LE FILS PRODIGUE

Ecrit par Sandra Williams

Max

Je m’endormis sur le sofa du salon, Louise blottit contre moi. Elle m’avait si bien faite la conversation que j’eus envie de lui fermer la bouche en la prenant par derrière tout en écoutant son dialogue. Elle avait de si beaux yeux que je ne voulus pas la bousculer. Je la regardai et partageai son centre d’intérêt. Je me retrouvai un moment après qu’elle s’était endormie à penser à ce qui se passait dans l’appartement voisin. Que pouvait bien faire Angéla à cette heure ? serait-elle endormie dans son lit toute seule, chaude comme la braise ? ou sagement dans son lit sans rien sur le dos ? ou dans sa petite culotte noire recouverte de son drap ? plusieurs idées cochonnes me traversèrent la tête. Je m’endormis le sourire aux lèvres en songeant à combien de fois j’aurais voulu lui ôter cette maudite culotte noire avec mes dents. 


Louise se remua. Elle me réveilla sans faire exprès. Je la vis qui se dirigeait vers notre chambre à coucher. Je fis comme elle et la rejoignit dans la chambre. Elle était à califourchon sur le lit à dresser le drap. Je m’adossai à la porte et la regardai faire. Elle bougeait son petit derrière à force de d’étirer la couette et de chercher à bien la dresser. Mon T-shirt qu’elle avait sur le dos lui moulait à peine le corps. Sa grande taille faisait qu’il ne lui arrivait à peine sur les fesses. Je pouvais donc voire clairement son petit fessier dans sa petite culotte rouge. Je m’avançai vers elle pour laisser mes petits démons sortir de leur cocon ce soir. 


Je ne perdis pas le temps de faufiler mes doigts dans sa petite culotte et de la glisser vers le bas. Ses fesses se révélèrent à moi comme de beaux bijoux divins. Je déposai un baiser sur chacune d’elle. Elles étaient si froides et si lisses que je ressentis mon entrejambe se braquer. Je ne voulais pas de sexe ce soir mais me révéler à Louise, ça par contre je le voulais. Je lui ôtai son dessous et écartai délicatement ses jambes puis me frayai un chemin vers son sexe. Elle gloussa mais ne se rétracta pas. La petite cochonne voulait voir jusqu’où j’étais prêt à aller. Je me coucher sur le dos entre ses jambes. Elle se retira le T-shirt sans se faire prier. 

J’ai envie de cochonnerie, me dit-elle. 

Le cochon ce soir sera moi dans ce cas, me dit-il. 

Je sens qu’on sera censuré ! Dieu devrait se fermer les yeux, dit-elle sans s’attendre à l’effleurement du bout de ma langue et de son délicieux patrimoine. Ouuuuhhh !!!

Ma petite cochonne va devoir tenir sa petite langue et me laisser parler pour elle, dit-il.


Elle obéit instantanément. Cette facette du sexe m’inspirait tellement. Inspiration débordante ! je comptais bien me laisser guider par mes envies. 


Que du plaisir sans pénétration. Louise découvrit chez moi cette nuit une autre dimension de mes qualités. Nous ne dormîmes pas de la nuit tellement notre occupation était possesseur. Une nuit remplit d’exploration et de liberté d’expression du sexe. Je me laissai aller à tout ce que j’aurais voulu donner à Angéla, ma petite diablesse. 


Au petit matin, Louise dormait à point fermer. L’inauguration de sa boutique était presqu’à nos portes. Je me demandai comment l’aider ou quelle pourrait-être ma participation dans son entreprise. Je comptais avoir une conversation axée sur le sujet. Je m’étais beaucoup trop éloigné de ma petite femme depuis le début de mon aventure avec mon péché mignon. Ceci étant ma distance n’était pas que vis-à-vis de Louise. Je savais que Rachelle aussi m’en voulait à mort. Son silence et tout ce qu’il y avait autour représentait pour moi un autre problème à gérer. Je me rendis à la boutique pour mieux réfléchir et penser comment mettre de l’ordre dans mes affaires et surtout discuter avec Jérémy pour annuler cette exposition ridicule dans le local que proposait ma sœur. 


Je garai ma voiture et en sortis quand je tombai sur Jérémy qui faisait ma causette à ma sœur adossée à la portière de sa voiture. 


« Donc Diane disait vrai ! c’est bien vrai qu’elle est derrière toute cette histoire » dis-je furieuse contre elle. Je m’avançai vers les deux personnages de pas pressés et très retourné. Je toisai Diane aussitôt sans tenir compte de la présence de mon agent. 

Qu’est-ce que tu viens encore faire là ? Je t’ai dit de garder tes sales pattes loin de ma boutique et de ma vie ! grognai-je. 

Bonjour Mr SEMEVO ! dit-elle avec sarcasme. 

Fais-moi plaisir et ferme-là, dis-je aussitôt. 

Votre client est tout sauf poli à ce que je vois, dit-elle en se tournant vers Jérémy qui devenait bleu dans notre dispute. 

Max, je ne sais pas ce qui te prend aujourd’hui mais fais preuve de respect devant notre partenaire, dit-il en faisant un clin d’œil. 

Diane disparait de là ! continuai-je. 

Tu veux bien me dire ce qui te prends ? s’étonna Jérémy. 

Jérémy, je ne vais accepter cette proposition de local. Trouve-moi autre chose ou on laisse tout tomber, dis-je expressément. 

Mon ami, c’est une grande opportunité que nous n’allons pas trouver ailleurs et devine quoi, cette charmante dame qui ne s’est pas fâchée contre ton impolitesse décourageant nous offre tout le local gratuitement. Elle ne veut pas un franc en retour. Max ne fait pas l’empoté et remercie-là.

Je veux qu’elle prenne sa carpe et son balai et qu’elle dégage de là, fit-il en se dirigeant vers sa boutique.

Max qu’est-ce qui te prends ? s’exclama Jérémy.

Je ne veux pas de ce local ni de ma sœur dans les parages et ni de sa grande générosité. Jérémy c’est une affaire de famille et je la veux loin de moi, dis-je sans réfléchir.

Te rends-tu comptes que tu viens de dévoiler le plus gros secret de ta vie ? tu viens de reconnaître devant ton agent que toi et moi, la sorcière et toi, nous étions des frères ! s’extasia Diane. 

Vous êtes la sœur de Max ? s’étonna Jérémy. 

Jérémy, je vais tout t’expliquer après mais pour le moment je veux que tu l’emmènes loin d’ici. 

Ce ne sera pas possible. J’attends Rachelle et papa qui viendront me rejoindre tout à l’heure ici. Vas-tu nous jeter tous à la rue ? questionna Diane. 

C’est quoi ce merdier ? dit Jérémy surpris par les mots de Diane. 

Vous avez été assez mignon et très collaboratif. Ne vous inquiétez pas Jérémy, mon frère fera l’exposition au lieu convenu puisqu’il a déjà signé les papiers et qu’il n’a qu’une seule parole. Vous n’êtes plus utile à présent alors trouvez-vous autre chose pour occuper votre journée, dit Diane en se décalant de la portière. 


Elle s’avança vers moi et arriver à ma hauteur, elle me prit de haut. 

Je vais les attendre à l’intérieur, dit-elle d’une voix menaçante. 

Je m’avançai vers la porte de la boutique avec une envie folle de lui casser la gueule puis ouvrit la porte. Je la laissai entrer avant moi. Elle avait fière allure comme d’habitude. Je fis mon rituel de chaque matin. 

J’avoue que quand je te voyais griffonner des dessins quand t’étais petit, je m’en moquais intérieurement tellement je trouvais cela puérile et non-sens. 

Quand ça ne s’accorde pas aux exigences de sa majesté Diane DEWANI, c’est surement inutile et vain, dit Max avec sarcasme.

Je ne pensais pas que tu en ferais un jour ta passion en fait ! tu as si piètre opinion de moi, que j’en viens à ne pas pouvoir me mirer dans la glace. 

Encore heureux ! dis-je en allant derrière le comptoir. 

Tu me détestes tant ? m’interrogea-t-elle.

Je préfère ne pas parler de ça ! dis-je. 

Tu peux être honnête envers moi, ce n’est pas ça qui va me tuer en cet instant précis. Je porte déjà ma mort sur le dos depuis bien longtemps. 

Comment tu fais pour arriver à vivre sereinement avec tout ce qui pèse sur ta conscience ? 

En me raccrochant à la raison qui m’a poussé à emprunté un chemin autre que ceux de toute la masse. 

Hum !!! quel était donc celle qui a motivé ta décision de me faire croire que Stik était morte ? dis-je avec l’envie de raccourcir son séjour sur terre. 

Alors tu appris finalement le poteau rose à ce que je vois ! dit-elle sans sourciller. 

C’est tout ? c’est tout ce que ça te fait ??? 

Pitié !!! je ne suis pas la seule à avoir pris cette décision. Si tu m’en veux alors tu devras en vouloir à toute la famille et à ta chère Stik qui est ressortir du placard où elle était censée restée pour toute l’éternité.

Tu es si sadique !

Non je suis réaliste et vraie !  


C’était sans aucun doute le moment de lui faire cracher tout ce qu’elle savait et qu’elle gardait au fond d’elle. 


D’accord ! nous allons être réaliste dans ce cas ! j’étais fou amoureux de cette fille que j’ai failli tuer dans cet accident et toi et ta garde rapprochée vous avez préféré me caché sa survie et me faire passer des jours en tôle et toute ma vie à me culpabiliser. 

Vue comme ça, ça semble cruelle ! 

Que dis-tu alors du fait que tu as passé le clair de mon enfance à me manipuler jusqu’à ce que je finisse par harcèlerez la mort de maman ? 

Le passé doit rester à sa place ! dit une troisième voix inattendue. A force de remuer le couteau dans les choses, vous ne nous ferez que du mal, dis notre père qui était là avec Rachelle. Quel bel endroit !

Nous voilà au complet ! dis-je. 


J’avais l’impression d’être dans un guêpiers sans issu. Diane et mon père à eux seul suffisaient pour monter le coup d’état le plus solide et le plus infaillible qui soit. Rachelle avait plus l’air d’une simple secrétaire inoffensive qui prenait note. 

Pourquoi cette réunion subite ce matin ? demandai-je.

Je tenais à ce qu’on déballe tout ici et maintenant. J’en ai assez d’assister à ce fiasco que vous semez dans notre famille, dit Rachelle expressément. 

Cette fois je n’ai rien avoir avec ce qui se passe là toute suite. C’est une idée géniale de notre petite timide ! dit Diane. 

Max que nous reproches-tu à ce point ? demanda Rachelle.

Beaucoup trop de choses ! je viens d’apprendre que Stik était toujours vivante, que dites-vous de ça ? 

Tu étais devenu plus un danger qu’un jeune adolescent commun, nota mon père. 

On était obligé de trouvé le moyen de vous sauver tous les deux, dit Diane. On est passé près d’avoir à endosser deux meurtres le même soir. 

Deux meurtres ??? s’étonna Rachelle.

Max a tué un jeune garçon le soir même de l’accident !

Diane, contrôle-toi ! dit notre père.

Il veut savoir ce qui s’est passé ! autant mettre fin à toute cette histoire sans cachoterie inutile. Le soir de l’accident, Max était tellement shooté qu’il s’en est pris violemment à un jeune garçon de son âge qui avait eu le malheur de danser avec Stik lors de la soirée. Les choses ont mal tourné et le jeune homme est décédé devant la fille. 

La police en est arrivée à la conclusion que j’étais innocent et que ce n’était qu’un malheureux accident. 

Tu ne te crois même pas toi-même ! nous savons bien que c’est du bluff. Avec un chèque rempli de zéro, la police dira ce que vous lui chuchoter. Tu as bien commis ce meurtre mon grand, c’est moi qui ai ramassé après toi. 

Ça suffit comme ça ! dit Raphaël. 

Non Papa ! je veux tout savoir et prendre moi aussi ma décision. Vous avez assez dansé sur mon dos, insista Rachelle. 

Cette nuit, il a pris le volant dans le même état et ça s’est fini à l’hôpital. On était d’accord qu’il fallait lui faire réaliser ses erreurs et l’obliger à prendre une autre voie dans la vie. 

J’ai donc accepté qu’on éloigne de lui la jeune fille et qu’il soit déshérité. Et la suite vous le savez tous.

Et l’épisode avec maman ? 

Rachelle je ne veux pas creuser davantage le fossé entre ton frère et moi. Que les choses restent ainsi. Elle est morte à présent, nous ne pouvons rien changer. Je veux que tu saches Max que ta famille te réclame. 

Je ne sais pas si je veux encore faire partir de cette famille grotesque. Max, tu nous as renié et même devant ta femme tu l’as fait, me lança Rachelle. 

Oh ! t’as vécu cela aussi ? Max tu n’épargnes aucun d’entre nous apparemment ! rétorqua Diane. 

Je pense qu’il serait propice de discuter ailleurs qu’ici. Max nous nous conformerons à ce que ton programme de la journée pour éclaircir tous les malentendus et repartir à zéro, dit mon père.

Tu mets ta balle à terre on dirait ! remarquai-je.

Je ne veux pas garder la famille longtemps ainsi ! je veux que nous traversions ensemble ce cauchemar une fois pour toute. Diane…ne…sera plus bientôt parmi nous. Je veux que les choses changent avant son départ.

C’est elle qui a rendu les choses ainsi, non ??? lançai-je.

Arrête de te cramponner à ton piédestal !!! fais un effort Max !!! gronda Diane violemment avant de s’effondrer sur le sol au milieu de la boutique.


Nous nous retrouvions pris dans une panique totale. Mon père et Rachelle se ruèrent tous deux sur elle. Diane tremblait au sol comme prise en transe. Je sentis mes pieds se figés sur le sol sans possibilité de bouger. Impuissant devant ce qui se passait je me retrouvai des années en arrière face à la même scène avec ma mère qui agonisait au sol pendant que mon père et Diane m’éloignait de la scène. 


Mon père appela les secours qui pour une fois de leur vie, vinrent aussitôt. Ils grimpèrent à l’intérieur avec Diane inconscience. Je les regardai s’éloigner sans pouvoir en placer une. C’est à ce moment que dans ma tête une voix me fit savoir que j’étais peut-être égoïste et implacable dans mes décisions. Diane s’y prenait peut-être mal pour me faire changer d’avis mais la cause était à un pourcent noble. Le moment était venu pour moi de ranger les armes et de m’emparer du drapeau blanc. Je devais faire part de ma décision à mon père et à Rachelle et surtout à Louise. 


***********

‘’LA COLOMBIENNE’’ était et reste le restaurant préféré de mon père depuis toujours. Je lui donnai rendez-vous à vingt heures là-bas pour une trêve et surtout pour prendre des nouvelles de ma sœur. C’était un cadre chic et élégant qui n’accueillait que des responsables et une clientèle sélecte. J’y étais depuis moins d’une demi-heure. Je choisis de m’installer à une table dans le coin pour éviter de m’attirer tous les regards. Je m’accoutrai en tout le contraire de moi. Classique et imposant. 


Je vis entrer son excellence Mr Raphaël DEWANI dans son costume hors-pair et taillé sur mesure. Mon père malgré le temps qui passait était toujours aussi distingué, élégant et intimidant. Il s’avança vers notre table d’un pas posé et prétentieux. Je le laissai venir à moi. « CHICS » c’était le nom de son eau de toilette. Je pouvais reconnaitre ce parfum au milieu de centaine d’autres. Il emplit la salle avec discrétion et charme. Je ne puis me retenir d’en boire une gorgée. Il s’assit devant moi, jambes croisées, posture fière et distinguée. 

Je vois que tu n’as pas tout jeté à l’eau. Tu te souviens encore de notre restaurant préféré, dit-il avec assurance. 

La famille reste la famille, non ? soulignai-je.

Je suis ravie que tu aies pris de telle initiatives, dit-il les mains croisées sur le genou. Il portait à ce que je vois toujours la bague de mariage. 

Ne te méprends pas papa ! je suis ici pour qu’on éclaircît les choses, que tu me dises ce que tu attends réellement de moi sans cachoterie et je te dirai également mes conditions et comment les choses se passeront, dis-je délicatement avec toute la retenue dont je pouvais encore faire preuve. 

Maxime DEWANI vous faîtes preuve de maturité et de grandeur d’âme. Je suis heureux de pouvoir parler avec vous d’homme à homme.

C’est tout ce que je demande à voir cher père ! sans tabou, sans mensonge ni secret.

Parfait ! je vais donc y aller sans détour. A l’époque de la mort de ta mère, ma femme, j’étais pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté sa maladie de double personnalité et de l’autre mon aventure avec une autre. J’avais beau essayé de gérer les choses mais mes sentiments pour cette jeune stagiaire à l’époque ont pris le dessus. J’ai abandonné votre mère durant cette phase traumatisante et je l’ai payé horriblement. Suzanne est décédée en me haïssant et la petite stagiaire s’est fait les malles. Je me suis retrouvé du jour au lendemain sans l’une ni l’autre. 

Tu étais amoureux de cette femme ? 

Pendant un moment, je le croyais. Elle était pour moi un refuge, une pièce de relaxation et de calme quand dans ma tête ça n’allait pas du tout. 

Qu’est-ce qui s’est passé entre vous papa ? pourquoi maman était dans cet état quand je suis arrivé ce soir-là à la maison ? 

Max, la maladie de ta mère fait perdre la tête à l’individu. Elle souffrait du trouble de la personnalité. En apprenant ma relation, cela à attiser le côté obscur de sa personnalité et donc elle avait perdu le contrôle sur elle-même. Elle m’attendait dans le salon avec une arme à feu.

Et qu’est-ce qui a bien pu te pousser à aller voir ailleurs ? 

Max, un homme seul dans l’esprit et dans l’âme est bien plus faible que tu ne peux l’imaginer. Tu auras le temps d’apprendre toute l’histoire derrière mon couple. En ce qui concerne ce que j’attends de toi, c’est très simple. Il est temps de te rendre ce qui est à toi. Ta mère est l’héritière de l’entreprise qui aujourd’hui porte mon nom. Je l’ai épousé alors que je n’étais personne mais amoureux. 

La fortune familiale appartient à maman ?

Les SEMEVO furent à une époque la plus riche famille de tout le pays. Leur fortune s’élevait à des dizaines de milliards. Ta mère n’avait jamais travaillé de sa vie. La fortune de son père suffisait amplement pour la faire vivre elle et toute une descendance. J’ai été le gestionnaire de cette fortune et je l’ai accru. Cependant, elle désirait plus que tout que tout te revienne et que tu assumes à ton tour la prospérité cet héritage. 

Donc en fait en me déshéritant tu m’as pris ce qui était à moi. 

C’était drastique mais nécessaire Max. tu avais les mêmes signaux qu’au début de la maladie de ta mère. 

Où vas-tu chercher cela ? 

On avait dit qu’on se parlerait franchement, non ? Tu présentais à des moments donnés des signaux du trouble de la personnalité comme ta mère. Juste après sa mort, tu avais radicalement changé. Diane écopait de tous tes méfaits. Elle a fait beaucoup de choses pour t’éviter bien des situations comme avec ce jeune homme décédé accidentellement ou encore avec Stik qu’il a fallu convaincre. 

Et malgré ça tu veux mettre entre mes mains le destin de notre famille ?

Mon fils, tu es fort et tenace. Je ne suis qu’un simple remplaçant à la tête de cette fortune. Rachelle ne pourra compter que sur toi quand je ne serai plus là. Tout est à toi et durant tout le temps où tu as feint de nous reconnaître tu as fait du chemin. Ta place c’est avec ta famille. Je souhaite à présent prendre ma retraite et m’envoler vers des îles pour un repos bien mérité. 

Il n’y a rien de cacher ?? pas de cachoterie ?? pas de manipulation derrière cette histoire mirobolante ?

Si !!! 

C’est-à-dire ?

Tu es officiellement déjà le nouveau patron de l’entreprise. Tout ce que tu as à faire c’est de venir te présenter et de signer les papiers. Diane a déjà signé.

Comment va-t-elle ?

Elle est hospitalisée à la clinique du Centre, tu peux te renseigner. 

J’ai des aveux à te faire…


L'AMANT INTERDIT