Le psycho-sociopathe violeur Saison II

Ecrit par Verdo

LE PSYCHO-SOCIOPATHE VIOLEUR (Nouvelle) SAISON II.


Trois mois plus tard dans un autre Etat…


 - Avez-vous besoin d'aide madame?


 - Non répondit-elle.


 - Ne vous inquiétez pas. Je suis un parfait gentleman et ça ne serait pas judicieux de ma part de vous voir souffrir de la sorte avec tous vos sacs sans que je ne lève le petit doigt pour vous venir en aide. Laissez-moi vous filer un coup de main jusqu'à votre voiture.


 - C'est gentil de votre part mais je peux me débrouiller toute seule. Merci quand-même. 


 - Non j'insiste. Vous permettez? 


 - Bon d'accord puisque vous insistez, je n'ai plus d'autres choix que d'accepter. Mais à vrai dire, je n'aime pas importuner les gens surtout ceux qui me sont inconnus.


 - Bien sûr que non. Je me suis porté moi-même volontaire pour vous aider alors ne soyez pas gênée s'il vous plaît. Je m'appelle Chris et je suis très enchanté de faire votre connaissance.


 - Je suis Albertine et je suis aussi enchantée de vous connaître. Vous êtes un type sympa. J'avoue que ces sacs étaient sur le point de faire craquer mes bras.


 - Ne vous inquiétez pas, vous avez de nouveaux bras de secours bien musclés qui se chargeront du reste. (Rires).


 - Je n’en doute pas.

(Portant les sacs avec elle jusqu'à sa voiture.)


 - Alors dites-moi Chris, que faites-vous seul  devant un pareil mall ?


 - Ah, j'attendais un cousin comme ça. Je devais l'aider à rénover son garage. Donc on s'est donné rendez-vous ici pour acheter tout ce dont nous aurions besoin. 


 - D'accord je vois. Je peux me réjouir de son retard sinon sans cela je n'aurais pas la chance que vous m'aidiez à porter mes lourds sacs.


 -  (Rires). Vous avez quand-même raison. Alors et vous? Une très ravissante femme comme vous porter toute seule de lourds sacs pareils sans la présence d'un membre de la gente masculine à ses côtés, c'est un peu bizarre.


 - Hum, J'ai perdu mon mari il y a de cela deux semaines. Donc je fais souvent seule mes courses.


 - Ah, je suis désolé pour vous.


 - Ne vous inquiétez pas. Ce qui est fait est fait. Tout le monde y passera un jour. Et vous? Vous êtes mariés?


 - Hum, nous avons tous un point commun et c'est la mort. Ma femme a succombé il y a de cela trois ans suite à un cancer. Malgré la chimio, elle n'a pas survécu. Depuis tout ce temps, je suis resté seul. Plus aucune envie de refaire ma vie car je n'ai plus dès lors vu une aussi superbe et dynamique qu'elle.


 - Je vous comprends parfaitement. Je sais bien l'effet que ça fait de perdre celui ou celle à qui vous tenez le plus. Ma voiture c'est la rose. Attendez, que j'ouvre le coffre pour que vous  mettez les sacs.


 - Oui ce sont les péripéties de la vie et nous sommes obligés d'y faire face et de l'accepter.


 - Oui. Et c'est pour cela qu'il faut profiter souvent des plaisirs si l'occasion se présente comme  le prône les épicuriens. Car, nul ne sait le jour où notre souffle s'arrêtera. Dis, Vous habitez dans les parages? Je me suis tellement plongé dans mes souvenirs que j'ai oublié de vous le demander. Ça vous dirait de passer chez moi ce soir pour un dîner histoire de vous remercier de votre aide?


 - (Rires) Est- ce un rencard?


 - Euh non, pas du tout. Juste une manière de me montrer gratifiante. Bon c'est à vous de voir.


 - Okay pas de soucis. Je suis à quelques pâtés de maisons d'ici. Ça ne me dérange pas quand-même.


 - Super. Soyez donc à l'heure. Rendez-vous à 18h. Voici mon adresse.


 -  D'accord.


De la même manière qu’Ornelly, Albertine aussi ne savait pas ce qui l’attendait. Etre restée pendant deux semaines à faire le deuil de son mari, est peut-être ce qui la poussera si vite à tomber dans le panneau, puisqu’elle n’avait même personne à qui se confier. Pas de famille, ni d’enfant.


Le soir déjà à dix sept heures trente, les tables sont déjà dressées et même les rideaux changés. Après avoir pris une bonne douche, elle prit place dans le divan sans arrêter de mater l’horloge plaquée au mur. Hâte de revoir cet homme à l’impressionnante carrure avec des cils et sourcils bien taillés à la perfection et un sourire ravageur. A vrai dire, elle ne savait pas exactement ce qui lui arrivait. Rencontrer quelqu’un et ressentir après autant d’attirance pour lui, est toute une première pour elle. Mais comme on le dit souvent, la raison ne peut pas contrôler la chair. 


Peu de temps après Chris arriva. Elle le fit installer à table, lui fit boire quelques verres de vin rouge avant qu’ils ne commencent le dîner proprement dit. Souriante et confiante, elle s’est permise d’échanger avec lui sur plusieurs sujets notamment  la perte d’un être cher ; sujet qui est bien évidemment leur point commun. Elle ne cessait de le dévisager. Dans sa petite tête, elle se demandait ce qu’il avait d’aussi attrayant pour exercer sur elle une telle influence. Mais pour lui, c’était juste une nouvelle tactique mise en place rien que pour elle ; genre tout miser sur le charme et le charisme qu’il dégageait. Cette fois-ci, plus besoin de sérénades et de mariachis mais manger la cible, jouir dans son corps et l’éliminer sur le champ, car comme le dit souvent un adage africain, il faut se méfier du verre de terre lorsqu’on a été une fois mordu par un serpent. Des leçons, il en a tiré de ce qui s’est passé avec Ornelly.


Après avoir reçu un appel qu’il a lui-même planifié à cette heure précise. 


 - Je vous remercie madame Albertine pour ce délicieux dîner. Vraiment, j’ai adoré vos mets. Lui lança-t-il pour briser le petit silence qui a commencé dès lors à régner.   


 - Je vous en prie Chris. Cela fait longtemps que je n’ai plus préparé pour deux. Vous inviter m’a redonné cette joie de le faire. 


 - Donc je suis en quelque sorte un déclencheur. Mais je vais devoir vous laisser (dit-il avec l’espoir qu’elle le retienne.)


 - Vous vous en allez déjà ? (lui dit-elle avec une mine désespérée). Je ne  vous croyais pas me quitter aussi tôt.


 - Si, mais (…)


 - Oooh quand-même M. Chris, vous n’allez pas laisser comme vous me l’avez dit, une si sublime créature toute seule sans chaleur masculine. Veuillez m’accorder une danse de cinq minutes avant de vous en aller.


 - Qu’est-ce-qu’on peut refuser à une si ravissante dame comme vous ? Allez, venez.


 - Vous êtes si aimable M. Chris. Laissez-moi mettre la musique et je reviens.


Un disque de zouk love en main, elle l’inséra dans le lecteur tout en allumant le « loud speaker » amplifié. Avec un hochement de tête, elle réussit à le faire venir auprès d’elle. Ses bras autour de son cou, ils s’enlacèrent sur le rythme adoucissant de la mélodie. Chris posa d’abord les mains sur sa hanche avant de les glisser sur ses popotins. Il les saisit délicatement  avec la paume de ses mains et les pressa comme un enfant tâtant une mangue avant de la dévorer. Le corps d’Albertine fut envahi par une incroyable chaleur et elle fut obligée de plus se coller à lui, frottant ses mamelles époustouflantes contre sa large poitrine. Son cœur se mit à battre diligemment telle une crise de tachycardie puisqu’elle n’arrivait plus à contrôler sa respiration. Chris le remarqua et posa sur ses lèvres son index droit, ce qui lui permit de se calmer. Puis vint le moment où le morceau s’arrêta. Toujours collés l’un à l’autre, il avança vers elle son visage et comme dans les films de romance, elle laissa ses yeux se fermer histoire que ses lèvres appréhendent celles de son compagnon. Avec une certaine fougue, il l’embrassa de toutes ses forces toujours en caressant ses popotins. Mais cette fois-ci, il glissa ses deux mains un peu plus haut, plus précisément là où se trouvait la fermeture de sa petite jupe qui couvrait à moitié ses petites jambes. L’ouvrant, il  plongea dans son slip ses deux mains en la tripotant de partout. Elle émit de petits gémissements pendant qu’il l’attirait tout doucement vers la table sur laquelle ils ont dîné. Délogeant tous les plats et les restes des nourritures qui s’y trouvaient, il l’y plaqua vigoureusement avant de bondir sur elle comme un prédateur affamé. Elle s’est couchée à dos sur la table en écartant ses deux jambes pour qu’il puisse bien rectifier sa position de tir. Avec une certaine rage, il déchira son débardeur et son soutien gorge avant de lui ôter sa petite jupe. Son slip rose très serré dessinait dans les moindres détails son sexe touffu de gazons bien taillés. Il y passa sa main un moment avant de la diriger vers son nombril. L’embrassant encore quelques petites minutes, il lui enleva finalement le slip puis ensuite se déshabilla à son tour. Il se saisit de ses seins avec ses mains, les malaxa avant de mettre le mamelon gauche dans sa bouche pour des petites caresses afin de l’exciter davantage. Pour l’encourager à continuer, elle lui donna des petites fessées et aussi caressa son dos montant jusqu’à ses cheveux. Il introduisit sa main dans l’une des ses oreilles et sa langue dans l’autre pour par la suite lécher son corps. Elle posa ses pieds sur ses épaules et il plongea sa tête dans son entrejambe. Avec sa langue, il lui lécha le sexe, du clitoris jusqu’aux confins de ses entrailles. Des cris, elle en émettait comme un nokia C3310. Après être bien mouillée, vint le moment de la pénétration bien dite. Il secoua son bangala, le rendant bien dur avant de l’enfoncer en elle comme un cheval en pleine action. Il la défonça de toutes ses forces en remplissant ses oreilles de paroles douces au bout d’une quinzaine de minutes avant de gicler  abondamment en elle.


Durant toute la semaine, Chris était chez elle et ils ne cessaient de remettre des scènes de jambes à l’air pas possibles. L’ayant mise en confiance comme les autres, il commença petit à petit à lui faire éprouver des sentiments à son égard.


Même au boulot, elle ne pouvait s’empêcher de parler de lui à tout le monde. De nature muette et calme, ses collègues la trouvèrent métamorphosée tout d’un coup ; ce qui poussa la curiosité de sa meilleure amie et collègue Annabelle à en savoir plus sur ce fameux Chris.


 - Si tu pouvais imaginer la manière dont il m’a tripoté, caressé, chatouillé et pénétré, tu sauras qu’après le septième ciel, il y en a un autre. 


 - Mais Albertine, tu deviens folle ou quoi ? Je ne t’ai jamais vu comme ça. Qui est cet homme qui t’a changé à ce point ?


 - Oh Annabelle, la raison ne peut rien si le cœur impose ses propres règles. Chris me fait planer au-delà des limites et je suis toute raide dingue de lui.


 - Raide dingue ? Mais vous vous connaissez, cela fait à peine deux semaines ! Tu l’apprécies juste parce qu’il secoue bien son kiki en toi ou tu es vraiment tombée amoureuse de lui ? C’est deux choses différentes. Je ne veux pas qu’il te fasse souffrir d’autant plus que t’as pas encore fait le deuil de ton feu mari.


 - Ne t’inquiètes pas Annabelle, je ne crois pas qu’il me fera de mal puisqu’il m’a dit qu’il m’aime aussi.


 - Mais je pense que c’est trop précipité. Néanmoins, compte sur moi pour couvrir tes arrières.


 - Merci mon amie.


 - Je t’en prie. Mais fais-moi voir une photo de ton fameux Chris. Lui qui te fait avoir des papillons dans le ventre.


 - Il n’aime pas prendre des photos mais je crois en avoir une. Je l’ai piqué dans son téléphone. La voilà. (elle lui tendit son téléphone).


Ce visage lui parut familier mais elle ne savait pas exactement d’où elle le connaissait. Pleins de souvenirs défilèrent dans ses pensées et elle essaya de trouver une réponse à ses inquiétudes. Pour ne pas éveiller les soupçons d’Albertine ou peut-être la mettre mal à l’aise, elle prit le soin de faire des compliments sur son fameux Chris. Une fois chez elle le soir, Annabelle pour étancher sa soif d’inquiétudes fit des recherches sur Chris sans  toutefois trouver aucune info de lui. Mais son visage lui restait toujours familier. C’est à ce moment qu’elle s’est souvenue de l’histoire d’un psychopathe violeur que lui a narrée un de ses collègues de l’Etat où il s’est enfui. Il lui avait même montré une de ses photos. Raison pour laquelle elle avait son image gravée dans son subconscient. Putain de merde, c’est bel et bien lui : James Killer. Elle fouilla son tiroir et ressortit un vieil article d’un journal qui parlait de lui. Prise de panique, elle téléphona à Albertine pour l’avertir du danger qu’elle courait mais elle tombait sans cesse sur son répondeur. Elle serait même en ce moment entrain de s’amouracher avec lui chez elle. Pour ne pas perdre du temps, elle se rendit à son domicile.


Devant le portail


 - Est-ce qu’il est là ? (lui lança Annabelle)


 - Mais de qui parles-tu ? Et que fais-tu ici ?


 (répondit Albertine étonnée)


 - Je parle de Chris.


 - Chris ? qu’est-ce qu’il a fait mon Chris ? pourquoi débarques-tu chez moi sans me prévenir sachant bien que j’ai un rencard ?


 - C’est pour ton bien mon amie. Laisse-moi entrer. Cet homme n’est pas celui que tu crois. Lis la page sept de ce journal.


 - Quoi ? Tu as fait des recherches sur mon mec ? comment as-tu osé ?


 - Il ne m’a pas inspiré confiance. Avant de te jeter sur moi, je te prierai de lire ce qui figure à la page sept de ce journal. (Elle le prit et lut la page sept).


 - Mais où as-tu déniché ça ? 


C’est à ce moment que Chris les rejoignit au portail.


 - Qu’est-ce qui se passe chérie ?


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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