la vérité rien que la vérité
Ecrit par Fleur de l'ogouée
A chaque jour suffit sa peine, Sandra est tiré d’affaire sa vie n’est plus en danger, elle vivra!
Avec les enfants nous passons notre temps à l’hôpital, ils ont étés tristes d’apprendre que leur tante est hospitalisée. Avec tout ça j’ai à peine vu Jérôme, on se parle néanmoins chaque soir, il est avenant mais de mon côté, cette romance commence à m’épuiser, le jeu du chat et de la souris ne m’amuse plus, j’ai passée l’âge pour ce genre de chose, au début c’était drôle mais maintenant c’est lassant, les grands restaurants et les beaux hôtels me plaisent mais j’aspire à plus de stabilité. L’agence est ce qui m’apporte ma petite dose de tranquillité, le chiffre d’affaire ont commencé à exploser à Port-gentil, les travaux n’ont pas été vain, je suis contente d’avoir pris autant de risques. Si mes bénéfices continuent d’augmenter a ce point je vais pouvoir me faire le voyage de mes rêves, je ne veux pas puiser dans les économies de mon compte épargne, donc il me faut économiser une belle somme pour assouvir mon envie de découverte.
Après le boulot, je me diriges à la clinique, on a pu faire transférer Sandra une fois que son état était stable, les médecins ont étés merveilleux, comme quoi au publique quand il y a la bonne main d’œuvre et le bon matériels tout est nickel, cependant le grand frère de maman à insister pour qu’on vienne dans sa clinique. J’ai apporter du sanglier avec de la bonne banane, depuis que le médecin a dit qu’elle reprendra son alimentation par voie orale aujourd’hui, elle n’a fait que réclamer le plat là. Quand j’arrive maman profite pour rentrer chez elle, pour se reposer un peu. Je sors le plat encore bien chaud des plats et je dépose la nourriture devant elle, elle mange comme un ogre affamé, c’est son premier repas depuis au moins quatre jours, elle savoure.
Pendant que nous discutons, Hervé fait irruption, on ne l’avait pas vu depuis un bon moment, on discute tout les trois ensemble, mais l’ambiance est un peu tendue, je prétexte un appel urgent qui m’oblige à retourner à l’agence et je m’éclipse.
Sandra Mbourou
Depuis l’accident on ne s’était pas vu, je suis contente de le voir, c’est le seul ami que j’ai, il m’a manqué, mais il n’a pas l’air heureux, quand Mélanie s’éclipse, je ne peux pas m’empêcher de demander ce qui ne va pas
- Sandra tu as vu l’état dans lequel tu es? Tout ça à cause de chose éphémère, regarde où tu en es arrivée, depuis une semaine tout le monde me demande de raconter ce qu’il s’est passée, les rumeurs portent le noms de Sandra Mbourou et j’ai beau prendre ta défense, je me retrouves comme un con, qui se voile la face sur celle que tu es vraiment
- Hervé n’oublie pas que les mots que tu as dis là, tu ne peux plus les reprendre, pour les reproches, j’ai ma famille donc garde ça pour toi
- Écoutes je suis venue en paix, mais te voir comme ça me mets dans tout mes états
- Merci de t’inquiéter pour moi, mais ce dont j’ai besoin à cette heure c’est d’un ami avec qui je pourrais parler et faire comme ci cet incident n’avais pas exister
- Le problème c’est que tu as bel et bien été agressé et je ne peux pas réprimer l’envie de te protéger et de m’inquiéter. D’ailleurs jouer le rôle du meilleur ami devient de plus en plus difficile, tu hantes mes jours et mes nuits, je ne sais plus comment te sortir de ma tête, je sais que je ne suis pas digne de toi je n’ai ni or ni voiture, je ne suis qu’un pauvre étudiant qui vis de petits boulots, bien loin de ceux que tu fréquentes. Tu t’es enfermé dans une bulle, ce n’est pas la vrai vie mademoiselle
- C’est pas le moment pour ce genre de conversation Hervé
- Ce n’était pas mon intention première, je suis venue voir comment tu vas, les gens de la classe s’inquiètent c’est pour ça que je suis là, je ne suis pas venu te supplier de m’aimer
Avant que je n’ai eu le temps de répondre, le ministre a fait interruption dans ma chambre accompagné de son aide de camp
- Bonsoir monsieur le ministre
- Bonsoir ma Sandra tu vas mieux?
J’ai à peine quitté Hervé du regard qu’il s’est évaporé dans l’air, si j’ai perdu le seul ami que je n’ai eu ces cinq dernières années alors je suis bonne pour une vie de solitude, je dois songer à me prendre un chien au point où j’en suis.
- Vous pourrez dire à votre femme qu’elle devrait mieux faire la prochaine fois, je suis encore vivante
- Ma petite Sandra, tout est de ma faute, j’aurais mieux dû gérer ma vie personnelle, cependant j’aurais aimé que vous reconsidériez la plainte contre ma femme et ses sœurs, en contre partie je paie les frais d’hôpitaux et tu auras la somme de ton choix pour faire ce qu’il te plaira. T es une bonne petite, je sais que tu prendras la bonne décision.
- Désolé de vous décevoir mais c’est ma mère et mes grandes sœurs qui prennent les décisions,je vais leur parler de ta proposition
- Encore bon rétablissement ma belle, je t’ai apporter quelques petites choses, appelle moi quand vous aurez pris votre décision
Quand il sort, un de ses garde du corps rentre avec des bouquets de fleur, des boîtes de chocolats, une parure en or , une paire de Louboutin et un sac Versace, je suis aux anges, il sait très bien que les bijoux et chaussures ce sont mes points faibles. Maintenant pour l’histoire du procès j’en parlerais à Lydia et je vais la laisser prendre la décision qu’il faut. Je me rendors, manger m’a fait du bien, je me sens enfin revivre, j’ai vraiment eu peur de ne pas m’en sortir, je sais que j’ai toujours menée une vie décousue, mais je ne penses pas avoir méritée de me retrouver dans un lit d’hôpital totalement défigurée.
Mélanie Mbourou
Les enfants sont au lit, ils sont rentrés tout fatigués de l’école, après le repas ils n’ont même pas traînés, je vais profiter de ce silence pour prendre un bain en lisant un livre de Jane Austen, à peine ai-je commencée à remplir la baignoire que je reçois un appel de Jérôme.
- Allô mademoiselle Mbourou, je suis devant chez vous dans 15minutes
- Quoi???
- Je t’emmènes faire une petite balade, je veux me faire pardonner pour la semaine dernière
- D’accord, appelles moi quand t’es là
J’abandonne l’idée du bain, je prends une douche vite fait et j’enfile une robe en pagne, je relèves mes mèches dans une queue de cheval et je me maquilles très légèrement, bb crème, blush plus rouge à lèvre mat violet, j’enfile une paire de sandale et je mets du parfum. 30 minutes plus tard je suis prête, il est déjà là, je vais le retrouver dans sa voiture. À peine entrer il m’embrasse langoureusement.
- Tu m’as manquée ma douce, j’avais besoin de te voir
Il conduit au rythme de la voix de Toni Braxton et dans le silence de la nuit on se dirige vers une petite pizzeria qui se trouve pas loin de chez moi, il se gare et reviens de suite avec une pizza
- L’utilité de commander à l’avance, dit-il
- Ah zut moi qui pensais que c’est avec ton charme que t’avais réussi à passer devant tout le monde, tu me déçois très cher
On éclate de rire et il se remets en route, après quelques minutes il se gare au bord de mer, puis ouvre le carton de pizza et nous mangeons, un moment simple, en un revers de la main il a réussit a balayer tout mes doutes, après manger on se pose à l’arrière de la voiture, on se câline doucement, ensuite il est temps pour chacun de nous de regagner nos domiciles, il me dépose et je me sens aussi légère qu’une plume, je m’endors paisiblement.
Ce matin en venant voir Sandra elle nous a parlé de la visite du ministre hier après mon départ, d’ailleurs la pièce rempli de cadeau témoigne bien de son passage.
Lydia: Si il s’est déplacé ici c’est qu’il sait de quoi je suis capable, la peur a changé de côté
Maman: Mais il s’est déplacé, si il paie tout les frais et qu’il t’aide à te remettre sur pied, il faut m’abandonner les poursuites là
Mel: Mais maman l’argent ne peut pas remplacer ce qui a été fait à Sandra, il faut que justice soit faite
Lydia: Dit lui bien ça
Maman: Et c’est quand la dame là va aller en prison que ça va changer quelque chose? Elle s’est sentie en danger dans son foyer et elle a réagi c’est normal
Lydia: Donc pour toi c’est normal de taper la maîtresse de son mari?
Maman: Oui, il ne faut pas déranger les foyers des gens
Lydia: Comment tu peux tolérer que ta propre fille se soit fait frapper et humilier, ce n’est pas normal
Avant qu’aucune de nous n’aient le temps de répondre, Lydia a pris son sac et elle est partit, elle a une sainte horreur de la violence et de l’injustice, je crois que c’est ce qui l’a mené vers le droit. Je comprends maman elle est de la veille époque, mais dans ce siècle là les femmes ne devraient pas se battre pour un homme, encore moins former une bande pour agresser la maîtresse d’une sœur ou d’une amie, parce que pendant tout cela le mari est probablement dans les jupes d’autres conquêtes. L’ambiance est un peu électrique, à la fin de la visite j’appelle Lydia pour voir si elle s’est calmée, ce n’est pas le moment de se déchirer entre nous, elle semble plus calme, elle prépare une audience donc je ne l’embête pas beaucoup et j’en profites pour papoter un peu avec Marc. Sentant mon ventre vibrer de famine je décides d’aller me manger un bon plat dans un resto en ville. C’est Lydia madame resto qui m’a conseiller de venir ici, le cadre est agréable et ils ont une formule déjeuner avec plat et dessert, c’est tout ce qu’il me faut. La demoiselle qui me reçoit est très polie, elle m’installe au niveau de la terrasse, la vue est toute simple mais c’est reposant. Je m’attaque à ce plat de couscous royal, il est divin. Manger seule peut s’avérer gênant mais pour moi ce n’est pas le cas, je vois ça comme une opportunité de me retrouver avec moi-même et de savourer la nourriture sans être distraite par quoi que ce soit. En dessert j’avais le choix entre une part de cake, des crêpes ou une crème brûlée, j’ai commandé les crêpes au chocolat avec en supplément une boule de glace à la pistache, le mélange est particulier, mais j’aime beaucoup. En digestion j’ai droit à une tasse de thé, que je dégustes en essayant de bosser un peu sur ma tablette, j’avance lentement mais sûrement dans mes projets divers concernant l’agence. Après avoir plus ou moins digérée il est temps pour moi de retourner au bureau, en descendant les escaliers qui mènes à l’entrer principale, j’aperçois Francine qui me fait signe de la main, je m’avance pour la rejoindre et mon cœur commences à battre de plus en plus fort, je sens une boule dans ma gorge et quand j’arrive à sa hauteur, on se fait la bise puis elle me le présente, quand nos regard se croise, je suis comme électrocuté
- Mélanie je te présentes enfin mon mari Jérôme Minko, Jérôme c’est la maman des jumeaux dont je t’ai parlé
Mon cerveau s’est déconnecté pendant un instant, MON Jérôme est en fait le mari de Francine, qui est la mère du meilleur ami de mes enfants. Dîtes moi que je rêves, même dans mes cauchemars je n’aurai pas imaginer ce genre de scénario
- On se connaît déjà dis-je d’une petite voix
- A bon dit-elle surprise
- Oui c’est mon voisin de pallier au boulot, je ne savais pas que c’était votre mari
- Ah mais donc c’est vous qui avez l’agence voyage? Jéjé travaille dans ma société celle que je l’ai héritée de mon père
- Ravie de vous avoir revues
Sans attendre une réponse je me précipites à ma voiture, au secours ma vie est un désastre.