Métissage

Ecrit par Boboobg


.... Édouard Ngoma.... 

Farah (criant) : je ne veux pas y aller ! 

Moi (calme) : tu sais bien que tout le monde y sera. C'est un brunch en famille Farah ! 

Farah (quittant le lit) : je sais bien ce que c'est qu'un brunch en famille sauf que je ne m'appelle pas Farah Ngoma (levant la main) et ne me dit pas que nous sommes en couple parceque ta mère ne prendra pas cela en compte au moment où encore une fois elle va se mettre à m'insulter. 

Moi (soupirant) : maman a promi de ne pas s'adresser à toi !

Moi : pour l'anniversaire de ta petite cousine aussi elle l'avait promi non ? (prenant une couverture et un oreiller) je n'ai pas la force et la patience de supporter ses sarcasmes et surtout ses insultes. Je n'irai nulle part ! 

Moi (me plaçant devant la porte) : calme toi bébé !

Farah (criant de plus belle) : que je me calmes jusqu'à quand? J'en ai marre voilà ! Marre que tu dises être fâché contre elle et qu'il lui suffise d'un appel pour que tu accoures en revenant ensuite me raconter la bouche en cœur la nouvelle bonne idée que Marie Ngoma a trouvé pour me ridiculiser ! 

Moi (m'énervant) : et tu veux quoi ? Que je m'éloigne d'elle ? De ma mère ? Que je vives en autarcie ? Ou simple que je me divise en deux pour vous ? 

Farah(me tchipant) : que tu me laisses tranquille! 

Je l'ai laissé sortir et je suis allée prendre une deuxième douche. C'est la troisième dispute de la soirée. On s'est disputé à cause de l'heure à laquelle je suis rentré, puis parceque madame ne voulait pas mangé ce qu'elle a préparé et ensuite pour ça. 

Farah est à deux semaines du terme, donc le bébé peut venir à tout moment. J'essaie de la ménager mais elle est tellement à fleur de peau, qu'il suffit de lui dire bonjour pour qu'elle pète les plombs. 

Je sais que le comportement de ma mère vis a vis d'elle est regrettable. Et Dieu m'ai témoin que je ne la laisse jamais faire car tout le monde dans cette  famille savent que Farah est ma femme et qu'ils lui doivent du respect en tant que tel. 

Bref je crois bien que ce week-end, je serai seul devant les Ngoma. 

Je fini par mettre mon bas de pyjama et de la suivre dans la buanderie ou madame a trouvé refuge. 

Moi(la regardant) : tu viens dormir ? 

Farah (le regard mauvais) : si tu ne me reparle plus de cette histoire de brunch. 

Moi(soutenant son regard) : promis, mais j'emmènerai les filles d'accord ? 

Farah (se levant) : ok! Comme je dois rester seul ici alors que je suis à terme. C'est bien, d'emmener les filles avec toi ! 

Moi : j'emmène Erica et Belle ! 

Farah : tu aurai mieux fait d'emmener Naomie et de me laisser mes filles ! 

Moi(sortant) : je les emmène et si tu ne traîne pas tes fesses jusqu'à la chambre, tu ne vas pas me reconnaître. 

C'est dix minutes plus tard qu'elle m'a rejoint dans le lit. 

Vers 6h du matin, je me suis glisser en elle pour apaiser les tensions et surtout nous faire du bien. 

La semaine a été longue avec les plaintes de madame ma femme. Ça devient tellement pénible que tout le monde à hâte que Edna sorte de là. 

Moi (l'embrassant) : on reviens en après midi ! 

Farah (mangeant une glace) : hum 

Naomie (dans un coin) : moi aussi je voulais y aller ! 

Farah (sourire en coin) : considère toi comme puni ! 

Naomie (me regardant) : mais je n'ai rien fait ! 

Moi :tu n'as rien fait pour l'instant donc surveille ta sœur s'il te plaît et j'aurai un cadeau pour toi la semaine prochaine ! 

Naomie : d'accord. 

Farah : comme je suis un détenu tchrrrrrrr 

Je me suis contenter de rejoindre les filles dans la voiture avant qu'elle commence avec une dispute. 

J'ai conduit jusqu'à chez mes parents. Il n'y a avait là que ma grande tante Edwige et son mari Robert. Et ma cousine Carmela. Pendant ce genre de réunion familiale, il y a généralement que des gens de chez maman. Les Ngoma eux étant des pures africains, les histoires de brunch et autre ne les intéresse pas plus que ça. 

Tante Edwige : alors mon chéri, elle est où ta compagne ? 

Moi (descendant Belle) : trop fatigué, bébé fait des siennes. 

Carmela : c'est sa fille ? 

Moi : notre fille Belle ! 

Maman : bien que pauvre, on ne peut pas reprocher à cette famille d'avoir des enfants laids ! 

Carmela : Dieu leur a donné la pauvreté mais aussi la beauté pour pouvoir attrapé des cœurs ! 

Maman : voilà ce que je penses depuis que je l'ai vu pour la première. 

Moi (haussant le ton): si ce brunch a pour but de dénigrer Farah et sa famille , autant me le dire clairement que j'ailles m'occuper de ma femme enceinte que d'écouter vos sornettes ! 

Tanta Edwige : ho mon chéri ne te fâche pas ! Tu sais que ta mère et Carmela sont assez bornés ! 

Carmela :maman ! 

Tonton Robert : et elle a bien raison. N'es pas toi qui a fair un enfant à un pauvre demeuré. N'edt il pas pauvre où peut être parcequ'il est blanc que personne n'en parle. Si c'est le cas, j3 vous dirai que cette Farah a elle aussi cette branche là dans sa famille. 

Maman : c'est vrai oui mais elle ne le connais pas. Même de nom rien ! 

Moi : maman ! 

Maman :d'accord, d'accord j'arrête ! (souriante) ho ma petite chérie, nous avons failli t'attendre. 

Seigneur ! Mais elle fou quoi ici celle là ? 

Amanda: bonjour ! 

Tante Edwige: mais quel teint ! Mon Dieu ! Cette fille est magnifique ! 

Maman(heureuse) : je vous présente Amanda, la fille d'une proche amie. Elle avait une relation avec Édouard avant que celle là ne vienne lui coller cette grossesse. 

Moi : bon s'en ai trop je pars. 

Amanda : ho

Je me lève et quitte le jardin pendant que maman me suit. 

Maman : mais Édouard ! 

J'entre dans la salle de cinéma de la maison et j'interromps les filles qui étaient en train de suivre le monde de Narnia. 

Moi : Erica aide Belle a s'arranger, on s'en va ! 

Erica : déjà? 

Moi : oui ma chérie. Bref laisse je m'en occupe. 

Je lui met ses chaussures et nous sortons tout les trois de la maison. 

Maman : tu ne peux pas t'éloigner de moi à cause de cette fille Édouard . 

Moi : tu as donc peur que je m'éloignes ? C'est pour cela que tu racontes des mensonges ? 

Maman : quels mensonges ? 

Moi :sur moi et Amanda. 

Maman : tu sais très bien que c'est vrai. Vous étiez ensemble ! 

Moi (après avoir installé les filles dans la voiture et fermé la portière) : je ne suis jamais sorti avec elle. C'était un plan cu et elle savait très bien que j'étais en couple. Donc maman tu arrête ce que tu essaie de faire là. C'est Farah que j'ai choisi, on va avoir un bébé et Dieu voulant nous nous marrions bientôt ! 

Maman(tenant sa poitrine) : moi vivante jamais ! 

Moi (sarcastic) : tu vas devoir mourir jeune alors ! 

J'ai contourné ma voiture et démarré. Bref je commence à saturé avec cette femme. Si elle prenait juste la peine, de côtoyer ma Farah, juste un peu, elle comprendrai pourquoi je suis autant amoureux. Et je suis sûr l'aimerai aussi. 

Moi : les filles on rentre ? 

Erica : on ne peut pas aller autre part ? Après yaya va encore se mettre à crier ! 

Moi (amusé) : mais vous savez que c'est à cause de son état pas vrai ? 

Erica : oui, ce sont ses hormones qui font tout ça, je le sais. 

Moi : tu es brillante ! 

Erica:merci 

Belle : moi aussi ! 

Moi (rire) : toi aussi ma mignonne ! 

Belle : non ta belle ! 

Moi : ok ma Belle.alors on va ou? 

Erica : manger des pizza ? 

Moi : d'accord. 

Il est onze heure quand je gare devant Noura. Nous y passons plus de trois heures assis a une table.J'aime beaucoup ses deux filles, elles ont une capacité d'adaptation extraordinaire. Elles se sont fait à ma présence continue assez rapidement et Belle m'appelle même déjà papa, ce qui me rend très heureux. 


.... Naomie Itoua.... 

Les humeurs de yaya franchement, ce n'est pas donné.  

Ça fait quatre semaines, presque un mois que je n'ai vu mon beau Don. Il me manque mais je dois me tenir à carreaux. Parceque je ne veux pas que celle qu'on appelle Farah me coupe les cheveux, c'est ce qu'elle a promis de me faire la prochaine fois que je ferai une bourde.

Farah (dans le salon) : Naomie .... 

Je roule des yeux avant de quitter la cuisine où je j'étais paisiblement entrain de sucer des glaçons pour aller entendre ce qu'elle a encore à me dire. 

Moi : yaya ? 

Farah (rire) : je crois que j'ai uriné sur mon beau canapé en cuir ! 

Moi (amusé) : non la grande sérieux ? 

Farah (grimaçant) : je te dis ! 

Moi (ne voulant pas explosé de rire) : mais qu'est ce qui t'a pris ? 

Farah : c'est sorti tout seul d'un coup. Et puis cet enfant bouge trop, j'ai mal à la vessie. 

Moi : je vais appeler tantine Carole qu'elle nettoie ! 

Farah : impolie, va me prendre des serviettes moi même je vais nettoyer. Qu'elle est ta bonne ? 

Moi : si c'est la bonne ! 

Farah : tchhhhrrrr faut savoir respecter les gens. Ce n'est pas parce qu'elle travaille pour nous qu'on va lui demander de nettoyer ma pisse. Bref va me chercher les serviettes. 

Carole (débarquant) : heee Madame ! 

Moi (rire) : elle s'est faite dessus, c'est pas possible ! 

Carole: vous n'avez pas compris que ce n'est pas de la pisse ? Elle vient de perdre les eaux ! 

Moi : hein ? 

Farah : non ne dis pas ça Carole, j'ai encore une semaine ! 

Carole : j'ai quatre enfants et même ton ventre là montre que t'es à terme. 

Farah (grimaçant) : donc mon mal de vessie que j'ai depuis hier soir là ce sont des contractions ? 

Carole : ha madame vous qui allez à l'école tous les jours là vraiment ! 

Farah (grimaçant) : parcequ'on vous a dit que je fais médecine ? (paniquant) mais je fais comment ? Elle arrive trop tôt là ! Seigneur ! 

Carole : calmez vous madame, Le sac du bébé est prêt ? 

Farah :oui dans sa chambre. Je n'ai pas aussi mal que ça. 

Carole : ça va venir madame ne vous inquiétez pas. Je vais prendre le sac et vérifier que tout y est. Nao toi va appelez le patron, je crois qu'on peut attendre qu'il arrive. 

Farah (se faisant de l'air) : Edna comment tu peux me faire ça ? 

Carole : calmez vous, ne paniquez pas. 

Je suis allez prendre le fameux sac rose et le téléphone de yaya en lançant l'appel sur la touche un. 

Ya Ed: oui mon amour ! 

Moi : c'est moi, vous êtes toujours chez les parents?

Ya Ed: naomie? Non au restaurant pourquoi ? 

Moi : heu ya Farah a perdu les eaux... 

Ya Ed : quoi? Vous êtes où ? 

Moi : à la maison. 

Ya Ed : ok j'arrive tout de suite. 


.... Édouard Ngoma.... 

Farah et moi, on attendait que cette semaine passe pour commencer à nous préparer aux réactions face à ça. On était loin de s'imaginer que la petite serait pressé de voir le monde. 

Je conduis en faisant attention aux limites de vistesses car si j'écoute mon cœur, je ferai une course de rallye tout de suite. 

J'arrive à la maison et descend les filles. 

Farah est toute paniqué en train de faire des tours dans le salon. 

Farah (me regardant méchamment) : ne t'approche même pas Ngoma ! 

Naomie : elle dit qu'elle a trop mal. 

Carole : attendons encore un peu monsieur. Sinon elle va allé durer là bas à l'hôpital pour rien, vu qu'elle n'a pas assez mal. 

Farah (pétant les plomb) : je n'ai pas assez mal ? Vous vous foutez de moi. Chaque vingt minutes j'ai l'impression que ma vessie va exploser. D'abord tu me demande de marcher et là tu dis que je n'ai pas assez mal ? Carole ne joue pas avec mes nerfs ! 

Nous sommes restés là pendant deux heures. Des fois elle se couche sur le sol, des fois elle s'assoie sur le tapis. A un moment donné, elle se met même à danser, pour selon elle trompé la douleur. 

Farah (toute rouge) : haaaaaaaa là Carole je ne t'écoute plus ! J'ai trop mal ! 

Moi : on va à l'hôpital. 

J'appelle son oncle pour lui faire signe, il me dit qu'il envoie maman Brigitte sa femme. Je l'emmène dans la clinique privée où on la suit depuis le début. 

Les infirmières s'occupent de l'habiller et de l'installer pendant que nous attendons dehors. 

Il est dix sept heures quand Tantine Brigitte arrive et qu'elle me demande si un membre de ma famille n'est pas là. J'envoie le message à ma mère, qui me répond qu'elle viendra avec papa quand celui ci sera venu la chercher. Bref j'aurai préféré qu'elle ne vienne pas mais c'est aussi sa petite fille. 

Il est vingt deux heures et toujours pas de bébé. Je suis tellement nerveux que je n'arrête pas de taper du pied sur les carreaux blancs. 

L'infirmière (venant à moi) : c'est le moment mais votre femme refuse de pousser. 

Moi : quoi ? 

Tantine Brigitte : elle dit que s'il ne te laisse pas entrer, elle ne pousse pas. 

Moi(dépassé) : donc ? 

Infirmière : vous devez venir ! 

Moi (apeuré) : et si je ne veux pas ? 

Infirmière (souriante) : n'ayez pas peur tout se passera bien. 

Elle m'envoie avec une de ses collègues, qui m'habille de la tête au pieds avant de m'introduire dans la salle. Mon Dieu, a t'on déjà vu un africain assisté à une mise en couche ? 

Elle est sur ce lit, les cheveux mouillés. 

Farah (prenant ma main) : je suis désolé de te faire subir ça mais j'ai besoin de toi. 

Moi (embrassant son front) : ça va ma chérie, je crois être assez fort pour ne pas m'évanouir. 

Infirmière (devant nous) : maintenant Farah il va falloir pousser. Allez ! 

Farah (serrant plus fort ma main) : hummmmmmmm ! 

Infirmière : encore ! 

Farah : hummmmmm

J'essuie son front dégoulinant de sueur d'une main pendant que l'autre est écrasé par elle. Des veines lui sortent d'en dessous la peau, à chaque fois qu'elle pousse en criant. Rappelez moi de ne plus l'enceinter, je manques de m'évanouir plusieurs fois. 

Infirmière :voilà la tête, allez ! 

Elle sort le bébé tout rose qui pousse des cri en bougeantson corps envelopé de matière blanche. Elle l'enveloppe dans une nappe et me présente le cordon embillical que je coupe en tremblant. 

Il la pose alors sur la poitrine de sa mère. Je reviens pour la voir et là des larmes d'apaisement coule sur mes joues. 

Farah(la regardant bizarrement) : hooo elle est albinos ! 

Moi : non juste claire ! 

Infirmière (la prenant) : ne vous inquiétez pas, votre mari a raison, elle n'est pas albinos. Maintenant venez avec moi monsieur, on va nettoyer votre princesse pendant que les autres s'occupe de la mère. 

Nous sommes sortis de la chambre pour la nurserie où l'infirmière s'est mise à s'occuper d'Edna. La peser, l'habiller et tout le tralala pendant que je suis devant la porte pressé de la prendre enfin dans mes bras. 

Infirmière : quelle beau bébé ! Elle va rester ici ? 

Moi : non dans leur chambre ! 

Quand elle a fini de la nettoyer, elle l'a habillé et me l'a ensuite posé dans les mains. 

C'est à ce net moment que les mêmes doutes de Farah m'ont traversé l' esprit. 

Moi (la regardant) : Elle est albinos ! 

Infirmière (amusé) : mais non ! 

Moi : mais regardez là ! Elle est trop clair pour que ce ne soit que dû au métissage ! 






Farah, rebelle de la...