Le voyage à Montmartre
Ecrit par debo rah
Chapitre 3 page 2
Aujourd’hui c’était un autre jour ,le mari fautif ,pour faire oublier ses erreurs à son épouse avait prévu un voyage de deux jours à Paris dans un cadre idyllique.
Si Paris attire les couples du monde entier, ce n’est pas pour rien. Tour à tour bohème et chaotique, elle offre de multiples possibilités de se perdre, mais aussi de nombreux lieux romantiques à Paris où se retrouver en amoureux pour lui faire la cour comme au premier jour !
Point de vue Mariam
Montmartre est le quartier romantique de Paris par excellence . C’était vraiment beau ,qui l’aurait cru ! Saïd est si romantique depuis hier ,un vrai gentleman,il prend tellement soin de moi , je ne me plains pas. La nuit dernière on avait dîner en plein air avec une douce musique et des lys orientales un peu partout ,mes préférées .
Aujourd’hui ,on avait fait une belle promenade en amoureux et ce soir on dînait à la terrasse de notre suite . Le soleil s’était couché et avait laissé le ciel danser avec les étoiles de l’été. Tout semblait si magique et des bougies pleins le sol ne venaient qu’assister les lumières joyeuses des étoiles .C’était vraiment un lieu pour s’aimer.
J’ai du mal à me l’avouer mais j’aime cet homme qui m’a kidnappé quelques mois plutôt. Et c’est seulement dans cette réalité que je me rends compte qu’on ne choisit pas de qui on tombe amoureuse . Je le regarde manger et reste hypnotiser par ce beau visage . Dès qu’il me regarde,je baisse les yeux comme une soumise, il se met à rigoler ,il rigole tellement fort ,il ne se cache même pas pour se moquer de moi.
Moi : pourquoi tu rigoles ?
Saïd : Tu as du mal à résister n’est-ce pa ? Je suis si beau ? Limite tu bavais en m’observant.
Moi : Pas du tout ,tu es très moche tu sais , ta tête est comme celle du bateau au large !
Saïd : tu mens mal chère femme .
Sur ce il me prend par la main .
Point de vue Saïd
Je l’entraîne dans notre suite et sitôt le seuil de la porte franchi, notre étreinte se durcit, les baisers muent en pelles torrides et voraces. Je connaît toute son innocence dans ce domaine alors ce soir je lui montrerai les délices de l’amour. Enivré par la chaleur de l’instant, je ne tarde pas à lui retirer sa robe que je lui avait offert ce matin.Le cadeau s’avère digne de l’emballage. Sa peau, hâlée, lisse, dévoile un corps sculptural d’où l’érotisme émane sans retenue. Ses seins, fermes, pointent vers moi comme pour m’inviter à m’en délecter.
J’enlace sa jeunesse entre mes bras vigoureux ; elle s’agrippe à mon cou, tient ma taille prisonnière de ses jambes. J’embrasse sa bouche, son cou puis le creux de ses seins. Ses soupirs chantent une douce mélopée, prémisse de nos futures ondulations corporelles. Je m’attarde sur sa poitrine, suçant ses tétons endurcis d’excitation.
Mariam soudain se cambre, incline sa tête en arrière pendant que j’entame une lente descente vers son nombril. Je l’allonge alors sur le lit, me dépare de vêtements devenus trop lourds à porter ; brûlant de désir, je la rejoins.
Nu à ses côtés, Je commence à caresser son sexe parfaitement épilé. Soyeux à souhait, il décuple mon envie . Inlassablement, Je lèche, suce, aspire son clitoris qui s’offre à mon appétit. Les tabous cèdent ; j’ose une entrée dans sa petite fente, lui faisant l’amour comme jamais . Elle ne feint pas son plaisir et gémit à en faire trembler les murs.
La tendresse marche dans les pas de l’extase. Je l’embrasse sur le front, elle sur mon torse. Le sommeil nous enlace. Désormais, j’en suis sûr, Le septième ciel s’illumine sous les toits de Montmartre .
Point de vue Mariam
Je me réveille avec une joie de vivre indescriptible, je prends mon bain seule parce que je n’ai pas vu monsieur au réveil.Il m’a laissé une note pour dire qu’il était aller faire un tour .
Je prends un bain et mets l’ensemble jogging adidas que mon cher mari avait posé au pieds du lit.
Je me précipite dans les couloirs de l’hôtel voulant dans un esprit de gaieté découvrir d’autres merveilles de Montmartre, chaque centimètre carré de cet endroit avait sa particularité et son histoire ,mais c’est le choc qui me gagne lorsque je vois mon mari entrain de tripoter et d’embrasser fermement Bassma,cette même femme qui m’avait trahie de la plus horrible des manières. Me tenant à un de ces murs pour ne pas m’écrouler,il a fallu qu’une femme de chambre me dise : madame vous avez besoin d’aide ? pour qu’ils se retournent et me voient.
C’est uniquement à cet instant que je me rends compte de ma belle connerie.
Je n’aurais jamais dû baisser mes garde avec Saïd NOMA.