Le gigolo

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 8 : Le gigolo
(Aimez avant la lecture ça ne coûte rien)
***Melissa***
Nous nous sommes fait plaisir cette nuit, aussitôt il a reprit son ordinateur. Et ce matin encore il était debout avant moi comme s'il n'avait pas fermé l'oeil. Je pense coûte que coûte profiter de ces trois jours avant qu'il ne disparaisse à nouveau. Je suis allée à la boutique très tôt, nous ouvrons habituellement à neuf heures mais j'ai demandé à Hermine d'être là un peu plus tôt comme elle a une clé. J'ai fait le point avec elle avant de rentrer. 
Moi : Tu sors ? 
Mathis (levant les yeux) : oui je vais au bureau rapidement 
Moi : je suis rentrée à cause toi
Mathis : je ne tardes pas
Moi : tu parles...je te connais c'est parti pour le soir
Mathis : je dois rendre mon rapport aujourd'hui 
Moi (soupirant) : d'accord
Mathis : ou tu me suis ? Je vais juste déposer tu m'attendras dans la voiture.
Moi(souriant) : oui ce n'est pas une mauvaise idée 
Mathis : en route donc
Moi : on peut prendre au moins le petit déjeuner d'abord non ? 
Mathis (regardant sa montre) : Je serai en retard Meli
Moi : okay 
***Elyed***
Moi : Et pourquoi tu ne pourras plus m'accompagner ? 
Nella : je dois suivre maman, j'avais oublié qu'on avait des courses à faire ensemble 
Maman (sortant de sa chambre) : On y va
Moi (la regardant) : Elle doit forcément te suivre
Maman : c'est un programme établit depuis deux semaines. Nella tu ne lui a pas dis ? 
Nella (faisant les yeux) : j'avais oublié. 
Moi : vous allez où ? 
Nella (clin d'oeil) : faire des trucs de femme 
Maman : mais envoie les photos 
Nella : oui envoie moi les photos maman et moi allons t'aider à choisir 
Moi : okay
J'ai prit ma journée pour ça, je dois faire toutes les courses concernant le véhicule aujourd'hui et en finir avec. Si ce n'était pas papa qui ne veut pas me laisser conduire celui de sa femme, jamais je n'aurais mit la main dans mes économies. Sortir des millions pour un véhicule maintenant, ça me chauffe un peu le coeur mais bon ce n'est pas grave je vais oublier rapidement la somme que j'ai dépensé quand je serai entrain de me bomber le torse au volant. Lol
Je me suis rendu au parc, j'ai parcouru au moins trois stand avant de m'arrêter ici, je n'avais pas vu ce que je cherchais. 
Lui : bonjour monsieur vous désirez ? 
Moi : puis je voir le gérant ? 
Lui : je suis le gérant 
Moi : ah d'accord, montrez moi ce que vous avez
Lui (étendant la main) : tous ce qui est de là-bas jusqu'ici est à nous. 
Moi : dirigez moi donc
Lui : je suis là pour ça 
Nous avons fait le tour, j'ai prit les photos de celle qui m'intéressait et j'ai envoyé à ma soeur pour qu'elle fasse un choix. Je suis tombé sous le charme d'une spécialement. C'est une Touareg de couleur grise. Je la veux même si le choix de mes femmes ne se portait pas sur celle ci, je la prendrai quand même. En attendant, j'ai demandé au gérant de m'ouvrir la voiture pour que je vérifie l'intérieur. 
Lui : d'accord je vous apporte les clés.
Pendant qu'il partait, j'ai aperçu des silhouettes de loin, l'une d'entre elle m'était un peu familière. 
[Alerte Whatsapp ]
Nel : prends celle ci, maman valide aussi
C'était mon choix, elles ont vraiment bon goût.
Moi (souriant) : okay
Nel : tu vas tuer les coeurs avec
Moi : lol à plus
Nel : ouais
Le gérant est revenu avec la clé 
Moi : je la prends 
Lui : c'est un bon choix ; voici les clés, je vous l'ouvre. 
Il a ouvert toutes les portières et comme un inspecteur, j'ai fait le tour de l'intérieur à l'extérieur et de l'extérieur à l'intérieur. 
Voix masculine (de l'autre côté du véhicule) : waouuuh c'est exactement ce que je veux
Voix féminine: ah enfin 
J'ai relevé la tête et nos regards se sont croisés. Arthur était en compagnie d'une dame. Il a eu un mouvement de recul en me voyant sûrement tout comme moi, il ne s'attendait pas à me voir ici. 
La dame : dans ce cas on la prend 
Le gérant : bonjour madame Hélène 
La dame : bonjour ça va ? 
Le gérant : oui madame 
Arthur : Elyed qu'elle surprise 
(s'approchant de moi en me tendant la main) bonjour 
Moi (la saisissant en le regardant droit dans les yeux) : bonjour Arthur, c'est une coïncidence 
Le gérant : monsieur vient de la prendre
La dame : oh dommage il nous a devancé (à son compagnons) vous vous connaissez ? 
Arthur (avec rapidité) : oui oui euh... Je vais prendre ce que j'avais laissé là-bas. 
Il n'a pas laissé le temps à la dame de placer un mot qu'il s'était déjà éloigné comme s'il fuyait quelqu'un ou quelque chose.
La dame (le suivant) : mais... 
Celle là en question avait même du mal à marcher, elle respirait le chien on dirait qu'elle avait parcours le parc entier.
La dame : mais Arthur attends moi... 
Qui est cette dame et pourquoi Arthur s'est t'il comporté ainsi quand il m'a vu ? Ce type cache quelque chose. 
Le gérant : c'est bon ? 
Moi : oui oui je la prend 
Le gérant : suivez moi alors pour les papiers. 
Je l'ai suivit et j'ai voulu faire le curieux 
Moi : c'est qui cette dame ? 
Le gérant : madame Hélène c'est l'une de nos fidèle cliente, une amie du patron
Moi : je vois... Et elle fait quoi ? Je veux dire elle travail où ? 
Le gérant (se grattant la tête) : ah Monsieur je ne sais pas
Moi : le Monsieur qui l'accompagne vous le connaissez aussi ? 
Le gérant : Non c'est la première fois que je le vois 
Moi : okay
[Alerte Whatsapp]
Nel : hehoo
Moi : hehooo
Nel : alors ? 
Moi : c'est bon 
Nel : super 
Je me suis retenu de lui dire que j'ai vu son type ici entrain de faire le choix d'une voiture. Je ne crois pas qu'elle ait cette information sinon connaissant ma soeur, elle me l'aurait dit. 
Le gérant ma installé à l'accueil en attendant de remplir les formalités. 
Aussi longtemps qu'à durée l'attente Arthur ne s'est pas présenté à l'accueil.
***Arthur ***
Mon Dieu j'ai eu chaud, malgré le vent qui soufflait, je transpirais sous le polo que j'ai porté. Heureusement qu' Hélène n'est pas comme ses filles qui te collent et font des bisous n'importe comment dans la rue. Ouuf comment j'allais géré ça ? Quand j'ai croisé son regard, j'ai eu peur, je ne savais pas comment faire, mon coeur battait tellement et je priais intérieurement que Hélène ne prononce pas le nom chéri, bébé ou quoi la. Je l'ai laissé derrière en avançant à pas pressé. Supposons un instant que c'était Nella comment allais je fais? Comment allais je présenté les deux femmes ? Telle que je la connais, elle voudra savoir qui est Hélène. Quelle chance ! 
Hélène (essoufflée): Mais Arthur on a déjà fait plus d'une heure, tu n'as toujours pas trouvé ce que tu veux ? Je suis fatiguée moi
Moi : non 
Le gérant : oubien vous allez repassé ? La semaine prochaine, on aura de nouvels arrivages 
Hélène : mais celui ci n'est pas aussi mal
Moi : hummm
Si je suis entrain de traîner c'est pour faire passer le temps, je sais qu' Elyed serait à l'accueil et je ne veux pas le revoir. C'est facile de convaincre sa soeur mais lui ce serait difficile à mon avis et je suis persuadé qu'il le lui dira. Il faut que je le devance. 
J'ai fait sortir mon portable en composant son numéro Moi (regardant Hélène) : Je passe un coup de fil rapidement 
Je me suis totalement éloigné d'elle 
Moi : Allô ma belle 
Nella : Oh Arthur comment tu vas ?
Moi : tranquille chérie et toi ? 
Nella : ça va.
Moi : euh au fait bb ? 
Nella : oui ? 
Moi : du retour de ma mission mon patron à décidé de me toucher un véhicule
Nella : oh c'est vrai ? Mais bravo 
Moi : oui c'est ce matin en arrivant au boulot que j'ai été informé. Chérie c'etait vraiment une surprise pour moi
Nella (joyeuse) : félicitations 
Moi : la deuxième surprise était de croiser ton frère ici au parc, tu ne m'avais pas dit qu'il voulait prendre une voiture 
Nella : oh tu as vu Elyed, je devrais l'accompagner faire le choix ce matin mais j'avais d'autres courses à faire avec maman. 
Moi : je vois... J'aurais vraiment aimé que tu m'accompagnes et que nous choisissons enssemble notre véhicule.
Nella : ce n'est pas grave. Et tu es allé seul ? 
Moi : non je suis avec ma responsable.
Nella : Okay
Moi : mon patron à décidé que ça soit elle qui m'accompagne comme elle est ma responsable 
Hélène (criant de loin) : Arthur..
Nella : je vois. Qui t'appelle ? 
Moi : c'est elle. Bon je te laisse, je t'envoie beaucoup de bisous ma belle 
Nella : moi aussi. Si tu as du mal à faire un choix je peux t'aider n'hésite pas 
Moi : t'inquiète pas. 
Click
Ouuufff premier problème résolu, elle a gobé facilement maintenant je peux être tranquille de ce côté. Mon second problème c'est Elyed reste à savoir s'il est toujours là. 
Moi (me rapprochant) : je suis là 
Hélène : on fait comment ? On repasse la semaine prochaine si tu veux. 
La voiture je la veux maintenant pas la semaine prochaine. En une semaine tout peut changer, une semaine c'est trop long pour moi. La voiture que je voulais c'était la Touareg c'est comme dans mes rêves mais Elyed m'a devancé 
Moi : je prends celle ci
C'est une Matrix noir ce n'est pas mal non plus. 
Pendant qu'Hélène négociait le prix, j'ai aperçu le type qui guidait Elyed
Moi (l'interpellant) : chef s'il te plaît mon ami que j'ai salué tout à l'heure il est toujours là ?
Lui : non il vient à l'instant de partir.
Moi : il a prit le véhicule ? 
Lui : oui oui
Moi : super merci
Lui : je vous en prie 
Maintenant je peux être tranquille. J'ai rempli toute une paperasse, Hélène à payé et nous avons quitté les lieux. Elle a envoyé son mécanicien, dès demain je prendrais possession de mon véhicule.
Hélène (au téléphone) : oui oui j'arrive toute suite attends moi ma chérie. 
Moi (la fixant) : qui est ce ? 
Hélène : je vais devoir te laisser 
Moi : tu ne rentres pas ? 
Hélène : non je ne rentre pas toute suite. J'ai rendez-vous avec une amie
Moi : dans ce cas laisse moi ici
Hélène : ici ? 
Moi (souriant) : oui
Hélène : tu es sûr ? 
Moi : oui oui t'inquiète pas
Hélène (fouillant son sac) : okay
Elle m'a tendu des billets que j'ai fait semblant de refuser. 
Moi : ooh fallait pas tu as beaucoup dépensé pour moi. 
Hélène : mais pourquoi pas. Tiens, demain ils vont te livrer la voiture.
Moi : merci 
Je me retiens de l'appeler chérie en présence du chauffeur.
Hélène : de rien
Je suis descendu et j'ai pris un zem. J'ai mit la moto en vente depuis hier, j'attends impatiemment un preneur j'ai déjà un véhicule alors je ne vois pas l'importance de garder la moto. Arrivé à mi-chemin une idée m'est venue en tête. 
***Melissa***
Ça fait plus d'une heure que je suis assise dans la voiture garée sur le parking du ministère des affaires étrangères. Il m'a dit qu'il ne tardera pas. Ah le voilà qui arrive 
Mathis (ouvrant la portière de mon côté) : Chérie j'en ai encore pour un bon bout de temps il faut que tu rentres.
Moi : qu'est-ce qu'il y a ? 
Mathis : j'ai une réunion toute suite je ne sais pas combien de temps cela va durée 
Moi (soupirant) : je vois
Mathis : tu rentres avec la voiture 
Moi : et toi ? 
Mathis : j'appellerais un taxi ou je dirai à un collègue de me déposer 
Moi : oubien je passerai te prendre si tu finis
Mathis : On verra bien
Je suis passée de l'autre côté prendre le volant
Mathis : fais doucement 
Moi : oui. 
Je suis sortie du parking quand un véhicule à voulu me dévier, j'ai baissé la vitre 
Moi (hurlant) : Mais allez y doucement
Voix : Melissa
Je cherchais à voir qui s'était puisque les vitres étaient teintées en noir, la personne à baissé. 
Pavé(souriant) : Mélissa 
Moi : oh Pavel
Il s'est garé sur le côté et j'ai fait de même. Il est descendu de son véhicule
Pavel : comment tu vas ? 
Moi : je vais bien et toi ? 
Pavel : ça va, tu fais quoi ici ? 
Moi : mon mari travail ici
Pavel : Ah je vois, alors quoi de neuf ? 
Moi : tout va pour le mieux
Pavel : on rend grâce, j'allais au boulot comme ça 
Moi : Je vois
Pavel : Si ça ne te gêne pas on peut prendre le petit déjeuner rapidement avant que je ne parte ; enfin si tu ne l'as pas encore pris
Moi : hummm
Pavel : c'est oui ? 
Moi (souriant) : d'accord 
Pavel : Alors suis moi avec ton véhicule.
***Lara***
Ma patronne est sortie depuis ce matin. J'ai finis mes tâches et je suis au repos. Je me suis permise de m'allonger dans son canapé et d'allumer sa télévision. Je suivais tranquillement un film sur Nollywood Epic.
[Ding dong ]
C'est en sursaut je me suis levée et j'ai éteint la télé avant de sortir. Qui ça peut bien être, si c'était elle le chauffeur allait klaxonner et personne d'autre ne vient lui rendre visite en son absence. 
Moi (derrière le portail) : c'est qui ? 
Voix d'homme : moi 
Moi : toi qui ? 
Voix : Arthur 
Arthur ? Il fait quoi ici 
Moi : madame n'est pas là 
Lui : ouvres moi 
Moi : Humm
J'ai ouvert le portillon en regardant de gauche à droite sans le laissé entrer 
Moi : madame n'est pas là 
Arthur : je sais laisses moi entrer
Moi : vous l'aviez appelé ? 
Arthur : je vais l'attendre 
J'ai hésité un moment avant de lui céder le passage, il m'a devancé et j'ai fermé en le suivant. Il s'était installé dans le canapé 
Moi (pas du tout contente) : je vous sers quoi ? 
Arthur : de l'eau merci
Je suis allée lui prendre de l'eau et un verre que j'ai posé devant lui en tournant le dos
Arthur : Lara reviens ici
Moi (le regardant) : hein ? 
Lui : sers moi 
Moi : vous pouvez le faire vous même non ? 
Arthur : tu es toujours impolie envers tous les invités de ta patronne ? 
Moi (le fixant) : non ça dépend 
Arthur (yeux grands ouverts) : de quoi ? 
Moi : Je suis impolie uniquement envers les profiteurs, ceux qui veulent se servir de ma patronne, ceux la je ne les respecte pas. 
Arthur (rigolant) : Lara tu es drôle et j'adore ça 
Moi : tant mieux
Arthur : tu es très belle en plus
Moi : c'est tant mieux 
Arthur : apprends à dire merci
Moi : mon merci se mérite 
Arthur (amusé) : Lara Lara 
Moi : c'est toujours mon prénom
Sans plus lui accordé une seconde, j'ai quitté son champs de vision en fermant la porte de l'entrée. Je me suis enfermée dans ma chambre, il n'avait que le salon et la cuisine il peut faire ce qu'il veut. 
La semaine pendant laquelle il a séjourné ici, j'ai fait la misère avec lui (rire) j'ai tellement été impolie que madame m'a menacé. Non mais le type m'énerve. 
Arthur (criant) : laraaaa
Moi (bas) : tu peux toujours attendre 
Arthur (toquant la porte) : Lara... Lara... Lara...
Moi : quand tu auras mal tu vas abandonner.
Silence
Voilà qui est mieux
[Ding dong ding dong ding dong]
Mais qui sonne comme ça sans cesse. En sortant j'ai constaté qu'Arthur n'etait pas dans le salon et la sonnerie qui n'arrêtait pas de retentir 
Moi : j'arrive
Arthur (au portail) : enfin tu ouvres
Moi : qui sonne ? 
Arthur : moi 
Moi : Et pourquoi vous sonnez ainsi vous avez un problème ?
Arthur (refermant le portail) : tu n'avais pas entendu quand je t'appelais ? 
Moi : tchrummm
Arthur (me suivant): Lara reviens ici, je dirai à ta patronne que tu es mal élevée
Moi : Ça, elle le sait
Arthur : C'est normal de laisser un visiteur au salon et d'aller t'en fermer dans la chambre ? 
Moi : Visiteur mon oeil
Arthur : Je le lui dirait
Moi : vous attendez quoi pour le faire ? 
Je ne su à quel moment il a surgit en me collant contre le mur et s'est mis à me faire des bisous. Je l'ai repoussé avant de lui administrer une gifle
Arthur (touchant sa joue) : tu m'as giflé ? 
Moi : non mais vous êtes malade ? Tu es malade 
Arthur : une femme n'a jamais levé la main sur moi et que ce soit la première et dernière fois pour toi
Moi : tentes encore quelque chose et tu verras, oui je t'ai giflé et je le ferai encore 
Arthur : tu me tutoie en plus
Moi : Tu ne mérites aucun respect venant de moi
Arthur (se rapprochant) : tu es encore plus sexy quand tu es en colère 
Moi : Ne t'approche pas de moi espèce de gigolo, je le dirai à madame Hélène 
Arthur : tu n'oseras pas, 
Moi : oh que si
Arthur : je sais que tu tiens à ton travail, alors sois gentille et détends toi
Moi : quoi ? 
Arthur : Lara tu m'as toujours plu et depuis le premier jour où je t'ai vu dans cette maison, je me suis dis que j'allais te faire mienne.
Moi : non mais tu es malade
Arthur (s'avançant) : c'est toi qui me rend malade...
Moi : ne t'approche pas de moi
Arthur : toi et moi on pourrait bien...(clin d'oeil). Tu comprends ce que je veux dire sans que Hélène ne le sache
Moi (bouche bée) : Mon Dieu j'hallucine 
Arthur : dis moi que je ne te plaît pas, je ne te fais pas d'effets ? 
Moi (crachant sur son visage) : Tu me degoutes voilà l'effet que tu me fais
Arthur (essuyant la salive avec son doigt en la portant à la bouche) : tu es délicieuse Lara
Moi : imbécile maintenant sors d'ici avant que... 
Il m'a poussé dans le canapé et s'est jeté sur moi en soulevant ma robe
Moi (lui donnant des coups) : imbécile lâches moi.
Il avait plus de force que moi oui mais je me défendais avec mes jambes. J'ai enfoncé toutes mes dents dans sa chair sans vouloir lâcher. Il a eu mal et m'a libéré de son emprise c'est à ce moment que j'ai lâché prise de mon côté. Je me suis relevée et j'ai couru dans la cuisine ouvrir le tiroir ; j'ai saisit le premièr couteau qui m'est tombé sous la main.
Arthur : Laraaa
Moi (sortant le couteau tendu vers lui) : oui tu me cherches ? 
Arthur (la main sur son épaule gauche ) : merde tu fais quoi avec un couteau en mains, depose ça ce n'est pas un jouet
Moi (balançant le couteau dans tous les sens) : si, regardes c'est amusant viens jouer avec moi
Arthur (rigolant) : tu es sauvage, tu m'as blessé à l'épaule as-tu une scie à la place des dents ou quoi ? 
Moi : Non des vis
Arthur (fou rire) : toi je t'adore 
Moi (mine fermée) : je ne rigole pas
Arthur : dépose le couteau nous allons discuter. Tu regardes trop de films
Moi : je n'ai rien à te dire, tu dégages d'ici 
Arthur : tu m'excites, lâche ce couteau 
Moi : non dehors
Arthur : tu ne vas quand même pas me poignarder 
Moi : c'est mal me connaître 
Arthur : tu es une chienne
Il a foncé sur moi en essayant de me prendre le couteau des mains, c'est la vue du sang sur le sol qui m'a paniqué et j'ai jeté le couteau.
Arthur (tenant son bras) : tu m'as encore blessé 
Moi ( le coeur battant) tu l'as mérité, fallait pas me provoquer
Il s'était blessé à l'avant bras. Il a fait sortir un mouchoir de sa poche pour couvrir la plaie. 
Arthur (souriant) : ...
Moi : je le dirais à madame 
Arthur : je pourrais renverser la situation. Dire que tu m'as appelé et tu t'es jetée sur moi tu as voulu que je couche avec toi ici dans sa maison. Tu n'aimerais pas perdre ton travail n'est ce pas ? 
Moi (reprenant le couteau): Tu n'es qu'un vaut rien un profiteur, sors d'ici
Arthur : Je m'en vais mais reflechis bien Lara, tu es trop belle pour travailler comme femme de ménage, tu ne mérites même pas de travailler, je pourrais prendre soin de toi. Avec tout l'argent que me donne ta patronne, je ferai de toi une reine. 
Moi : tu devrais avoir honte (m'avancant vers lui) face de rat sors d'ici
Arthur (reculant): c'est bon j'y vais. Je sais que tu es très intelligente pour garder ta bouche fermée 
Moi : dehors
Il est sorti et je l'ai suivit toujours avec mon couteau. Une fois qu'il était hors de la concession, j'ai fermé le portail à double tour. J'ai n'ettoyé son sang qui était au sol et j'ai mit de l'ordre dans le canapé avant de m'asseoir en réfléchissant. Non mais ce type est fou. 
[...]
Même pas trente minutes madame Hélène est rentrée avec le chauffeur 
Moi : madame bonne arrivée 
Hélène : Merci, qui est passé en mon absence ? 
Moi : euh... Personne 
Hélène : okay
Dois je lui dire que son gigolo de petit copain est passé et il a tenté d'abuser de moi ? Me croira t'elle ? Cet imbécile est capable de retourner la situation comme il l'a dit. Je n'ai pas de preuve, elle ne me croira jamais et je risque de perdre mon boulot. 
Hélène : Lara ? 
Moi : oui ? 
Hélène : tu es sûr que ça va ? 
Moi : oui madame
Hélène : Apportes moi une bouteille d'eau.
Plume d'ébène : les écrits de lulu
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A suivre...

Vie de femme : L'imp...