****PETUNA****

Je suis tellement choquée par l’attitude de Najib que je ne bouge pas pendant quelques minutes. Quand je regarde du cotée de Nate, je vois qu’il est dans pareil état que moi. Il a Zarah accrochée à son cou. Cette petite l’aime un peu trop a mon gout. J’ai promis à Israël que les filles n’allaient pas l’oublier donc quand je les voie autant attaché à un autre que lui mais en même temps elles ont besoin d’une autre figure paternelle dans leurs vies. Qui de mieux que Nate ? C’est un homme bon y a qu’a voire comment il a tenu bon avec moi et a pris soin de mes enfants quand j’ai fait mon burn out. Il a géré comme un grand malgré son emploie du temps qui n’est pas du tout fixe. Il a rappelé Ila qui s’est fait un plaisir de reprendre le boulot. Donc oui je lui dois bien ça. Je me demande ou il a déposé sa copine avant de passer son temps ici comme ça. Surtout que je sais que Lala me déteste profondément.

 Bref nous finissons par avancer d’un même mouvement vers la maison. Les enfants sont épuisés il faut les laver et les mettre au lit avant de penser à faire quoi que se soit. A l’intérieur nous prenons Zoe a son oncle. Je lui montre une chambre libre et l’installe avant de rejoindre Nate dans la douche des jumelles qui sont déjà dans leur bain.

-         Tu peux aller te reposer tu sais ? Je peux me débrouiller tout seul. Me dit-il

-         Je sais mais tu ne devrais pas. On peut le faire ensemble. Je dis doucement.

Les filles sont tellement joyeuses à me voir avec elles qu’elles en mettent partout. Je suis bluffée par le calme de Nate face a la situation.

-         Dada Duck. Dit Zarah en pointant son gros canard de bain.

Je me crispe et regarde Nate. Les larmes me montent aux yeux mais je les refoule. Est-ce que je vais les empêcher de se trouver un autre papa ? Leur papa n’est plus que puis-je faire d’autre ? Nate lui donne son canard sans me regarder et elle se tourne pour narguer sa sœur qui se met à pleurer. Il se baisse et lui murmure un truc a l’oreille et de suite elle sourit. On les habille ensemble. Elles ont mangé a la cantine de l’hôpital donc peuvent aller au lit. On les borde tous les deux avant de sortir sur la pointe des pieds après avoir bloqué la porte de leur salle de bain.

-         Je suis désolée ce n’est pas moi qui leur ai demandé de m’appeler com…

Je le coupe en le prenant contre moi. Enfin vous avez vu son corps. Je ne sais pas à quel moment il est devenu comme ça. Donc je disais que je me suis juste coulée contre lui. Il a pris deux minutes avant de fermer ses bras autours de moi. Je suis restée contre lui quelques minutes.

-         Je sais très bien que ce n’est pas toi. Ce sont des enfant Nate elles disent les choses telles qu’elles les voient. Merci d’être là pour elles et pour moi.

Il me fait un bisou sur la tempe et me tapote légèrement le dos.

-         Je t’ai dit que je serai toujours la.

-         Je te demande pardon pour tout. Je souffle contre son ventre parce que je n’atteinds pas son torse.

-         Tu étais dans ton droit Prin…petuna.

-         Je sais que j’ai été horrible et ce n’est pas normale. Tu peux m’appeler Princess si tu veux.

Il se tord encore pour pouvoir poser un baiser sur mon crane.

-         Le deuil ne fini jamais Princess. Il y a juste des étapes que l’on traverse et ensuite on apprend à vivre avec la douleur.

Il me dirige ensuite à la cuisine en me tenant par la main.

-         Il faut nourrir ces petits bouts en toi. On dirait que tu es de notre sang. Tout le monde autour de moi a des jumeaux.

Il se met aux fourneaux et moi je m’assois sur la chaise haute et l’observe. Il faut que je sois plus gentille avec lui et il faut que j’appelle maman pour lui annoncer la bonne nouvelle. Je redoute tellement le moment ou j’entrerai dans ma chambre parce que je viens de réaliser que c’est maintenant ma chambre plus notre chambre.

                                    ****SHANA****

Je n’arrive pas à croire que j’ai obéît comme un pantin. Je ne fais que tourner en rond dans ma chambre. Je ne comprends pas ma réaction quand je l’ai vu. Je me suis senti coupable d’être dans les bras de Kalel. Bon je crois que déjà je dois expliquer comment ce dernier et moi en sommes arrivés là. En fait après notre conversation au night-club, il a fait le mort. Moi aussi je l’ai sorti de mon système aussi a cause de l’autre sorcier a qui j’ai obéit là. Je rêve de lui tout le temps nuit et jour et maintenant nos regards se croisent avant que j’ouvre les yeux. Bref ensuite on s’est revu lors des vacances même si je n’ai fait que deux semaines sur place. L’histoire avec Kristof m’a un peu traumatisé. C’est une mission que j’ai clairement échouée. Je secoue la tête pour chasser son image de ma tête. Bref il m’a expliqué qu’il avait des choses à régler avant et ne pouvait pas s’engager comme ça. Donc depuis on se voit. Il a eu une semaine de libre au boulot donc il est venu me voir. On n’a rien fait de concret cote sexe je ne suis pas prête et surtout je ne dois pas me mettre dans une relation sérieuse avec un homme sans lui parler concrètement de ma situation.

Je suis donc en colère contre moi-même d’avoir obéit à ce type. Cet arabe-là. Il fou quoi ici d’abord ? On dirait un sorcier parce que sino je ne comprends pas. La porte de ma chambre s’ouvre sur lui et mon cœur se met à danser la salsa. Ça c’est quelle bêtise encore ça ?

-         C’était qui ce type ? Me demande-t-il les bras croisés sur sa poitrine et adossé a la porte close.

-         Non mais tu te prends pour qui ? Je cris sortant de mes gongs alors que je ne lève jamais le ton

Il se décolle et commence à se rapprocher de moi lentement. Mon estomac se noue, mon cœur bas et je me traite de conne dans ma tête un million de fois. J’ai envie de l’envoyer embrasser le mur a cause de ce manque flagrant de respect a ma personne. A la princesse que je suis. Il…il… il est trop proche je réalise quand je sors de ma tête. Son parfum m’empli il est à un souffle de moi. Je fais un geste brusque et me retrouve couchée sur mon lit avec lui au-dessus de moi. Mon souffle se coupe. Je vous dis que c’est un sorcier voila que ses yeux m’envoutent et je n’arrive plus à dire ce que je voulais lui jeter au visage.

-         Il t’a touché ? Me demande-t-il en caressant mon bras nu de manière sensuelle.

Maintenant c’est sa bouche que je regarde en secouant la tête pour dire non comme une débile sourde et muette. Il pose tendrement ses lèvres sur les miennes et mon ventre se noue. Il les décolle et du bout de la langue me caresse le contour des lèvres. Je me mets à trembler comme une feuille et mes bourgeons se dressent.

-         Tu restes vierge pour moi ok ? Dit-il d’une voix rauque

-         Ok. Je réponds encore comme une imbécile.

Il me fait un smack sur les lèvres se lève et sort tranquillement de ma chambre. Je prends la position assise comme un bouda. Il faut que je médite sur ce qui vient de se passer. Ca doit être de la pure sorcellerie sinon je ne comprends pas.