Bungalow 23

Ecrit par Iriselom

Je finis mes travaux et regagne ma maison. Dans la zone résidentielle, je me suis fait construire une petite maison comme celle dans laquelle je vivais à Seattle.

Je me lave et vais à la cantine.

Il y a une cantine où l'on ne mange que des produits locaux.

Dans les projets de maman, il y a aussi un restaurant inclus mais bon, mollo mollo.

Pour l'instant, les hôtes ont le choix entre manger dans leur bungalow complet de cuisine ou dans une partie de la cantine aménagée expressément pour eux.

Je mange bien et retourne chez moi.

J'ai entrevu miss Talons aiguilles et sa copine. Sa copine m'a salué, j'ai répondu avec un hochement de tête et un sourire, l'autre rien.

Je suis les informations à la télé et converse sur messenger avec Kossi.

Après je me fais un Skype avec les filles, nous nous racontons notre journée.

C'est ma nouvelle routine.

Je m'entraîne un peu à la guitare et vais dormir.

Je me réveille à 4:00 pour aller courir. La journée d'aujourd'hui ne sera pas de tout repos, j'ai une entrevue avec des potentiels acheteurs de jus de fruits.

D'habitude, j'assiste juste! Mais l'employé qui s'en occupe d'habitude, est tombé malade donc je dois forcément le faire.

Je m'habille d'un pantalon et d'une chemise. Je leur fais voir le domaine en voiture et leur explique de quoi nous nous occupons.

Ils me parlent de leurs attentes, je pense que nous trouverons un accord.

Ils veulent voir l'école. Je les y amène. Le séminaire est en cours.

Un des acheteurs: Désolé de n'avoir pas pu accepter l'invitation pour le cours...

Moi: Aucun souci. Je

Je me baisse en faisant semblant de nouer mes lacets parfaits, sous leurs regards stupéfaits. Ils doivent me prendre pour un fou.

Miss Talons Aiguilles se dirigeant surement vers les toilettes, est passée devant nous. Elle ne m'a pas vu.

Je termine ma phrase et les reconduis vers les bureaux.

Je l'ai échappé belle, je ne veux surtout pas qu'elle me voit comme ça.

Nous avons mangé ensemble et nous sommes donnés un accord verbal.

L'après-midi, je m'occupe de tonnes de choses qui attendent ma signature. C'est la partie de la paperasse dont je ne suis pas encore arrivé à me débarrasser. Donner l'autorisation à quelqu'un de signer à ma place, m'effraie un peu.

On est mercredi, donc après le boulot et le dîner, je sors avec ma guitare et me dirige vers le baobab.

C'est la soirée des gli ou drou: contes, histoires. C'est apparemment une tradition de la zone.

J'avais remarqué que les ouvriers locaux, pendant la période des travaux, le faisaient souvent, presque chaque soir.

Le moine Benoît et moi y avons assisté, un jour. J'ai adoré, ça m'a rappelé ma grand-mère qui nous racontait de ces drou parfois effrayants.

Ils sont très souvent agrémentés de chants, donc je joue de la guitare pour accompagner les parties où l'on chante.

Quand j'arrive, il y a déjà une quarantaine de personnes. Il y a certains participants au séminaire qui s'ajoutent aussi.

Un homme vient s'assoir à côté des racines de l'arbre et commence:

Homme: Mi sé gli loo! (Écoutez un conte!)

L'assemblée: Egli ne va!! (Que le conte vienne!)

Homme : Egli zro godo, godo va dze Yevi kple via wo dzi (Le conte a roulé, roulé et est tombé sur l'araignée et ses enfants)

L'assemblée: Edze wo dzi!! ( C'est tombé sur eux!!)

Homme: Ve dze papa fouwo de dzi! (Tombé sur un vieillard)

L'assemblée: Edze dzi!! ( C'est tombé sur lui!!)

Homme: Mili Mili aa!... (Jadis!...)

...

Puis vient le chant!

4 autres personnes viennent, à tour de rôle, délecter l'assistance.

D'habitude après quelques causeries et quelques calebasses de vin de palme, chacun regagne son lit.

Pendant que je parle avec un des intervenants au séminaire, la jeune femme d'avant hier tirant miss talons aiguilles s'approche de nous.

L'intervenant: Mesdames, je vous présente

Je lui fais un petit signe et dis Selom tendant la main à l'amie.

Elle: Rhoda, enchantée. Voici mon amie, Magnim.

Je prends sa petite main douce et la garde un peu plus du nécessaire en la regardant.

Elle ôte sa main et me fusille du regard.

Rhoda: Vous jouez drôlement bien à la guitare, vous avez appris où?

Moi: Ici. Comment se passe votre séjour?

Rhoda: Très intéressant et ce soir c'est vraiment le top.

L'intervenant: Ça me fait plaisir d'entendre cela. Vous êtes bien silencieuse ce soir, Magnim!

Magnim esquissant un petit sourire: Je suis juste un peu fatiguée.

Elle sait sourire aussi!?

Moi: Si vous avez besoin d'un massage, n'hésitez pas.

Sa copine et l'intervenant éclatent de rire pendant que madame reste de marbre.

Je la laisse faire son numéro, je sais que je lui plais. Elle me donne envie de jouer.

Magnim: Moi, je rentrerais au bungalow!

Rhoda: Oh déjà? On y va alors.

Magnim: Mais tu peux rester! Je peux y aller toute seule.

Vous voyez? Elle me tend une perche.

Moi: Je vous accompagne, à moins que vous ayez peur de moi.

Magnim avec un air blasé: Allons y!

Je vois les yeux de son amie briller et si c'était un piège?

Je prends ma guitare et me mets à marcher avec elle.

Moi: Rassurez moi! Ce n'est pas un piège, pas vrai?

Magnim: Piège?

Moi: Oui! Du genre que vous voulez qu'on reste seule pour pouvoir abuser de moi.

Magnim l'air dépassé: Rassurez vous! Je ne vois pas d'où vous vient cette idée.

Moi: Vous vous relaxez de temps en temps? On dirait que vous avez un balai...

Je suis impoli mais je veux la secouer un peu.

Magnim: Et vous n'êtes qu'un goujat. Ma première impression était décidément la bonne.

Moi: La mienne aussi.

J'ai fait exprès de lui faire faire le tour plus long possible.

Magnim: Mais on n'est pas venus par ici.

Moi: On est presqu'arrivés; vous avez mal aux pieds?

Magnim: Vous avez un faible pour mes chaussures?

Moi: Et pas seulement! Vous partez demain?

Magnim: Oui demain après-midi!

Moi: Faisons une trêve!

Magnim: Si vous voulez! De toutes les façons, après demain vous ne me verrez plus jamais.

Moi: Vous avez quelqu'un dans votre vie?

Magnim: Non mais ça ne vous regarde pas.

Nous marchons en silence et arrivons devant leur bungalow.

Magnim: Merci. Bonne continuation!

Choquons un peu notre petite citadine!

Moi: Attendez un moment! Et si on le faisait?

Magnim: J'espère que je n'ai pas bien entendu.

Moi: Je sais ce que j'ai dit mais pas ce que vous avez entendu. Je vais essayer d'être plus explicite: j'ai envie de vous.

J'attends une gifle qui n'arrive pas.

Magnim: Ça marche d'habitude?

Je voulais juste l'embêter un peu mais ça a l'air de "marcher".

Madame voudrait peut être mélanger sa sueur à celle d'un paysan? Hmmm! Intéressant!

Moi levant ma main droite: C'est la première fois, je jure.

Magnim: Vous ne man...

Moi: Ne dites rien!! Je serai dans le bungalow 23 à partir de minuit; rappelez vous que personne n'en saura rien et puis nous ne nous verrons plus jamais; c'est vous qui l'avez dit. À moins que le fait que je sois un paysan, vous dégoutte.

A son air surpris, je vois qu'elle ne savait pas que je l'avais entendue parler de moi en termes si peu élogieux.

Je tourne les talons, je suis un peu fou. Je ne sais pas si elle va venir, je vais prendre une douche et avec tout ce qu'il me faut, je me dirige vers le bungalow 23. Il est vide et pas très éloigné du leur.

Je fais les draps et j'attends.

A minuit trente, je me dis qu'elle ne viendra plus quand j'entends frapper.

J'esquisse un petit sourire et vais lui ouvrir.

Elle est en tee-shirt, jeans et à un sac à main.

Mais qu'est ce qu'elle a compris?

Je m'efface pour la laisser entrer.

Magnim: Je ne suis pas là pour ce que vous pensez.

Je ferme la porte et la verrouille.

Elle sursaute: Ce n'est pas la peine de fermer à clé, je voulais juste m'excuser. Les paroles ont dépassé ma pensée, j'avais passé une mauvaise matinée.

Moi: Je ne comprends pas pourquoi vous vous excusez, je suis un paysan. Je vais finir par croire que ça vous dérange. Vous voulez boire quelque chose?

Magnim: Non si c'est bon alors je vais y aller. Vous vous exprimez bien pourtant!

Moi: C'est pas du tout bon! On va arrêter de jouer au chat et à la souris, j'ai dépassé l'âge. Vous voulez essayer?

Magnim: ...

Je m'approche d'elle, je peux sentir son cœur battre dans sa poitrine. Elle doit avoir entre 28 et 32 ans, elle n'est surement pas vierge.

Magnim: Je n'ai pas l'habitude de ce genre de choses.

Personne n'a jamais déclaré avoir l'habitude des coups d'un soir.

Moi: Moi non plus.

J'enfouis mon nez dans son cou!

Moi: Tu sens bon.

Je la sens frisonner.

Je commence par lui faire des petits bisous dans le cou puis remonte à sa bouche.

J'arrive à introduire ma langue malgré sa petite résistance.

Elle gémit!

Je me sens instantanément durcir.

Je l'embrasse comme un affamé tout en la palpant.

A t'on idée de venir chez un homme à une heure pareille, en jean pantalons et en tee-shirt? Surtout quand on passe ses journées à s'habiller de la manière plus sexy possible.

Je la porte dans la chambre, elle cache son visage dans mon cou.
C'est quoi ça?

Je la dépose sur le lit et enlève mon haut. Je la rejoins et recommence à l'embrasser.

Elle n'a plus ses pantalons, son tee-shirt suit le même chemin. Elle a un ensemble noir, Wow!

J'ai l'impression qu'elle a besoin d'être rassurée.

Je lui chuchote à l'oreille: Tu es ravissante.

Quand je veux lui ôter son soutien-gorge, elle me retient.

Magnim: Non, pas les seins s'il te plaît.

Pour la deuxième fois, cherché trouvé. C'est quoi ça ?

Je lui ôte sa petite culotte.

Je la trouve très mouillée, prête à me recevoir.

J'enlève mes pantalons sous lesquels je ne porte rien.

Je me protège et m'applique à lui faire un pinceau.

Ses gémissements me rendent fous.

Je la pénètre d'un coup. Elle lance un hurlement et me lacère le dos.

Pour la troisième fois, c'est quoi ça?

Elle est tellement chaude, tellement serrée, je n'arrive pas à avancer. Je dois penser à n'importe quoi!

Moi: C'est pas ta première fois, pas vrai?

Elle: Non.

Je n'arrive plus à me retenir, mon sexe est trop comprimé.

Elle commence à bouger timidement le bassin.

Moi: No, no!

Et ce qui devait arriver, arriva: j'ai déchargé.

Pu***, c'est la première fois depuis des années que ce truc m'arrive.

Elle a l'air déçue.

Je me lève pour aller me nettoyer.

Je la retrouve en train de mettre son slip.

Magnim: Je dois y aller.

Moi l'enlaçant: Déjà? On n'a même pas encore commencé.

Elle écarquille les yeux en sentant mon serpent chaud sur sa cuisse.

Je la fais allonger sur le dos et trace un sillon de bisous baveux de sa bouche à son nombril creux que j'explore avec ma langue. Quand ma tête arrive à son entrejambe, elle essaye de me retenir avec un non très faible.

Je fais fi, lui ôtant sa petite culotte pour la deuxième fois.

Elle est entièrement épilée, je fais rarement cette caresse aux coups d'un soir mais il faut que je me fasse pardonner.

Je promène ma langue sur son pubis et descends la prendre dans ma bouche.

Les gémissements redoublent, je savoure. Je me serais vraiment perdu quelque chose, si je ne l'avais pas goûtée.

Je lui enfonce deux doigts tout en continuant à me régaler. J'ai trouvé: poire et goyave!

Je la sens proche de la délivrance. J'accélère le mouvement de mes doigts.

Magnim: Hmmm! Se...! Se...!!

Elle part dans un cri rauque.

Elle aime bien crier, j'espère qu'on ne nous entend pas enfin plus pour elle que pour moi.

Sans perdre de temps, j'enfile un préservatif et la pénétre avec douceur.

Magnim: Hmmm!

Oh! Je pourrais vivre en elle.

J'attends qu'elle s'habitue un peu et commence à effectuer des mouvements de va et viens.

Mon dos doit être sanguinolent.

Magnim: Tu es né quel jour de la semaine?

Moi: Pourquoi?

Magnim: Mon fils s'appelle Selom!

Breaking News: Elle a un fils et est plus serrée qu'une vierge!?

Moi continuant mes mouvements: Dimanche!

Magnim: Ok Kossi!

J'accélère, elle parle trop.

Magnim: Han! han! Haàaaan! Kosssssi!

Elle est encore en train de repartir.

Je lui laisse quelques secondes et lui fais signe de se tourner.

Mamma mia, ses fesses! Je me baisse pour les mordre et m'introduis sans crier gare.

Magnim: Kossiiiiii!!!

Je n'y vais pas doucement, ses fesses m'excitent trop. Je la pilonne comme un fou.

Je sens que ça vient, je la sens partir aussi.

Elle hurle encore Kosssssiiii! Je pars aussi dans un tourbillon de sensations.

Je mets ma main sur sa bouche, elle risque d'alerter tout le monde.

Je me débarrasse de ma protection, bois une bonne gorgée d'eau et reviens la trouver qui somnole.

Je la prends dans mes bras et nous nous endormons.

Je me réveille à 4:00. Aucune trace d'elle. J'espérais qu'elle m'aurait laissé un mot, quelque chose mais rien.

Je nettoie, aère le bungalow et regagne ma maison.

J'ai trop aimé être en elle, on aurait dit un fourreau. Malgré le fait qu'elle semble presque novice, j'ai passé la meilleure nuit depuis très longtemps.

Je vais vaquer à mes activités, j'essaie de la voir pour lui dire au moins au revoir.

J'arrive pile quand ils montent dans le bus mis à disposition.

Je m'approche d'elle avec un grand sourire.
Elle répond à peine à mon salut et rentre dans le bus sans un regard pour moi.

Je me sens trop bête! C'est moi qu'elle vient d'humilier comme ça?

Better To Burn Out T...