Les retrouvailles
Ecrit par Lari93
Le lendemain
Mon fils est tous excité à l’idée de passer la journée
avec son père.
Il s’est réveillé tôt ce matin, pour être prêt.
Et dire qu’il l’a rencontré seulement la veille.
Moi : Hicham tu vas rester tranquille, tu risques de
te salir avant l’arrivée de ton Papa.
Hicham Jr : Pardon maman (il s’assoit tranquille
dans les fauteuils).
Quand son père arrive, il court prendre ses affaires et
le rejoint devant la porte.
Moi : Mais Monsieur on peut partir comme ça ? Et
mon bisou ?
Hicham Jr : Non Maman, Bisou Maman.
Hicham Diallo : Bonjour (Il sourit en regardant sa
progéniture me corrompre) es qu’Il y a-t-il des choses spécifiques à
savoir ?
Moi : Bonjour, Hum juste qu’il n’aime pas le
pistache et la fraise.
Humm, et tout ce qui est à base ou mélangé avec des
noisettes.
Je t’ai mis son carnet de santé dans le sac en cas de besoin,
avec une tenue de rechange au cas où il se salit.
Hicham Diallo : Ok, pour le pistache et la fraise.
Je déteste aussi ,alors ça ne risque pas d’arriver.
Pour les noisettes, je ferais attention.
Je peux avoir ton numéro s’il te plaît ? En cas de
besoin.
Moi : Donne-moi ton téléphone. (Il me le temps, je
prends et compose mon numéro. Il existe déjà dans le répertoire). Mais tu l’as
déjà ?
Hicham Diallo : C’est juste une demande formelle (Mon
téléphone sonne).
C’est moi qui t’appelle, alors tu peux aussi
l’enregistrer.
Mon grand fait encore un bisou à maman et on part.
(Il s’exécute et ils disparaissent tous deux de mon champ
de vision. C’est au coucher du soleil qu’il m’a ramené mon fils. Ils ont passé
toute la journée ensemble. Mon fils n’a fait que me raconter leur folle
journée).
Hicham Jr : Maman, papa a une belle maison et grande à
côté de l’eau à achini .
On a pris le bateau pour y aller (il fait traverser
l’eau à mon fils il est fou ou quoi ?).
Il y avait papi, Jolie mamie, tonton Baba, tonton Sékou
et Mami Adja.
Et puis les enfants de tonton Sékou Fatim et cheikh.
Moi : Tu as retenu tout ça ?
Hicham Jr : Oui moi papi dit que je m’appelle Hicham
junior parce papa s’appelle Hicham aussi.
Mais papa a dit que j’aurais un autre prénom bientôt Fared
c’est le prénom de son papi à lui et tonton Baba.
C’est joli non maman ?
Moi : Oui c’est joli, maintenant il est l’heure
d’aller prendre une douche et dormir.
Gros câlins baveux. Je t’aime mon lapin.
Hicham : Bisous maman Je t’aime.
Durant les deux dernières semaines, Hicham m’appelait chaque
fin d’après-midi pour avoir l’autorisation d’aller chercher notre fils à
l’école et comme maman est la directrice, je n’avais pas de formalités à remplir.
En plus, mon fils était heureux alors je ne pouvais que céder.
Il a présenté son père a tout ses amis à l’école.
Il passe ensemble les week-end, Hicham Diallo a une
résidence à Assinie, alors c’est là qu’ils vont tous les dimanches.
Il m’a promis ne plus s’y rendre en bateau avec le petit.
Je peux vous dire que votre enfant m’a boudé juste pour
ça.
Il m’a dit qu’il aime le bateau de son Papa, incroyable ?
Nos échanges ne se limitais qu’a son fils, à peine s’il
me calcule.
Aujourd’hui c’est vendredi et en après-midi tous les
bureaux sont quasiment vides.
A Abidjan vendredi « on ne dure pas au champ (travail) ».
Mais moi, j’ai une réunion lundi avec un gros client et
mon Directeur.
Alors, il faut que je finalise mon dossier.
Moi : Gisele s’il te plaît vérifie que tous ces
dossiers sont en ordre, scanne-les et envoie-les-moi, ainsi que le power point
corrigé tout à l’heure.
Gisele : Ok madame.
Mon téléphone sonne et c’est Hicham Diallo.
Moi : Allô Bonsoir Hicham.
Hicham Diallo :: Allô Bonsoir Eva, je suis venue chercher le
petit. Tu comptes rentrer à quelle heure ?
Moi : Hum je ne sais pas encore.
Rentre chez toi avec lui.
Je risque de finir tard, Je passerais le récupérer.
S’il te plaît, pas de fast food comme repas du soir.
Hicham Diallo :Ok Madame. (Je souris sans m’en rendre
compte)
Moi : Humm, tu es toujours dans ton appartement ou
tu as une autre maison en ville.
Hicham Diallo : J’habite toujours là où on a eu le petit.
Moi : Ok à tout l’heure.
Ma fille de ménage rentre à 18h chez elle, alors c’est
mieux que mon fils reste avec son père.
Ça m’évite de la maintenir un vendredi soir à la maison.
Gisele et moi avions travaillé jusqu’au 21h.
A notre sortie des bureaux, le Plateau (Centre des
affaires de la capitale ivoirienne) était vide.
Alors, j’ai décidé de la déposer chez elle à Cocody avant
d’aller chercher mon fils à l’autre bout de la ville.
J’arrive devant l’immeuble d’Hicham et il est 22h 30 Min.
Je regarde et je me souviens de toutes les fois où j’y ai
mis pieds ici.
Je me fais annoncer et cette fois sans difficultés, j’ai
accès à son étage.
Je sonne.
Il vient m’ouvrir et me détailler de la tête au pied, je
ne demande c’est quoi son problème.
Hicham D : Entre s’il te plaît.
(Il est en pantalon en lin blanc et un débardeur de la
même couleur)
Moi : Je ne vais pas te déranger longtemps. Je suis
venu chercher le petit.
Hicham D : Eva tu peux t’asseoir quelques minutes
non ? Je ne vais pas te manger. Et le petit dort déjà.
Tu as diner ?
Moi : Non, je compte le faire une fois à la maison.
Hicham : Le petit et moi on t’a pris un plat de pâtes,
il dit que tu en raffole.
(Ce traite d’enfant)
J’espère que tu vas aimer, ça vient d’un restaurant
italien.
Je les passe juste deux minutes au micro-onde et c’est
bon.
Viens t’assoir manger (Dit-il posément, Ce soir je le
trouve moins fermé que les autres jours).
Moi : Humm d’accord.
Il se rend direct dans la cuisine.
En plus, il ne m’a pas trop laissé le choix.
J’enlève mes talons, ma veste et mon sac.
Je dépose le tout dans les fauteuils.
Et le rejoint.
Je m’assoie sur une chaise de la table à manger et le
regarde faire.
Hicham D : Pour vous madame, Et bon appétit (En déposant,
le plat devant moi).
Moi : Merci (je mange et c’est hyper bon).
Hicham D : C’est bon ?
Moi : Oui c’est très bon. Je suppose que mon doudou
s’est aussi bien régalé.
Hicham D : Oui, il s’est régalé.
Merci pour tout Eva, tu as assuré durant c’est quatre
années.
C’est un enfant très épanoui, intelligent et respectueux.
Moi : Merci (en continuant à manger, j’avoue que ses
mots me touchent).
Hicham D : Dis, tu t’habille toujours ainsi
pour aller au travail ?
(J’arrête de manger pour le regarder comme si je ne
comprenais pas sa question.
Je regarde ma tenue et c’est vrai que c’est sexy mais
c’est du tout moi. Patrick ne s’en ai jamais plaint.)
Moi : Humm oui. Pourquoi ?
Hicham : Juste que je suis un homme possessif et je
n’aime pas voir ce qui est à moi être accessible.
(J’éclate de rire. Ce qui est à lui ? Il parle de
quoi ce monsieur ?)
Je suis très sérieux Eva.
Moi : On ne sort pas ensemble, je te signal.
Hicham D : Pas encore.
Moi : sa ne risque pas d’arriver. Tu m’as snobé
depuis tin arrivé ici.
Hicham D : Tu l’as mérité et tu ne t’es pas excusé
de tes actes.
Moi : Pfff, (dis-je agacée) ?
Hicham D : Je t’apprendrais à te comporter en grande
fille.
Moi : Quoi ???
Il sourit puis disparaît dans un des couloirs de cet
immense appartement.
Je finis mon repas, nettoie la vaisselle et la range.
Il a mis du temps alors je décide d’emprunter le même
couloir que lui.
Je le trouve en train de mettre la couverture sur notre
fils.
Il me voit et reste silencieux.
Quand il finit, il me rejoint et referme la porte.
Je le suis vers le séjour.
Moi : Mais, on doit rentrer ?
Hicham D : A cette heure ? Pas question.
Malgré le fait que Je lui fais prendre son bain, il s’est
très vite rendormi.
Demain, je le ramène très tôt. (Je le regarde les mains poser
sur ma poitrine)
Mais, il y a des chambres d’amis tu peux rester si tu veux
et rentrer avec le petit demain.
Moi : Ok Bon, je rentre.
(Je m’apprête à prendre mes affaires quand il me prend
par la taille. Ces mains sur mon corps me font frissonner)
Hicham D : Reste s’il te plaît, je promets d’être sage
(en souriant, c’est sûr qu’il s’en est rendu compte).
Je veux qu’on discute et qu’on apprenne à mieux se
connaître. Tu veux bien ?
De plus, tu es la mère de mon fils et il nous faut nous
connaitre.
Moi : On ne devrait pas. En tout cas pas de cette
manière et pas maintenant.
Hicham D : Pourquoi pas ? Ton mari ? Axel ?
Moi : Quoi Axel (je me met à rire) ?
Axel c’est mon doudoune, mon meilleur ami depuis la
faculté.
Hicham D : Et il n’a aucune vue sur toi ?
Moi : Mais non, il se marie bientôt. Il est comme
mon frère. Ne me dis pas que tu es jaloux d’Axel.
Hicham D : Je comprends pourquoi Mon fils porte son
prénom. Et non je ne suis pas jaloux de lui. J’ai juste besoin de savoir à qui
j’ai affaire. Il fait partie de ta vie et celle de mon fils.
Bon, Tu restes ? (Dit-il en se rapprochant de moi)
Moi : Ok. Tu as du vin ?
Hicham D : Non,
C’est Haram.
Moi : Les soirées chez toi seront pas cool (dis-je
en boudant). Tu es musulman ?
Hicham : Non.
Moi : Tu n’es pas musulman mais c’est Haram ?
Hicham : Je ne suis pas chrétien non plus si tu veux
savoir, je crois juste en Dieu mais pas aux religions.
J’ai des principes de vie ou l’alcool et le tabac (En me
regardant avec insistance) n’y ont aucune place.
Moi : Moi qui croyais avoir tout vu (en levant les
yeux au ciel).
Alors tu m’offres quoi à boire ?
Hicham D : Du thé ou du jus de fruits. (J’éclate encore
de rire en me laissant tomber dans le divan)
Moi : Du thé alors ! Axel ne va pas y croire.
Tu sais lors de la final de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations),
il m’a dit que c’est sûr que les sénégalais vont faire la fête au thé (en riant).
Hicham D : C’est juste des préjugés.
Les sénégalais savent faire la fête avec ou sans alcool,
ce n’est pas un pays à 100% Musulman (quelques minutes plus tard, il pose la
tasse et s’assoit près de moi).
Moi : Alors que veux-tu savoir ?
Hicham D : Tout et depuis le début (en me caressant
le visage du bout des doigts).
Moi : Je crois qu’on avait commencé cette
conversation quelques part à Dakar.
Bon je préfère commencer.
Tu fais quoi au juste dans la vie pour avoir autant
d’argent ?
Ou c’est grâce à ton père ?
Hicham D : L’argent ? Pourquoi les femmes
aiment autant l’argent ?
Moi : Très drôle, moi je veux juste savoir si le
père de mon enfant n’est pas un trafiquant ?
Hicham D : Je suis un homme d’affaires sérieux qui a
plusieurs entreprises dans la sous-région et j’ai réussi sans l’aide de mon
père qui n’est un simple diplomate à la retraite.
J’investis dans plusieurs secteurs, grandes, moyennes
entreprises et des start-ups qui sont prometteurs.
Moi : Moi j’appelle les types comme toi des requins.
Hicham D : Et pourquoi ?
Moi : Vous arriver à berner ces jeunes entrepreneurs
surtout des start-ups qui évitent de se tourner vers les banques pour se faire
financer.
Vous éjecter de l’argent dans leur business.
Jusqu’à posséder une grande partie de leurs capitale
sociale et même à racheter toute leur affaire.
La plupart ne sont pas des businessmans et se laisse facilement
bouffer.
Hicham D : Pas faux, certains investisseurs agissent
comme tu le dis,
Mais pas moi, je suis réglo.
J’ai souffert pour bâtir mon empire et je n’ai déposséder
personne pour y arriver.
Moi : Mon combat ces dernières années en tant Directrice
crédit est d’inciter la banque à plus accompagner les petits créateurs
d’entreprise.
Voilà mon boulot.
Mais n’empêche que je travaille aussi pour le
développement des plus grandes.
Donc tu sais un peu ce que je fais dans la vie.
Hicham D : J’adore ta passion pour le travail. Je
sais que nos enfants auront de la chance. Une maman très intelligente c’est
très bénéfique (je souris, il joue à quoi ? nos enfants très drôles.).
Hicham en est la preuve.
Et pour ton Divorce ?
Moi : Tu as du chic pour les transitions.
Hicham D : Humm , Tu me réponds ?
Moi : Je te rappel encore une fois, qu’on ne sort
pas ensemble et qu’il y a une femme dans ta vie.
Hicham D : Une femme ? Bon ce sujet est juste
un détail, mais ton époux n’en est pas un, car il t’a mis la bague au doigt.
Désolé, mais j’ai un peu fouillé et je sais qu’il te
refuse le divorce depuis des années.
Moi : Il y a de quoi non ? j’en vaux la peine (En
me tenant debout, pour lui monter mon corps comme un mannequin. En essayant de
rendre drôle ce sujet qui me bouffe de l’intérieur.)
Hicham D : (Il sourit) Que s’est-il vraiment
passé ? (J’affiche une mine neutre)
Mais, si tu ne veux pas en parler je comprendrais.
Moi : Bah, par quoi commencer (en tournant en rond
dans le carré salon où nous sommes).
Hicham D : Tu peux me raconter l’histoire en
arrêtant de tourner ton popotin sous mes yeux ?
Moi : Incroyable !!! (En le regardant)
Hicham D : C’est vrai, bon désolé.
(Je décide de continuer comme si je n’avais rien entendu)
Moi : Patrick Gadji et moi étions heureux dans les
débuts de notre mariage.
On avait des projets plein la tête et Nous sommes arrivé à
les réaliser.
Mais au niveau des enfants c’était un échec total.
On n’arrivait pas en avoir.
Nous avions vu des spécialistes, mais rien.
Nous n’avions aucun souci de fertilité ou d’incompatibilité.
On a juste décidé de laisser la nature faire ce qu’elle
avait à faire, du moins c’est ce que je croyais.
Mais au décès de son père sa mère a décidé qu’elle
voulait urgemment des petits enfants.
Elle ne voulait pas quitter ce monde disait-elle sans
voir ses petits enfants comme son mari.
Elle et ses filles ont fait de mon quotidien un enfer et
incité ou pas Patrick à en avoir un hors mariage.
Le plus dure dans toute cette histoire, c’est qu’il ne m’a
pas soutenu contre sa mère et ses sœurs.
Je devais en plus tout ça supporter les regards
extérieurs et faire bonne figure.
Jouer l’épouse parfaite comme si tout allait bien, car
monsieur mon mari continuait à faire comme si tout allait bien.
Et me trimballait dans les galas et cérémonie mondaine de
la capitale.
Je ne comprenais pas et je ne savais quoi faire alors je
me suis enfermé plusieurs années dans ce mensonge et cette vie en verre.
Et Dieu merci qu’Axel était là pour moi.
Ma famille a bien essayé mais j’avais trop de rideaux
autour de moi, que je ne m’ouvrais à personne et ne permettait à personne de
m’aider.
Et lui il n’a pas abandonné.
Il m’a poussé sans relâche à en parler.
Il m’a poussé à rencontrer un psychologue car à eux je ne
voulais rien dire.
Ce soir ou on s’est rencontré dans le club, c’était le
jour de mon anniversaire.
Je devais diner avec mon époux, une partie de moi était
partie dans l’optique de soit lui donner une dernière chance ou de le quitter, mais
il n’est pas venu.
Alors, j’ai conduit jusqu’au « Three Seven »
pour me souler et oublier cette misérable soirée.
Et toi tu arrivé.
Nous avons eu cette nuit ici, et quelques mois plus tard Hicham
était là pour me dire qu’il fallait avancer.
Alors je l’ai fait.
J’ai dû affronter le regard et les interrogations des
gens sur ma grossesse et son auteur.
Sur ma situation avec ce mari sadique et harceleur, et
surtout protéger mon enfant qui n’avait rien avoir avec tout ça.
Voilà ! (En souriant)
Il se rapproche de moi et me prend dans ses bras.
Et me fait des bisous sur l’épaule, c’est doux et tendre
à la fois.
Hicham D : Tu es forte et sache que je ne viendrais
pas foutre du bordel là où tu t’es battu à reconstruire (En mettant son doigt
sur mon cœur).
Merci d’avoir Garder notre enfant, de lui avoir donner
tout ton amour.
Tu as encore des barrières à lever et je t’y aiderais.
(Puis, il m’embrasse et je me laisse faire).
Je t’aime Eva.
Même quand je suis en colère contre toi, je t’aime encore
plus.
Et je t’apprendrais à faire moins de bêtises et à ne pas
fuir face aux problèmes.
Je souris et il m’embrasse encore.
Tout en continuant de m’embrasser, Je sens ses mains
parcourir mon dos et mes fesses.
Puis je sens la fermeture éclair de ma robe descendre
d’un coup et ma robe avec.
Je suis à moitié à poil au milieu de son salon, les seins
à l’air et juste un string en dessous.
Moi : (en chuchotant) On n’était pas censé faire de
bêtises.
Hicham D : Te faire l’amour ce n’est pas des bêtises
(dit-il d’une voix rauque plein de désirs). Je t’avais dit d’arrêter avec ton
popotin, je n’ai pas résisté.
Mais, j’arrête tout si tu veux.
Moi : (mon cerveau veut s’arrêter mais le feu en bas
de moi dit non. Ça fait 04 ans merde) Ne t’arrête pas (Dis -je du bout des
lèvres).
Il n’en fallait pas plus pour qu’il me porte jusqu’à sa
chambre et me jette sur son lit.
En une fraction de second, il enlève tous ses vêtements.
Son gros morceau, je m’en souviens comme si c’est hier.
Il est au-dessus de moi et m’embrasser, puis descends de
mon cou à mes seins.
Je gémis comme une folle.
J’ai les jambes autour de sa taille.
Il lâche mes seins et parcours mon ventre de baisser.
Hicham D : Tu ne peux pas savoir combien de nuit,
j’ai rêvé de te refaire ça.
T’avoir rien que pour moi. Je t’aime Eva.
Il abandonne mon ventre pour ma cave.
Il hume mon dessous.
Sentir son souffle me fait encore frissonner.
Il le retire, puis commence à me faire un cunnilingus.
Je ne suis plus que gémissements.
Moi : Hicham !! Je g….
Hicham D : Lâche-toi mon cœur.
J’avale mes mots tellement c’est bon.
Je finis par me lâche et jouir.
J’ai les jambes qui en tremble.
Il y a longtemps que je n’ai pas pris autant de plaisir.
Je sens qu’il a adoré me donner du plaisir.
Il se repositionne au-dessus de moi, m’embrasse puis je
le sens progressivement entrer en moi.
La première étape était préméditée.
Car c’est sûr que j’aurais eu plus mal.
Je me demande si lors de notre première nuit, il m’a
lubrifié ou pas ?
J’étais un peu soule, peut être que l’alcool m’a aidé à moins
sentir la douleur.
Je comprends pourquoi le lendemain, j’avais autant mal,
ça chauffe.
Il grogne déjà.
Hicham D : Humm
bébé, tu es si serré.
Il se met faire de petits et lent va et viens et c’est
trop bon.
Je pense qu’il le fait plus pour lui, car il ne pas vite
jouir.
Je commence à rouler du bassin et il n’en faut pas plus
pour le rendre fou.
Il me retourne en levrette et accélère la cadence en me
pressant les fesses.
Hicham D : Tu trop bonne mon cœur, tu me rends fou. (En
me fessant au passage)
J’avoue que j’adore et je me surprends à lui dire de
continuer.
Quand je le sens venir je le pousse sur lit, il retombe
sur le dos et je me position à califourchon sur mon membre.
Il me regarde puis ferme les yeux.
Je twerks suis son membre et je l’entends dire des mots
incompréhensibles.
Il pose sa main sur ma hanche en m’incitant à continuer.
Je le sens à bout.
Il se relève et me positionne en missionnaire.
Il me met de puissants coups qui nous font jouir tous les
deux au même moment.
Hicham D : Je t’aime. (En se couchant sur le dos. Je
pose ma tête sur sa poitrine et quelques minutes plus tard je lui réponds)
Moi : Je t’aime aussi Hicham.
Je lève la tête, le regarde et il dort.
A quel moment, il s’est endormi ?
Ils font comment les mecs pour vite sombrer dans le
sommeil après le sexe.
Je me demande s’il m’a même entendu.
J’ai encore couché avec lui sans protection, seigneur
quelle conne je suis ?
Je pense subitement à cette femme qui partage sa vie à
Dakar.
Mais je ne me sens pas coupable, ils ne sont pas mariés à
ce que je sache. Mais bon bref, je ne sais rien de leur relation. Il va falloir
qu’il m’en parle, je ne veux pas me retrouver dans une histoire tordue.
J’ai déjà Patrick et sa clique sur le dos.
Je me couche et fini par m’endormir à mon tour.