Annabelle Tanoh

Il est 06 h du matin lorsque le sommeil me quitte.

Il est endormi, juste là dans mon lit.

Il avait été tout à moi cette nuit.

Je n’arrive pas à croire qu’on l’est fait.

Mais je dois avouer que je le désirais aussi depuis le tout premier soir.

Je sorti délicatement du lit pour ne pas le réveiller. 

Et je pris place dans l’un des fauteuils de la chambre tout continuant à porter mon regard sur lui.

Grand, intelligent, métisse, beau et en plus il en a dans le pantalon, Charles a tout pour plaire à une femme.

Je me demande comment j’ai pu supporter son énorme engin, les quelques hommes que j’ai connus n’avait pas une aussi grosse.

Je comprends pourquoi il avait autant insisté sur les préliminaires il me préparait.

Je sais que j’étais très serré, vu que je n’ai pas fait l’amour depuis un très bon bout de temps, 04 ans pour tout dire.

Et oui après ma rupture, je m’étais éloigner des hommes, en plus ensuite j’ai eu cette opportunité de travail et atteindre mes objectifs professionnels était devenu ma priorité.

Je n’avais pas le temps, même pour une relation passagère.

Olivia me traitait de go coagulé comme on le dit souvent dans l’argot ivoirien

Je ressens encore un peu de douleur mais supportable tout à l’heure je me coulerais un bon bain chaud et j’espère que ça passera.

Je ne sais pas ce que sera cette relation mais je préfère la considère, juste comme du sexe entre deux personnes adultes, consentante.

Je ne veux pas tomber amoureuse car, pour ce que je sais il est un homme à femme selon ce que racontent les gens à son sujet en plus d’être un célibataire endurci.

Ma dernière relation c’est très mal passé, j’étais jeune mais je n’y suis très investi.

Je voyais AZIZ THIAM comme l’homme avec qui j’allais passer le restant de mes jours.

On s’était rencontré à la faculté, il avait 2 ans d’avance sur moi et était en stage professionnel lorsqu’on a démarré la relation.

J’avais parlé de lui à toute ma famille même le général pour la première fois de ma vie, ils croyaient tous qu’il était mon premier homme.

Les deux premiers étaient aussi des étudiants mais ces relations furent de très courte durer.

Après deux ans de relation, il a obtenu son diplôme et devrait retourner au Sénégal pour prendre fonction dans l’entreprise de son père.

Un soir a quelque jour après son départ, je découvre sur Facebook les photos et vidéos de son mariage avec la fille d’un ministre. C’était le royal wedding de Dakar selon les commentaires de Facebook.

Et oui l’homme qui me promettais le ciel et la terre s’est marie dès son retour au pays.

Il m’avait osé appeler une semaine plus tard comme pour prendre de mes nouvelles.

Je me suis donc décidé à le confronter, et il n’essaya même pas de mentir au contraire il m’avoua tout.

Et il eut même le courage de me dire qu’on bon musulman il avait la possibilité de prendre plusieurs femmes alors fallait pas que je désespère et qu’il fallait que je sois plus extravertie à l’avenir dans mes prochaines relations.

Pour lui en gros j’étais une fille très coincée.

Il a fini par donner vie à TRISHA.

Je n’arrivais pas à y croire, Aziz était tellement parfait. Le petit ami idéal.

Olivia avait été présente pour moi et elle m’a aidé à surmonter ce chagrin, il était mon premier vrai amour.

J’ai dit au général que c’était moi qui avais rompu, je sais qu’il ne m’a pas cru mais, il a fait avec.

Je ne fais plus confiance aux hommes depuis.

Mais bon comme le dis Olivia, je n’ai que 25 ans ce n’est qu’un quart de siècle.

Je me lève, pour me rendre dans la salle de bain.

A ma sortie de la salle de bien, Charles-Emmanuel n’est pas dans le lit, n’y dans la chambre d’ailleurs.

Il faut dire que j’ai mis du temps dans la baignoire.

Je fille dans le dressing ranger mes affaires et m’habiller, aujourd’hui j’ai 25 ans, je me sens plus tôt bien en regardant mon reflet dans le miroir.

Cette journée risque d’être très longue, on retourne dans quelques heures sur Abidjan.

A mon retour dans la pièce principal de la chambre, je le trouve assis sur le lit déjà habille dans un jeans noir et un simple t-shirt blanc. Il est craquant. Il me fit un sourire dès qu’il me vit entrer.

Charles-Emmanuel : Bonjour ma Bella. (En m’attirant vers lui pour me faire un baiser, auxquels je réponds avec plaisir).

Moi : Bonjour Charles (dis-je avec tendresse).

Charles-Emmanuel : joyeux anniversaire ma belle. (En me remettant un magnifique paquet cadeau de chez AC).

Moi : Charles, tu n’aurais pas dû, c’est waouh (en ouvrant le coffret à l’intérieur du paquet), je ne m’y attendais pas, pas venant de sa part. Je ne pouvais pas imaginer qu’il aurait pensé à mon anniversaire, au fond c’est quand même un chic type bien.

Dans le coffret, il y avait un ensemble de bijoux de la marque MESSIKA (Une chaine en or blanc avec un magnifique médaillon en diamant avec les boucles d’oreille et un bracelet assorti).

Charles-Emmanuel : Tu aimes ?

Moi : Oui c’est très beau, Merci Charles mais c’est trop et je ne peux l’accepter.

Charles-Emmanuel : Tu risques de me rendre triste ma Bella.

J’ai mis un temps fou à choisir ce cadeau. S’il te plait, accepte-le comme un présent d’un bon ami. Je t’en prie.

C’est chou et je fins par céder. Je le gratifie d’un baiser en guise de remerciement.

Oui on y est je viens de franchir le cap des 25 ans, dans un endroit magnifique en plein cœur de mon pays.

Nous sommes descendus Charles et moi pour prendre le petit déjeuner.

Il m’a informé que le départ pour Abidjan est prévu pour 10h45, il nous restait qu’une heure pour être à l’aéroport.

Il fallait mettre certaines choses au clair avant de quitter les lieux.

Ce séjour était magnifique. Mais la réalité est la juste à côté (Au retour à Abidjan).

Moi : Charles désole de faire des affirmations à ta place, mais si on doit continuer à partager le même lit sache que ça se fera sans engagements.

Je n’ai pas besoin d’une relation en ce moment quel qu’en soit la nature.

Je suppose que cela te convient également. Et tout en sachant que tu es un personnage plus au moins public et de surcroît mon patron je souhaiterais que cela se fasse dans la plus grande discrétion.

Charles-Emmanuel : Cela me convient (Après un bref silence). Mais à une seule condition.

Moi : Laquelle ?

Charles-Emmanuel : Je n’aime pas partager ma partenaire sexuelle, alors si tu envisage une autre relation prévient moi et on arrête tout.

Moi : ok ça marche, il en est de même pour moi.

Charles-Emmanuel : ok

Le petit déjeuner se passa dans un silence de cimetière, il n’avait plus touché à son plat.

Tout au long du trajet retour pour Abidjan Charles était calme dans son coin et me parlais à peine.

A notre arrivé à Abidjan, il me raccompagna à mon appartement, me donna une simple bise, avant de s’en aller.

J’allume mon téléphone, et je commence à recevoir de nombreux messages.

Ah le jours de ton anniversaire tout le monde t’appelle. Une fois dans ma chambre, Je préfère me coucher aussitôt car Olivia passerait vers 16h et la soirée risque d’être longue.

Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Je n’en reviens pas.

Mon silence tout le trajet retour me permettait de digérer ce que j’avais entendu.

Je vais besoin de remettre de l’ordre dans mon esprit.

Bella vient de me faire ce que j’ai eu à faire à de nombreuses jeunes demoiselles (mes conquêtes).

Je me souviens des paroles de Christie et Coralie, mes petites sœurs « un jour une femme tu feras ressentir ce que ces filles ressentent, une relation sans lendemain ».

Ce jour-là, je leur avais dit que celle qui le ferait n’était pas encore née, ou que je l’épouserai pour son audace en éclatant de rire.

Bella ne voulait de moi que du sexe.

Qui fait ça ?

Je ne dirais pas que je suis amoureux, mais cette fille déteint quelque chose en elle qui m’attire énormément.

Notre connexion au lit je ne l’avais jamais ressenti auparavant.

Avec elle j’avais décidé ce matin de ne pas procéder comme mes autres relations. Je voulais laisser couler et vivre cette relation en dépit de tout.

Mais j’ai reçu en retour une douche froide lorsqu’elle a terminé son monologue.

Merde !!! Quelle fille ne voudrait pas d’une relation saine surtout à son âge ?

Une partie de moi était contre cette proposition et l’autre refusait de s’éloigner d’elle.

Une chose est sure, elle veut du sexe, elle en aura mais son corps ne sera qu’à moi parole de Charles-Emmanuel DASLIVIERA.

Cette fille risque d’avoir ma peau je vous assure, ne lui dites rien s’il vous plait.

Je ferais un effort surhumain afin de garder mon habitude habituelle auprès d’elle.

Dès mon arrivé à ma résidence je pris le soin d’informer Bertrand qu’Annabelle ferais parti désormais de mon cercle intime au même titre que les membres de ma famille et ceux pour un durer indéterminé.

Il devrait organiser ses équipes dès aujourd’hui afin que je sois informé de tout ce qui impact son quotidien.

Oui je le reconnais je suis possessif, et je l’ai toujours été, lorsque quelqu’un ou quelque chose compte pour moi.

Mes petites cousines sont bien placer pour vous en parler.

Elles m’ont manqué demain j’espère qu’elles passeront me voir.