris votre demande.
Vous savez la grossesse de ma fille est survenu dans la
période ou ma fille décidait de mettait un terme à son mariage avec son époux.
Avec certitude nous savons tous qu’il n’est pas le fruit
de leur union.
Cette famille est déjà secouée par ce divorce
interminable qui n’as que trop duré.
Je ne veux pas que le petit se retrouve au milieu d’un
conflit de famille.
Nous ne voulons pas d’autre soucis judiciaires (En regardant
Hicham Diallo).
Aussi, soyez-en rassurez je n’approuve en aucun cas ce
qu’il y a eu entre c’est deux adultes inconscients.
Mais un malheureusement un petit garçon est né de cette
histoire et c’est lui la priorité.
Donc, si vous souhaitez faire un test de paternité, je
vous en donne l’autorisation.
Cet enfant porte mon Nom Loba Christ-Axel Hicham et
j’en ai le droit (En me regardant dans les yeux, je crois rêver. Papa qui m’a
toujours soutenu est en train de me descendre devant les Diallo).
Monsieur Diallo : Merci, Mais Je ne pense pas que
cela soit nécessaire.
Comme on le dit seul une femme connait le vrai géniteur
de sa progéniture.
C’est à votre fille de faire le bon choix pour son fils.
Papa : Ok. Je ne peux défaire brusquement cet enfant
de son environnement mais je vous autorise à le voir, et le garder chez vous si
vous le désirez.
Mais sans pour autant quitter le pays jusqu’à ce qu’on
trouve un meilleur point d’accord.
Monsieur Diallo : Encore Merci Monsieur Loba.
Eva : Non Papa, Non. Je t’en prie. Mon fils est tout ce
que j’ai.
Papa : Axel emmène là s’il te plait !
Et toi Ida ne t’ai-je pas demandé quelque chose ?
(Je suis en larmes, il est entrain de leur donner mon
fils)
Axel : Hé Eva regard moi et calme toi, respire.
Vient on y va fait confiance à ton père.
Eva : Il leur donne mon enfant (en pleurant)
Papa : Parce que tu l’as eu toute seule Eva ?
Je te reconnais plus depuis quand tu es devenu
ainsi ?
L’enfant que j’ai éduqué dans cette maison n’était pas ainsi.
Ce mariage t’a rendu aussi noir, méchante et égoïste que ça ?
Tu as pensé une seconde à lui (En désignant Hicham
Diallo).
Hicham n’est pas ta propriété privée.
Il a un père et une autre famille.
Axel : Papa s’il te plaît doucement. Eva lève-toi et
suis-moi (Dit-il de façon autoritaire).
Monsieur Diallo : Nous ne voulons aucun conflit
Monsieur Loba.
Les deux on eut cet enfant et les deux ont des droits sur
lui (En me regardant).
Nous voulons juste connaître notre petit fils et aussi que
notre fils joue pleinement son rôle de père.
Mademoiselle (en s’adressant à moi), humm pardon madame, l’enfant
a droit à l’amour de ses deux parents.
Moi : Ok Axel on y va (En essuyant mes larmes, Je ne
veux plus rien entendre. Je quitte la pièce).
Je suis dans ma chambre d’enfance avec Axel.
Je pleure toutes les larmes de mon corps.
J’ai l’impression qu’ils sont tous contre moi.
Axel : ça va mieux ?
Moi : Comment veux-tu que ça aille ?
Axel : Tu aurais pu assumer simplement et ton père
aurait agir moins durement.
Moi : C’est ma faute maintenant ? C’est inh
axel (Dis-je en criant) ? Vous m’avez lâché comme une merde. Ce type je ne
le connais même pas en vrai. Et vous voulez lui donner mon enfant comme ça
parce qu’il en est le géniteur.
Axel : Ahhh Eva dans cette histoire tu ne pouvais
rester silencieuse.
L’enfant ressemble tellement à son père.
Ou tu veux un autre procès ?
Tu as de la chance que malgré tout ils veulent une garde
partagée et que ses parents soit tolérant.
D’autres serait parti en colère.
Tu ne le connais pas c’est vrai, mais as-tu essayer de
lui donner une chance ?
Tu as intérêt à te tenir à carreaux.
(Je ne dis rien, il n’a pas totalement tort).
Ida : Ça va elle est calme ? (Elle surgit dans
la chambre quelques minutes)
Axel : Oui ça va.
Ida : Papa vous demande.
Moi : Il veut quoi encore ?
Ida : Que tu présentes Hicham à la famille de son
père et à son père.
Moi : Ah Non, je ne ferais rien.
Ida : Moi pourquoi elle est têtue ta copine ?
Axel : Je n’en sais rien Ida.
Inconnu : Je peux te parler Eva ? (C’est madame
Diallo devant la porte)
Moi : (Nous sommes tous surpris) Humm oui.
Axel : Bon nous allons vous laisser.
(Il sort avec Ida en la tirant presque. Elle me veut quoi
cette Dame.)
Madame Diallo : En vrai on ne se connais pas Eva.
Mais tu m’as donné un magnifique petit fils et c’est déjà
beaucoup pour une femme qui attendait depuis que son fils se mari et ai des enfants
depuis des années.
Aujourd’hui, J’apprends que votre rencontre s’est pas du
tout à fait dans les règles et je comprends un peu mieux votre situation et
pourquoi les choses sont ainsi.
Mais, je ne suis personne pour vous juger.
En plus, vous ne connaissiez pas vraiment, alors je
comprends tes craintes.
Mais sache que mon fils est un homme bien et responsable.
Il n’est pas le genre d’homme a maltraité une femme.
Malgré, la colère il est incapable d’éloigner une mère de
son enfant (Je ne dis rien).
Tu sais ma fille, Je me suis douté de votre lien en
voyant le petit au glacier ce jour-là, il est le portrait de son père au même
âge (En souriant).
Mais ce soir-là à son anniversaire, je ne voulais pas te
choquer ou te piéger.
Je voulais juste savoir la vérité.
Vous voir ensemble à renforcer mes soupçons.
Je n’avais jamais vu mon fils ainsi avec une femme.
Ces regards pour toi et votre danse ensemble, je savais
que votre rencontre ne datait pas de cette soirée.
Je voulais qu’il le sache, s’il l’ignorait l’existence
cet enfant.
Mon cœur de mère s’est emballé.
Et je sais que tu comprends, Je ne voulais vraiment pas
te faire fuir.
Je suis désolé.
Mais lui aussi sans connaître son fils, il l’aime déjà
très fort.
Et peut-être la colère à parler pour lui quand vous aviez
échanger avant ton départ de Dakar et ici il y a quelques jours.
Nous sommes venus tous jusqu’ici pour arranger les
choses.
Toute seule tu as fait le choix de garder l’enfant d’un
inconnu.
Tu l’as éduqué et tu lui as donné beaucoup d’amour.
Ça se voit tellement !
Il est poli, gentille et très en avance pour son âge.
Tu es une magnifique maman et une femme courageuse,
sache-le (Ces paroles me touche énormément).
Quelle femme et mère serais-Je si j’encourage mon fils
dans ce genre de bassesses ?
Te prendre ton fils, ce n’est pas notre style.
Soit en rassuré.
Tu es la mère du petit et cela ne changera jamais, mais
il a le droit de connaître toute sa famille s’il te plaît ?
Il a le droit de connaître son papa ? de nous
connaitre ?
(Mes larmes coulent et elle se rapproche pour les
essuyer. Cette femme est trop maternelle. Nous sommes restés un moment dans le
silence.)
Ça va mieux ma chérie ? Tu veux bien le faire pour
eux ? Pour nous ?
Moi : Oui.
Je vous demande aussi Pardon madame, j’ai mal agi.
Madame Diallo : Moi, je n’ai rien à te pardonner
(Elle me sourit). C’est juste ton cœur de mère qui avait besoin d’être
rassurer. Tu viens ?
Je réponds oui de la tête et la suit au salon
Hicham Jr est dans les bras d’Axel.
Moi : Mon grand tu viens s’il te plait (Axel le fait
descends et il marche vers moi, je me suis croupi à sa taille pour lui parler) ?
Mhicham Jr : Maman tu pleures ?
Moi : Non mon
Bébé (en pleurant toujours). C’est parce que je suis contente que je pleure.
Tu sais maman t’aime fort et je ne t’ai jamais
menti. (Il remue la tête pour dire oui)
Tu vois le Monsieur assis là (En désignant Hicham du doigt) C’est ton Papa, il
a fait un long voyage pour venir te voir.
(Il me regarde et regarde Hicham qui est debout
maintenant et qui le regarde).
Hicham Jr : Mon Papa ? Mon vrai Papa ?
Moi : Oui trésor c’est ton Papa.
Hicham Jr : Pour de Vrai Maman ?
Moi : Oui pour de vrai.
Tu vas lui faire un câlin s’il te plait (Il reste
statique un moment. Je crois que son cerveau de bébé essaie de comprendre.
Puis il me sourit et court, pour se jeter dans les bras d’Hicham.
Il n’en fallait pas plus pour que tout monde est les piquants dans les yeux.
Moi j’étais déjà là madeleine, alors je ne peux vraiment vous
dire si tous les hommes on réussit à se retenir, mais les femmes à 100%
pleurait.
Ils restent ainsi un long moment avant que son père ne lui
présente ceux avec qui il est venu.
Il m’a dit maman Jolie mamie c’est ma vraie mamie aussi.
Madame Diallo et son mari se sont mis à rires.
Hicham Jr m’arrêtait de parler, il a monté tout le monde
à la maison, son papa.
C’est drôle les enfants, on cette facilité d’adaptation
en 20 minutes seulement on aurait dit qu’il les a toujours connus.
Ça fait peur.
Je me retire dans le jardin avec Axel.
Axel : La vérité libère non, mon cœur ?
Moi : Lâche-moi.
Axel : Tu as fait ce qu’il fallait mon bébé (en me
faisant la bise sur le front et me prenant dans ses bras, on aurait dit des
tourtereaux. C’est la voix d’Hicham Diallo qui nous interrompt).
Hicham Diallo : Désolé, Je ne vous dérange pas
j’espère.
Axel : Non du tout Monsieur Diallo.
Hicham Diallo : Ma famille et moi allons prendre
congé de la tienne Eva.
Demain, je compte passer le prendre si tu me le permets ?
Moi : Normalement, il doit aller à la répétition
(Axel me coupe, Hicham fronce les sourcils)
Axel : Non pas de soucis, Eva il ira à la prochaine
répétition.
Moi : Tu es sûre Axou ?
Axel : Oui, puisque je te le dis.
Hicham Diallo : Ok je vous laisse (il s’éloigne de
nous, il est énervé.).
Axel : Je pense qu’il est jaloux. Il croit qu’on
sort ensemble.
Moi : Non pas possible.
Axel : Je crois. Ça me rappelle tes débuts avec
Patrick (rire).
J’espère qu’avec lui ça ira.
Moi : Comment ça ira ? t’ai-je dit que je veux
me mettre avec lui ?
Axel : Tu as vu tes yeux quand tu lui parlais ?
Et lui son regard sur toi ?
Ça pue l’amour entre vous a des kilomètres.
Moi en tout cas, je l’aime bien ce mec.
Moi : Alors bon couple a vous. (Je le laisse et
retourne au salon, il se moquait de moi en me suivant)
Nous retrouvons la famille Diallo entrain de demander la
route.
Avec ma mère et mon père qui insiste afin qu’ils restent
déjeuner.
Mais ils refusent poliment en promettant passer une autre
fois le faire.
Cette journée était trop riche en émotions et je pense qu’on
a rater la catastrophe.
Ils sont rentrés chez eux.
Mon père m’a bien remonté les bretelles dans son bureau
avant que je ne rentre avec mon fils, Axel et Muriel.
Plus tard Sophie m’a contacté pour me dire que j’avais
bien fait de me libérer de tout ce mensonge et qu’il fallait saisir la chance
que m’offre la vie une seconde fois.
Qu’Hicham Diallo est un bien, comme si elle était son
ami.
A vrai dire, je n’ai rien compris à son charabia.