L'enquêteur du jour.
Ecrit par Gilles N. ASSANI
LE JEU
Chapitre 12: L'enquêteur du jour.
""""""[Castro]""""""
Lorsque je quittai la maison de Rosine, je me rendis au bureau pour prendre certains dossiers très importants avant d’aller à la rencontre du fameux du fameux détectif Romuald. Aussitôt rentré dans les locaux de la compagnie, je vis deux agences de police à l’accueil. Sans prêter attention à eux, je les dépassai en me dirigeant vers mon bureau. C’est alors que j’entendis l’un deux m'interpeller. Je me retournai pour écouter ce qu’il voulait me dire et continuer mon chemin.
Policier : Bonjour monsieur. Je suis l’inspecteur Osborne de la police judiciaire. Je dois m’entretenir avec vous.
Moi : OK, veuillez me suivre dans mon bureau s’il vous plait messieurs.
Policier : ok je vous suis alors.
« « Dans le bureau » »
Moi : que puis-je pour vous messieurs ?
Inspecteur : nous sommes ici pour une enquête concernant la disparition de la nommée Advine Akplogan.
Moi : je vous écoute monsieur.
Inspecteur : quel lien avez-vous avec la disparue ?
Moi : Advine est ma petite amie.
Inspecteur : j’ai appris qu’elle vivait sous le même toit que vous.
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi elle vit avec vous malgré que vous n’êtes officiellement mariés ni fiancés ?
Moi : je pourrai vous donner une explication convaincante sur ce sujet. J’ai été obligé de la garder avec moi juste parce que son oncle l’avait renvoyé de la maison sans qu’elle n’ait quelque part oû restée.
Inspecteur : rien ne prouve la véracité de vos propos monsieur Castro. Pouvez-vous nous donner la date à laquelle elle était venue s’installer chez vous ?
Moi : je ne saurais le dire exactement monsieur, mais je me rappelle juste que c’est la veille de mon licenciement du travail.
Inspecteur : ok. Je vous comprends. Maintenant, pouvez-vous m’expliquer comment les choses se sont passées jusqu’à la disparition de la nommée Advine ?
Moi : j’aimerais vous signalé que j’ai expliqué toute la situation au commissariat de police et ils ont lancé une enquête. Je me demande le but de votre présence.
Inspecteur : si vous ne consentez pas à parler ici, nous serons obligé de vous conduire au poste pour que vous puissiez mieux parler.
A ces mots, je ne pouvais rien faire d’autre que raconter encore toute cette histoire. Ils étaient tranquilles lorsque je racontais l’histoire sans même chercher à m’interrompre. Lorsque j’eu fini, il me sourit et regarda sa montre.
Moi : vous avez une autre question à me poser ?
Inspecteur : j’ai avec moi actuellement un mandat de perquisition. Nous devons fouiller votre domicile.
Moi : cela ne me gêne guère monsieur.
Il me sourit et je fis pareil. Je rangeai quelques affaires sans oublier de prendre les documents pour lesquels j’étais venu dans le bureau afin de ne pas avoir à me retourner. Je pris ma voiture et ils rentrent aussi dans leur véhicule de service.
Arrivé chez moi, j’ouvrai la porte pour les laisser faire leurs fouilles. Environ cinq minutes plus tard, deux jeunes hommes arrivèrent dans la chambre tous vêtus de blousses blanches. Sûrement des médecins ou autres. Bref, je n’en sais pas grande chose.
Après une demi-heure, l’inspecteur Osborne vint me voir au salon. Il me regarda d’un air très menaçant avant d’appeler le deuxième agent qui était avec lui.
Inspecteur Osborne : Agent Fridolin ! Venez amener ce sieur au poste s’il vous plait. Je pense qu’il saura mieux nous répondre une fois dans nos locaux.
Moi : qu’est-ce qui se passe monsieur ? Pourquoi m’amener au poste de police ? J’aimerais connaitre le motif.
Inspecteur Osborne : vous êtes maintenant le suspect numéro 1 dans cette affaire de disparition. Mon équipe et moi venons de rassembler beaucoup de preuves qui montrent que vous n’êtes pas du tout crédible. Pour cela, vous serez gardé à vue jusqu’à nouvelle ordre.
Moi : je suis sûr que vous faites une grave erreur monsieur. Je n’ai rien avoir avec la disparition de Advine. C’est ma petite amie et je ne peux lui faire du mal.
Inspecteur Osborne : les gens font disparaitre leurs femmes dans ce pays, qu’en est-il d’une petite amie ? Vous les jeunes d’aujourd’hui, nous n’inspirez plus confiance.
Moi : quelles sont les preuves que vous avez contre moi ?
Inspecteur Osborne : nous avons vu deux rouleaux de fil de pêche tachetés de sang sous votre lit ; six bidons d’acides fluorhydrique ; des masques ; des gangs et bottes ; un couteau tacheté de sang ; et enfin un révolver « Colt M1911 » dans votre chambre. Pouvez-vous nous expliquer la présence de ces différentes choses citées ci-dessus ?
Les médecins feront analyser les sangs retrouvés sur les rouleaux de fil de pêche et sur le couteau pour qu’on découvre de nouvelles choses sur vous.
Mon Dieu qu’est ce que je suis entrain d’entendre ? Comment je peux sortir de cette affaire ?
Moi : je jure devant Dieu que je n’ai rien à voir avec tous ces outils. Ils ne sont pas à moi. Si j’avais ces genres d’outils, j’allais déjà les cacher depuis le jour où j’ai signalé la disparition de ma petite amie à la police. S’il vous plait c’est un coup monté contre moi.
Inspecteur Osborne : Vous êtes pathétique monsieur Castro ! Qui aurait voulu vous nuire jusqu’à ce point ? Je vous pris de garder le silence. Ce n’est pas du tout l’heure de tergiverser. Suivez nous tranquillement au poste de police sans nous obliger à user de la force.
Face à cette situation, je ne trouve plus quoi faire. Je sais bien que les preuves concrètes diminuent mes chances et il n’y aura pas d’enquête en temps que telle. Les larmes me coulaient des yeux comme un enfant puisque je ne voyais pas autre issu que la prison. Je pris mon téléphone pour appeler Rosine.
Moi : allô Rosine, comment tu vas ? J’ai besoin de toi en urgence. La police est chez moi actuellement et ils ont retrouvés des preuves dans ma chambre. Des choses qui ont été ramenées dans ma maison pour leur servir de preuves. Je suis foutu Rosine.
Rosine : c’est quoi encore cette histoire de preuves retrouvées ? Ne t’inquiète pas, je vais venir tout de suite
Moi : ok je vais t’attendre.
Après avoir fini de prendre mon appel, Mr Osborne me passa les menottes aux poignets et me demanda de rentrer dans leur voiture. Je rentrai dans la voiture sans broncher et après une demi-heure, nous arrivâmes au poste de police.
A notre arrivée, les agents me demandèrent de retirer mes chemises ; ce que j’exécutai sans résister. Ils me mirent en cellules.
Vingt minutes après mon arrivé, Rosine apparait accompagnée d’un jeune homme géant de taille qui était en costume. Ils rencontrèrent l’inspecteur Osborne. On me fit sortir de ma cellule et pouvais suivre la conversation. Après quelques minutes, Mr Romuald vint s’asseoir devant moi pour me poser quelques questions.
Mr Romuald: bonjour monsieur Castro. On m’appelle Mr Romuald et je suis ici pour vous aider. Pour ce faire, vous devriez répondre à quelques questions que j’aimerais vous poser.
Moi : je vous écoute monsieur.
Mr Romuald : que faites-vous comme travail dans la vie ?
Moi : je suis un informaticien. Je travail actuellement dans la compagnie du père de Rosine.
Mr Romuald : ok je vois. Dites-moi, qu’est-ce qui se trouve dans les bidons que les agents de polices ont découvert chez vous ?
Moi : je ne saurais vous le dire exactement puisque c’est la première fois de ma vie que je découvre un tel contenu. C’était l’inspecteur Osborne qui avait donné le nom mais dommage que je ne me souviens plus.
Mr Romuald : ok je vous comprends. Dans ces six (6) bidons, il y a de l’acide fluorhydrique pur. Ce type d’acide est souvent utilisé pour détruire le cadavre de leurs victimes jusqu’à ce que tout devienne de la poussière. Autrement dit, c’est un produit pour faire disparaitre un corps sans même chercher à l’enterrer. Donc comme vous devriez le savoir, la présence de ce type d’acide en quantité importante dans votre chambre fait de vous le suspect numéro 1 de cette affaire même si vous êtes peut-être innocent.
Moi : Je vous assure que je n’en savais rien. Je ne me suis jamais intéressé à la chimie depuis que j’étudiais. J’ai un baccalauréat scientifique, mais j’avais toujours de problèmes en chimie. Je suis un informaticien et je ne vois pas pourquoi avoir ces genres dans ma chambre.
Je finissais à peine de parler quand l’inspecteur Osborne apparut en tenant en main un papier. Rosine s’approcha de lui pour savoir de quoi il s’agit. Mais il déposa le papier sur la table devant Mr Romuald. Celui-ci lu le papier pendant quelques minutes et baissa la tête. Je ne comprenais plus rien de ce qui se passait. Je me contentais juste de le regarder.
Après environ deux minutes, il releva la tête avec un air désespéré.
Moi : qu’est-ce qui se passe monsieur ?
Mr Romuald : c’est le résultat des analyses de sang. Les résultats expliquent que le sang retrouvé sur le couteau est celui de ceux qui ont été retrouvés égorgé à la plage. C’est une preuve très sérieuse.
Je baissai ma tête et les larmes me coulèrent des yeux. Vraiment, lorsqu’un humain décide de te faire du mal, tu n’auras plus de chances de pouvoir lui échapper si Dieu ne vienne à ton aide. Voici des preuves concrètes qui me plongent dans un grand problème. Que Dieu sauve les innocents.
Mr Romuald : laissez-moi vous rassurer que la justice ne ment jamais. Je ferai de tout mon possible pour chercher à prouver ton innocence. Si tu es vraiment innocent, garde ton calme puisque rien ne reste voilé pour toujours.
J’esquissai de la tête pour lui dire que je suis d’accord.