Le psycho-sociopathe violeur Fin

Ecrit par Verdo

LE PSYCHO-SOCIOPATHE  VIOLEUR (Nouvelle Fin).


Il se dirigea vers la table et se saisit du sac dans lequel figuraient tous ses outils de tortures qu’il prit soin de sortir un à un en les déposant par terre. A chaque outil, il donna un surnom. Dans sa tête, tout se passerait petit à petit, étape par étape et il prendrait bien le plaisir de savourer chaque instant à la lettre. D’abord bien la torturer jusqu’à ce qu’elle la supplie avant de la décapiter et ensuite l’incinérer et garder les cendres auprès de celle des autres victimes.


Il s’approcha d’elle avec dans ses mains un mutilateur de seins (instrument mécanique qui sert à mutiler et à déchirer les seins d’une femme. Souvent, il était d’abord chauffé à blanc avant d’être appliqué sur les seins de la victime) et un générateur électrique avec plusieurs pinceaux conducteurs de courants.


 

 - Quel moyen choisis-tu pour crever ? Mécanique ou électrique ?  Tu vois, je t’aime bien pour te laisser le choix d’en décider ; ce que je n’ai jamais fait auparavant. 


 - Je t’en supplie Chris ou je ne sais pas ; ne me fait pas de mal s’il te plaît. laisse-moi partir moi et mon fils. Quoi qui s’est passé, je crois qu’on pourra s’arranger. Tu ne crois pas ? Je t’aime moi et le prix à payer pour ça c’est de me torturer pour ensuite me tuer comme un animal ? Souviens-toi de tous ces moments que nous avions passé ensemble toi et moi ; tous ces moments où tu t’es démerdé pour me séduire ! Les sorties, les cadeaux, la sérénade avec les mariachis ? Si tout ça c’était pour finalement me tuer, alors pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ? Je crois que tu es malade Chris et tu as besoin de te faire soigner. Tuer des personnes pour combler tes désirs va au-delà des limites. Tu dois te faire soigner Chris.


 - Qu’est-ce que tu en sais toi ? Et qui t’a dit que je suis malade ? D’ailleurs pourquoi est-ce que je me tue même à connaître ton avis ? Je ne suis pas malade ! Tu vois bien que je suis en pleine forme putain ! 


 - Alors pourquoi dois-tu me tuer ? Pourquoi dois-tu le faire si tu prétends m’aimer ?


 - Tu ne peux pas comprendre Ornelly. Je dois le faire c’est tout. 


 - Mais tu vois que j’ai raison ! Tout se passe dans ta tête. Tu es malade Chris.


 - Mais putain la ferme sinon je t’arrache sur le champ les yeux ! Je ne suis pas malade et fou non plus.


 - Et pourquoi me tuer alors s’il te plaît ! J’ai une famille !


 - (Se mettant sur les nerfs) parce que je dois le faire ! Merde je t’ai demandé de la fermer.


De l’autre côté de la ville.


Trente minutes plus tard, Smith au volant de sa voiture se réveilla avec un mal de crâne. Après avoir fait l’effort de sortir du bolide fracassé, il essaya de faire de l’auto-stop histoire d’arriver vite à destination. En ce moment, par chance un véhicule de patrouille passait dans les parages et ils l’escortèrent jusqu’au domicile de sa grande sœur. La police n’était pas encore sur les lieux. 


 - Madame Bertha, dites-moi exactement ce que vous avez vu.


 - Eh bien vous avez pris du temps pour venir.


 - Si un petit accident en chemin.


 - D’accord. Eh bien comme je vous l’avais dit au téléphone, j’ai aperçu ouvert le portail après avoir fini de faire ma prière de nuit et sur le champ je suis venue frapper mais pas e réponses et les appels aussi ne passaient pas alors je vous ai téléphoné. 


 - Okay merci. J’ai appelé les collègues en chemin. Je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas encore là. Mais en attendant, je vais rentrer et inspecter. 


 - Et moi je fais quoi alors ? 


 - Ça serait prudent que vous restiez ici ou soit vous rentrez carrément chez vous.


 - Comment ça rentrer chez moi ? Pas question. Je veux aussi savoir ce qui se passe.


 - Ecoutez madame Bertha, vous n’êtes pas policier et vous voyez aussi que les renforts ne sont pas encore arrivés. Si je dois vous protéger aussi alors je ne pourrais pas faire mon travail. Donc s’il vous plaît, rentrez chez vous. 


 -  Okay d’accord. Je partirai si vous me promettez de me mettre au courant de tout.


 - Okay. C’est promis. 

C’est ainsi qu’elle partit chez elle. Smith prit le soin d’analyser tout à la lettre. Il remarqua d’abord les dégâts au niveau de la serrure du portail. Ce qui lui fit avoir des hypothèses d’enlèvements. Ensuite il vérifia tous les coins et recoins de la maison mais pas aucune trace de sa sœur ni de ses neveux. A bout de souffles, il s’assit dans le divan au salon plongé dans ses pensées lorsque Bertha fit de nouveau apparition.


 - Alors, vous avez trouvé quelque chose Smith ?


 - Madame Bertha ? Vous encore ici ? Je vous avais demandé de rentrer chez vous.


 - Oui mais je n’arrivais pas à fermer les yeux surtout que cette histoire n’est pas encore  élucidée. A voir votre tête on dirait que vous n’avez rien trouvé. 


 - Hum oui vous avez raison. Je me demande où peut aller ma sœur et mes neveux à une pareille heure de la nuit ? Avec ce fou aussi qui leur rôde autour. Je n’ai pas l’esprit tranquille. 


 - Mais de qui parlez-vous ? 


 - De son nouveau copain. Le connaissez-vous ? (Il sortit de sa poche son téléphone en  lui faisant voir la photo).


 - Alors c’est lui le fameux Chris dont elle parlait chaque fois ? Je crois l’avoir vu devant chez il y a pas longtemps. Ils semblaient discuter  mais violemment.


 - Quoi ? êtes-sûr de ce que vous dites ? Il était là aux environs de dix neuf heures mais vite est vite parti ; je dirai vers vingt heures.


 - Aah moi je l’ai aperçu à vingt trois heures avec Ornelly au portail.


 - Mais bon sang pourquoi ne me l’avez-pas dit plus tôt ? Ce type est un psychopathe qui tue à bout de champs. Je crois qu’il est revenu après mon départ ou soit il n’était pas parti du tout.


 - Psychopathe ? Alors la vie d’Ornelly est en danger ? Ce détail m’a juste échappé. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?


 - Je vous remercie pour votre aide mais rentrez maintenant chez vous. Je vais attendre les collègues. Voilà ils sont déjà là.


La police arriva.


 - Alors collègue, quoi de neuf. Quelles sont les nouvelles ? Lui demanda le sergent.


 - Ras mais je crois savoir ce qui se passe et nous devons vite agir. Je crois qu’ils ont été enlevés par ce monsieur. 


 - (Lui analysant la photo) Quoi ? James killer ? Mes hommes sont à sa recherche il y a de cela deux mois. Nous avons eu l’information qu’il est dans notre ville et depuis tout ce temps nous sommes à sa trousse. Je crois qu’il faut vite les retrouver sinon il risque de tuer ta sœur. 


 - Mais où peut-il bien les amener ? 


 - Je crois savoir où c’est. J’ai étudié ses dossiers à la lettre et j’ai remarqué qu’il commet souvent ses meurtres loin des villes précisément là où il y a les forêts. Et parlant de forêt, il n’y a qu’une seule dans notre Etat à cinquante kilomètres d’ici.


 - Okay, allons-y. Ne perdons plus de temps.


A la cabane.


Refusant de fermer sa gueule tout en essayant de le convaincre, Ornelly a subi de violents coups et fouets de la part de Chris. Il mit en marche le générateur et brancha les pinceaux. Ensuite il renversa dans une petite bassine noire de l’eau froide en la forçant à y mettre ses pieds et comme dans les films, il prit les deux pinceaux et les frotta l’un  contre l’autre. L’étincelle qui sortit mit Ornelly dans tous ses états.  Son cœur déjà en tachycardie, elle criait de toutes ses forces au secours mais il approcha d’elle les deux pinceaux et les collai à son dos.  Elle se débattait avec toutes ses forces pourtant il ne s’arrêta que lorsqu’elle s’est complètement évanouie. De l’autre côté, Luc gelait petit à petit dans le congélateur sans aucun moyen de sortir. 


C’est en ce moment que Smith rentra dans la cabane. Arrivé sur les lieux avec la patrouille, ils se sont dispersés pour vite appréhender la cible. Mais par chance, lui avait pris la bonne direction. Il entra incognito sans que le fou furieux de Chris ne s’aperçoive de rien. Mais par malheur, il heurta un bras de fer par terre qui fit du bruit ce qui amena Chris à sortir et à se jeter sur lui dès qu’il le vit. Il ne lui laissa même pas le temps de braquer son arme sur lui et pire, tirer. Ils se bâtèrent tous les deux au sol comme dans un combat de boxe sur un ring.   Chris essayait de lui prendre son arme mais Smith Coriace ne le laissait pas faire mais soudain, une force sur estimable s’empara de Chris. Il renversa Smith et lui prit son flingue en lui assénant de violents coups dans la figure avec toutes ses forces avant de lui tirer une balle en pleine jambe. Le coup de feu attira l’attention des autres patrouilleurs vers la cabane mais le psychopathe s’est bien tiré avant leur arrivée. Ils portèrent secours à Ornelly  et aussi à Luc plus tard retrouvé dans le congélateur. Quant à Angella, elle n’est au courant de ce qui s’est passé. La police les confia à un psychologue histoire de se libérer de ce qui est leur arrivé. Chris lui a disparu de la ville.


*Trois mois plus tard dans un autre Etat…*


 - Avez-vous besoin d'aide madame?


 - Non répondit-elle.


 - Ne vous inquiétez pas. Je suis un parfait gentleman et ça ne serait pas judicieux de ma part de vous voir souffrir de la sorte avec tous vos sacs sans que je ne lève le petit doigt pour vous venir en aide. Laissez-moi vous filer un coup de main jusqu'à votre voiture.


 - C'est gentil de votre part mais je peux me débrouiller toute seule. Merci quand-même. 


 - Non j'insiste. Vous permettez? 


 - Bon d'accord puisque vous insistez, je n'ai plus d'autres choix que d'accepter. Mais à vrai dire, je n'aime pas importuner les gens surtout ceux qui me sont inconnus.


 - Bien sûr que non. Je me suis porté moi-même volontaire pour vous aider alors ne soyez pas gênée s'il vous plaît. Je m'appelle Chris et je suis très enchanté de faire votre connaissance.


 - Je suis Albertine et je suis aussi enchantée de vous connaître. Vous êtes un type sympa. J'avoue que ces sacs étaient sur le point de faire craquer mes bras.


 - Ne vous inquiétez pas, vous avez de nouveaux bras de secours bien musclés qui se chargeront du reste. (Rires).


 - Je n’en doute pas.

(Portant les sacs avec elle jusqu'à sa voiture.)


 - Alors dites-moi Chris, que faites-vous seul  devant un pareil mall ?


 - Ah, j'attendais un cousin comme ça. Je devais l'aider à rénover son garage. Donc on s'est donné rendez-vous ici pour acheter tout ce dont nous aurions besoin. 


 - D'accord je vois. Je peux me réjouir de son retard sinon sans cela je n'aurais pas la chance que vous m'aidiez à porter mes lourds sacs.


 -  (Rires). Vous avez quand-même raison. Alors et vous? Une très ravissante femme comme vous porter toute seule de lourds sacs pareils sans la présence d'un membre de la gente masculine à ses côtés, c'est un peu bizarre.


 - Hum, J'ai perdu mon mari il y a de cela deux semaines. Donc je fais souvent seule mes courses.


 - Ah, je suis désolé pour vous.


 - Ne vous inquiétez pas. Ce qui est fait est fait. Tout le monde y passera un jour. Et vous? Vous êtes mariés?


 - Hum, nous avons tous un point commun et c'est la mort. Ma femme a succombé il y a de cela trois ans suite à un cancer. Malgré la chimio, elle n'a pas survécu. Depuis tout ce temps, je suis resté seul. Plus aucune envie de refaire ma vie car je n'ai plus dès lors vu une aussi superbe et dynamique qu'elle.


 - Je vous comprends parfaitement. Je sais bien l'effet que ça fait de perdre celui ou celle à qui vous tenez le plus. Ma voiture c'est la rose. Attendez, que j'ouvre le coffre pour que vous  mettez les sacs.


 - Oui ce sont les péripéties de la vie et nous sommes obligés d'y faire face et de l'accepter.


 - Oui. Et c'est pour cela qu'il faut profiter souvent des plaisirs si l'occasion se présente comme  le prône les épicuriens. Car, nul ne sait le jour où notre souffle s'arrêtera. Dis, Vous habitez dans les parages? Je me suis tellement plongé dans mes souvenirs que j'ai oublié de vous le demander. Ça vous dirait de passer chez moi ce soir pour un dîner histoire de vous remercier de votre aide?


 - (Rires) Est- ce un rencard?


 - Euh non, pas du tout. Juste une manière de me montrer gratifiante. Bon c'est à vous de voir.


 - Okay pas de soucis. Je suis à quelques pâtés de maisons d'ici. Ça ne me dérange pas quand-même.


 - Super. Soyez donc à l'heure. Rendez-vous à 18h. Voici mon adresse.


 -  D'accord.


Merci de m’avoir suivi dans ce voyage imaginaire. Mes excuses pour les petites erreurs. Je n’ai pas eu le temps de corriger.


Fin.


Par Koffi Olivier HONSOU


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