Le comencement de mon calvaire
Ecrit par Pegglinsay
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Léa
Mon calvaire commença le jour suivant. J’emmenais Éric à l’hôpital, endroit où j’ai du passer deux heures à patienter avant de trouver un médecin. On m’a demandée de faire plusieurs examens et on a gardé mon fils par ce que la fièvre ne cessait de grimper. J’étais tellement inquiète et déboussolée, en étant seule c’était pire. Je ne voulais pas appeler David, de peur qu’il ne s’inquiète d’avantage. Je courais dans tous les sens afin de trouver les médicaments qu’on m’avait prescrite. Le pharmacie du centre de santé n’avait pas tous les médicaments, donc j’ai du me trouver un taxi-moto pour faire plus rapide. J’ai du me rendre au centre-ville pour les acheter. Cela me pris plus d’une heure ; trop d’embouteillage me tapais sur les nerfs. Je remis le paquet et j’attendais le diagnostique du docteur en chef.
Dix minutes plus tard le médecin apparu. Je me lève et me présente devant lui.
- Docteur…
- Madame, on garde votre fils en observation puisque son fièvre s’élève à 33 degré. On vient de faire des examens et on attend les résultats.
- Qu’est-ce-que je peux faire docteur ?
- Pour le moment rien. Attendons les résultats.
- Merci docteur.
- Je vous en prie.
Apres le départ du médecin je prends mon téléphone pour appeler mon meilleur amie Larissa.
- Ma chérie, comment va Éric ?
- Mal, on le garde à l’ hôpital. La fièvre n’arrête pas de grimper.
- Oh mon Dieu ! j’arrive…
- Pas la peine de te déplacer maintenant Larissa, je vais chercher un transfert d'argent que David m’a fait. Je voulais te demander d’aller prendre Nicolas à l’école. Il termine à quatorze heures aujourd’hui et tu devrais le déposer chez sa grand-mère.
- Pas de problème ma sœurette.
- Merci ma chérie, tu es la seule sur qui je peux compter en ce moment.
- Tu sais que je serai toujours la pour toi. Dis-moi, tu as appelé David ?
- Pas encore, mais il est au courant qu’ Éric ne va pas bien. Je vais l’appeler sous peu.
- Ah je vois. Je te laisse cocotte. On se voit plus tard. Prends soin de toi !
- A plus !
Je laisse le centre et me dirige vers le bureau le plus proche avec un air abattu. Je récupère l’argent et retourne à l’hôpital. Même si je sais que je ne peux rien faire pour lui en ce moment mais être à ces cotés me rassure. Je me mets près de son lit et le regarde entrain de dormir. Je me déplace pour appeler ces grands-parents. Pendant ces quatre longues années seule, ils ont été d’une aide précieuse. Je pouvais compter sur eux à tout moment, même si mon beau-père a eu une crise de tension qui a réduit sa mobilité. Aujourd’hui il se déplace avec une canne. Je leur informe de la situation et leur demande de garder Nicolas pendant tout le week-end.
Je retourne dans la salle et remarque que mon bébé est entrain de vomir. Affolée, je cours vers lui et lui tiens la tête.
- Une infirmière s’il-vous-plait ! criais-je
Cinq minutes plus tard, une infirmière se précipite vers moi.
- Soutenez sa tête, je vais appeler le médecin.
J’étais tellement inquiète que je n’ai rien compris a ce qu’elle dit. La seule chose que je voulais ce que mon bébé cesse de vomir. Des larmes commencèrent à ruisseler sur mon visage ; je sais qu’on dira que c’est peu pour commencer là pleurer mais j’ai toujours été ainsi. Il suffit de peu pour avoir les larmes aux yeux.
- Madame veillez laisser votre enfant, on va se charger de lui.
Je laissais difficilement les bras de mon fils et reculais. J’ai du laisser la salle parce que je ne pouvais le voir ainsi. C’est à ce moment que je me souviens de ne pas avoir appelée David.
Larissa
Je récupère le fils de Léa a son école et prends un taxi pour me rendre chez ses beaux-parents. Assise dans le taxi, je réfléchis a la situation de ma chère amie. Je me souviens a une époque j’avais le béguin pour David ; j’enviais même Léa parce qu’elle était la préférée de celui-ci. Mais a un moment j’ai du surmonter cela et renforcer mon amitié avec elle. Et en plus, heureusement qu’il a choisi Léa parce que je n’aurai pas eu le courage de reste fidèle a lui pendant quatre ans. J’aime trop le sexe pour passer quatre ans d’abstinence. Je pensais que le fait d’avoir un enfant m’aurait refroidi mais ce n’est pas le cas, j’adore la chose!!!! Je respecte Léa parce qu’elle est une femme forte et supporte tant bien que mal l’absence de son mari. Moi j’ai trente-deux et mère célibataire. Ma situation économique est assez acceptable, puisque j’ai un boulot que j’ai gagné a la sueur de mes fesses (j’ai du sortir avec le directeur pour l’avoir). Ca n’a pas été un sacrifice, parce que le type est beau, assez jeune (quarante-deux ans) et plein de blé. Je sais que beaucoup de filles parle de sacrifice quand on est obligé de coucher pour boulot, souvent c’est le cas malheureusement. Mais moi, j’ai commencé à séduire le type bien avant. Et maintenant j’ai un boulot assez bien payé et un appartement dans un quartier non populaire. Je me contente de cela pour le moment. Maintenant je me concentre sur la voiture de mes rêves, pas d’une deuxième main mais d’une voiture neuve, sortie tout droit du concessionnaire d’automobile pour cela il me faut un autre pigeon.
J’arrive chez les vieux, les salue et dépose Nicolas. J’aimerais bien aller voir Léa a l’hôpital mais j’ai déjà pris trente minutes de plus sur mon heure de pause. J’ai plus de crédits alors je lui envoie un message lui disant que je passerais plus tard et si elle avait besoin de quelque chose. J’espère que le cas d’Éric n’a pas empiré.
Léa
Je suis comme un lion en cage, je n’ arrête pas de faire des cents pas. Je demande des informations mais personne n’est en mesure de me répondre. Il y a plus de trente minutes que j’essaie de joindre David mais sans succès. Je me demande pourquoi la vie s’acharne sur moi de cette façon. J’ai toujours été quelqu’un de bien, de respectueux et j’en passe… Je prie Dieu régulièrement, même si je ne vais que rarement a l’église en ce moment. Je m’assoie et adresse une prière rapide. En levant je remarque l’ arrivée du docteur et en voyant son visage cela prévoit rien de bon. Mon DIEU faites que mon fils ait rien grave…