Le psycho-sociopathe violeur (Nouvelle chapitre 1)

Ecrit par Verdo

LE PSYCHO-SOCIOPATHE VIOLEUR (Nouvelle) Chapitre 1


                           ****Préambule*****


Grand et corpulent, il séduit et chavire le cœur de sa cible avec son charisme, profite une ou deux fois de son corps avant de s'en débarrasser complètement mais les choses n'eurent plus la même tournure après qu'il ait rencontré Ornelly, une jeune veuve avec deux enfants et un oncle protecteur qui sort de nulle part.


Je vous laisse découvrir. N'oubliez pas d'aimer la page et aussi de partager l'histoire. Vos commentaires seront les bienvenues.


                                    *******


- Avez-vous besoin d'aide madame?

 

- Non répondit-elle.


-Ne vous inquiétez pas. Je suis un parfait gentleman et ça ne serait pas judicieux de ma part de vous voir souffrir de la sorte avec tous vos sacs sans que je ne lève le petit doigt pour vous venir en aide. Laissez-moi vous filer un coup de main jusqu'à votre voiture.


- C'est gentil de votre part mais je peux me débrouiller toute seule. Merci quand-même. 


- Non j'insiste. Vous permettez? 


-Bon d'accord puisque vous insistez, je n'ai plus d'autres choix que d'accepter. Mais à vrai dire, je n'aime pas importuner les gens surtout ceux qui me sont inconnus.


- Bien sûr que non. Je me suis porté moi-même volontaire pour vous aider alors ne soyez pas gênée s'il vous plaît. Je m'appelle Chris et je suis très enchanté de faire votre connaissance.


- Je suis Ornelly et je suis aussi enchantée de vous connaître. Vous êtes un type sympa. J'avoue que ces sacs étaient sur le point de faire craquer mes bras.


-Ne vous inquiétez pas, vous avez de nouveaux bras de secours bien musclés qui se chargeront du reste. (Rires).


- J'en doute pas.


(Portant les sacs avec elle jusqu'à sa voiture.)


- Alors dites-moi Chris, que faites-vous seul  devant un pareil mall ?


- Ah, j'attendais un cousin comme ça. Je devais l'aider à rénover son garage. Donc on s'est donné rendez-vous ici pour acheter tout ce dont nous aurions besoin. 


- D'accord je vois. Je peux me réjouir de son retard sinon sans cela je n'aurais pas la chance que vous m'aidiez à porter mes lourds sacs.


- (Rires). Vous avez quand-même raison. Alors et vous? Une très ravissante femme comme vous porter toute seule de lourds sacs pareils sans la présence d'un membre de la gente masculine à ses côtés, c'est un peu bizarre.


- Hum, J'ai perdu mon mari il y a de cela cinq mois. Donc je fais souvent mes courses seule ou des fois avec mes deux enfants.


- Ah, je suis désolé pour vous.


- Ne vous inquiétez pas. Ce qui est fait est fait. Tout le monde y passera un jour. Et vous? Vous êtes mariés?


- Hum, nous avons tous un point commun et c'est la mort. Ma femme a succombé il y a de cela trois ans suite à un cancer. Malgré la chimio, elle n'a pas survécu. Depuis tout ce temps, je suis resté seul. Plus aucune envie de refaire ma vie car je n'ai plus dès lors vu une aussi superbe et dynamique qu'elle.

  

- Je vous comprends parfaitement. Je sais bien l'effet que ça fait de perdre celui ou celle à qui vous tenez le plus. Ma voiture c'est la rose. Attendez, que j'ouvre le coffre pour que vous  mettez les sacs.


-Oui ce sont les péripéties de la vie et nous sommes obligés d'y faire face et de l'accepter.


-Oui. Et c'est pour cela qu'il faut profiter souvent des plaisirs si l'occasion se présente comme  le prône les épicuriens. Car, nul ne sait le jour où notre souffle s'arrêtera. Dis, Vous habitez dans les parages? Je me suis tellement plongé dans mes souvenirs que j'ai oublié de vous le demander. Ça vous dirait de passer chez moi ce soir pour un dîner histoire de vous remercier de votre aide?


-(Rires) Est- ce un rencard?


-Euh non, pas du tout. Juste une manière de me montrer gratifiante. Bon c'est à vous de voir.


- Okay pas de soucis. Je suis à quelques pâtés de maisons d'ici. Ça ne me dérange pas quand-même.


-Super. Soyez donc à l'heure. Rendez-vous à 18h. Voici mon adresse.


- D'accord.


Ce n'était pas un coup de chance ni de hasard parce que cela faisait pratiquement deux semaines qu'il le prenait en filature histoire de surveiller tous ses faits et gestes même les plus bénins. Il ne voulait se passer d'aucun détail sur elle. Son boulot, la maison, ses programmes du week-end etc…. Il les connaissait par cœur comme son propre agenda. Elle était la cible idéale et parfaite pour satisfaire ses macabres fantasmes. Alors il ne pouvait que se réjouir de la réussite de la première partie de son plan machiavélique qui n'était rien d'autre que l'aborder et attirer son attention. Mais là, il est sur le point de vraiment rentrer chez elle et étudier toutes les possibilités pour que le plan passe inaperçu. Ce soir sera alors l'un des moments importants pour lui de la mettre elle et ses deux gosses en confiance avant de passer à l'étape supérieure.


C'est un homme avec une corpulence remarquable; aux muscles époustouflants et une stature gigantestque qui laisse souvent apparaître sur ses lèvres un léger sourire accrocheur dont ne peut s'en passer aucune gente féminine. Avec sa taille élancée, ses cheveux  noirs, ses gros yeux marrons recroquevillés dans la paume de ses orbites laissent apparaître ses paupières garnis de jolis sourcils noirs bien taillés. De ses lèvres douces et langoureuses sortent de paroles adoucissantes qui pourraient même apaiser un chien enragé. Il est certes beau; avec sa taille et sa corpulence, n'importe quelle femme tomberait sous son charme mais le seul problème à lui, c'est de satisfaire une ou deux fois ses fantasmes puis ensuite éliminer sa cible comme dans les films d'horreurs. Puis direction une autre. Cette fois, c'est sur Ornelly que le dévolu est jeté car elle avait le profil parfait pour une nouvelle mascarade de conquête. Tout d'abord,  elle est veuve;  jeune et belle. Ces trois  caractéristiques lui suffisaient largement parce qu'il ne s'en prenait jamais aux femmes mariées. Il avait des principes et caractéristiques bien définis auxquels il se fie d'abord avant de se lancer. Pour  amadouer la cible,  il s'est pris sur lui  le soin de se tailler une histoire parfaite à laquelle elles s'identifieraient sur le champ qui n'est autre que  le décès de sa femme imaginaire suite à un traitement contre le cancer. Femme qui n'a jamais existé dans la vraie vie.


Ornelly est une jeune veuve de trente neuf ans. Son mari Adams décéda suite à un tragique accident de circulation il y a de cela trois mois laissant leurs deux fils orphelins de père. Luc l'ainé vient à peine de souffler sa quinzième bougie et Angella la cadette et en même temps benjamine, la dixième. La mort d'Adams ne les a pas tellement secoués côté financier puisqu'il a pris  soin de les assurer avant de s'en aller pour toujours. Ornelly est professeur de français dans une université privée de la place et son salaire lui permettait de subvenir aux restes des besoins de ses enfants et aussi de se mettre elle-même à l'abri pour le reste des jours à venir. Leur seul problème c'est le manque d'amour paternel auquel ils n'auront plus la chance de savourer. (c'est sur ce point que joue notre cher psychopathe). Certes, c'est compréhensif mais ce qui est fait est fait et ils doivent vivre avec. Pour cette raison, elle les amène souvent les week-ends pour des petites sorties histoire de leur faire changer les idées et d'oublier un peu ce chagrin d'avoir perdu le paternel. Elle s'est tellement focalisée sur la vie et l'avenir de ses mômes depuis la mort d'Adams que dans la sienne, il n'y a rien de spécial à part son boulot. Mais aura-t-elle la chance de refaire une nouvelle vie? Reste à savoir.


Il sonnait approximativement dix-sept heures quarante cinq dans la grande horloge  griffée au mur dans le salon d'Ornelly. Elle avait presque terminé de préparer les mets délicieux et dresser la table. En attendant que son invité n'arrive, elle s'en va prendre un bon bain. Luc et Angella quant à eux mataient une émission de télé-réalité au salon. Étant bien au courant de l'arrivée de Christ, ils n'ont pas hésité une seconde à ouvrir la porte lorsque la sonnerie s'est fait entendre pour la deuxième fois. Chris, en une chemise blanche avec aux poignets des boutons de  manchettes en argent et un pantalon en soie noir avec aux pieds des mocassins nouvelle génération de couleur également noire leur fit son sourire charmeur. Le Patek Philippe bien noué à son poignet gauche est ce qui attira l'attention de Luc qui est un très grand fan de l'horlogerie.


-Trop cool votre montre. Lui lança-t-il.


- Merci. C'est un Patek Philippe d'une valeur de quinze millions d'euros qui m'a été offert par mon beau père. Je le porte souvent pour des évènements spéciaux.


- Luc, Laisse l'invité de maman entrer au lieu de l'encombrer avec toutes ces histoires de montres. Intervient Angella.


- On ne fait que discuter. Excusez ma sœur monsieur parce qu'elle est directe. Mais je crois qu'elle a raison. Entrez s'il vous plaît. Moi c'est Luc et elle Angella. Maman n'a cessé de parler de vous. S'il vous plaît asseyez-vous.


- Vraiment? C'est un plaisir Luc. Moi c'est….


Il n'a pas encore fini de parler que Luc l'interrompit.


- Chris. Nous le savons déjà.


- (Rires) Enchanté de faire votre connaissance.


Les enfants l'installèrent au salon le temps qu'Ornelly prenait sa douche. Il se faisait le plaisir de papoter avec eux en essayant de jouer au super gentil histoire de faire bonne figure pour que ces derniers ne se rendent pas compte de ses vraies intentions. Il riait, criait comme s'il les connaissait depuis des piges. Peu de temps après, Ornelly vint les rejoindre toute raffinée et sexy. Ils se saluèrent et elle lui présenta ses deux fils dont il a d'ailleurs déjà réussi à chavirer les cœurs. Ils se mirent à table quelques instants plus tard pour savourer les mets délicieux qu'elle a préparés. À table, tout se passa à la perfection. Chris répondait gentiment et avec éloquence à toutes les questions que lui posaient les enfants et bien évidemment aussi la mère. Cela fait un bon moment qu'elle n'a plus vu ses enfants sourire et se réjouir de la sorte.  Pour cette raison, elle commença à le voir différemment. Même lors du dîner, Angella s'était clairement exprimée sur le sujet qu'aucun des deux ne voulait aborder. Je cite sa phrase : <Savez-vous que vous formeriez un si beau couple vous deux? Et si vous sortez ensemble? De toutes les façons, moi personnellement cela ne me dérangerait pas.>> Et à son grand-frère aussi d'apposer son accord. Ils ont tous été séduits par la gentillesse et le charisme qu'il dégageait. En lui, ils pouvaient voir leur défunt père et c'est justement pour cette raison qu'ils sont tellement surexcités de les voir ensemble mais pour elle, c'était encore trop tôt pour une aventure amoureuse.


Après le dîner, les enfants leur laissèrent une petite marge d'espace et ils eurent un peu le temps de s'échanger avant  qu'il ne rentre chez lui. Elle lui a bien précisé  que ses portes lui sont ouvertes et qu'il pouvait passer quand il voulait. Deuxième étape terminée.


Deux semaines après, il a commencé à se rapprocher d'eux. Au moins il passait trois fois dans la semaine soit pour prendre de leurs nouvelles ou soit passer du bon moment avec les gosses. Ornelly ne se doutait de rien. Il avait une confiance presque totale en lui puisqu'il n'avait rien à se rapprocher. Des fois où elle était hyper occupée, il se portait volontiers d'amener les gosses le matin à l'école et de passer les reprendre à midi. Pendant presque un mois et demi, il a réussi à gagner la confiance totale de tout le monde. Puis vint le moment de séduction de la mère. 


Chez lui à la maison, il  avait plaqué sur tous les murs des photos d'Ornelly. Il les prenait à chaque fois qu'il la suivait en filature et c'était comme pour lui un moyen de combler à moitié ses fantasmes avant la vraie opération.  


Le restaurant de renommée internationale était vide de monde cette nuit; ce qui n'a jamais été le cas. Mais elle avait reçu un coup de fil de lui, lui demandant de venir le rejoindre là. Mais pourquoi y'avait personne? Ce qu'elle ne comprenait toujours pas. Elle fit des va et vient et cria voir si au moins quelqu'un aura l'amabilité de l'entendre mais c'était silence radio.  Ce qui lui fit avoir de la trouille c'est lorsque toutes les lumières se sont éteintes  laissant sa robe blanche qu'elle a spécialement mise pour la soirée pour lui, illuminer la salle avec sa clarté. Elle cria <<À l'aide>> mais personne ne lui répondait. Quelques secondes plus tard, une sérénade se fit entendre. Des chanteurs mexicains avec des chapeaux gigantesques  unissaient leurs voix pour une chanson merveilleuse en son honneur.  La lumière est revenue de même que les serveuses et les autres personnes. Ce qui la surprena, c'est lorsqu'elle le vit devant les chanteurs habillé en costume. Il s'avança vers elle et se mit à genoux et lui  demanda de lui accorder une danse avant de commander le dîner qui lui était réservé. N'ayant jamais vécu un moment pareil avec autant d'émotions, les larmes eurent raison de ses joues. Elle n'en revenait pas ses yeux et pire ne croyait pas qu'il était capable d'un truc de ce genre. Mais c'était vrai. Il est capable de tout pour la mettre en confiance. Ses mains autour de son cou, et dans cette foule de badauds, ils s'enlacèrent sur le rythme des classiques des années mille neuf cent sous les acclamations du public. Peu de temps après, ils s'assirent pour le vrai dîner.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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