La nouvelle

Ecrit par debo rah

Chapitre 3 page 1


Point de vue Saïd 


J’étais réveillé depuis un bon moment,je l’observais sans m’en lasser. Elle s’était laissé aller à mes caresses et mes baisers ,c’était une nuit inoubliable. 

Je me lève discrètement pour récupérer au rez-de-chaussée les fleurs que j’avais commandé un peu plus tôt. De belles Lys orientales, je sais que ce sont ses préférés. Je les poses aux pieds du lit sur la table basse .

Je devais me préparer pour le boulot,j’avais une réunion importante ce matin. Je ne voulais pas laisser ma petite femme mais là je dois aussi veiller sur notre empire .

Je l’embrasse délicatement sur le front avant de quitter la maison . Sa douceur à failli me faire rester ,je n’ai jamais compris comment s’était possible d’être autant attaché sentimentalement à une personne.



                     La réunion 


Mr rajib (un collaborateur) : nous n’attendions plus que vous mr NOMA 


Moi : chers messieurs et dames ,désolé du retard,on peut commencer .


Un employé avait présenté le projet sur l’écran projecteur et j’étais fier de remarquer leur profond intérêt pour nos affaires.


Mr rajib : nous sommes très intéressé par ce projet digne d’attention et nous sommes prêts à signer avec vous demain mr NOMA .


Moi : tout le plaisir est pour moi mr rajib


Sur ce tous s’était levé .


Mon portable émet un signal ,je viens de recevoir un message. C’était une photo de ma femme et Oussman chez moi sur ma terrasse.


Hors de moi ,je pris ma voiture et roule jusqu’à la maison. Au cours du trajet j’étais très remonté,ai-je eu tort de faire confiance à ma femme ?


Arrivé devant chez moi ,sa voiture était toujours garée là. Je sonne et Maya vient m’ouvrir. Je rentre et va directement au jardin et c’était donc vrai . Il était là, entrain de bavarder avec elle comme si la veille il n’avait pas essayé de l’embrasser.


Ma femme se lève et s’avance vers moi pour me faire la bise mais tout ce qu’elle reçu de ma part c’est une gifle . 

Et s’en suivit une bagarre entre l’intrus et moi . On se battait et je profitais pour le frapper comme un animal. Mariam était venu s’interposer entre nous et sans faire exprès un de mes coups l’avait touché et elle était tombée,inconsciente. 


Je cours vers ma femme et essaie de la réveiller mais rien. À bout je la prends et l’emmène à ma voiture dehors ,après je courus à l’intérieur de la maison chercher Maya pour qu’elle la maintienne bien derrière.


L’autre con était resté figé au milieu du jardin et je m’en fou royalement.


Les infirmiers me l’avait vite prise des bras à l’hôpital le plus grand de Cotonou (CNHU) ,c’est l’avantage d’être connu .


J’attendais dans les couloirs à bout de patience avec Maya la domestique.


Le docteur,que je connais bien d’ailleurs apparu et me dit félicitations d’une voix enjouée.


Le docteur : félicitations monsieur NOMA vous allez être père. Madame est enceinte.


Moi : je ne comprends pas ,depuis quand ?


Le docteur : 2 mois quelques semaines.


Perdus, heureux et guider par toutes sortes d’émotions,je ne savais pas où me mettre.


Le docteur : par contre il faudra bien veiller sur elle ,le bébé est encore très fragile à ce stade et surtout éviter les chocs émotionnels.


Moi : d’accord je prendrai soin d’eux .je peux la voir ?


Le docteur : oui bien sûr 


Dès qu’elle me vit elle tourna la tête et me fit dos .Alors je m’assis sur le lit et lui prends la main.


Moi : je sais que j’ai failli à ma promesse,que je ne devais pas te gifler mais j’étais aveuglé par la jalousie et aujourd’hui plus que jamais je comprends ce que tu peux endurer surtout en portant un enfant issue de mon acte odieux. 


Et avant de continuer je me mets à genoux.


Moi : je suis désolé mon bébé,pardonne moi .


Elle se retourne doucement et me fit face .


Mariam : j’aimerais cet enfant,jamais je ne lui voudrais aucun mal,je te pardonne tu peux te lever .


Je me lève et tout doucement je l’aide à se lever il faut qu’on rentre.

Mais c’est alors qu’elle me dit 


Mariam : Oussman était à la maison parce qu’il voulait te voir et je lui expliquait que tu étais au boulot avant que tu n’arrives.


J’avais honte de moi ,j’aurais dû lui demander au lieu de la gifler.je suis si impulsif.

Je lui fis un bisou sur le front pour toute réponse.











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