L'harceleuse de nonne Fin

Ecrit par Verdo

L'HARCELEUSE DE NONNE (Nouvelle)


FIN


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Tout en l'embrassant, je déboutonnai ensuite sa chemise pour découvrir ses fabuleux tablettes de chocolat. Je m'attaquai par la suite à la fermeture de son pantalon pour avoir en mes mains son bangala qui était déjà en position de tir. Je le mis dans ma bouche en lui faisant une pipe digne d'une actrice de film porno. Je sentais qu'il allait exploser donc j'ai arrêté. Il doit garder encore un peu d'énergie pour la suite du match. Je m'assieds sur le bureau en lui faisant signe avec mon index de s’approcher. Comme un robot il se lève et vient me prendre sur la table, mes jambes l'entourant. Le petit était drôlement doué. Il avait aussi de l'énergie à revendre. Son attitude du début portait à croire qu'il ne maîtrisait rien du tout. C'était maintenant au delà de mes attentes. Il savait comment frapper. Après une bonne vingtaine de minutes, il  jouit enfin en moi pour mon plus grand bonheur. On resta dans la même position pendant cinq minutes au moins avant que chacun se lève se rhabiller normalement. Je pris son numéro pour l'appeler au besoin.


Plus tard dans la soirée, il m'écrivit et nous commençâmes à échanger. Avec lui, je redevenais l'adolescent que je n'ai pas eu le temps, ni la chance d'être. On discutait de tout et de rien. Il me racontait ses journées, parlait de ses projets d'avenir. Il était assez mature pour son âge. Ce que j'appréciais le plus c'est qu'il ne me jugeait pas du tout. Il se confiait à moi sans aucune gêne et avec lui, je pouvais être moi-même. Je me suis finalement confiée à lui quant au fait que mon père m'a forcé à devenir nonne et ça l'a beaucoup touché. Figurez-vous que ne l'ai jamais dit à personne; même à Estéban. J'étais vraiment en sécurité avec lui. On se prenait soin de l'autre. Bien sûr on continuait de faire l'amour. Chaque semaine quasiment, on le faisait. Je lui écrivais un SMS pour l'avertir et je le faisais convoquer dans mon bureau. J'ai dû commander un sofa rien que pour ça mais cela nous empêchait pas de faire l'amour un peu partout. Sur le fameux sofa, sur la moquette, sur la grande table de mon bureau, sur la petite table basse de l'angle voire même sur mon siège. Quelles positions du kamassutra  n'avions-nous pas essayé? Et c'était toujours aussi énergique à chaque fois. Je lui offrais assez souvent de jolis cadeaux qu'il appréciait toujours. Je savais que ma secrétaire commencerait par trouver étrange le fait qu'il vienne aussi souvent dans mon bureau, alors je lui fis croire que je lui donnais des conseils d'ordre spirituel car il avait quelques soucis dans sa famille. 


Le souci est qu'Ulrich restait toujours un très beau gosse, logiquement les filles lui couraient après. Je savais bien que c'était normal mais ça me mettait juste hors de moi quand je le voyais avec une fille. Alors je le surveillais de très près comme du lait sur le feu. Dès que je le vois avec une fille, je trouvais toujours une excuse pour  punir cette dernière. Un jour, j'ai surpris une élève lui touchant dangereusement le torse. Je l'ai exclue sur le champ. Ses parents sont venus me supplier de la reprendre mais j'ai refusé en surchargeant son dossier d'autres bavures qu'elle aurait faites au cours de l'année. Quand on ajoute tout ça au fait qu'elle avait de très mauvaises notes, bah j'avais largement de quoi l'expulser. Quand Ulrich l'apprit, il est venu se plaindre auprès de moi ainsi que du fait que je punissais d'autres filles qui l'approchaient. 

<<Écoute Ulrich, tu es mien d'accord? Qu'est-ce que ces petites filles peuvent t'apporter de spécial? Tu as la chance de profiter de mon expérience alors ne gâche pas tout pour ces gamineries. Je ne laisserai pas ces petites salopes te détourner de moi. J'en expulserai autant de fois qu'il le faut jusqu’à à ce qu'il ne reste plus aucune fille dans ce lycée, je m'en fous >>.


Il partit en furie de mon bureau mais je sais que ça lui passera comme d'habitude. J'ai décidé de le laisser respirer quelques jours. Je lui écrivis donc après pour m'excuser mais il ne répondit pas. Je lui laissai des tonnes de messages  restés toujours sans réponse. J'ai même tenté de l'appeler en vain. Serait-il fâché contre moi à ce point? C'était le week-end et dès lundi je le ferai convoquer dans mon bureau.


Le lundi, je le convoque comme d'habitude. Je maîtrisais bien leur emploi du temps donc je sais quand exactement l'appeler. Il arriva avec une mine assez terrible alors qu'il est d'habitude fou de joie quand il devait venir me voir. 


-Moi: Qu'est-ce qui t'arrive Ulrich? Ça fait des jours que j'essaie de te joindre en vain. Tu ne réponds à aucun de mes messages, je t'appelle tu ne décroches pas. T'es encore fâché pour mon attitude de la dernière fois, c'est ça?


-Ulrich: j'étais juste occupé.


-Moi: occupé jusqu'au point de ne même pas pouvoir m'appeler juste une minute?


-Ulrich: (…)


-Moi: je sais que t'es toujours fâché mais oublions ça ok? Je suis complètement hors de moi quand je vois une autre femme te toucher. D'ailleurs je sais comment m'y prendre pour que tu oublies ce fâcheux incident. 


Je me lève vers lui tout en enlevant la robe au passage avec une démarche assez sensuelle. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je voulus caresser son torse mais il restait de marbre. Il attrapa avec force mon poignet et dit: <<pas aujourd'hui, je suis fatigué >>


-Moi: Quoi? Tu oses te refuser à moi? Depuis quand?

 

-Ulrich: je dis juste que je suis fatigué. Chaque semaine, on fait l'amour. Tu n'es jamais épuisée, toi? Laisses mes couilles se reposer au moins un peu. D'ailleurs j'ai encore la vie devant moi pour gaspiller autant mon énergie. Trouve-toi un autre cobaye pour satisfaire tes pulsions sexuelles.


-Moi: paf! (Je lui flanquai une bonne gifle). Que ceci soit l'ultime fois que tu me parles ainsi gamin. Tu oses maintenant me manquer de respect? Tu sais à qui tu parles? T'as commencé par goûter à la chatte de ces petites salopes donc tu te permets de raconter de telles âneries? N'oublies pas que je suis la directrice de cet établissement. Un seul mot de ma part à la direction des examens et concours, tu ne passeras jamais ton baccalauréat dans ce pays. Tu vas gentiment continuer par me faire voyager au septième ciel jusqu'au jour où je déciderai que ça prenne fin. Et je ne pense même pas que ça arrivera de si tôt. Idiot!


Pas question qu'il commence par avoir la grosse tête. J'étais déjà presque nue, je ne pouvais pas me rhabiller sans rien faire. Je le poussai brutalement sur la moquette et j'ouvris moi-même la fermeture de son pantalon pour sortir son flingue que je réussis à charger en quelques secondes puis je l'enfonçai en moi. Il ne voulait pas coopérer alors j'ai moi-même géré les va et vient jusqu'à épuisement. J'ai quand-même pris mon pied. Il resta allongé là pendant plusieurs minutes à pleurer avant de se lever pour partir. Tchip! Pourquoi pleure-t-il alors qu'il aime tant ma chatte? Tant que moi je continuerai par prendre du plaisir, le reste je m'en cogne.


La semaine qui a suivi, ils avaient devoir et c'était bloqué  sur toute la semaine donc on ne pouvait pas se voir. J'avais juste hâte qu'ils terminent. Je prévoyais d'ailleurs l'inviter dans ma résidence dans le week-end dans une ambiance plus romantique. La dernière fois n'a pas été trop ça donc je compte bien me rattraper. Le samedi matin après la messe, j'ai prétexté une urgence familiale pour aller m'enfermer chez moi. J'écrivis un message à Ulrich pour lui demander de venir. Il répond avec un "Ok" quelques minutes plus tard. En attendant qu'il arrive, je pars donc faire la cuisine. Pourtant deux heures plus tard, il n'était toujours pas arrivé. Je l'appelais mais son numéro ne passait pas. J'espère que ce n'est rien de grave. Mine de rien, toute la journée je n'ai pas eu de ses nouvelles. J'étais vraiment inquiète. Tard dans la soirée, je me rendis au bureau pour vérifier son adresse dans son dossier. J'ai décidé d'aller dans son quartier voir si je pouvais le trouver. Pour passer incognito, je ne m'habille pas comme une nonne et je louai un taxi à qui j'indiquai la zone. Une demi-heure plus tard, j'y étais. Je ne connaissais pas très exactement la maison mais je pouvais demander. Je croise un groupe de jeunes hommes à qui je donne son nom. Ils le connaissaient bien heureusement. Ils me montrèrent la maison mais je ne pouvais pas rentrer. J'ai décidé d'attendre à quelques mètres voir s'il sortirait. Une heure environ plus tard, j'entends enfin quelqu'un sortir de la maison. Qui je vois là? Ulrich accompagné d'une jeune fille. Ils se tenaient main dans la main. À voir comment la fille était aux anges, c'était clair qu'ils sortent ensemble. Mon sang bouillait intérieurement. Retenez-moi ou je pourrais faire un malheur. Je les suivis discrètement jusqu'au bord du pavé où ils s'embrassèrent avant que la fille ne prenne un zem. Je pris quand-même soin de filmer toute la scène avant  de me cacher pour qu'il ne me voie pas à son retour. Mais cette fille, je pense la connaître. Elle ne serait pas élève dans mon établissement par hasard? Si c'était le cas, je lui rendrai la vie impossible. Si je découvrais qui est cette fille, je serai capable de la tuer pour avoir osé jeter son dévolu sur mon Ulrich. Quant à lui, il va m'entendre. Je vais un peu le malmener pour qu'il sache qu'on ne se fout pas gratuitement de ma gueule.


Il devrait s'attendre à ce que je le convoque comme d'habitude et c'est ce que je fis. Je lui montrai les photos de son exploit du samedi. 


-Ulrich: À part le fait que tu me forces à faire l'amour avec toi, tu vas me suivre maintenant?


-Moi: Tu as le culot de prendre ce ton avec moi après le sale coup que tu m'as fait? Tu t'enjaillais dans la chatte de cette gamine et t'as éteint ton portable. D'ailleurs qui est cette fille?


-Ulrich: pourquoi faut-il toujours que tout tourne autour du sexe avec toi? T'es une vraie nymphomane. Tu ne peux pas contrôler ma vie. Ce n'est pas parce que tu claques les doigts que je dois débarquer dans les minutes qui suivent. Laisse-moi respirer  la vieille. D'ailleurs, je ne veux plus de ta vieille chatte. J'ai une petite amie maintenant et on s'aime.


-Moi: idiot! Réfléchis bien à ce que tu es entrain de faire. Ta vie est entre mes mains, ne l'oublie surtout pas. D'ailleurs, je te punis pour toute la semaine. Tu vas tailler tout seul le terrain  de foot. Après tu t'occuperas de toutes les toilettes du lycée. Ceci prend effet à partir de maintenant. J'appelle le surveillant pour qu'il te supervise. Crois-moi. Ce n'est que le début de ton calvaire. Allez, hors de mon bureau!


Pour qui se prend-t-il celui-là? Il va en baver comme pas possible et il reviendra ici me supplier. Lui, je le gère mais c'est comment mettre la main sur cette fille qui m'importe le plus. Qui est-elle? Qu'elle prie fort que je ne tombe pas sur elle un de  ces quatre. 


Dieu n'est pas de son côté apparemment car deux jours plus tard, la même fille vient me voir au bureau. Je la reconnus tout de suite. Elle était en charge du club de théâtre et est venue demander ma permission pour l'organisation d'un spectacle. Je voulus refuser pour lui clouer le bec mais j'ai bien réfléchi et je pense que je pourrais bien l'amadouer pour ensuite lui porter le coup fatal. Je la félicitai pour l'initiative en insistant qu'elle pouvait venir me demander de l'aide s'ils avaient besoin de quoique ce soit. Je commençais même par échafauder un plan pour me débarrasser d'elle. Elle me donna son nom ainsi que sa classe. Elle s'appelait Christelle.


Pendant que je continuais toujours par malmener Ulrich, je me rapprochais de la fille en lui prodiguant des conseils du genre de ne pas s'occuper des garçons mais de se concentrer sur ses études bla bla bla. Lorsque je réussis enfin à mettre en confiance Christelle vis-à-vis de moi, j'ai décidé de mettre en exécution mon machiavélique plan. Une matinée, je l'invitais à mon bureau en lui offrant un gâteau que j'avais pris soin d'empoisonner avec un fort poison indétectable sur le marché noir. Elle a vraiment apprécié en promettant d'aller de ce pas chercher un jus de fruits à la cantine pour le déguster. Je souriais intérieurement quand elle est repartie. J'attendais juste qu'on m'appelle pour me signaler le malaise d'une élève. Je déciderai de l'amener à l'hôpital mais il sera trop tard pour elle. Une heure environ plus tard, le surveillant général surgit à la hâte dans mon bureau pour me signaler le malaise d'un élève. Je paraissais très inquiète alors mon cœur riait aux éclats. Il y avait déjà un fort attroupement d'élèves dans la cantine. À mon grand étonnement, qui je vois par terre et Christina à ses côtés entrain de pleurer? Mon Ulrich qui était entrain d'agoniser. Qu'est-ce que cette petite sorcière a fait? Je vis au loin sur une table l'emballage de mon gâteau et le sac d'Ulrich sur la chaise en face. C'est lui qui a certainement mangé mon gâteau empoisonné. Mon Dieu qu'ai-je fait? Je veux qu'Ulrich souffre un peu pour me revenir mais pas qu'il meurt. 

<<Vite, qu'on l'emmène à l'hôpital>>.


Je sortis en furie chercher ma voiture et deux élèves le portèrent. Je fonçai à toute vitesse direction hôpital. Malheureusement, il ne survécut pas. Quand ses deux camarades commencèrent par pleurer, je suis qu'il était trop tard. J'étais complètement dévastée, je suis restée enfermée toute une semaine en pleurant toutes les larmes possibles de mon corps. Je n'ai même eu le courage de me rendre à son enterrement. Je ne pouvais pas supporter de le voir dans un cercueil. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui qui mange ce gâteau? C'est la question que je me posais quand tout à coup, je me rendis compte que c'est la faute à cette idiote de Christelle qui le lui en a donné. Fuck! Elle doit payer pour m'avoir enlevé mon Ulrich. Elle ne mérite pas de vivre avec ce qu'elle m'a fait.


Le même soir, je sortis me procurer une arme. De part mes aventures nocturnes, j'ai des contacts qui pouvaient m'en trouver. On était jeudi et le vendredi après le cours, j'ai décidé de suivre Christelle jusqu'à son domicile. Pour cette sale besogne, j'ai loué avec des faux papiers, une voiture. Je suivis son zem jusqu'à une ruelle où ils s'arrêtent et elle paye le zem. Elle continue à pied le reste du chemin. Elle ne devrait pas habiter très loin. Bizarre cette fille pourquoi ne pas tout simplement se faire déposer devant chez elle? Dans tous les cas, ça m'arrange. Je fonce à vive allure en sa direction. Arrivé à sa hauteur, je sortis de la bagnole, chargeai mon arme puis lui tira à bout portant trois balles en plein cœur. Elle n'eut même pas le temps de réaliser ce qui se tramait qu'elle était déjà à terre. Je remontai dans ma voiture et repars dans le sens inverse. Elle a bien eu ce qu'elle méritait, celle-là.


Le lendemain, le surveillant m'apporta les nouvelles de sa mort. Toute l'école était en état de choc. Deux élèves morts en l'espace de deux semaines à peine, c'était beaucoup. Lors de la montée des couleurs, j'ordonne une minute de silence en mémoire des disparus. Moi seule détenais la vérité quant à la cause de leur mort. Ulrich, c'était par accident mais Christelle, elle l'a bien mérité. Dans la matinée, je convoque un conseil des enseignants histoire de faire une délégation pour aller présenter nos condoléances à la famille éplorée avant de nous rendre tous à l'enterrement.


Nous étions cinq ce fameux jour à nous rendre au domicile la défunte. Il y avait du monde sur la cour comme c'est toujours le cas en Afrique quand il y a des funérailles. Vu leur look, ils venaient certainement du village. Tous avaient des larmes aux yeux. On salua l'Assemblée et on demanda d'après les parents de Christelle. Une femme nous indiqua qu'ils étaient sous la paillote au loin. C'était une très grande maison et on devait encore parcourir  au moins une bonne centaine de mètres avant d'arriver à la paillote en question. Nous nous dirigeâmes en silence vers eux. J'étais derrière donc je fus le dernier à y pénétrer. Je ne pouvais pas voir le visage des parents de Christelle. Lorsque j'arrivai enfin, vous ne devinerez jamais sur qui je tombe. Sans m'en rendre compte, je criai très fort <<Brice? >>. À lui de répondre en retour, <<Eveline ?>>.


 

Je restais là immobile. On aurait cru que le temps s'était arrêté. J'avais l'impression de faire un mauvais rêve. Là maintenant, je devrais me réveiller. 


-Moi: serais-tu le père de Christelle?


-Lui: oui, c'est ma fille.


Comme les films hindous, je répétais en écho sa réponse dans ma tête. Tout ce qui était autour de nous n'avait plus l'air d'exister. Tout à coup, je me sentais vide d'énergie et je tombai dans les pommes. Je me réveillai des heures plus tard dans une chambre d'hôpital en compagnie d'un des professeurs du lycée. Il m'expliqua ce qui s'était passé. Qu'ils avaient aussi prévenu ma famille qui arrivera certainement bientôt. Très vite, tout me revenait. Bon Dieu, je suis un monstre. J'ai tué un adolescent de sang froid sans avoir aucun remord. J'ai causé du chagrin à Brice. Pourquoi ça devrait être lui? Je pleure de toute mon âme pour   le mal que je lui ai fait. Je ne mérite pas aucune quelconque rédemption. 


Deux heures plus tard, ma famille arriva. Quand je vis mon père, je ressentais à son égard une telle haine. C'est lui qui a contribué à forger l'être méprisable que je suis devenu. Ils me ramenèrent à ma résidence le lendemain mais j'étais toute silencieuse. D'ailleurs qu'avais-je à leur dire? Je me dégoutais à moi-même. Je comprenais que je ne pouvais pas continuer de vivre avec autant de culpabilité. Une de mes sœurs resta néanmoins avec moi quelques jours. 


Quand je fus enfin seule, je réfléchissais à comment mettre un terme à tout ça. Mon père ne m'a jamais donné l'occasion de m'exprimer alors cette fois-ci il sera contraint de m'écouter. Je sortis mon ordinateur et je commençai par écrire mon histoire. Puisque c'était la mienne, ça ne m'a pris que trois jours au max. Je n'arrivais même plus à dormir donc je m'y suis collé sans interruption. Je compte l'envoyer à une maison d'édition pour qu'elle la publie. Ça toucherait certainement le cœur de certains pères pour qu'ils prennent conscience de la gravité du fait d'imposer à leurs progénitures une vie qu'ils ne sont pas censés vivre. Apprenez à communiquer avec votre enfant au lieu de l'éduquer comme un militaire; exécution avant réclamation. Peut-être qu'au fond, je suis moi-même une mauvaise personne mais j'aurais pu aussi devenir quelqu'un d'autre si mon père avait pris la peine de m'écouter et de me comprendre. Cette fois-ci, en lisant tout ce que j'ai eu à faire durant toutes ces années, il me comprendrait enfin.


A tous: Estéban, les parents d'Ulrich, Brice et sa femme, toute ma famille y compris, ainsi qu'à tous les élèves à qui j'ai causé du tord de part mes ignobles actes, je vous demande du fond du cœur pardon pour tout le mal que je vous ai fait. J'ai semé du mal partout où je suis passée sur cette terre. La vie ne vaut plus la peine d'être vécue après tout ça. Je ne pourrais supporter le mépris et la haine dans vos regards à tous.


Si vous lisez ceci, c'est parce que j'ai réussi à mettre fin à mes jours. 


*Fin*


D'après une inspiration de *Florent LEGONOU*; co-écrite par  *Nick LEGONOU* et *Verdo Lompiol*.


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