MA CONSOMMATION D’ALCOOL
Ecrit par Guilhem
En ce qui concerne l’alcool je ne suis pas accro (même si
c’est une phrase d’accro), ma règle dans la vie c’est de n’être accro à rien et
jusqu’ici je m’en sors plutôt bien dans la mesure où je peux consommer ou faire
certaines chose de façon régulière mais arriver à faire une pause quand je le
veux ou à la réduire voir l’arrêter complètement. Je pense que le problème se
situe dans la reprise de la chose quand reprise il y a. C’est de pouvoir faire
une pause, la respecter en partie et replonger de façon ‘’accidentelle’’. C’est
bien de dire Stop mais c’est
encore mieux de se sentir maître du C’est
reparti (façon de parler bien sûr).
Donc oui, j’estime que moi par rapport à mes objectifs
d’amélioration je consomme encore trop d’alcool sans m’en rendre compte. Les
circonstances de cette consommation sont souvent les mêmes : la dépression
(beaucoup dans mon cas suite à ma relation amoureuse précédente et du fait que
je sois dépressif de base), l’envie d’évasion (l’oublie, l’insouciance
temporaire, la sensation de liberté), l’excès de temps libre, l’influence
musicale (beaucoup négligent cet aspect mais il est bien réel) et souvent je
buvais juste pour le bonheur de me retrouver avec une ou plusieurs personnes de
mon entourage à échanger sur des sujets intéressants, rire etc. Le souci c’est que
ma consommation augmentait plus il y avait de rassemblements de ce type, et
lorsque ces derniers n’étaient plus ou de moins en moins, j’ai gardé ce niveau
de consommation à quelques détails prêts. Autrement dit j’avais plus de
facilité à prendre un verre comme ça chez moi, improviser des apéros etc. Mais
de manière concrète j’ai ciblé ma consommation d’alcool pour deux
raisons :
· La dépense financière :
Pour ceux qui l’ignorent je suis entrepreneur ou du moins
j’évolue ‘step by step’ dans ce domaine. J’entreprends depuis environ 3 ans
maintenant dans le textile (j’ai ma propre marque vêtements) et aujourd’hui
dans l’environnement (gestion des déchets domestiques) via mon Cabinet de
conseils que je suis entrain de mettre sur pieds. Dans le passé je pense avoir
pris beaucoup de mauvaises décisions financières ce qui a fait que je passe
d’un soupçon de lumière à l’obscurité. Aujourd’hui plus qu’hier je travaille sur
mes projets avec plus de sérieux et j’essaye de m’assigner une certaines
discipline financière (pas facile mais je suis sur la bonne voie).
Mais pour ça j’ai dû accepter le fait que parmi les activités
pour lesquelles je dépense le plus et qui passent légèrement en-dessous de mon
contrôle, la palme d’or revient à l’achat de bouteilles d’alcool et de
vêtements (je n’étais pas loin de l’achat compulsif).
En ce qui concerne les vêtements, c’est réglé. Déjà parce que
je suis moins sur les plateformes de mode, très peu de choses m’emballent
niveau dress depuis quelques années et que ce qui m’emballe encore coûte un
bras au point que si je mets mon argent là-dedans je dis clairement adieu à mes
ambitions entrepreneuriales et je décide de ne compter que sur le salariat
(bien que j’enchaine encore les stages). Force est de constater qu’il ne
restait que l’alcool. Beaucoup de consommateurs ne réalisent pas la quantité
d’argent qu’ils investissent dans ça.
Certains ont des ambitions, un projet par exemple aussi petit
qu’il soit mais considèrent qu’ils n’ont pas d’argent pour le réaliser ;
si on chiffrait leur consommation dans une durée définie et qu’on la comparait
au le budget de lancement de divers micro projets ou même du leurs, je suis
persuadé qu’ils seraient choqués. Et donc oui je me suis dit qu’il fallait que
je reprenne le contrôle complet de mes finances.
· La baisse d’énergie :
Je précise que cette théorie n’est pas le fruit de la science
mais d’adeptes de la spiritualité et surtout, de mon expérience personnel.
C’est donc une analyse qui n’engage que moi. D’autres personnes pourraient vous
dire le contraire par rapport à leur expérience de la chose.
Alors que beaucoup estiment que boire de l’alcool libère leur
être profond, les rend plus intelligent, plus ouvert, débloque des aptitudes
spirituels en eux, je ne suis pas totalement d’accord. Non pas que ceci soit
faux, mais on en oublie l’après, comment se comporte notre esprit sur une durée
plus longue.
En effet certains types d’alcool ont un rôle de déclencheur
spirituel. C’est dire que l’individu qui a bu une quantité précise d’alcool, a
la capacité d’élever son esprit au-dessus de sa condition initiale. Et quand je
parle de ‘condition initiale’ je fais allusion au niveau de réflexion de
l’individu quand il ne bois pas et qu’il pratique les activités normales de son
quotidien. Cette précision est importante car beaucoup pensent que l’élévation
à ce moment-là se fait forcément par rapport à autrui, ce qui les amène à
penser que leur démarche est la meilleure et/ou à ne même pas s’en soucier.
Vous pouvez paraître plus ingénieux que les autres mais cela ne veut pas dire
qu’il n’y a pas eu un mouvement de l’esprit à leur niveau, tout dépend vraiment
votre état initial.
Le revers de la médaille c’est que plus vous allez loin, plus
le retour à la réalité est violent. Lorsque vous êtes sobre et que vous
atteignez ces niveaux spirituelles les choses sont beaucoup plus progressive et
gérable par la suite mais sous alcool vous mobilisez inconsciemment une
quantité énorme d’énergie pour pouvoir propulser votre esprit ou débloquer
certaines issus de votre subconscient et/ou de votre supra conscient. Par la
suite, votre vibration baisse de façon considérable.
D’où la perte en énergie que vous ressentez après cet épisode
hautement alcoolisé. Votre vibration étant basse, vous n’attirez à vous que
tout ce qui s’accorde à votre niveau vibratoire : c’est aussi çà la loi de
l’attraction. Il ne suffit pas juste de visualiser la chose que vous désirez,
mais il faut pouvoir mobiliser l’énergie nécessaire pour prétendre se
synchroniser avec cette chose. Moi dans l’histoire je suis celui qui désire
actuellement certaines choses, vous vous rappelez, celui qui veut changer sa
vie et blablabla (rire) … Et bah j’ai tout intérêt à mieux gérer ma
consommation d’alcool.
En plus pour la méditation ce n’est pas l’idéal et je l’ai
expérimenté à plusieurs reprises. Alors attention méditer après avoir bu peut
vous être plus que bénéfique sur le coup si vous savez comment vous y prendre,
mais c’est trop aléatoire et ça ne vous aide pas niveau contrôle de soi sur le
long terme au contraire spirituellement vous aurez du mal à vous canaliser.