MECHAC OKARA

Ecrit par Phénix

**** Anaïs ****

C’est le K.O dans nos rangs depuis une semaine. Depuis le soir où Kelly a quitté notre maison, il n'est plus jamais rentré chez lui. Ses numéros ne passent plus. Aucune trace de sa voiture, ni de lui-même. Même Yaelle (sourire) m'a appelé pour savoir où il était. Nous avons dû avertir la police et ses parents qui sont descendus au pays. Sa mère pleure sans arrêt, ce qui nous met mal à l’aise. Nous avons repoussé toutes les activités en cours. Je ne me vois pas faire la fête pendant que mon à mai est peut être en danger. Je n’arrête pas de prier. La police nous a dit d’être sur nos gardes. Frédérique à joué les femmes éplorée pendant deux jours, portant du noir et disant que son mari était mort. Ce qui l'a rendu suspecte aux yeux de la police. Depuis, elle est mise sous surveillance. J'ai vraiment peur pour Kelly. Mais qui peut lui en vouloir au point de le faire disparaître ? Kelly est le type de mec que tout le monde apprécie ! 

Ce matin j'ai une audience pour mon divorce. Je suis donc entrain de patienter quand Cécil arrive. Je ne vous ai plus parlé de lui. Eh bien, le huissier est allé le chercher au bout des trois jours avec une escorte musclée. Il a voulu résister, ce qui a aggravé son cas. Il a été amendé pour entrave à la justice. Donc à tout ce qu’il doit, le tribunal a ajouté cinq millions. Je suis même dépassée par son degré d'idiotie. Sa mère est encore passée m’insulter chez mes parents parce que je réclame ce qu’il me doit. C’était un matin vers 10h, je l'ai rencontré au portail et j’ai du rebrousser chemin pour l'installer et l’écouter.

Mam Cécil :Ana, je suis venue te dire que ce n'est pas bien ce que tu fais. Ce n'est pas parce que tes parents sont riches que tu vas te croire tout permis. Et apparemment tes parents aussi riches soient fils ne t'ont pas appris les bonnes manières.

Moi : De quoi parlez vous ?

Mama C : Je ne sais pas l’éducation que tes parents t'ont donné. Mais chez moi, on ne convoque pas son mari. Et pour une raison financière en plus. Tout ce que tu as appartient à ton mari. Ça a toujours été comme ça. Une femme dépend de son mari et non le contraire. En une année, tu as détruit mon fils. Maintenant tu lui demandes de te donner encore plus de la moitié d'un milliard. Moi qui suis sa mère, il ne m'a jamais donné un million. Mais toi tu en demandes autant. De quel droit ?

Moi : Je vous arrête toute suite. Ce que je réclame à Cecil, c'est mon argent. Ce n'est pas un don qu’il me fait. Il me doit et j'exige de reprendre mon argent pour en faire quelque chose d'utile. Ce n'est pas l'argent de mes parents, c'est mon argent. Je l'ai gagné en allant de podium en podium comme vous le dites souvent. Alors pourquoi devrais-je le laisser à Cécil ?

Mam C : parce que c’est ton mari et tu lui dois obéissance.

Moi : Je suis désolée. Je ne vois pas les choses comme telles.

Mam C : (fâchée) est-ce que ça m’étonne même venant  de toi ? Tu as toujours été impolie. Sinon, je viens te donner des conseils et toi tu te permets de me prendre de haut. Tu ne l'emporteras pas au paradis. Parce que mon fils t'a tout donné. Il a fait de toi ce que tu es. Parce que s'il ne voulait pas, il n'allait jamais te laisser faire la pute de pays en pays pour gagner ton sale argent.

Moi : Sauf votre respect madame. Si vous étés aigrie, c'est votre problème. Cécil n'a rien fait pour moi, sauf me mentir depuis qu'on se connait. C’est vous qui aviez raison, je ne le mérite pas. Je mérite beaucoup mieux que ça. Tout ce que votre fils est aujourd’hui, c'est grâce à moi. Savez vous comment il a pu finir ses études ? C'est grâce à moi. Et sa clinique ? Ce sont mes sous qui ont tout payer là-bas, notre maison ? Celle là où vous veniez chaque fois jouer les propriétaires, c'est encore mon argent. Alors que m’a apporté Cécil à part me créer des ennuis ? Rien. Il est même incapable de s'occuper de vous. Je doute qu’il y arrive. Parce que les sous que vous receviez depuis quatre ans, ça aussi c’était mon idée et c'est avec mon argent que je le faisais. L'avez-vous reçu depuis ? Non et vous n'en recevrez plus parce que ce n’est as un homme votre fils, c’est une merde… 

PAF !

La gifle est bien sonore et je sens des picotements dans ma joue. La mère de Cecil est rouge de colère. Ses yeux me lancent des éclairs haineux. Je masse doucement ma joue en souriant.

Moi : si je ne vous rend pas cette gifle, c'est parce que l’éducation que j’ai reçu ne me permet pas de lever la main sur une vieille femme. C'est ce qui vous sauve. Sinon, je ne donne pas cher de votre peau, vieille sorcière. Vous ne voulez pas de moi, mais vous voulez de mon argent. Ça ne se fait pas. Si je savais que j'atterissais dans une maison de fous et folles, je n’aurais jamais lié ma vie à celle de votre fils. Heureusement qu'on a rien fait à l’église. Demandez votre dot, je vous la rendrai. Sans mes deux millions bien sur. Mais avant, Cécil paiera jusqu’au dernier rond ce qu’il me doit. Maintenant sortez de chez moi. 

Mama C : Tu n'auras rien de mon fils petite effrontée.

Moi : Je vois de qui il tient ça. Une mauvaise mère ne peut pas donner une bonne éducation à ses enfants. Les vôtres sont juste des fléaux. Tout ça par votre faute. Dieu merci je ne vais plus vous supporter. Tchip, et ça c’est une mère, une grande personne. Pardon, prenez la porte. Et surtout, arrangez lui sa petite chambre chez vous. Je vais reprendre ma maison.

Mam C : C'est ce qu'on verra

Elle est sortie après m'avoir bien insultée et regardée comme une merde. Cécil a sûrement eu vent de notre échange car lui aussi a commencé à me menacer même de mort si jamais j'osais. J'ai donné toutes les preuves à mon avocat. 

Donc, je suis installée sur un banc en attendant que le juge nous reçoive quand mon mari arrive.

Lui : ooooh, regardez qui est là ! La plus imbécile des femmes

Moi : …

Lui : Elle fait quoi là, L’Idiote ? Elle est venue spolier son mari. Lui reprendre tout ? 

Moi :…

Lui : Je le jure sur ma vie Ana, que si tu ne sors pas d'ici toute suite, tu seras responsable de ce qui t’arrivera.

Moi : …

Lui : eh puis merde, tu vas me répondre ? Tu te prends pour qui petite effrontée ?

Moi : (Le fixant)  lâche-moi EGNONKPON !

Lui : (ricanant) Je vois que la bastille de l'autre jour ne t'a pas suffi. Tu veux plus de coup pour comprendre que tu ne dois pas me manquer de respect ? Tu te crois arrivée ? Parce que tu as des parents riches ? Ces salauds qui osent me faire la morale ?

Moi : Ne mêle pas mes parents à ta folie.

Lui : Ils sont des salauds en commençant par ta pute de mère qui ne perd rien pour attendre. Un de ces jours, je la baiserai par tous les trous. Dis lui de surveiller ses arrières. Et toi aussi ma cocotte, un accident est si vite arrivé !

Moi : Tu nous menaces ?

Lui : Non, je vous avertis. Si tu tiens à ta peau et à tes parents et surtout au joli cul de ta mère, tu as intérêt à renoncer à tout ce que tu me réclames, même le divorcer. Parce que je te ferai payer plus cher que ce que tu me demandes si jamais tu poursuis.

Moi : J'irai jusqu’au bout Cécil. Tu ne me fais pas peur.

Lui : tu devrais pourtant avoir peur. Tout ceux qui osent me chercher me trouvent. En fait où es ton ami Kelly maintenant ?

Moi : (apeurée) Qu'as-tu fait à mon ami ? Qu’as-tu fait à Kelly ? 

Il me regarda en souriant avant de me dire doucement

Lui : (il a eu ce qu’il mérite. Je vous avais prévenu non ? Maintenant, à toi de voir si tu veux aussi disparaître.

J'allais parler quand nous fûmes appelés. J'ai soupiré en faisant un sine de croix. Mon cœur battait à se rompre. Je ne savais plus quoi faire. Mais j’étais confiante que la justice fera son œuvre.

Le juge : Bien, nous avons étudié la demande du divorce déposée par Maitre AKWESON ici présent, représentant madame EGNONKPON. Nous avons étudié les preuves apporté par la demandeuse. Dans le cas qui se présente à nous, monsieur EGNONKPON, vous  êtes accusé de coup et blessures volontaires sur la personne de votre épouse, violence conjugale, abus de confiance, escroquerie, trahison et violation du domicile conjugale par vos parents et votre maîtresse. Ces accusations sont assez pour que la dame exige un divorce. Vous pouvez passer par la conciliation, demander un divorce à l'amiable où vous entendre avec la plaignante pour qu'elle revoie ses exigences. 

Me AKWESON : votre honneur, ma cliente ne souhaite pas de divorce à l'amiable ni de conciliation. Et nous aimerions ajouter un nouvel élément à notre requête. Ma cliente est victime depuis peu de menaces écrites et verbales de la part de son mari.

Cécil : Foutaises ! Je ne l'ai jamais menacée !

Me AKWESON : Voici toutes les preuves qui l'attestent. Et en attendant que le parquet obtienne un support, je vous propose d’écouter un enregistrement.

Juge : Allez-y !

Enregistrement…

Silence

Voix de Cécil: Elle fait quoi là, L’Idiote ? Elle est venue spolier son mari. Lui reprendre tout ? 

- :…

- Je le jure sur ma vie Ana, que si tu ne sors pas d'ici toute suite, tu seras responsable de ce qui n’arrivera

-

- Eh puis merde, tu vas me répondre ? Tu te prends pour qui petite effrontée 

- lâche-moi EGNONKPON !

- Je vois que la bastille de l'autre jour ne t'a pas suffi. Tu veux plus de coup pour comprendre que tu ne dois pas me manquer de respect ? Tu te crois arrivée ? Parce que tu as des parents riches ? Ces salauds qui osent me faire la morale ?

- Ne mêle pas mes parents à ta folie.

- Ils sont des salauds en commençant par ta pute de mère qui ne perd rien pour attendre. Un de ces jours, je la baiserai par tous les trous. Dis lui de surveiller ses arrières. Et toi aussi ma cocotte, un accident est si vite arrivé 

- Tu nous menaces ?

- Non, je vous avertis. Si tu tiens à ta peau et à tes parents et surtout au joli cul de ta mère, tu as intérêt à renoncer à tout ce que tu me réclames, même le divorcer. Parce que je te ferai payer plus cher que ce que tu me demandes si jamais tu poursuis.

- J'irai jusqu’au bout Cécil. Tu ne me fais pas peur.

- Tu devrais pourtant avoir peur. Tout ceux qui osent me chercher me trouvent. En fait où es ton ami Kelly maintenant ?

- Qu'as-tu ait a mon ami ? Qu’as-tu fait à Kelly ? 

- Il a eu ce qu’il mérite. Je vous avais prévenu non ? Maintenant, à toi de voir si tu veux aussi disparaître.

Fin de l’enregistrement. Silence plat. Même son avocat est comme sonné.

Juge : remettez votre portable à la secrétaire et dites lui de me faire trois copies de cet enregistrement. Quand à vous Mr EGNONKPON, nous sommes obligés de vous arrêtez parce que vous avouez explicitement avoir fait disparaître un homme. 

Cecil : (hurlant) Je n'ai rien fait. Et cet audio est truqué. Je ne reconnais pas avoir eu cette discussion avec cette maudite femme. On ne peut pas m’arrêter.

Il s'est levé et a voulu partir

Son avocat : Restez assis Monsieur EGNONKPON. N'aggravez pas votre cas.

Cécil : Vous étés un incapable. Je vous paie pour quoi au juste ? Mais ne comptez pas sur moi pour vous donner un centime. Vous n'aurez rien. Rien du tout.

La suite s'est passé très vite. Le juge a appelé le commissariat et des hommes sont venus chercher un Cecil déchaîné qui hurlait et insultait même le juge en disant qu’il couchait avec moi. J’étais dépassé. Avec l'aveu qu’il venait de faire pouvait on retrouver mon ami ? Comment faire pour l'aider ? C'est Jauris qui est venu me chercher, tout agité.

- Ana, nous avons reçu un coup de fil. Enfin, le papa de Kelly a reçu un coup de fil.

- (Le fixant)

- Les ravisseurs…

- Quels ravisseurs ? Où est Kelly ? Mon Dieu, où est-il ?

- On n’en sait rien. Ils ont demandé 50.000.000 pour le relâcher. 

- Quoi ?

- Ils ont passé Kelly à sa mère qui lui a dit bonjour.

- Alors aucune perte de temps. Je vais à la banque retirer le nécessaire.

- Non. La police est sur le coup et le papa de Kelly a déjà la somme. 

- Emmené moi là-bas alors. S'il te plait dépêche-toi.

Nous avons roulé à vive allure, car je pressais Jauris. Nous sommes arrivés en un temps record. J’ai foncé au salon pendant que Jauris garait la voiture.

- Bonjour papa. Quelles sont les nouvelles ?

- Ma chérie, les ravisseurs ont appelé

- Alors il va rentrer ? Dites moi que mon Kelly va rentrer !

- Il va rentrer ma belle. Nous irons à leur rencontre ce soir. Ils ont demandé de ne  pas prévenir la police. Mais j'ai averti ton oncle. Je sais qu’il fera tout son possible pour sauver mon fils.

J’ai serré la mère de Kelly qui pleurait encore à chaudes larmes. 

Je ne suis pas rentrer chez moi. J'ai passé toute la journée à consoler madame MINANOU.  Elle n’arrêtait pas de demander qu’on lui ramène son fils. 

A vingt-deux heures, les hommes sont partis. Ils ont simplement exigé sue nous restions à la maison

**** COMMISSAIRE NICK SAVI ****

Depuis une semaine, Kelly MINANOU a disparu. Malgré nos recherches, rien. Donc c'est avec surprise que j'ai reçu la nouvelle. Les ravisseurs demandent 50.000.000. Ce n'est pas une petite somme. Mais nous allons faire semblant de le leur donner. Dès que MR MINANOU a reçu l'adresse, il me l'a transféré et avec cinq hommes, nous sommes partis.

 L’opération était périlleuse, une vie humaine était en jeu. J'ai promis à ma filleule de lui ramener son ami. Et c’est ce que je compte faire. Donc deux heures avant la rencontre, nous sommes allés nous planquer. C’était dans un coin reculé, une gare ferroviaire abandonnée depuis que le train ne passait plus. Nous avons donc attendus patiemment. A vingt deux heures moins six, j'ai vu la voiture de Mr MINANOU arriver. Il est descendu, suivi de près par Jauris qui tenait la mallette en main.

Trente minutes, une heure, toujours personne. On commençait déjà a perdre espoir quand une voiture est arrivée du côté opposé. C’était une pickup noire.  Ils se sont arrêté à bonne distance et sont sortis su véhicule.

Voix de femme : vous étés seule ? Où est la police ?

Jauris : Vous avez demandez qu’on ne prévienne pas la police. Nous sommes là. Ou est-il ?

Voix de femme : la mallette d'abord. Avancez jusqu’au milieu, déposez la mallette et repartez à reculons les doigts croisés sur la nuque. Au moindre faux pas, au moindre geste déplacé, je vous abats comme un chien.

Bruits de pas….(cinq minutes)

Voix de femme : Amenez le !

Bruits de pas.

Voix de femme : Eh coco ! Tu ne me fais pas un bisou avant ?

Kelly :…

Voix de femme : Il est à vous. Les mains sur la tête, avance vers les tiens. 

Silence….

Voix e femme : couchez vous au sol les bras en avant. Pas de gestes brusques. Restez là jusqu’à notre départ, sinon, (coup de feu en l'air) je vous abats.

Moi : (voix basse dans mon micro) c'est le moment. Allons-y. Plan A.

Il s'est fait alors un bruit infernal. Pendant sue nous prenions d’assaut les ravisseurs. La fille a sauté dans les branchages et s'est mis à courir. Les autres ont été rapidement maîtrisés. Le reste a été rapides. Nous sommes remonté à la brigade. Kelly, est allé directement à l’hôpital. Il était tellement mal en point, sale et déshydraté. Son père n’arrêtait pas de nous dire merci. Les millions étaient partis mais son fils était vivant.

…..

**** ESKYL DIMITRIO ****

Je fulmine de rage en trainant ma jambe blessée. Ces idiots sont venus avec la police. Je m'en doutais. Mais heureusement, j’ai mes millions, de quoi me terrer un bon moment avant de réapparaître. Pour les autres, eh bien, bon débarras. Ce milieu est ainsi. C'est chacun pour soi. Je sais déjà qu’il vont me dénoncer. Alors, je vais juste dormir un peu, le temps pour moi de récupérer et extraire la balle de ma jambe, avant de m'enfuir. 

Lorsque nous l'avons capturé ce jour, il était question de le tuer. J'avais déjà pris mon fric chez l'autre. Il voulait qu’on le tue. Mais dès qu'il s’est réveillé, il s'est mis à nous supplier de le laisser en vie. Il pourrait nous payer.

Moi : Coco, celui qui nous engage te veux mort. J'ai encaissé le pognon, je dois exécuter mon travail. C’est le contrat.

Lui : combien il te paie ? Je doublerait la somme.

Moi : Ah bon ? Combien paieras tu alors ?

Lui : le double de ce qu’il vous a payé

Moi : 20.000.000

Lui : OK ! Trouvez moi un téléphone. Je règle cela au plus tôt.

Moi :OK. Mais pour l'instant, on peut se faire plaisir ? Tu n'as pas envie de baiser ?

Lui :(regard de dégoût) non merci. Je n'en ai pas envie.

Moi : et si je disais que tu n'as pas le choix ?

Lui : je préfère mourir alors. Tu es tout sauf bandante.

Moi : (lui donnant un coup avec la crosse de mon arme) Tu te crois où ? Je pourrais encore te mettre une balle dans la tête.

Lui : Alors fais le. Mais avant, dis moi pourquoi on m'en veux et ce qu’on t'a donné pour ça.

Moi : t’inquiète pas. Il a tenu à te dire un au-revoir.

Le jour d’après, le type est arrivé avec le reste du pognon. Je ne le connaissais pas de nom. Un de nos clients fidèles me l’avait envoyé. Dans ce bizness, le nom du demandeur importe peu, du moment ou il règle la facture. Dès qu’il a vu l'otage, il s'est mis à rire.

Lui : Ooooh, regardez L’Idiot ! Tu ne viens pas me cassée la gueule ? Tu as perdu de ta superbe ? On n'est plus chez toi et tu vas mourir comme un chien. Alors quel effet ça te fait Kelly ?

Kelly : Ça me conforte dans mon idée selon laquelle tu es un véritable idiot. Et que tu n'en vaux pas la peine mon cher Cécil.

Cécil : (le rouant de coup) Alors, tu vas crever et je serai toujours en vie. Parce que je suis un gagnant et toi un éternel perdant. Ta femme me court après à travers la ville. Ça ne te dit rien !? Je la baise tellement mieux que toi. Par tous les trous. Elle est une vraie garce tu le sais ?

Kelly : oui, je sais. Vous vous valez tous les deux. Mais s’il y a une chose dont toi tu ne me convaincras jamais, c'est que tu es un homme. Pour pouvoir me donner ces coups, il a fallu que je sois ligoté. Si j’étais libre, tu sais que tu ne ferais pas le poids. Je n'ai même pas envie de te haïr parce que ça aussi, c'est indigne de toi.

Cécil l'a roué de coups. La colère se lisait dans ses gestes. Il s'en est fallu de peu qu’il qui brise le coup. On a dû l’arrêter et le trainer dehors. J'ai pris le reste de mes sous et il est parti, convaincu que je tuerais le beau gosse. Mais ce dernier m'a convaincue de faire un marché avec lui. Et j'ai accepté. En appelant son père je ne voulais demander que 20.000.000 mais j'ai finalement demandé 50. Il a accepté sans hésiter. Et sa mère pleurait comme une folle.

Ça ne me fait ni chaud, ni froid. J'ai pris une balle dans la jambe en fuyant. Et je sais que je serai traquée. Alors, je m'enfuierai loin d’ici.

Je n'ai pas toujours été cette fille que je suis aujourd’hui. J'avais une famille. Je vivais a Varsovie. Mon père était ministre de la défense et ma mère, femme d'affaire. J'avais des amis, des admirateurs. J'avais même un fiancé. Il s'appelait Piotr TCHÉKOV. Nous allions nous marier après mon master. Mais tout à tourné au drame un soir.

Des intrus ont fait irruption dans notre maison. Nous étions à table, devisant gaiement sur un sujet d’actualité quand ils sont entrés en faisant du bruit. Je n'ai jamais demandé ce qui est arrivé au gardien. Mais c'est sur qu’ils l’ont tué. Il n'y avait pas de domestiques parce qu'ils ne vivaient pas dans notre maison. Quand ils sont entrés, ils ont neutralisé tout le monde. Ils parlaient d'une trahison dont mon père a été coupable et il fallait le lui faire payer.  J'ai été saisi avec violence, mes cuisses ont été violemment écartées sur la table à manger. Et avec une grosse arme, ils m'ont déviergée. C’était tellement affreux. Ma mère pleurait en silence, moi je hurlais de douleur. L’arme en moi créait des dégâts énormes. Ma mère a été violée par trois des agresseurs par tous les trous, devant papa et moi. Ses cris résonnent encore en moi. Papa était en larmes, il les suppliait de nous laisser partir et de le tuer lui. Mais ils ne l'ont pas écouté. Ils ont découpé ma mère après l'avoir égorgée. Je me suis évanouie devant l'horreur. Quand je suis revenue à moi, mon père était au sol, une balle dans la tête, baignant dans son sang. Les assaillants étaient au nombre de cinq. Ils m'ont violée à tour de rôle. Je pensais qu’ils l’aient me tuer. Mais ils m'ont emmenée avec eux. J'ai été enfermée dans une chambre obscur pendant des mois. Chaque jour, j’étais battue, violée. Je devais parfois manger de la merde, me faire sodomiser par des machines, des bêtes. Ils faisaient des vidéos de moi. Je voulais juste mourir. Mais un jour, ils n'ont pas fermé ma cage, et j’ai pu m'enfuir. Pendant des jours je me suis cachée. Je ne pouvais me montrer à personne. Mon parcours pour arriver jusqu’au Bénin a été rude. Mais j'y suis arrivée. J'ai dû tuer des gens, me faire baiser pour de la nourriture, ou pour être emmenée d'un point à un autre.  J'avais 17ans quand toute ma vie a changé. Alors, cinq ans après, je suis devenue une grande meurtrière. Je sais que mes parents auraient honte de moi. Mais je m'en fous. Ils sont morts et moi je suis vivants. Tout ce que je veux, c'est me faire justice. Et un jour, j'y arriverai. J'ai changé d’identité, j’ai  faux papiers au nom de Rivieira LEON. J'ai un compte en banque bien garni à cause de mes trafics. J'ai désormais tous les vices. Je baise n'importe qui pourvu qu'il y ait de l'argent en jeu, je tue, je vends de la drogue. C'est comme ça et ça me plait. Je n'ai plus aucune envie d’être belle. Je le fais très rarement parce sue j'aime lire l'impuissance sur le visage des gens que j'oblige à coucher avec moi. 

Je crois que le temps est venu pour moi de repartir dans ma patrie semer un petit dégâts à ceux qui m'ont imposé cette vie.

**** LALY BIBI ****

Ce matin, mes voisines sont déchaînées. Depuis que leurs maris couchent avec moi, elles font du tapage tous les matins mais le soir, c’est dans ma chambre que les hommes viennent prendre leur plaisir. C’est toujours aussi intéressant. Avec eux, j'ose de nouvelles positions, les plus invraisemblables. Figurez-vous que j'ai même acheté des godes hyper gros pour eux. Je me suis trouvée un penchant de dominatrice. Vraiment, je ne me plains pas de ma vie. Ils ont le cul aussi ouvert que ceux des stars pornographiques. J'aime les surprendre. Hier j'avais utilisé la cire de bougie et le résultat a été hallucinant. Je ne suis pas là pour vous faire rougir. Vous devrez essayer. C'est vraiment divin de voir un homme à quatre pattes, la cire brûlante sur les fesses entrain de se faire …

Donc ce  matin, après le départ de leurs maris, elles m'ont prises par surprise. Elles m'ont tellement rossée que j'en ai le corps tout endolori. Je n'avais pas prévu cette attaque mais j’ai essayé de me défendre. Au final, malgré que j'ai reçu des coups, j’ai réussi à les embrouiller. Je me suis même assise pour les regarder se battre et se traiter de putes.

Bref. Je déménage dans l’après midi dans la maison que Cécil a mis à mon nom. Je n'ai plus aucune nouvelle de lui et c'est tant mieux. Je pensais être amoureux de lui mais bof, il faut se rendre à l’évidence. On ne peut pas aimer un gars aussi pauvre que lui. Au moins j'en sors avec une maison et mes studios. La dernière fois au service, les gens parlaient de lui. Il parait qu’il a été arrêté pour tentative de meurtre et association de malfaiteurs. J'en ai rien à cirer. Il peut crever. 

J'ai un nouveau gibier. Il s'appelle Méchac OKARA. Il dirige une banque de la place. Je l'ai rencontré quand je suis allée ouvrir un compte. Il est si beau et charismatique. Il dégage un air plein d’assurance. Il me le faut. I' est marié mais est-ce que ça me dérange même ? Du moment où il a de l’argent, ça me va. Alors j'ai mené une petite enquête sur lui. Et j’ai fini par apprendre qu’il est l’époux de la sœur de Cecil. Je m'en fous. Je pourrai alors me venger de cette satanée Amanda. Elle ne perd rien pour attendre en tout cas.

*** Méchac OKARA ***

Hier, j’ai reçu la visite d'une femme qui m'a vraiment troublé. Elle me parlait comme si on se connaissait depuis toujours. Dans mon métier, on rencontre souvent des femmes comme cela. Elle m'a vraiment fait du rentre dedans. Heureusement pour elle que je suis devenu un homme fidèle depuis mon mariage, sinon, JD me serais fait une joie de la mettre dans mon lit. Physiquement, elle n’est pas ce que j’appellerais une femme canon, mais bon, elle a des formes bum !

Moi, on m'appelle Méchac OKARA. Je suis âgé de 48 ans. Je suis marié et père de quatre enfants. Ma femme n’est pas un modèle de vertus, elle est issue d’une famille de dingue mais je l'aime. Nous formons une famille unie. Et depuis que la femme de son frère lui a fait passé une nuit dans une cellule, je peux vous assurer qu'elle est plus sage. Rires, je pense aller remercier personnellement Anaïs même si nous n'avons jamais été proche. Le premier jour où j'ai vu Anaïs chez eux, j’ai eu envie de la draguer. Après tout, je suis fidèle depuis près de 12ans. Alors une petite escapade ne serait pas un crime. Mais cette fille n'est pas de celle qui se laisse faire. Quand Amanda m'a raconté l'histoire de la lessive et de comment elle les avait envoyé paitre, j'ai rien à en avoir mal aux côtes. Si je n’étais as alors marié, j’aurais tout fait pour l'avoir pour moi. Cécil ? C'est juste un imbécile qui ne sait pas prendre de bonnes décisions. Il s'est toujours laissé influencé par sa mère et ses sœurs, au point de foutre son mariage en l'air. Alors que cette fille était une bénédiction pour lui. 

Driiing, driiing !

- Oui 

- Monsieur, vous avez de la visite.

- Est-ce un rendez-vous ?

- Non monsieur

- Alors dites lui que je ne reçois pas.

- Elle dit que c’est extrêmement urgent

- OK. Faites la entrer.

Quelques secondes plus tard, cette femme entra. Tout ce que je déteste. Habillée comme une pute, trop fardée, trop de bijoux, une peau claire artificielle, un tissage trop long qui lui retombe sur les fesses. Une bouche rouge sang et des lunettes de soleil, superflues puisqu’il n’y avait pas de soleil.

- Bonjour monsieur OKARA

- Madame…

- (Voix mielleuse)Mademoiselle BIBI

- Asseyez-vous je vous prie Miss BIBI

- Merci. (Elle s’asseoir)

- Oui, que puis-je pour vous.

- (Droit dans les yeux) depuis la dernière fois, je ne pense qu’à toi Méchac. Tu m'as fait un effet, je ne te dis pas !

- (Pris de court) vous perses la tête ?

- (Se levant et venant s'asseoir devant moi sur le bureau. Elle n'a carrément pas de dessous. Tout ce que je déteste.) Je crois que je suis sous ton charme.

- (Allant ouvrir la porte) dehors s'il vous plait. Vous  êtes folle si vous pensez que je vais tomber dans votre piège.

Sans se départir de son calme, elle enlève la robe moulante qu'elle portait. Ses seins sous mon nez sont justes arrogants, et son sec tout lisse. Le message essaie de venir jusqu’à mon cerveau mais je le bloque.

- Ne dis pas que ce corps ne te fais pas rêver ! Je suis là pour toi. Viens mon chou. Baise-moi.

Au lieu de l’écouter, j'ai ramassé ses affaires que j'ai jeté dehors en appelant ma secrétaire et la sécurité. Ils sont arrivés en trombe. Quand ils l'ont vu, ils se sont mis a me regarder. Ma secrétaire était tellement gêné. Quand à la BIBI, elle de couvrait avec ses mains, rouge de honte.

Moi : Jetez la moi dehors. Et que je ne la revois plus ici. Je n'ai pas demandé les services d'une pute. J'ai tout ce qu'il me faut chez moi.

Elle : ( en colère)  Je te jure que tu me le paieras. Tu reviendras à moi en rampant. Et je te jetterai alors.

Moi : Je suis impatient.

Elle a ramassé ses affaires dans le couloir avant de s'en aller sous les moqueries des quelques clients.


ENTRE AMOUR ET PASSI...