Libreville est magnifique..., la baie est son joyau
Ecrit par pomme poire abricot
Libreville est magnifique..., la baie est son joyau
La circulation dense, les immeubles en construction, les gens pressés est ce qu’observait Nesly depuis la baie vitrée de son bureau. Elle a su comprendre le concept de l’architecte : « se couper de ce qui t’entoure et t’ouvrir au monde ». N’est-ce pas l’un des effets indésirables du World Wide Web ? La baie des rois, et son immense rêve de silicone vallée africaine...
Nesly habitait Owendo, une des trois communes que compte la province de l’estuaire. Moins habitées que les deux autres, elle pouvait se targuer d’être plus paisible...Le crime était monnaie courante à Libreville. Owendo, est là où résidait sa défunte grand-mère. C’est pour cela qu’elle a pris un appartement juste à côté du chemin de fer qu’elle et sa grand-mère traversaient quand elle se rendait à l’école...
Nesly se leva de son bureau avec la pensée ferme que son choix des carrières n’est pas et n’était pas censé être un long fleuve tranquille...c’est ce challenge qu’elle a choisi, qui la motive.
En tailleur africain et coupe garçonne, Mme Nesly prit son sac « wax me Gabon », laissa les clés de sa touareg rouge sur son bureau. Et sortit des locaux de son entreprise. Elle y était restée assez longtemps, à travailler sur ses nombreux dossiers pour pouvoir sortir sans regard interrogateurs ou emphatique de ses collègues et associés... elle avait horreur de ça.
Sur ses hauts talons noir, elle se répétait intérieurement : « je suis une femme forte », au point où elle crut avoir été entendue par le vigile, veillant dans les locaux, qui lui fit signe de la tété en guise de salutation. Elle eut un sourire narquois comme réponse, qui voudrait dire « tu ne me verras pas pleurer ».
L’objectif était clair, prendre un taxi, jusqu’à son appartement récupéré quelques effets et s’installer à l’hôtel pour quelques temps. Pourquoi prendre un taxi ? Bien qu’étant extrêmement chère de relier deux communes LIBREVILLE-OWENDO, sa voiture devrait se faire oublier, rester sur le parking de l’entreprise. Ainsi faire croire qu’elle y est encore. Raison pour laquelle la lumière de son bureau devait rester allumée.
« La petite fille frêle devait se morfondre seule dans son bureau la peur au ventre » se dit-elle en montant dans un taxi, le prix du trajet au préalable négocier. « L’argent achète la même valeur, qu’on est les moyens ou non », comprenez la bouteille de 10l d’eau kirène est à 1000 pour le riche et pour le pauvre.
Aller à l’hôtel et non pas chez Paloma, elle ne voulait pas mêler son amie à tout ça...
Déposer-moi ici,
La maison était plongée dans le noir, après avoir mis fiévreusement la clé dans la serrure, elle pénétra dans la pièce.
-Tu es une vraie tête de mule !
...
C’était Gaby en face d’elle, dans sa longue robe noir, le visage serré et l’air énervé... La robe se dit-elle bien qu’elle avait une autre appellation, elle adorait le voir dans cet accoutrement. Monsieur était plutôt du genre jean basket, et ne s’accommodait de se vestimentaire que lors des grands événements... n’empêche elle venait de vivre la peur de sa vie. Ils (les ravisseurs) ne pouvaient revenir ici après leurs dernières attaques, elle aurait pu les reconnaître faire surveiller sa maison par la police... Nesly, cherchait les meilleurs arguments à avancer au maître.
-Tu viens tâter le terrain, pour ta prochaine attaque ? Dit-elle. Vous ne pensez sûrement pas qu’elle allait se justifier mes chers lecteurs...
-(Exaspéré) tu ne penses pas quand-même, que je pourrais faire partit des gens qui te voudraient (avec hésitation) du mal !
-(Rire) tes clients, tes amantes... ou bien toi, a part si tu penses que..., elle venait de se raviser à dire la suite. Ces derniers moi auprès du maître... l’ont transformés...Je viens prendre mes affaires et je me tire d’ici ! Dit-elle, pour défier le maître.
c’est quoi ce langage ?
- (furieuse) Quoi ? ! Tu vas me faire quoi ? C’est l’heure de la leçon professeur ?
Un soupir de lassitude venait de s’échapper de l’âme du maître... je t’attends dehors, réussit-il à dire. En prenant la porte.
-Mon père est décédé de qui d’autres devrai-je recevoir des ordres ?
-je vais juste t’escorter... de peur que tu ne mettes encore une heure à entrer une clé dans une serrure.
Cet homme ! Il savait ! Il sentait la peur de la digital planner conseillère en E réputation.
Elle prit rapidement le nécessaire en s’étonnant que le ménage ait été fait. Les quelques effets qui n’avaient pas été abîmés par ses sauvages étaient délicatement posés sur la table. Elle conclut que Gaby avait quelque chose à y voir... son cœur s’apaisa. Dire qu’il y’a quelques heures seulement, trônait encore sur les murs les peintures de feu sa grand-mère...