Ne baisse pas ta garde!

Ecrit par pomme poire abricot

 


-Hey, tchango...

Dis sympathiquement le bel apollon qui venait de se rapprocher d’elle. Elle n’eut pas le temps de s’étonner de la façon dont il l’avait si vite reconnu, sachant qu’ils n’avaient discutés que par e-mail et vidéo conférences. Qu’elle enchaîna...

-pardon ?

Faisait-elle mine de faire, si elle soutient fortement la culture africaine. Il n’en demeure pas moins que faire attendre une dame, sous une pluie battante, et venir tout sourire la salué en dialecte local l’exaspérait à un plus haut point.

- C’est comme ça qu’on souhaite le bienvenu à nos visiteurs par ici.

Sa voix et son sourire étaient des réponses toutes trouves a l’air sarcastique que prenait Ingrid en ce moment.

Avant qu’elle n’eut le temps de placer un autre pic. maître Gabriel lui fut remarqué le beau soleil qu’arborait maintenant la capital économique gabonaise.

-Que diriez-vous de faire un tour à MBEGHA ?

MBEGHA, est une station balnéaire située au fin fond de Port-Gentil, qui à cause de son cadre idyllique attirait de nombreux touristes et amoureux de la culture locale. De plus depuis quelque de temps déjà il se transformait en magnifique passerelle pour les voyageurs revenant de Libreville. Car situé sur le chemin du pont Libreville-Port-gentil.

Nelly, ne se fut pas prié malgré qu'elle avait bizarrement peur que le vent marin puisse envoler les importants documents qu’elle tenait et par ricochet son premier juteux contrat.

-alors vous êtes partante ?

- Bien sûr... après avoir finaliser le contrat.

-contrat que nous finaliserons qu’on nous nous serions mis d’accord sur lequel des poissons vous voudriez consommer braisé... à MBEGHA.

-bref...

-après vous Mme...

Un pick-up, Toyota double cabine couleur grise leur attendait à la sortie. Ingrid Nesly s’attendait à un tout autre véhicule mais finit par donné raison à Gabriel quand elle vue l’état des routes.

La Libregeoise comme venait de la traiter Gabriel sous prétexte que toute sa vie elle n’avait connu que Libreville. Découvrait le paysage port-gentillais : son centre-ville, son bord de mer avec le mythique café du wharf, le boulevard ONDIMBA, le carrefour Léon MBA...

Le juriste à ses côtés ne manquait pas de lui compter les histoires a trait à tous ses lieux mythiques. Les presque une heure de trajet  ne se faisait pas sentir quand il dépassait le stade de Port-Gentil.

Les doux bruits des vagues se heurtant sur les rochers, mêlé aux brises de vent, dans un lieu paradisiaque mangeant les spécialités locales sous un fond de musique du regretté ENIGA. Le paradis.

-assieds-toi là je reviens, dit Gabriel en montrant à Nesly le seul vrai siège que comptait la hutte qu’il venait de pénétré. Elle donnait face à la mer, que Nesly n’avait jamais vue aussi agiter.

-ICI, c’est la haute mer ma petite dame. Venait d’intervenir un homme d’une soixantaine d’années, sûrement d’origine étrangère. Comme s’il lisait dans les pensé de la jeune femme.

- Tout à fait Nelson, et cette pluie passée nous rendront la pêche miraculeuse. Renchérit GABY.

n’est-ce pas tout de même dangereux ?

-vous trouvez ses petites vagues dangereuses et voulez traiter avec moi ?

Nesly, fut gênée par cette dernière  phrase elle ne voulait pas paraître pour une dégonflée surtout devant son potentiel partenaire.

Sur une pirogue accompagnée de Nelson et deux autres hommes Gaby partirent à la recherche d’une pêche miraculeuse. Resté dans la cabane, au son de je t’invite d’ANNIE-FLORE, Nesly parcourait du regard la « cabane des pécheurs » elle était pareille que dans la chanson de CABREL. Rustique, mais confortable pour les hommes se dit-elle.

Elle se laissa aller à ses souvenirs. Et évacuait le stress lié à cette rencontre. Les hommes pendant ce temps rentraient de pêche. Les bras chargés de poissons frais : carpes, carangues, son-nom ou dorade grise...en brochette, en bouillon ou braisé tout le monde s’activait pour préparer le festin. Ce n’était pas une simple invitation à manger mais bien une découverte de la localité...

Après une bonne rasade de vin de palme sucré, qui venait se superposé sur le bouillon de carpe qu’elle avait auparavant dégusté Nesly se sentait d’attaque.

-Mme MOUSSAVOU Ingrid Nestlé, ou mademoiselle ? Dit Gaby tenant un verre de mussungu qu’il portait à ses lèvres.

-Mademoiselle Nelly je préfère. Je ne voudrais pas faire la propagande du lait concentré sucré.

-et pourtant vous avez l’air tout aussi succulent.

Nelly eue envie de prendre ses jambes à son coup. C’est sans compté sur l’œil aguerrit de Gaby qui détourna la conversation. S’en suivit deux heures d’échanges houleux sur le contrat, la politique et la vente d’organe. Avant le coucher du soleil, le contrat fut signé. Et ils quittèrent aussitôt MBEGHA.

     

De retour...

 

 

Un homme prêt a tout c’est tout ce qu’il est, fit Nelly de retour de ses pensées seules dans son bureau. Elle venait de congédier Paloma et lisait tranquillement le nouveau contrat qui lui était proposé…





    

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La mendiante