Le lait
Ecrit par Iriselom
J'arrive pile quand ils montent dans le bus mis à disposition.
Je m'approche d'elle avec un grand sourire.
Elle répond à peine à mon salut et rentre dans le bus sans un regard.
Je me sens trop bête! C'est moi qu'elle vient d'humilier comme ça?
Je salue sa copine qui me fait un grand sourire et je pars tranquillement vers ma maison.
Le lendemain, je vais à l'école et demande une liste des participants au séminaire.
Trouvé!
Magnim Tchaa
Organisatrice évènementielle
00228xxx
Pff! C'est un travail ça?
J'enregistre le numéro.
Je ne vais sûrement pas l'appeler au risque de me faire rabrouer, que devrais je d'ailleurs lui dire?
En plus, disons nous la vérité, elle n'est pas exactement ce qu'on appellerait un "bon coup". Elle devrait remercier d'avoir un v*** extraordinaire.
Appel entrant de Léon
Moi: Allo!
Léon: Allo Mattia!! Ça va?
Moi: Super et toi? Vous arrivez à quelle heure demain?
Léon: Vers 21h, je pense. Nous serons au nombre de 5.
Moi: Parfait! On se dit à demain alors.
Léon: Tu as besoin de quelque chose?
Moi: Non, rien du tout. Passe une bonne soirée.
Léon: Tu me chasses même pourquoi? Au revoir.
On raccroche, mon frère aime trop parler au téléphone. Sa première femme, Maman, Nini, leur cadet et lui viennent passer le week-end ici.
Il a 5 fils et une fille de trois femmes différentes. Il en a épousé deux, la première lui a fait trois fils et la deuxième qui vit à Cotonou, lui en a fait deux. Il n'est plus avec la mère de son unique fille, qui a d'ailleurs refait sa vie.
Vendredi à 22:30
Moi: Miawoé zon! ( Soyez les bienvenus!)
Eux: Yoo!
Je les aide à s'installer. Léon a préféré prendre un bungalow avec sa femme sous prétexte d'essayer pour pouvoir le conseiller aux gens.
Les autres dorment chez moi.
En rentrant à la maison après le dîner, je marche devant avec Nini, la femme de Léon et leur cadet pendant que Léon et maman sont derrière.
Maman: Selom, viens un instant s'il te plaît.
Je les rejoins. On décide de marcher encore un peu pendant que les autres montent.
Maman: Comment ça va?
Moi: Très bien maman!
Maman: Tu ressens encore les maux de tête?
Moi: Pas du tout.
Maman: Votre père est souffrant.
Moi:...
Maman: Maintenant que tu as toi aussi été confronté à la vie. J'espère que tu as pu comprendre que tout le monde fait des erreurs. Il faut savoir pardonner.
Moi: J'étais souffrant aussi. C'est pas la fin du monde.
Léon: Il veut te voir. Il s'en veut beaucoup, tu sais? Il a changé.
Moi: Quand vous m'avez demandé de le laisser se mettre en contact avec Kossi, je n'ai pas refusé. Ne m'en demandez pas trop.
Maman: Et Kafla s'il meurt?
Je hausse les épaules, je m'en tape. Je n'irai même pas à ses funérailles.
Maman: Promets moi d'y repenser.
Moi: Yoo!
Nous regagnons la maison, Léon et sa femme vont dans leur bungalow.
Le cadet de Léon est déjà endormi dans mon lit avec Nini qui tapote sur son téléphone.
Moi: Nini, il faut aller dans ta chambre.
Nini: Pourquoi lui peut dormir ici et pas moi?
Moi: Lui n'a que 11 ans et puis tu vas me déranger avec ton téléphone. Si tu dors ici, il faudra l'éteindre.
Nini: Éteindre, c'est déjà sur silencieux.
Moi: À prendre ou à laisser!
Elle se lève.
Les ados vraiment! Elle écrit surement à ses petits copains.
Je me réveille le matin et trouve maman en train de préparer la pâte à beignets.
Au lieu d'aller courir, je me mets près d'elle.
Moi: Maman pourquoi ne t'es tu plus remariée?
Maman: Je n'ai pas trouvé la bonne personne, je tiens trop à ma liberté en plus. Pourquoi? Tu veux te remarier?
Je ne sais pas pourquoi mais il me vient à l'idée une masse de cheveux presque blonds.
Pff même si tu es métisse, faut te gêner un peu. Cheveux blonds, Tchipp!
Maman: Selom!
Moi: Oui maman.
Maman: Tu as trouvé quelqu'un? Elle est de ce village?
Je chasse son image. On ne peut pas épouser une femme juste pour ces entrailles.
Moi: Mais non pas du tout! Je te demande juste comme ça. Je vais voir les enfants à Noël, tu veux venir aussi?
Maman: Je ne pourrai pas, toi même tu sais qu'avec mes associations, je suis débordée. Pendant les grandes vacances, je les veux ici.
Moi: Ok. Maman, tu t'es remis avec lui à cause de moi? Sincèrement!
Maman: J'étais amoureuse de lui. Même si je ne peux pas nier que votre présence y ait contribué.
Moi: Puis tu t'en es séparée à cause de moi.
Maman: Ce n'est pas vrai Selom! Je me suis séparée de lui parce qu'il n'était plus la personne que j'avais épousée. Rien n'est de ta faute.
Moi: Ok!
Maman: Laisses moi te dire que me séparer définitivement de votre père a été la meilleure décision que j'ai prise dans ma vie.
Moi:...
Maman: Va réveiller ta fille, elle va venir me frire les beignets.
Nous avons passé un super week-end et ils sont repartis dimanche.
Nous avons reçu plusieurs commandes de jus de fruits de la Tresor Évent.
C'est la société de Talons Aiguilles, je l'avais même oubliée celle là.
Le 19 décembre, je suis parti pour Londres avec escale à Paris, pour voir les enfants.
YV me les a laissés pour 10 jours, nous étions chez Kossi.
Je les ai amenés à l'Eurodisney, c'était la première fois pour les filles. Nous nous sommes vraiment beaucoup amusés.
Les 10 jours sont passés trop vite.
Le 29 décembre en rentrant à Lomé, j'ai pris l'avion avec une dame je ne saurais dire si blanche ou métisse d'une soixantaine d'années et une petite fille aux cheveux afro de trois ans au maximum.
Elle était trop mimi et m'a fait penser aux filles quand elles avaient le même âge.
En descendant, je lui ai proposé de lui porter le bagage à main pendant qu'elle attendait l'aide d'une hôtesse.
À peine descendus de la passerelle, un homme, à la carrure impressionnante en veste et cravate, est venu lui prendre la petite des bras. Elle lui a dit quelque chose, il s'est tourné vers moi, me scannerizant du regard et a fait signe à un des deux militaires qui le suivaient de prendre la valise.
Il m'a salué se présentant: Tchaa!
Moi: V...
Sa femme m'a remercié et je suis parti.
Assis au salon d'honneur en train de lire le journal en attendant mes bagages, je les vois rentrer. Un autre militaire pousse un chariot sur lequel se trouve 6 valises de la même marque de son trolley et de son sac à main Hermès.
J'attends encore mes bagages pendant 5 minutes, il y a vraiment les uns et les autres, avant de les récupérer et me rendre chez Maman.
Ma maison est prête, il ne manque plus que les meubles.
Je fête l'année nouvelle avec les miens puis retourne à la ferme.
Il paraît qu'une yovossi (femme blanche) est venue me chercher et a laissé sa carte de visite: Magnim Tchaa.
Je me disais bien que j'avais déjà entendu ce nom. Elle a le même nom que la famille de l'aéroport, curieux.
Je la rappelle le jour suivant.
Moi: Allo!
Elle: Magnim Tchaa
Ça me fait sourire, ça me rappelle moi à une autre époque.
Moi: Je suis Selom de la ferme... Vous m'avez cherché?
Elle: Euh.. Non... En fait, je passais et...
Elle passait par où? Au point d'arriver dans ce coin perdu?
Moi:...
Je la laisse s'empêtrer encore un peu.
Elle: Je voulais juste vous saluer et m'excuser pour la dernière fois.
À d'autres.
Moi: C'est fait alors!
Elle:...
J'entends son souffle.
Moi: Je vous souhaite une bonne et heureuse année!
Elle: Merci, à vous aussi.
Je raccroche, elle me fatigue avec ses attitudes de vierge effarouchée. Certaines femmes me dépassent, dis moi que tu veux encore goûter, on va s'arranger. Tu me perds le temps.
Deux jours après, je reçois un message.
Elle: J'ai pris rendez vous dans une semaine pour une commande de jus de fruits pour un mariage.
Moi: Bonjour
Elle: Excusez moi, bonjour!
Moi: Vous avez besoin de venir jusqu'ici pour ça?
Elle: J'aimerais prendre un peu d'air.
Elle me fatigue déjà, abrégeons!
Moi: Tu veux passer la nuit ici?
Elle ne répond plus. Oh!!
Je l'appelle mais rien.
N'importe quoi!!
Nous sommes mercredi, après le dîner, place au gli!
J'aimerais bien que les filles y assistent. Il me vient à l'idée qu'elles ne comprendraient pas. Bah, je leur expliquerais.
Mardi matin, je reçois un message.
Magnim: Bonjour
Moi: Bonjour, ça va?
Me voici en train d'écrire des messages à la Nini.
Magnim: Je veux dormir.
Moi: Ok.
Magnim: Tu es marié?
Moi: Non. On se voit demain alors.
Magnim: Tu écris et t'exprimes très bien.
Moi: Merci.
Je me surprends à attendre le lendemain avec impatience.
J'arrange le bungalow 23.
Elle arrive vers 15h, elle est en voiture.
À 17h, je reçois un message.
Magnim: Bonsoir, j'ai fini, on se retrouve où?
Moi: Bungalow 23.
Je l'entends frapper légèrement.
Elle est encore plus belle que la dernière fois, perchée sur des talons 16 minimum, vêtue d'une robe droite orange avec une espèce d auréole sur la taille et des petites manches. Elle a les ongles vernis en rouge.
Sans aucun préalable, je me jette sur elle. Après le premier coup, elle me demande:
-Tu ne travailles pas aujourd'hui?
Moi: J'ai pris mon après-midi.
Elle: C'est possible?
Moi: Oui bien sûr. Pourquoi je ne peux pas te toucher les seins?
Elle: Tu ne vas pas aimer.
Moi: Laisse moi en juger. Enlève ton soutien-gorge.
Elle a des seins super beaux et lourds. Je les caresse, les soupèse. Ses tétons gros comme des olives sont tout drus, ils m'appellent.
J'en prends un dans ma bouche tout en triturant l'autre avec une main et jouant avec son clitoris avec l'autre main.
Elle a les yeux clos et pousse de petits gémissements.
J'aspire et j'ai la bouche pleine de ...
Putain c'est quoi ça?
Lait, c'est degueulasse.
Elle ouvre les yeux et me regarde dans les yeux, l'air désolé.
Obligé d'avaler, je déglutis péniblement.
Pourquoi les bébés aiment ce truc?
Moi: Ton fils a quel âge?
Magnim: 16 ans.
Han, elle même a quel âge? Je lui demande.
Magnim: 33 ans.
Moi: Tu es enceinte? Comment ça se fait que tu aies du lait?
Magnim: J'ai une fille de 32 mois.
Moi: Elle est où en ce moment? Et le père?
Magnim: Nous ne sommes plus ensemble. Chez mon amie Rhoda, enfin plutôt Rhoda est chez moi avec eux. Je t'avais dit que tu n'aurais pas aimé.
Moi: Je suis juste surpris, je ne m'y attendais pas. Tes seins sont juste parfaits. Pourquoi tu ne me touches jamais?
Magnim: Je ne suis pas très douée.
Moi: Laisses toi aller et tu verras.
Elle est assez maladroite mais ça ira avec le temps.
Je suis en train de l'honorer en position cuillère quand j'entends des voix. Le temps de réagir, voilà l'ami de Kossi qui ouvre la porte de la chambre.
L'ami de Kossi-Grace: Oh pardon Tron-pa*!!
Il referme vivement la porte, il a surement dû reconnaître le tatouage dans mon dos. Elle a tout entendu mais ne peut s'empêcher de jouir, je mets ma main sur sa bouche pour étouffer son Kossssss. Ses contractions autour de moi, me font précipiter aussi.
Nous luttons pour retrouver une respiration normale.
Elle: Il t'a appelé comment?
* Tron-pa: Patron.