Le psycho-sociopathe violeur Chapitre 2

Ecrit par Verdo

LE PSYCHO-SOCIOPATHE  VIOLEUR (Nouvelle) Chapitre 2


Le restaurant de renommée internationale était vide de monde cette nuit; ce qui n’a jamais été le cas. Mais elle avait reçu un coup de fil de lui, lui demandant de venir le rejoindre là. Mais pourquoi y’avait personne? Ce qu’elle ne comprenait toujours pas. Elle fit des va et vient et cria voir si au moins quelqu’un aura l’amabilité de l’entendre mais c’était silence radio.  Ce qui lui fit avoir de la trouille c’est lorsque toutes les lumières se sont éteintes  laissant sa robe blanche qu’elle a spécialement mise pour la soirée pour lui, illuminer la salle avec sa clarté. Elle cria <<À l’aide>> mais personne ne lui répondait. Quelques secondes plus tard, une sérénade se fit entendre. Des chanteurs mexicains avec des chapeaux gigantesques  unissaient leurs voix pour une chanson merveilleuse en son honneur.  La lumière est revenue de même que les serveuses et les autres personnes. Ce qui la surprena, c’est lorsqu’elle le vit devant les chanteurs habillé en costume. Il s’avança vers elle et se mit à genoux et lui  demanda de lui accorder une danse avant de commander le dîner qui lui était réservé. N’ayant jamais vécu un moment pareil avec autant d’émotions, les larmes eurent raison de ses joues. Elle n’en revenait pas ses yeux et pire ne croyait pas qu’il était capable d’un truc de ce genre. Mais c’était vrai. Il est capable de tout pour la mettre en confiance. Ses mains autour de son cou, et dans cette foule de badauds, ils s’enlacèrent sur le rythme des classiques des années mille neuf cent sous les acclamations du public. Peu de temps après, ils s’assirent pour le vrai dîner.


Après s’être comporté en un parfait gentleman, Ornelly n’a pas hésité une seconde avant d’accepter sa proposition genre l’accompagner chez lui pour y passer le reste de la soirée ensemble juste tous les deux, face à face et peut être bien corps dans corps corps. Elle sortit son téléphone de son sac et appela directement sur le fixe de la maison. C’était Luc qui décrocha.


- Mon chéri, je ne pense pas rentrer ce soir. Chris m’a invité à passer le reste de la soirée avec lui. Tu peux bien veiller sur ta sœur en mon absence ? Je rentrerai demain matin.


- Okay d’accord, il n’y a pas de soucis. Elle s’est déjà endormie. Tu mérites de te relaxer un peu alors profites bien de la soirée mère. Je t’aime


- Je t’aime aussi fils.


C’est ainsi qu’après le coup de fil il lui tendit son bras gauche auquel elle s’accrocha jusqu’au parking où était garé le magnifique bolide qu’il a loué.


Il avait aussi pris soin de louer un appartement chic pour l’occasion. Un grand salon bien meublé et décoré avec une dalle sur laquelle débouchait la superbe vue de la  ville. Elle s’installa confortablement en matant la téloche implantée dans le mur  pendant qu’il rentrait sous la douche en restant plaqué deux minutes devant le miroir.  Dans son esprit, il n’arrêtait de penser à elle quand bien même qu’elle était juste de l’autre côté. Son sourire serait ce qui restera gravée dans sa mémoire lorsqu’il se ferait  le plaisir de la tuer. Mais il était tôt pour y penser parce qu’il n’a pas encore joui du plaisir de son corps.


L’attente sur le divan fut trop longe pour elle ; pour cela elle partit le rejoindre et essaya de le tirer dehors en sautant à son cou les jambes entrelacées autour de sa hanche. Il, tenant ses deux cuisses enfourcha sa langue dans sa bouche en se dirigeant vers le divan qui était juste à quelques mètres. Elle répondit à son baiser avec une certaine délicatesse et douceur tout en plongeant ses deux mains dans ses cheveux. Il  à son tour glissa ses deux mains sous sa jolie robe et tripota ses popotins ; la serrant très dort contre lui pendant qu’elle l’embrassait toujours mais maintenant de manière plus intense. Elle gazouillait sans cesse et il changea de trajectoire direction le mur. Il l’y plaqua en essayant de lui caresser sa surface de réparation sans lui enlever son slip. Elle gémissait et tournait ses hanches telle une virole d’un ventilateur classique avant de le pousser avec une certaine fougue sur le divan. Enlevant vite sa robe et son slip, elle le rejoignit et lui fit enlever aussi ses vêtements.  Allongée sur le dos, il se saisit de ses mamelles et les suça avec le bout de ses incisives avant de s’asseoir sur sa poitrine et  poser entre le creux de ses seins sa machine à défoncer. Il les caressait tellement fort tout en les serrant contre sa machine qu’elle ne se rendit pas compte des cris qu’elle émettait. Cela prit quelques minutes avant qu’il ne s’arrêta. Il la fit lever et lui demanda de tenir avec ses deux mains le canapé et en se mettent en position levrette. Elle obéissait comme un chien obéît à son maître. Lui tapotant sur les fesses, il se saisit de son clitoris, le caressa quelques petites secondes avant d’introduire son pénis dans ses entrailles. Les vas et vient s’accentuaient suivis des hurlements de plaisirs des deux côtés. Il lui donnait sans cesse des petits coups avec la paume de sa main droite au dos et sur les épaules. Elle se sentait aux anges parce que cela fait longtemps qu’elle n’a plus eu de pareilles jouissances sexuelles.


C’était une des meilleures soirées de sa vie après la mort de son mari. Elle ne l’oubliera jamais. Durant toute la semaine qui a suivi, elle n’a fait que penser à cela et du coup, ils se sont encore fixés rendez-vous sur le week-end suivant pour une deuxième partie. Cette fois çi, il alla au-delà des limites en enchainant ses pieds et ses mains et pire la fouettant avec du caoutchouc pour rendre le moment languissant. Pour elle, c’était  aussi une manière de lui donner du plaisir mais par contre lui, ce fut la dernière étape pour passer au vrai plan auquel elle n’y aura pas de subterfuges.


La vieille cabane était à cinquante kilomètres de la ville en pleine forêt et c’était pour lui l’environnement parfait pour y commettre ses meurtres car un calme y régnait et en plus il n’y a jamais eu personne dans les parages. Autrefois, c’était camp où les chasseurs venaient faire escale avant d’aller chasser mais depuis que le gouvernement a interdit les chasses, plus personne n’y traine.   Avec son Pick up garé sur le côté, il apprêta les outils qui lui serviront à la mise en pièce de sa nouvelle conquête. Ce qui est sûr, ça se fera dans la semaine car toutes les grandes étapes sont déjà franchies. Plus maintenant question de patienter.


Deux  jours plus tard, Smith le petit frère d’Ornelly qui avait un meeting de flics dans les parages fit un tour chez elle pour prendre de ses nouvelles et aussi profiter pour saluer ses neveux. La dernière fois qu’il les a vus c’était aux funérailles de leur père. C’est vrai qu’il prévoyait souvent de leur rendre visite mais son boulot ne le lui permettait pas c’est justement pour cette raison qu’il a profité l’occasion pour le faire. Sa sœur était au travail lorsqu’il a débarqué. Ses neveux par contre révisaient leurs cours. Peu de temps après, Chris arriva parce qu’il devait faire une petite virée avec elle après le boulot. C’est précisément ce soir là que le plan prendra fin ; l’exécuter dans sa petite cabane. Mais son regard a sur le champ changé dès qu’il a posé les yeux sur Smith car il est sur le point de contrecarrer ses plans. La mine renfrognée, il prit une longue respiration et salua tout le monde. Les enfants profitèrent pour faire les présentations. Il n’avait pas du tout prévu dans son plan la présence d’une autre personne à part la mère et ses mômes alors la présence de Smith le mettait très mal à l’aise pourquoi ne même pas dire qu’il l’énervait. C’est pour cette raison qu’il répondit très froidement à ses questions ce qui fit éveiller les soupçons de ce dernier.


Au retour d’Ornelly.


- Ah petit frère chéri, je ne savais pas que tu venais. Pourquoi ne m’as-tu pas prévenu de ta visite ?


- Bah dois-je maintenant prévenir ma sœur avant de lui rendre visite ou voir mes neveux ?


- Bien sûr que non mais...


- Arrêtes, je te taquine juste. Au fait nous avons une réunion des flics dans la ville alors je ne pouvais pas venir jusqu’ici sans vous voir.


- D’accord. Donc s’il n’y avait pas votre réunion, tu ne viendrais pas nous voir.


- Bon pas du tout. Ne dis-pas ça. toi-même tu connais le poste que j’occupe je suis au sein de la police. Mes obligations ne me laissent pas le temps reposer mes esprits. Mais j’ai réussi à dégoter une semaine de congé la semaine prochaine. Je les passerai avec vous si vous voulez bien.


- Je serai très ravi ; de même que les enfants aussi (…) Ah je vois que tu as déjà fait la connaissance de Chris.


- Nous étions en train de papoter avant ton arrivée.


(Se tournant vers Chris)


- J’espère qu’il ne t’a pas trop assailli de questions. Je connais bien mon frère. C’est un sacré protecteur.


- Bien sûr que non. On discutait juste entre hommes. Dis, est-ce que je pourrais te parler une minute ?


- Oui bien sûr, allons dans la cuisine.


(Dans la cuisine)


- Dis Ornelly, pour notre rencard ce soir est-ce que ça tient toujours ?


- Non, je ne crois pas. Mon petit frère est là, toi-même tu peux le constater. Cela fait plusieurs mois qu’on ne s’est pas vu. Je ne peux donc pas le laisser seul en compagnie des enfants. Je dois rester avec eux. J’espère que tu me comprends.


- Oui oui il n’y a pas de soucis. Je te comprends parfaitement. Il va falloir que j’appelle le restaurant pour tout annuler.


- Ah je suis vraiment désolée Chris. Mais je te promets de me racheter après le départ de Smith d’accord ? Je passerai même des week-ends avec toi s’il le faut mais pas ce soir okay ?


- D’accord, si tu le dis. Bon je crois que je vais m’en aller pour vous laisser en famille.


- Non, tu peux rester si tu veux. Cela ne me dérange pas. En plus tu profiteras de l’occasion pour mieux connaitre mon frère.


- Non, une autre fois. Je préfère m’en aller.


- Qu’est-ce qu’il y a ? Y’a-t-il quelque chose ? Pourquoi un si soudain changement dans ton comportement ?


- Non, écoute, il n’y a rien du tout. Je crois que j’ai la migraine et vaut mieux que j’aille me reposer. On se verra lorsque ton frère sera parti d’accord ?


- Bon okay si c’est ce que tu veux il n’y a pas de problèmes. Pour une fois encore je te présente mes excuses.


Une fois au salon, il salua Smith et les enfants avant de disparaître.


Smith à Ornelly.


- C’est qui ce type avec qui tu traines sœurette ? Il ne m’inspire pas du tout confiance. Il a l’air bizarre et gênée lorsque je lui demandais à le connaître.


- C’est un type cool et les enfants l’aiment bien. Cela fait deux mois qu’on se connait.


- Bon si tu le dis mais fais attention d’accord ? Tu es la seule famille qui me reste. S’il est un type bien et que tu veuilles refaire ta vie avec lui, je m’inclinerai car ton bonheur est aussi le mien.


- Merci mon frère. Bon pour le moment, on se contente de se fréquenter et de mieux se connaître. Le reste, on verra. Mais je reconnais aussi qu’il est un peu bizarre ce soir. Il ne s’est jamais comporté de la sorte. Les enfants même peuvent en témoigner.


- Peut être que c’est ma présence qui l’a mis mal à l’aise.


- (Rires) Peut être. Mais avec le temps, il s’habituera à toi comme avec les enfants.


- Je l’espère.


Après les retrouvailles, Smith repartit à l’hôtel où il est logé et promit de repasser le lendemain avant son départ de la ville. Sincèrement, il n’avait pas du tout apprécié le nouveau mec avec qui trainait sa grande sœur. Son intuition de flic la lui disait. C’est pour cette raison que cette nuit même il fit des recherches sur Chris BARBEN et il se rendit compte qu’aucune information n’apparaissait sur lui nulle part même dans les dossiers de la police bref il n’existait pas de Chris BARBEN. Alors, une idée lui est venue. Il téléphona à Luc et lui demanda de lui envoyer une de ses photos tout en lui interdisant de le raconter à sa mère. Ce qui fut fait. En tant qu’unique frère et en plus flic, il a ce devoir de protéger sa sœur qui d’ailleurs venait à peine de perdre son mari. C’est pour cette raison qu’il a décidé de le faire discrètement.  Il introduisit sa photo dans le logiciel de reconnaissance faciale de la police et peu de temps après les informations qui lui tombaient sous les yeux lui ont failli l’envoyer dans le coma. Ce type ne s’appelait même pas Chris. Son vrai nom c’est James Killer. Accusé de meurtres, viols et de harcèlements dans différentes affaires mais jamais inculpé. Pour les journalistes, il fait disparaître toutes les preuves avant que la police ou les enquêteurs ne débarquent sur les lieux. C’est pour cette raison que les habitants de son ancienne ville l’ont mis à la porte.


Furieux, Chris attendait que Smith ne sorte de la maison avant d’y retourner convaincre Ornelly de la suivre ou la forcer au cas où elle  refuserait. Il appuya plusieurs fois sur la sonnette d’alarme avant que le portail ne s’ouvre. Il sonnait vingt trois heures trente et la plupart ronronnait déjà.


- Chris, mais qu’est-ce que tu fais ici ? Il est vingt trois heures trente. Lui lança Ornelly.


- Tu te rends compte de tout l’effort que j’ai fait pour organiser cette soirée ?


- Quoi ? On en a déjà parlé et je me suis excusée. Ce n’est pas de ma faute si mon frère est là. Mais putain qu’est-ce qui t’arrive ? Et qu’est-ce que tu fais à cette heure ici ?


- Je suis venue te chercher. Monte dans la voiture. On y va.


- Quoi ? Aller où à cette heure de la nuit ? Pourquoi tu te comportes de manière si étrange ? Je te l’ai déjà dit. Je ne peux pas abandonner comme ça mes enfants à cette heure de la nuit. On se verra dans le week-end.


- Non, C’est ce soir que je veux te voir alors tu dois me faire ce plaisir. Monte dans cette putain de voiture.


- Mais tu es bizarre. Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?


A suivre…


Par Koffi Olivier HONSOU


Blogdeverdo.wordpress.com


Blogdeverdo.blogspot.com


Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol et La force de l’écriture


Kindle: Verdo


Muswada: Verdo


Whatsapp: 00228 90 50 98 82


Copyright mars 2019


Tous droits réservés.

Le psycho-sociopathe...