Le choix !

Ecrit par Shayanna225

Abidjan 20h45

Ecoutez monsieur ! Ceci est votre dernière chance de remporter le jackpot. Vous avez presque tout misé jusque là...

Faites le partage j'ai dis !

Monsieur ! Vous risquez de tout perdre...

Je prend le risque ! Dit Moses

L'employé du casino s'exécuta. Il fit le partage. En face de monsieur Moses, se trouvait son concurrent le plus redoutable monsieur Cheick Altar. Un homme qui dévalisait tout sur son passage.

Il se discutait dans ce casino, l'entreprise de monsieur Moses. En réalité monsieur Moses a contracté une dette dans l'une des entreprises de monsieur Ckeick. Dans l'impossibilité de faire face à sa créance, monsieur Cheick propose à Moses une partie de carte dans son casino. J'ignore si l'islam permet à un musulman d'obtenir un casino mais monsieur Cheick est un homme à part. Cette partie de carte avait pour mise l'entreprise de monsieur Moses.

Au cas où il perdrait, son entreprise irait directement aux mains de monsieur Cheick. S'il gagnait, monsieur Cheick lui ferait une remise de dette.

Sans dette pas de poursuite, pas de prison et bienvenue les sous. Le problème n'était pas que Moses ne pouvait pas le rembourser mais le délai accordé était court. Très court.

50 millions, la somme exacte en plus des intérêt.

Moses joue le tout pour le tout à cet instant présent. Malheureusement pour lui, monsieur Cheick est meilleur joueur.


L'atmosphère est tendu. Moses transpire malgré l'air conditionné. Il a dû mal à respirer et n'ose pas lever ses cartes. Lorsqu'il voit le sourire sur les lèvres de son adversaire, ses yeux se ferment. Une larme menace d'assombrir son visage. Puis comme un vrai homme il relève la tête et montre ses cartes.

Monsieur Cheick tique avant de montrer qu'il a un meilleur score.
Moses déçu de son échec avale pour une dernière fois le crachat qu'il a dans sa bouche puis fixe monsieur Cheick qui semble ne pas se réjouir de son échec.

Alors vous êtes heureux monsieur Cheick ? Vous allez ajouter une entreprise florissante a votre palmarès

Étrangement non ! Je ne suis pas heureux. Au fait j'ai tout fais pour que vous gagniez mais le destin en a voulu autrement.

La gorge de monsieur Moses se serre...

Indépendamment de moi, je vais devoir vous faire signer des papiers de passations. Mes avocats de chargeront de tous les dossiers relative à l'entreprise.

Moses soupire longuement et pousse la manette vers lui. Le travail de tout une vie qui s'écroule sous ses yeux. Quel malchance! Quand il pense qu'il avait l'intention d'envoyer sa fille unique en Angleterre pour les études. Ce projet vient ainsi de mourir. Ainsi que tous les autres d'ailleurs. Ses yeux perdu dans le lointain sassombrissait peu à peu...

Mais ! Dit Altar!

Vous dites ?

J'ai dis mais ! Nous ne sommes pas obligé d'en arriver là. Je ne suis pas obligé de vous ruiner d'autant plus que votre femme attend un bébé.

Que me proposez vous en échange ?

C'est à vous de répondre à cette question. Qu'est ce que vous me proposer en échange de la remise de dette et votre entreprise monsieur Moses. Je veux une chose qui vous est précieuse si vous suivez mon regard

Je ne vois pas de quoi vous voulez parler dit il sur un ton colérique. Son téléphone vibra. Il l'enlève de sa poche puis tombe une photo... Altar qui a bien suivi la scène intime à ses gardes de prendre la photo mais Moses s'oppose catégoriquement à leur acte. Mais se trouve contraint par la suite par monsieur Cheick.

Donnez la moi dit-il

C'est une photo de ma fille. Vous n'avez rien à faire avec ma fille. Elle est innocente alors laissez la en paix.

Je crois que nous sommes tombé d'accord Moses.

Comment ?

C'est votre fille que je veux dit-il on ne peut plus sérieusement.... L'ardeur avec laquelle vous protégez cette photo décris bien que votre fille est votre joyau le plus précieux.

C'est ma fille unique ! Ma perle et mon univers. Elle est tout ce qui me reste de ma defunte femme.

Des enfants vous en aurez avec votre femme actuel monsieur Moses. Vous avez le choix entre me donner votre fille et benificier de la remise de dette ainsi que de votre entreprise. Ou tout perdre et quand j'ai dis tout, croyez le, c'est tout.

Les battements du cœur de Moses resonnaient jusqu'à l'extérieur de sa poitrine. Il pesait le pour et le contre. Inès allait lui donner des jumeaux, sa fille venait juste d'avoir bachelor dans une université anglaise de la ville d'Accra. Il ne pouvait pas gâcher sa vie. Cependant sans argent sa vie serait bel et bien gâché. Il se retrouverait à la rue ainsi que tous les autres sans sous. Il ferma les yeux et serra ses dents avant de lâcher sa réponse.

C'est d'accord dit il en lui tendant la photo.

Je savais que nous pouvions nous comprendre

Mais accordez moi un délai pour que je puisse la reprendre et payer ma dette

Vous avez un an ! Mais pendant ces 1 an je me réserve le droit de faire ce que je veux de votre fille. Si nous sommes d'accord sur ce point alors marché conclu.

Marché conclu dit-il en serrant la main de son adversaire qui se tenait debout devant lui. Celui ci serra la main froide de Moses et fit signe à ses hommes de mains de remballer. Puis dans l'ombre du casino, il disparut...


Abidjan 22h pile

D'où est ce que tu viens Moses ? Je te rappelle que je suis prèsqu'à terme 

Inès je ne suis pas d'humeur !!

Dis moi ce qui se passe ? Tu as perdu l'entreprise c'est ça ?

Non

Mais qu'y a til ? Pourquoi cette mine ?

J'ai perdu ma fille !!

Comment ? Shayana a eu un accident Moses ?

Non

Mais quoi ? Tu vas me rendre folle ! Tu veux que j'accouche avant terme ou quoi ?

J'ai échangé Shayana contre mon entreprise et la remise de dette

Quoi ? Cria-t-elle. Comment tu as osé ? Quel père indigne tu fais ? Tu vends ton unique fille pour de l'argent ?

Qu'aurez-voulu tu que je fasse ? Nous laisser à la rue et ruiner ? Sans rien. Que ma fille finisse par se prostituer ?

Jaurez préféré qu'on soit pauvre que de vendre notre fille. Même si je n'ai pas mis Shanaya au monde, je la considère comme sortir de mes entrailles. Shanaya ne mérite pas cette trahison de ta part. Elle avait des rêves, un destin à accomplir et toi tu viens de tous les briser. 

Inès calme toi ! Tu risques de faire mal aux bébés dit-il en la serenisant. Je suis désolé. Je vais trouver un moyen de régler ce problème. Inès se laisse enlacé par son mari espérant qu'il dit vrai.

Moses n'est pas un homme irresponsable loin de là. Il n'est pas aussi un homme qui sacrifie les intérêts des gens à son profit.
  Il a seulement posé la mauvaise action au mauvais moment et avec la mauvaise personne.

Monsieur Cheick est un homme très dure en affaire. Il est ce que l'on appelle le poison des hommes d'affaires. Il n'hésite pas à prêter de l'argent mais il faut savoir que ce prêt est un prêt sans retour. Un prêt de poison qui profite mais dont le remboursement devient impossible à cause du délai donné.

Moses est comme parmi tant d'autre une des victimes de son insatiable soif de richesse. Oui Cheick Altar est immensiment riche et ne se prive de rien pour acquérir chaque jour un peu plus d'autre entreprise. Il possède à son palmarès plusieurs entreprises, des moyennes comme des grandes. Il investi en bourse, dans l'import export, dans l'agriculture, dans tous le transport. Vous l'avez compris monsieur Cheick investi dans toute les domaines qui peuvent générer de l'argent.

Vous le verrez comme un varan, un homme à femme, insatiable, méchant et autoritaire, vieux. Or Cheick Altar est tout le contraire...


Je viens de conclure une affaire en or. Je fais signe à mon chauffeur et à mes gardes de me ramener à mon domicile. Si j'avais su que cet homme de l'âge de mon petit oncle était si piètre joueur, je n'aurai pas accepter de lui proposer ce pari. Dommage pour lui il a perdu. Mais je suis rassuré qu'il n'est rien perdu à cause de ma générosité. Sans vous mentir, je n'avais pas l'intention de lui arracher sa société. J'aurai pu lui accorder une remise de dette s'il me l'avait demandé. Mais ces hommes d'affaire sont tellement en-têter qu'ils ne savent pas abdiquer, ils ne savent pas se rabaisser, ils ne savent pas être humble.

Ils disent tous de moi que je suis impitoyable. Ils me surnomme même le bizon c'est à dire celui qui ravage tout sur son passage. Ils me craignent et sans vous mentir ça me fait plaisir car j'ai travaillé dur pour en arriver là. J'ai consacré toute ma jeunesse à bâtir cet empire lorsqu'à la mort de mon père, mes grands parents ont mit ma mère à la rue ainsi que moi. 

Tout ce que je fais en ce moment c'est le rattrapage de toute la perte, du manque, de la souffrance et la tragédie que j'ai vécu avec ma mère. Vous ne me croirez pas mais j'ai connu la faim, la disette, la pauvreté. Je sais ce que c'est que de vivre dans la rue sans un toit sur sa tête. Je connais la souffrance. 

Même si aujourd'hui tout paraît rose ! Ces gens pensent que ma richesse est tombé du ciel mais non j'ai travaillé des l'âge de 7ans dans la rue sur le soleil, la faim au ventre, la gorge sèche, les pieds sans chaussure, des habits déchiqueté, dans la saleté, les déchets et tout ce qui vous répugne pour devenir ce que je suis. Je rend grâce à Dieu de n'avoir pas goutté à l'alcool encore moins à la drogue et à la cigarette. Je n'ai pas été un délinquant, ni un criminelle. 

Ces jeunes me font rire quand ils s'y a donnent tout simplement à cause d'une petite situation désolante. Ils disent qu'ils n'ont rien alors qu'ils ont leur membres au complet. Ce sont des paresseux raison pour laquelle je n'ai aucune clémence en ce qui les concerne. Je n'ai pas d'ami, j'ai des ennemis. 

Ma mère m'a éduqué sous les règles de l'islam. J'ai eu une éducation assez pieuse qui fait de moi un homme exceptionnel. J'ai plusieurs fondations, plusieurs ong, j'ai batti des écoles pour les démunis, j'ai fais lotti des maisons pour les sans abris. Je donne l aumône au veuve et aux orphelin chaque mois sans oublier les dons que je fais à chaque mosquée et même au Églises chrétienne. 

Je ne juge pas la religion de l'autre, ce que je juge c'est la pratique. Selon moi un musulman doit être un bon musulman. Un chrétien également. Tout doit se faire dans le respect des règles de Dieu car j'ai la conviction qu'il y en a qu'un seule. Je ne fais pas de distinction entre les hommes. 

Je trouve dépassé qu'un homme puisse vendre sa fille de cette manière. C'est l'acte le plus abominable que j'ai vu de ma vie. Va savoir ce que je ferai d'elle. 

Le comble il a osé me croire quand je lui ai dis que je voulais son joyau le plus précieux.
Je suis encore surpris qu'il ait accepté de me donner sa fille sans savoir ce que j'allais en faire.

Je vais bientôt célébrer 1 ans de plus et ma mère me bassine avec cette stupide idée de mariage. Malheureusement pour elle, toute les femmes qu'elle m'a présenté ne me plaise pas. Au fait je n'ai rien trouvé de spécial en elle qui aurait pu me pousser à me mettre la corde au cou. 
Elles sont toute matérialiste, un peu trop soumise à mon goût. Et trop dépendante. J'ai fleré en elle comme un leurre, un faux semblant de femme aimante, douce et attentionné. 
Ce que je déteste en l'homme c'est l'hypocrisie. Je préfère que quelqu'un me dise directement le fond de sa pensé que de me gratifier alors qu'au fond de lui, il ne ressent que de la braise. 
Raison pour laquelle je prend mon temps pour trouver la femme parfaite décrite selon l'écriture. 
Je suis un homme de principe, j'ai alors besoin d'une femme d'exception. 

Nous garons enfin dans le parking de mon domicile. Un domaine composé de plusieurs maison. Je vous ai dis que j'étais généreux ? Eh ben ! J'héberge dans les villas secondaire des sans abri, des veuves rejette par leur belle famille ainsi que leur progéniture et les orphelins. Le bâtiment des orphelins est mon préféré. À chaque fois que je m'y rend ils étonnent des chants en mon honneur. Je me retrouve en eux et je les considère tous comme des frères. Je les scolarisent et en fin d'étude je leur trouve un travail. 

Je sais vous direz que je suis un homme bon mais seul Dieu est bon. Je ne suis que sa marionnette moi...

Après m être assuré qu'ils avaient tous dîner je me rend dans la villa principale. C'est une maison de 12 pièces et doté d'un sous sol.au sous sol se trouve mon bureau ainsi que ma banque. J'ai un personnel spécial qui s'en occupe. 

Je prend un bain glacé puis me jette sur le lit vêtu d'un pijama. Ma chambre est le seul endroit où je peux être un homme comme les autres. C'est le seul endroit où je peux faire baisser le masque de monsieur Cheick le bizon pour devenir Khalil tout court. 

Je prend acte de mes messages et des appels manqué puis j'appelle ma mère. Comme d'habitude elle attend que je lui souhaite bonne nuit avant de s'en dormir. Ça sonne à peine qu'elle décroche. 

Allo mum ? 

Oui mon homme fort ! 

Arrête maman ! Avec toi je suis Khalil tu as oublié 

Oui tu reste mon poussin mon Khalil ! Mais tu es aussi un homme ne l'oublie pas.  

Hum je t'appelle pour avoir de tes nouvelles et te souhaiter bonne nuit 

Merci mon amour ! Et merci pour le cadeau. J'ai bien reçu les colliers... 

Ce n'est rien ! C'est juste un joyeux anniversaire en avance 

C'est ça Khalil ! Un joyeux anniversaire en avance. Tu ferais mieux de te trouver une femme que tu pourras couvrir de cadeau. 

Ça arrive maman ! Je pense que ça ne tardera pas si Dieu le permet 

Eh Khalil ! Laisse Dieu en dehors de ça. C'est à toi de trouver une femme. Dieu n'a rien avoir là-dedans. A ton âge des personnes ont déjà 3 enfants tu sais ? 

Maman bonne nuit. Je t'aime fis je avant de raccrocher. 

Ça devenait son refrain préféré. 
Trouve toi une femme, les autres ont déjà des enfants, je veux des petits enfant et blablabla ????. 

Je pose ensuite ma tête sur le coussin et sort la photo du joyau de mon adversaire de ce soir du tiroir où je l'avais posé... 

J'y vois la photo d'une fille plutôt jolie mais trop jeune. On aurait dit qu'elle a 16ans. Qu'est ce que j'allais faire d'elle voyons ? Je pousse un soupire et ferme les yeux... 



Je me présente je suis Khalil Altar Cheick...
Le destin bouleversé...