Le danger.

Ecrit par Gilles N. ASSANI

LE JEU

Chapitre 11 : Le danger.

"""""""""""""CASTRO"""""""""""""""

L’entretien dura environ deux heures. A un niveau donné, je fus interrogé par Victorin sur mes compétences professionnelles. 
Ce n’était pas aussi dur que je l’avais imaginé. J’étais stressé au début, mais par la suite je me suis senti confiant. Bref, les choses se sont bien passées. Le père de Rosine me donna le poste et je quittai les locaux de la compagnie dans une grande joie. 
Je voulais fêter la bonne nouvelle avec Advine. Je partis au super marché pour acheter certaines choses nécessaires pour l'évènement.

A mon retour, je rentrai en hâte dans ma chambre, mais celle-ci était bien vide. Je tournai en rond dans la pièce puis je revins pu je pris mon téléphone pour appeler les amis que j’avais mis dans la maison pour assurer la sécurité de Advine.

Après une dizaine de tentative, les numéros étaient tous hors services. Je pris peur et je me dépêchai pour aller au commissariat de police pour signaler la disparition de ma petite amie.

Moi : bonsoir monsieur l’inspecteur.

Inspecteur : bonsoir monsieur. Que puis-je pour vous ?

Moi : je suis venu signaler la disparition mystérieuse de ma petite amie dans cette soirée. En fait, elle avait été victime d’une attaque la fois passée pendant que j’étais en ville. La personne voulait l’étrangler avec un fil de pêche pendant qu’elle se douchait. Dieu merci, j’étais venu à temps pour la sauver. Le lendemain, je devrais aller à un entretien très important au travail. Pour ne pas m’inquiéter pour son état, j’avais fait appel à deux de mes meilleurs amis pour assurer sa sécurité, le temps que je finisse mon entretien et revenir porter une plainte. A mon retour, mes amis et ma petite amie ont tous disparut.

Inspecteur : vous avez été ignorant monsieur. Comment peut-on tenter d’ôter la vie de votre petite amie sans que vous de signalez le problème à la police le plus vite que possible ?

Moi : c’est vrai inspecteur. Je pensais pouvoir le faire après mon entretien. J’étais à la recherche d’un emploi depuis des mois, et c’était une chance rare ; raison pour laquelle j’avais prioriser l’entretien.

Inspecteur : dites-moi monsieur, êtes-vous dans une relation officielle avec la fille en question ?

Moi : je ne saurais le dire monsieur. Je sortais avec elle quand son oncle l’avait renvoyé de la maison. Ne pouvant pas la laisser dans cette situation, j’ai été obligé de la garder avec moi.

Inspecteur : Oh mon Dieu ! Savez-vous qu’en cas de disparition définitive, vous risquez de grands problèmes ?

Moi : je n’avais pas pensé à ce détail monsieur l’inspecteur.

Inspecteur : ce n’est pas un détail monsieur ! C’est une évidence.

Moi : j’en prends bonne note monsieur.

Inspecteur : vous avez intérêt. Priez pour que rien n’arrive à votre amie.

Moi : Dieu est au contrôle. Maintenant dites moi quoi faire.

Inspecteur : ce n’est pas une personne mineure et on ne doit pas lancer une enquête pour disparition ou prise d’otage avant 48 heures. Vous allez devoir patienter et laisser la police faire son travail.

Moi : ok merci monsieur l’inspecteur. Si vous me trouvez utile pour quoi que ce soit, faites moi un signe et je répondrai. Voici ma carte.

Inspecteur : ok, c’est bien. Surtout, ne quittez pas la ville.


« « « « « « « « « « Trois jours plus tard » » » » » » » » » » » »

[Castro]

Ça fait maintenant 72 heures que Advine a disparut sans que je ne pu savoir pourquoi. Mes amis ont tous disparut aussi. Je suis vraiment inquiet, mais la police semble très lente. On dirait qu’elle n’a pas mon temps. Je passais mes journées à chercher une solution, mais hélas ! je ne suis pas un agent de renseignement.

Vers midi, mon téléphone sonna et je reconnu le numéro de l’inspecteur de police.

Moi : allô monsieur l’inspecteur !

Inspecteur : comment allez-vous monsieur ?

Moi : je ne sais quoi vous répondre monsieur.

Inspecteur : ok, pouvez-vous passer dans mon bureau dans un quart d’heure au plus ? C’est très urgent.

Moi : ok j’arrive tout de suite.

Je me levai rapide pour aller au commissariat de police. Avant de partir, j’envoyai un petit message à Victorin pour lui expliquer ma situation. Juste après une dizaine de minutes, me voici dans le bureau de l’inspecteur de police.

Moi : bonjour monsieur. Vous vouliez me voir !

Inspecteur : bien évidemment monsieur. J’aimerais que vous m’accompagniez à la morgue pour identifier des corps pour moi. Surtout, ne vous inquiétez pas, c’est juste deux jeunes hommes qu’on a retrouvé à la plage la nuit dernière. Ils avaient été tous égorgés.

Moi : (la voix tremblante) oui je veux bien vous accompagner. Allons-y en même temps. Oh mon Dieu, ça ne peut pas être mes amis !!!

L’Inspecteur m’amena dans une morgue de la ville. Une fois dans les locaux, je me rendis compte que l’homme n’est rien sans sa vie.

[ Lorsqu’on est debout, on se sent puissant et invincible. Nous marchons sur ceux qui sont plus faibles que nous et nous priorisons nos intérêts sans penser au bien être des autres. Nous nous comportons tel un roi dans cette vie, mais notre fin est tout simplement pathétique. La vie n’est pas ce que nous pensons qu’elle soit. Elle est un mystère. J’ai vu des gens puissants dans ce monde, des gens célèbres et très populaires mais aujourd’hui, ceux là n’existent plus. Ils sont rares, ceux qui penseront à vous quotidiennement après votre mort. Vous resterai seul et pour toujours. Vous allez vous dire peut-être que lorsque vous ne souffrirez plus après votre mort et que tous les jugements se trouvent ici bas ; mais hélas ! La vie est très courte, mais la mort est éternelle. Essayons toujours de rejeter notre « moi » intérieur pour vivre normalement tout en profitant dignement du peu de temps que Dieu nous accorde. Nous savons ce qu’il y a dans la vie, mais personne ne sait ce qui se passe après la mort à part ce que les saintes écritures comme la Bible ou même le Coran nous racontent sur ce sujet. Mais refuser l’existence de quelque chose que tu ne maitrise pas ?? Moi je sais qu’il y a une vie après la mort et c’est le résultat de comment nous avons vécu dans ce monde.]

L’inspecteur de police m’amena vers les casiers dans lesquels étaient les corps que je devrais identifier. Le constat était plus que douloureux. Mais oui !!! C’est bien ce que je craignais que je suis entrain de voir !!! Les deux amis que j’avais appelé pour assurer la sécurité de Advine sont maintenant égorgés et jetés au bord de l’océan.

Je ne pouvais retenir mes larmes. Ma vie devenait de plus en plus un mystère. Je ne contrôlais plus rien du tout. L’inspecteur de police tenta de me consoler en vain et fut obliger de me faire quitter les lieux.

Il va falloir que j’agisse le plus rapidement que possible. Il y a encore une chance que Advine soit encore en vie.
Je pris mon téléphone pour appeler Rosine.

Moi : allô Rosine comment tu vas ?

Rosine : pas mal. Seulement que je t’en veux parce que tu ne m’as plus écris depuis que tu as commencé par travailler. Ça ne se fait pas Castro.

Moi : ma chère, tu pouvais demander à Victorin pour qu’il t’explique ce que je traverse en ce moment.

Rosine : ok. Dis-moi, tu peux venir pour qu’on en parle ?

Moi : ça ne me dérange pas. J’ai besoin de parler avec quelqu’un. Donne-moi une demi-heure et je serai chez toi.

Rosine : ok je suis là, Victorin est au travail.

Moi : ok.

Elle pense que je me laisserai faire facilement. Dans ma situations présente, je n’ai pas du temps pour les désires sexuels.

« « « « ROSINE » » » »

Ajourd’hui, je suis sûr que je passerai de bons moments dans les mains de Castro. Il m’a promit qu’il viendra chez moi dans une demi-heure. Il faudrait que je sois plus excitante pour l’avoir.

Je portai une chemisette transparente qui laissait voir mes seins. Je sais qu’aucun homme ne pouvait résister à ça. En plus de ça, je portai juste une petite culotte qui laissait voir mes cuisses. Je ne suis pas forte en séduction, mais je sais monter le désire sexuel en un homme rapidement.

Après une demi-heure, quelqu’un toqua à mon portail. Je compris en même temps que c’était Castro vu qu’il n’aime pas les sonneries.

Je courus pour lui ouvrir la porte. Je l’embrassai en même temps, mais il ne répond pas à mes baisers. Je le fis entrer dans la chambre et je lui donnai de l’eau à boire. Je tournai devant lui pour lui montrer ce que j’aimerais qu’il caresse et serre contre lui. Je me déboutonnai tout doucement pour le laisser voir ma poitrine. Je revins pour l’embrasser mais il détourna son regard. Mes lèvres tombèrent sur sa joue. Il me regarda un moment et baisa la tête. Je compris en même temps qu’il était ailleurs.

Moi : Castro dis moi ce qui se passe maintenant. J’essayais juste de te décompresser un peu.

Castro : Advine a disparut

Moi : Depuis quand et pourquoi ?

Castro : je ne saurais le dire.

Il se mit à me raconter toute une histoire. Il pleurait en me racontant l’histoire et sans même le savoir, les larmes coulèrent de mes yeux. Je compris en même temps que la pauvre Advine ne méritait pas tout ce qui lui arrive. Cette fille est malchanceuse.

Que vais-je faire dans cette situations maintenant ? Nous connaissons la police ; elle est souvent lente dans ses opérations à cause des protocoles bizarres.

Moi : bon, ne t’inquiète pas Castro. J’ai un camarade de l’université qui a étudié la criminologie à Londres comme moi. Il travail ici comme détectif privé et agent de renseignement pour le ministère de la défense. Je vais te donner ses coordonnées pour que tu l’appelle. Explique lui la situation et dis lui que c’est moi qui t’envoie.

Castro : merci beaucoup Rosine. Je ne sais comment te remercier. Tu es une bonne personne.

Moi : ne me remercie pas stp. C’est à moi de te remercier pour la considération. N’oublie pas, on appelle le détectif : Mr Romuald

Castro : j’en prends bien note. Une fois encore, merci beaucoup.

Le Jeu