Mendiante

Ecrit par pomme poire abricot

...

Allongé dans la pénombre de la pièce je faisais face à Maître Gabriel ATCHANDIET. Couché sur le lit je ne pouvais m'empêcher de l'admirer et de le désirer. Ces yeux tirés en amande, sa bouche faite de lèvre pleine, ces sourcils en broussailles, ses cheveux curley et pas coiffer. Son torse... 

Ayant sentit mon regard insistant sur lui, ses par un langoureux baiser qu'il me fit signifier son retour du monde de Morphée. En quelques secondes son torse robuste m'écrasait la poitrine quand je m’accrochais à ses larges épaules pour pouvoir comme un levier le faire s'enfoncer plus en moi. 

Maître ! Maître de mes émotions, sensations électriques, mes teutons... Il avait su en si peu de temps prendre possession de ce corps et de cette âme. Ce n'était plus que du désir c'était de l'amour. 

-comment t'as trouvé (lui) 

-heu super... (n’osant pas lui dire que c'est ma première expérience) 

- hummm j'espère avoir été mieux que tes amants (visiblement vexé) 

Dring 

Toujours lui

- C’est le boulot, je te reviens (s’éloignant... Après quelque temps) J'ai une urgence... Bref l'un de mes clients a foutu le bordel dans une agence... Je dois aller le récupérer. Fais comme chez toi. 

Je me transformais en fée du logis passant au peigne fin et au balai les moindres recoins de la maison. Plus une seule trace de poussière quand j'ai eu fini. Je ne me rendais pas compte et ça ne me dérangeait pas du tout de me comporter en maîtresse de maison. 

Gaby rentra ce jour-là en fin de soirée l'air gaillard et éméché j'en conclu qu'il était parti prendre un pot. Il ne fit pas une seule fois allusion à ce qui venait de se passer entre nous. Il rentra tout simplement se dirigeant vers la cuisine se servir un truc à manger. En me remerciant au passage d'avoir fait la cuisine. 

Ce n’est pas comme ça que j'imaginais m'a première fois... Mais bon. Je le fais avec un gars que j'aime... 

-au fait, est-on ensemble ? Dis-je pour blaguer 

-oui, demain j'aimerai qu'on aille au barbecue qu'organise M. Patrick. Il en profitera à te présenter à ses partenaires. 

Je sortis de la maison non sans l'avoir fait une petite bise. Dans ma tête je venais de me mettre en couple avec l'un des plus canon, homme de lois de la capitale.

Le lendemain perché à ses bras j’affichais ma fierté et un brin d'orgueil à toutes les femmes qui nous reluquait... Sans pour autant savoir les travers de cette histoire. 

Je l'appelais, lui faisait des mails, des messages des WhatsApp. Il répondait c'était le plus important. N'étant pas moi aussi accro à ce genre de chose… Je laissais se faire les choses. 

Entre temps je m'amusais, et soutenais Paloma qui venait d'essuyer une énième rupture amoureuse. Je lui parlais de Gabriel et elle ne pouvait s'empêcher de trouver le gars suspect. 

Fraîchement de retour au pays je le redécouvrais seule. Et me surprenait à agir comme Gabriel. Je faisais des maximums de sorties, sans lui évidemment dans le but de m'épanouir et élargir mon cercle d'amis. 

Et je rencontrai junior, pas très grand de taille, le teint caramel les yeux rond marron à la voix nasillard. On c'était connu lors d'une fête chez des amies et avait garder le contact. Un soir après un énième dîner de groupe chez des amies je reçu un SMS pour le moins étrange. Junior qui nous quittais une heure plus tôt me suppliais de lui ramener sa sacoche bleue ou il gardait son matériel informatique. Qu'il avait oublié chez nos amies. 

Paloma présente à la soirée et ayant déjà cibler un potentiel gars n'eut pas beaucoup d'égards à ce sujet. 

C'est ainsi que je pris ce sac et que je me retrouvais dans la gueule du loup. Je trouvais un junior calme un peu trop posé à mon goût. Dans son appartement seul, me proposant un verre. N'ayant pas une grande culture du mot danger je m'assaillais et profitais d'une bonne causerie entre amies. Après un verre que j'acceptais malgré moi je senti le regard de junior pesant sur moi. Une envie soudaine me prit et je me dirigeais vers ses lèvres et on partagea un baiser enflammé. Ses mains parcoururent rapidement mon corps et je senti la boucle de ma ceinture se dénouer. Quand je compris ce qui se passait je calmais le jeu et lui parlais de mon dénommé petit ami. 

-je suis désolée... Ce n'est pas ce que je veux... Je pense que je devais rentrer. 

- rohhh arrête ne dis pas ça. Ça se voit que tu as envie et que tu désires là maintenant que je te prenne. 

Son langage et son attitude me firent froid dans le dos à un moment. Je décidais de me diriger vers la sortie quand je le sentis me retenir de toutes ses forces par les poignées qu'il serait derrière mon dos. Ce fut le moment le plus désagréable de ma vie. Et je me souviens de comment je m'étais rendu à l'évidence vue sa force que j'étais perdu. Et comment lui voyait cela comme une acceptation avec ces "on sait bien que tu veux ça". 

Je sorti après qu'il est commis son forfait déboussolé. Je ne savais pas ce qu'il fallait faire et tout de suite j'ai cru qu'on ne pouvait me croire. Effectivement, qu'est-ce que j'étais aller faire là-bas. Je sombrais dans un dénie totale. J'essayai d'en parler avec Paloma sans succès. Je la voyais venir avec ces idées de femmes forte. 

Et là je pensais le dire à quelqu'un qui m'aime. Je pensais à Gabriel. 

Et là commence le cauchemar

Qu’est-ce que tu racontes ! 

-il m'a forcé la main ! 

-un p’tit con un moins que rien ? Mais sérieux je te prenais pour une fille bien pourquoi bon sang as-tu couché avec lui ? 

-...(Choquée) mais j'ai jam... 

-écoute si tu veux qu'on reste ensemble il faudra me donner plus que tu ne lui as offert ! 

... 

Voilà pourquoi de toutes mes forces je déteste Gabriel ATCHANDIET. 

Ce jour-là je me suis offerte à lui comme il le désirait. Avec autant de rage dont il était capable d'assouvir et vous savez quoi ? Pour moi cela traduisait de l'amour. Oui sûrement il m'aime trop, il a autant la rage qu'il m'aime. Durant plusieurs semaines je subissais ces assauts. Physique, verbale...

Pendant qu'il se tapait en douce d'autre femme

 
La mendiante