Meeting
Ecrit par Larissa92
****CHARLES****
Je regarde madame sortir
de la chambre sans un regard pour moi. On s’est disputé il y a quelques
semaines a cause d’un contrat photo qu’elle a eue à faire. Oui elle m’en avait
parlé mais je ne m’attendais pas à ce résultat. Selon elle je fais semblant de
découvrir qui j’ai épousé alors que je le savais depuis le début. Mais entre
nous quel homme NOIR aime voir sa femme comme ça exposée dans les plus gros
magazines du monde. Elle a voulu que je vienne pour le photo shoot mais j’ai
dit non. Je voulais qu’elle en profite aussi pour se détendre sans les enfants.
Ma femme est en couverture de GQ. Mais les photos à l’intérieur m’ont fait un
choc. Les bikinis sont des bouts de ficelles et les poses qu’elle prend. On
voit ses seins enfin le bas des seins dans un bout de tissu blanc mouillé qui fait
voir ses auréoles. Selon elle, j’ai envie de la changer alors que depuis le début.
Elle m’a clairement dit que les photos nue elle ne les ferait plus mais bikini
et autres elle n’allait pas arrêter du moins sans en avoir décidé autrement
elle-même.
Voila les sujets sur
lesquels on devait se mettre d’accord avant le mariage. Alors oui je ne suis
pas parfaite et ma femme non plus. La vérité j’ai cru qu’elle allait venir
s’excuser comme avec les photos avant le mariage mais elle campe sur ses
positions et moi aussi. Devant les gens on fait genre tout va bien mais dans
notre chambre c’est la guerre froide. Je n’essaie rien et elle non plus. Elle
va à l’atelier avec Aubrie et laisse Lyse a la fondation avec ses petites
cousines.
Je soupir avant de sortir
à mon tour de la maison. La vérité, c’est que j’ai compris que ce n’est pas
tout ce qu’elle fait que je vais et ce n’est pas tout ce qui m’énerve sur elle
qu’elle changera. De plus elle a raison je savais qui elle était quand je l’ai
épousé. Je dois me poser les bonnes questions et la réalité est que les bons
côtés sont plus que les mauvais. Depuis notre mariage et surtout
l’accouchement, elle est plus posée, plus mature et surtout plus réfléchit. Je
ne peux pas lui imposer d’être parfaite non plus. Le truc maintenant c’est que
je n’ai pas envie d’être celui qui ouvre sa bouche pour s’excuser.
Pour la première fois,
nous allons recevoir mes amis à la maison. Les deux avec qui j’étais au
restaurant le jour de notre première rencontre. Elle a accepté de les recevoir
sans mentionner le restaurant. Même s’ils étaient au mariage, ils n’ont pas
vraiment eu le temps de communiquer.
Ma journée au boulot ne
se passe pas pareil parce que je ne suis pas allé diner avec ma femme comme à
notre habitude. Se prendre la tête en couple est vraiment moche hein. Je ne
sais même pas comment lui dire pardon. Je ne sais même pas d’abord demander
pardon. Je pense à ça depuis et je pense que je vais juste commencer à lui
parler comme si de rien n’était. Je passe prendre Lizzie pour qu’on rentre
ensemble. Cet enfant et le bavardage. Pendant qu’elle parle, je m’évade dans ma
tête. Les 10 premières minutes ça va encore mais après…surtout avec son mélange
du français et l’anglais.
-
Papa tu ne listen pas. Dit-elle finalement
boudeuse.
-
Je t’écoute chérie. J’étais juste un peu
distrait. Redis-moi. Je l’encourage.
-
Mum a un baby dans le ventre encore.
Dit-elle.
Je freine tellement
brusquement que le véhicule derrière moi manque me cogner. Il m’insulte bien
avant de passer alors que je me gare bien sur le côté avant de me tourner vers
ma fille qui me regarde comme si je suis fou.
-
Who
told you mum has another baby in her belly? Je demande d’une voix douce
-
Mummy
told me yesterday. Me dit-elle
Je m’adosse contre mon
siège et passe la main sur mon visage. Notre fils a tout juste 7 mois. Je
comprends donc que son humeur massacrante est aussi dû à ça. Mon Dieu. Il faut
que je parle à ma femme. Elle doit être désemparée. Je reprends le chemin en
laissant ma fille raconter son histoire de comment elle aura deux frères. Elle
raconte bien tout ce qu’elle ferait avec eux. Je ne sais pas ce que je ressens
à cette nouvelle. Je pense que je saurais en sachant comment elle aussi se
sent. Mais j’imagine le choc. On a repris avec le sexe un mois après Aubrie. On
ne pouvait pas attendre. C’est vrai que nous avons tous les deux étés très
imprudents. Je ne sais pas à quoi on pensait pour ne pas nous protéger.
Elle est en cuisine avec
Rachel quand je rentre. Cette dernière ne fait toujours aucun effort pour
trouver le boulot mais je ne parle plus. Sasha m’a dit qu’elle ne lui donnait
pas d’argent donc je ne sais pas comment elle vit parce que moi aussi je ne lui
donne rien. Je vais embrasser ma femme sur la bouche. Elle me lance un sale
regard mais ne me repousse pas c’est déjà un bon début. Je prends mon fils qui
s’agite dans mes bras pour un gros câlin avant de le remettre dans sa chaise
haute. Je les laisse la avec notre pipelette internationale avant de monter.
Dans notre salle de bain, je me mets à fouiller ses tiroirs pour confirmer de
mes propres yeux. Je tombe sur le test dans un tiroir ou elle met ses
médicaments. Elle est vraiment enceinte. Maintenant de combien de mois je ne
sais pas.
C’est l’esprit en
ébullition que j’entre sous la douche.
C’est moi qui ouvre la
porte a Vincent et David. Je les installe et Sasha arrive avec les glaçons. Dans
différents récipients. Elle a ceux qui sont en forme carré et des ronds dans
lesquels il y a un bourgeon de rose séché. Elle les salue chaleureusement avant
de s’excuser pour la cuisine.
-
Carre ou rond ? Je demande à chacun.
-
Massa celui qui a la rose là c’est quoi la
différence ? Me demande David. Ils sont tous les deux noirs mais David est
un peu plus grand que Vincent.
-
Il faut demander à ma femme. Mais je pense
que lorsque j’ai demandé elle m’a dit que c’est pour faire joli.
-
En tout cas c’est le rond la que je veux. Dit
Vincent. Je veux aussi voir ce que ça fait dans la bouche.
On rit tous les trois. Ma
femme revient en compagnie de notre fille avec les amuses gueules.
-
Mais elle a grandi la petite depuis la
dernière fois. Remarque Vincent
-
Et elle imite ta femme hein. Jusqu’à la
manière de marcher. Fait David.
-
Si je te dis comment elle l’adore tu ne me
croirais sans doute pas.
-
En tout cas quand d’autre jette les vraies
récupère. Je ne pensais pas que je te verrai heureux comme ça un jour. Commente
Vincent.
C’est chez lui que je m’étais
rendu quand je suis arrivé ici. J’ai vécu chez lui un bon moment avant de
trouver un job chez DUARTE CONSTRUCTIONS. Je lui suis reconnaissant pour
beaucoup de chose. Heureusement que notre amitié n’est pas de celles qui
s’effrite facilement. Aucun des deux n’est jamais sorti de l’Afrique mais le
soutien entre nous est resté le même.
-
Je suis heureux effectivement. Je dis le
sourire aux lèvres.
-
La maison en jette. Dit David en regardant
autour de lui.
-
Je vous fais visiter ? C’est mon
œuvre en plus.
On se lève chacun avec
son verre en main. Je commence avec le salon et fini l’intérieur par mon man
cave comme ma femme l’appel.
-
Wahou vous avez vraiment mis les moyens en
jeu pour cette maison. Dit David quand on arrive dans le patio.
-
Oui surtout que ma femme s’est fait un
plaisir de contribuer à 50% pour l’achat. Je dis fièrement.
-
Tu n’as pas peur qu’un jour elle te
rappelle toute cette aide-là ? Demande Vincent alors qu’il est assis
maintenant et regarde le travail du paysagiste.
-
Comme elle le dit elle-même, ce n’est pas
une aide si c’est pour notre famille. Rien de ce que nous faisons depuis que
nous sommes mariés n’est à notre nom. Avant notre mariage nous avions chacun
des investissements a nos noms mais c’est d’un commun accord que nous avons décidé
de continuer ainsi après notre mariage. De plus ma femme a grandi entouré de
femmes indépendante. Elle n’est donc pas du genre à s’asseoir et attendre tout
de son mari. On les a éduqués différemment. Ce que j’aime justement c’est le
fait qu’elle ne me le jette jamais à la figure. Avec d’autres femmes, ce sont
elles qui attendent que tout vienne de toi. Les cadeaux qu’elles appellent « romantiques »
doivent venir de toi. Des fois elle me fait tellement de cadeaux que ça me met
mal à l’aise. Un geste gentil et j’ai un cadeau. Je lui ai parlé de ça fatigué
mais elle me dit toujours « c’est ma manière de te prouver que je t’aime
et de te dire merci d’être un bon papa et un bon mari. Ça ne fait pas de toi
moins un homme. »
-
Une femme en or en somme. Dit David le
regard vers la porte centrale d’où arrive Lizzie en courant sur ses petites
jambes.
-
Oui. Elle est folle mais je ne la
changerai pour rien au monde. Sa manière d’aimer me rend meilleur. Et voila le
plus beau cadeau qu’elle m’ait fait qui arrive.
Lizzie se place devant
nous se tient le ventre pour souffler comme si elle vient de gagner le marathon
avant de dire :
-
Maman dit de ask si vous voulez le diner
ici ou à l’intérieur.
Je la soulève pour lui
faire un bisou avant de me tourner vers mes potes. Vu comment ils sont à l’aise
ici, je dis à Lizzie qu’on va manger ici et elle retourne en courant avec
Fluffy sur les talons. 15 minutes plus tard nous sommes à table devant un bon
repas.
-
Alors Rachel tu t’occupes comment ces
temps-ci ? Demande Vincent.
-
Ah je cherche un truc a faire sinon pour
le moment je suis a la maison.
-
Mais tu as un portfolio humain ici qui
peut te mettre en contact avec qui tu veux pourquoi tu ne l’utilises pas ?
Demande David en regardant ma femme.
-
Ah elle n’a jamais proposé. Répond Rachel.
-
Quand tu vis avec quelqu’un qui se couche
a 20h et ne se lève pas avant midi, je ne pense pas que ça motive à aider. Quand
tu dis Rachel que tu cherches du travail j’en doute parce que je ne vois pas
dans quelle structure tu vas aller chercher du travail à l’heure à laquelle tu
sors d’ici.
Je me contente de sourire.
Je n’ai pas besoin de protéger ma femme la plupart du temps elle le fait très
bien toute seule.
-
Si je la voyais se lever le matin et
sortir d’ici a 8h pour aller chercher du boulot, cela fait longtemps que j’aurais
passé son CV a un membre de ma famille. Mais quand je vois la paresse dont elle
fait preuve, si je l’envoie on va la renvoyer le même jour. Ma famille est très
rigoureuse en ce qui concerne leur gagne-pain.
-
Ah ça. Je comprends parfaitement. Dit Vincent.
David finit par changer
de sujet et le reste du diner se passe dans une bonne ambiance. La conversation
tournait plus autour de l’actualité et en plus j’avais tout le loisir d’embrasser
ma femme su toutes les parties visibles de son épaule sans qu’elle puisse m’en empêcher.
Bon elle m’écrase le pied sous la table mais je m’en fou.
-
Il faut qu’on te dise merci pour les
bouteilles de champagnes de la dernière fois Sasha. La vente des deux diamants
qui en sont sorties a permis qu’on ait les fonds nécessaires pour ouvrir notre
compagnie d’audit. Dit Vincent sans aucune trace de sarcasme.
-
Alors j’en suis ravie. J’espère que désormais
vous avez une autre opinion des femmes et surtout des blanches.
-
Ah il y a femme et femmes hein. Dit David
en regardant Rachel
Nous sommes dans la
chambre. Ma femme est sous la douche et moi je me déshabille rapidement et vais
la rejoindre. Je regarde son ventre longtemps avant d’entrer dans la cabine. Elle
me fait de la place sans parler. Je prends l’éponge et commence à lui frotter doucement
le dos. Elle ne se dérobe pas mais ne dit toujours rien. Je me retrouve entrain
de lui frotter tout le corps. Elle me prend ensuite le gant des mains et en
fait pareil avec moi. Je n’aime pas quand elle ne parle pas. Elle a toujours à
dire. Si Lizzie n’était pas que sa fille adoptive, je dirais qu’elle a pris le
bavardage chez elle. Je la sèche et lui passe son peignoir avant de passer le
mien.
-
Il faut que tu ouvres ta bouche et que les
mots y sortent. Me dit-elle en me regardant droit dans les yeux.
-
Je suis désolé. Je dis doucement. Je dois
m’habituer à ton travail de la même manière que tu t’es habituée au fait de ne
plus faire des photos nues juste pour moi.
-
Quand tu te comportes comme ça, j’ai l’impression
qu’un beau jour tu vas me demander non seulement d’arrêter mon travail mais en
plus de changer complètement qui je suis.
-
Tu sais que je n’arriverai jamais à cet extrême
chérie. Je ne suis pas un psycho narcissiste. Je dois juste m’habituer à ça. Mais
je te promets de ne plus te faire de misère à cause de ça. Je sais très bien
que ça te tuera de ne pas faire ce que tu aimes. Je ne pourrai pas être heureux
en te sachant malheureuse encore plus à cause de moi.
Nous sommes allongés. Je lui
parle en lui caressant le ventre. Elle se met sur le coude et m’embrasse. J’accueil
son baiser comme une délivrance.
-
Ta fille t’a dit que je suis enceinte n’est-ce
pas ?
-
J’avoue. Comment tu te sens ?
-
Ça va. Je suis à 8 semaines et non ça ne
me dérange pas. J’ai envie de les faire coup sur coup et me reposer ensuite. Encore
deux après celui-ci et c’est bon.
-
Ils seront cinq hein.
-
Je sais. J’aime les familles nombreuses et
toi aussi.
-
Oui mais Aubrie n’a que 7 mois DUARTE.
-
Tante Katrina dis que tout va bien alors
pourquoi s’inquiéter ? en plus quand ils sont rapprochés ainsi ils sont
plus complices et Lyse sera leur maman poule tout le monde est content.
-
Tu m’as manqué. Je lui dis en lui donnant
un baiser sur la bouche
-
Il faut arrêter de te comme un idiot et je
ne te manquerais pas.
Je la prends juste contre
moi et nous restons ainsi jusqu’à ce que le sommeil nous emporte.
****DAVID (AMI DE CHARLES)****
Je n’arrive pas a enlever
de ma tete la maison de Charles. Et encore moins les voitures dans son garage. Et
dire qu’il y a encore quelques années il était en dessous de moi. Le voila aujourd’hui
vivant comme un prince. Je vendrai père et mère pour sa Lamborghini mais en plus
de ça il a une autre Bentley dernière génération et tout cela offert par sa
femme. Il ose même s’en vanter. La femme que lui aussi insultait il n’y a pas
plus de deux ans. Il veut faire croire que ce n’est pas son argent qui l’a
conduit la ? Entre ses cuisses ? Il viendra ensuite donner des miettes
que c’est sa manière à lui d’aider. S’il veut trop aider, il n’a qu’a me dire
comment il a convaincu cette chienne blanche de l’épouser au lieu de nous faire
croire à l’amour. Vincent aussi qui boit ses paroles comme si c’était une
Guinness. Tout ça aussi parce qu’il regarde cette bonne a rien de Rachel. Qu’il
a quoi que je n’aie pas et il a droit a tout ce bonheur NGOUE ? Bref je
dois me pencher un peu sur le cas de ce couple. Il ne pouvait pas se contenter
de cette cruche de Trish aussi. Toujours en train de se relever quand il tombe.
Il a plus de vie qu’un chat ce Charles.
****PETUNA****
On dit que l’amour est le
sentiment le plus beau du monde. Parait-il qu’il peut soulever des montagnes. Moi
je dirais que l’amour est le sentiment le plus destructeur que je connaisse. Il
vous traine dans un trou dont vous n’avez pas idée. Vous pousse à faire les
choses les plus folles du monde. Israël m’a pardonné une énorme trahison par
amour. Voila qu’il est…parti au nom de ce même amour et moi ? Je suis derrière.
Je reste ici avec tout cet amour dans le cœur que je n’arrive pas à faire
partir. Cet amour m’a fait faire fi de son passé de meurtrier en série. Faire fi
de ses bêtes qui l’accompagnait. Cet amour fait en sorte que j’ai l’impression
de tomber dans un puit sans jamais toucher le fond. Cet amour me fait détester
un homme merveilleux qui ne demande qu’a m’aider. Cet amour…cet amour me tue à
petit feu. Cet amour m’a fait retirer mon stérilet quand nous nous sommes fiancés
et aujourd’hui je suis enceinte d’un homme qui n’est pas là. Oui je suis
enceinte. C’était supposé être une surprise que j’aurais fait à Israël mais ce
n’est qu’aujourd’hui que mon corps fatiguer du rythme que je lui fais subir
depuis quelque moi me fait sentir la présence d’une autre personne en son sein.
Je connaissais son envie d’être papa a nouveau même s’il ne m’en parlait pas.
Cela fait quelques
semaines déjà que maman est partie. Elle n’en pouvait plus de me voir me détruire
a-t-elle dit. Elle a supplié Nathan de ne pas m’abandonner. Il a tenu parole
comme il a tenu parole à Israël. J’ai été méchante, insupportable une peste
mais jamais il n’a ouvert la bouche pour me répondre. Je lui ai dit qu’il était
ma plus grosse erreur et que je souhaiterai le rayer de ma vie et tout ce qu’il
a trouvé à me dire c’est :
-
Je comprends ta douleur. Tu verras à un
moment ça ne sera plus qu’une cicatrice. Une cicatrice toujours douloureuse
mais plus une plaie ouverte.
Ma réponse ? Je lui
ai craché au visage. Mon Dieu j’en ai honte aujourd’hui. Tellement honte. J’ai sombré
dans une sorte de somnolence le lendemain après avoir réduit en miette la pièce
ou Israël illustrait et réalisait ses tableaux. J’ai tout détruit en criant ma
rage. Ma rage contre lui et le fait qu’il ne m’ait pas préparé à ça. La rage qu’il
ne nous ai pas donné une chance de nous battre. J’ai crié ma rage et ma peine. C’est
Nate qui est venu me sortir de la et m’a bandé les mains qui saignaient abondamment.
Suite à ça, les filles
qui m’ont vu faire ma folle ont eu un peu peur de moi et ses sont rattachées à
Nate. Ce qui ne m’a pas aidé non. J’ai fini en plein dans une dépression. Je ne
sais pas combien de temps j’ai passé sans manger et sans boire jusqu’à me réveiller
dans ce lit d’hôpital pour qu’on me dise que je suis enceinte de 20 semaines. Oui
j’ai passé plus de deux mois sans savoir si j’étais en vie ou pas. Nate est
toujours là. Il est assis à mon chevet les filles dorment sur son torse. Je lève
les yeux vers le ciel. Aujourd’hui aurait dû être un jour merveilleux pour Israël
et moi. L’annonce de cette grossesse allait être un nouveau départ. Quand je
baisse les yeux, mon regard tombe sur Najib au pas de la porte. Oui je le
connais on a eu a parler au telephone apres le retour de mon homme du Gabon. Je
prend la position assise et sans le vouloir, leve les bras vers lui. Il vient
me prendre contre lui et la c’est le retour de la fontaine parce que je me mets
a pleurer toutes les larmes de mon corps.
Plus je pleure plus il me
sert contre lui. Je pense qu’il est aussi emu que moi. On devait se voir mais
nos emploi de temps ne concordait pas selon Israel.
-
Il est vraiment parti. Je chuchote dans
son cou
-
Je sais. Me dit-il en me caressant
affectueusement le dos. C’est dur je sais mais sache que je ne te laisserai pas
tomber. Il n’y a plein de personne qui tiennent à toi donc il faut que tu te relèves.
Non seulement pour tes filles mais aussi pour cet ange en toi. Je vais veiller
sur vous.
Je ne suis même pas
surprise qu’il sache pour ma grossesse. Il me détache de lui et essuie mes
larmes à l’aide de son mouchoir qui sent extrêmement bon. Mon chéri sentait bon
aussi.
****NAJIB****
Nous sommes dans la
voiture pour la maison. Enfin chez eux. La pauvre petite est totalement mal en
point. A force de tout remettre au lendemain, je n’ai pas vu mon frère avant qu’il
ne meure. Il a quand même pris le temps à travers quelques vidéos et avec
preuve a l’appui. J’ai découvert un côté de ma famille que j’avais refusé jusqu’ici
de voir. Mon père est anéanti et moi je m’en veux de ne pas avoir aidé mon petit
frère. Je regrette toutes ces années ou nous nous sommes fait la tête. La seule
manière de me racheter aujourd’hui est de prendre soin de sa famille autant que
je le pourrai même si je vois que ce Nate veille déjà au grain. Je suis là pour
deux semaines. Quand on arrive dans la cour, je remarque directement deux
personnes enlacées sous le perron. C’est Shana et un gringalet. Je gare
directement et laisse Petuna dans la voiture. Je vais me placer en face d’eux
et elle sursaute comme prise en faute en me reconnaissant.
-
Rentre dans la maison. Je dis d’un ton
sans appel en ignorant l’autre laid type-là. Avec sa tête comme une papaye mal formée.
-
Mais…
-
Tout de suite. Je la coupe d’un ton
glacial.
Elle sursaute avant de se
diriger vers la porte centrale.
-
Chérie…commence l’autre
-
Je t’appelle demain Khalel. Dit-elle avant
de fermer la porte
-
Elle ne vous appellera pas. Et c’est la dernière
fois que vous l’appelez chérie.
Je me dirige vers la
voiture ou les deux adultes regardaient la scène interdits et porte une des
jumelles. Ce que le Noireau au pieds comme des brindilles raconte ne m’intéresse
pas.