Mon calvaire :partie 7

Ecrit par Ibtissem

Mon calvaire :partie 7

Il avait plu ce jour-là, mon cœur battait la chamade, j’allais définitivement rester avec mes parents, fini les études.

Je réfléchissais à là où j’allais rester à Niamey vue que habsat m’avait littéralement jetée à la rue. Mais je me demandais comment j’allais le dire à ma mère puisqu'elle n’avait jamais su, en tout cas venant de moi, que je n’étais plus chez hafsat.
Si cette dernière le lui avait dit, elle m’en aurait touché un mot.

Donc je débarquais directement chez mon amie zara, qui m’avait toujours soutenue, elle expliqua le problème à ses parents et leur avoua que j’avais besoin de quelques jours avant de continuer à la campagne voir ma mère.

Après une douche rapide, j’appelais karim pour lui dire que j’étais là. Ses parents étaient revenus à la capitale depuis le milieu de l’année s’installer définitivement.

Il promit de venir me voir à l’instant. J’appelais aussi ma mère pour lui dire que j’étais arrivée saine et sauve avec mon diplôme en mains, ce qui l’enchanta.

Karim vint me voir et on passa près de 3h de temps à discuter chez zara, qui nous avait installés des chaises sur la terrasse. Intuition ou pressentiment, quelque chose avait changé dans les yeux de karim, il n’était plus assez concentré. Durant notre discussion, j’avais dû le ramener à plusieurs fois et j’avais aussi dû à chaque fois lui demander de rester un peu plus, il voulait partir après à peine 30 minutes.

Ses amis vinrent le chercher jusqu’à chez zara, ils étaient ivres pour la plupart et faisaient un boucan pas possible avec la musique de leur voiture. Là, c’était moi qui étais pressée qu’ils partent.

Ce que je vis ne me plaisait pas du tout, ainsi dès le lendemain, je partis voir ses parents pour les saluer, sa mère me fit savoir qu’il dormait encore, mais que je pouvais aller le réveiller à la garçonnière.

Sa porte n’était pas fermée, alors je la poussais et étouffais un cri de stupeur et de désespoir. Karim était avec une fille dans ses bras, si on peut appeler ça ainsi, des bouteilles d’alcool jonchaient le sol. Ses amis aussi étaient étalés à terre avec d’autres filles, ils dormaient tous à poing fermés.

Je refermais la porte et fit marche arrière, la boule à la gorge, mes larmes étaient coincées, je voulais pleurer mais je ne pouvais pas à l’instant. Je pris un grand souffle et me redirigeais vers la maison familiale et trouva sa mère sur la terrasse, à qui je dis qu’il n’était pas dans sa chambre et prit congés d’eux.

Je revins ravagée chez zara, elle était pressée que je vienne lui raconter les amourettes avec karim, mais quand nos yeux se rencontrèrent, elle comprit que quelque chose avait mal tourné. Dès qu’elle me demanda, je tombais à terre et pleurais toutes mes larmes en lui expliquant ce que je venais de vivre.

Zara fâchée, décida alors de l’appeler et de prendre RDV avec lui. Il refusa de venir et demanda à zara de venir le trouver chez lui,ce qu’elle fit sans hésiter. Elle voulait savoir ce qui s’était passé en ces mots :

Zara : que s’est il passé ? Hayat est venue dévastée chez moi

Karim : ah oui ? et pourquoi ? elle sait que je l’aime non ?

Zara : avec ce qu’elle a vu, j’en doute , tu savais qu’elle était à Niamey, il fallait prendre tes précautions toi aussi

Karim : ben c’est arrivé hein, je ne couche pas avec elle, donc je dois bien voir ailleurs, ou bien ?

Zara : ah bon ? c’est juste ça ? parce qu’elle ne couche pas avec toi ? ça veut dire que si elle le faisait, tu allais te ranger ? je pensais que vous vouliez vous marier , qu’attends tu alors ?

Karim : je ne suis pas prêt pour ça franchement, pour répondre à ta question, oui si elle couche avec moi, ça pourrait changer les choses, ça fait quand même 2 ans que je suis avec elle non… ?!

Zara en fut sidérée, elle revint tout aussi défaite que moi, quand elle me raconta la conversation qu’elle avait eue avec Karim, je réalisais à quel point il avait changé, donc en fait moi qui pensais qu’on allait concrétiser nos projets de mariage, me gourait complètement …J’étais abattue moralement.

Il vint la nuit me dire la même chose en face, qu’il fallait qu’on prenne encore le temps avant de se marier, mais qu’il avait besoin de sexe, si je veux de lui, il va falloir que je le lui prouve.

Mais où était donc passé le gentil garçon, affectueux qui m’avait toujours comprise ? pourquoi changea-t-il un coup ? un moment je voulais lui dire que j’acceptais, mais quelque chose au fond de moi me disait de ne pas accepter, et je me rappelais les mots de tonton Takouyandi. Je refusais catégoriquement et on se sépara en queue de poisson.

Dès le lendemain, je fis mes bagages et partit pour la campagne, j’avais besoin de voir ma mère, de son affection, et d’oublier ce que je venais de vivre avec Karim. Je l’aimais tellement, mais il n’avait rien à foutre de ce que je pouvais ressentir et en plus il avait rompu sa promesse, celle de m’épouser à la fin de mes études. Sa nouvelle vie de débauche lui plaisait plus que tout, pas moi.

Ma mère remarqua tout de suite le visage sombre que j’affichais, je devais pourtant être contente puisque j’avais eu mon diplôme haut les mains. Je maigrissais à vue d’œil, je n’avais plus d’appétit, j’étais tout simplement dégoûtée au point où je demandais à ma mère de me laisser retourner à Lomé chercher du travail. Elle m’en dissuada.

Comment rester à Niamey et observer le comportement de Karim, je ne voulais plus le rencontrer, ni le voir. Mais je me devais de faire la volonté de ma mère, elle avait tant fait pour moi. Je passais 3 mois à la campagne, zéro appel de Karim, même pour s’excuser, ni pour prendre de mes news. Tant mieux, ça prouvait vraiment qu’il n’en valait pas la peine.

Je revins à la capitale définitivement, il me fallait trouver un endroit où rester. Ne voulant pas susciter de remous au sein de la famille, je décidais de n’habiter chez aucun parent, je ne pouvais pas non plus vivre chez zara, alors je décidais d’aller voir l’ami d’enfance de mon père et lui expliqua tout.

Il me comprit et m’hébergea chez lui , il était âgé et vivait avec sa femme .Comme ils ne voulaient pas trop de dérangements, Ils me donnèrent une chambre au niveau de la garçonnière de leur petit fils âgé alors de 25 ans.

On me présenta à lui, on devait dorénavant vivre comme frère et sœurs, partager le même salon, ainsi que la seule toilette.
Je ne voulais pas de cette situation connaissant l’effet que je produisais chez les hommes, mais que pouvais-je faire ? c’était ça ou ébruiter dans la famille ce que Hafsat m’avait fait.

Je m’installais et me mis à la recherche d’un stage, au moins je pourrai sortir au lieu d’être cloitrée à la maison. Je marchais à la recherche d’un taxi quand je rencontrais un ami à Rebecca, qui fut si enchanté de me voir. Il m’invita à prendre un verre et de discussion en discussion, il me fit savoir qu’il venait de s’installer à Niamey pour le compte d’une banque où il en était le directeur informatique.

C’est ainsi qu’il me proposa de déposer mon CV car ils étaient à la recherche de jeunes commerciales. Ici commença ma vie professionnelle, moi qui cherchais un stage, je venais de dégoter un travail à 21 ans…à peine.

Lorsque j’annonçais dans la famille que je travaillais comme agent commercial à la banque internationale, ce fut le déluge, y’en avait qui étaient contents, d’autres pas. Comme hafsat, qui brusquement se mit à me talonner dans ma vie, alors qu’on ne se parlait pas. On se rencontrait en famille et chacun passait son chemin sans s’occuper de l’autre.

Elle avait déjà menti sur mon compte disant que si j’avais quitté chez elle, c’était parce que je voulais suivre les garçons et qu’elle en était contre, je ne l’avais pas suivi dans son délire, ni répondu aux questions de mes tantes. Hafsat voulait coûte que coûte que je retourne sur les bancs, et passait par mes tantes pour me mettre la pression.

C’était vraiment la totale, pour quelqu’un qui ne me parlait pas, qui ne ratait aucune occasion de salir mon image, c’est quand même bizarre qu’elle veuille s’occuper soi-disant de mon avenir…… ;

J’habitais chez les SEMBENE et cela m’allait. Ils étaient assez vieux pour s’incruster dans ma vie et vivaient la leur. Je m’étais ainsi fixé un objectif de vie. Je voulais continuer mes études et faire mon master au plus tard dans les 4 années à venir ; après cela réunir ma famille à la capitale, les mettre dans les conditions. A 30 ans, il fallait que je commence à vivre pour moi, mais d’ici là, tout ce qui m’intéressait c’était construire un avenir pour ma famille d’abord.

Je n’avais plus de nouvelles de Karim, je le croisais souvent en circulation et passait mon chemin. Un jour, je ne savais quelle mouche l’avait piqué, il vint me voir chez les « Sembène ». Comme il avait changé, il avait pris des muscles comme un loubard, sentait fort l’alcool, ses yeux étaient rouges.

Je lui demandais alors ce qu’il me voulait après presque 6 mois de séparation. Il me fit comprendre qu’il avait juste besoin de me voir, que je lui manquais. Bien sûr je n’en croyais pas un mot, je ne le fis pas asseoir car j’avais pas mal de choses à finaliser dans le cadre du boulot.

Il se trahit en me demandant combien je gagnais et si je pouvais l’inviter à prendre un pot un jour. C’était donc ça ? il savait que j’avais du travail, donc il revenait pour faire la bamboula avec…

Je l’envoyais paître, sans aucune émotion, je pensais même que je commençais à le détester de toutes mes forces.
Il faisait ses va et vient, mais je refusais de reprendre avec lui, j’étais complètement dégoûtée des hommes, je refusais toutes les avances, ce que je voulais c’était gagner assez d’argent et mettre ma famille en sécurité et rien d’autres.

Un jour, alors que je cherchais un taxi, karim vint à la banque, il me proposa de me déposer ; ce que je refusais ; Il insista et vue que ça faisait plus de 30 minutes que j’attendais et qu’il faisait presque nuit, je finis par accepter.

Il fit un détour et comme je m’étonnais de la voie qu’il était en train de prendre, il me dit qu’il voulait déposer une commission chez un ami et que cela n’allait pas prendre du temps. J’étais exaspérée bien sûre, mais voilà j’étais dans sa voiture.
Arrivés devant la porte, il me demanda de descendre. Je refusais prétextant ne pas connaitre l’ami en question. Il me fit comprendre que la zone n’était pas sécurisée et qu’il ne pouvait pas me laisser dans la voiture . Bon gré, malgré je descendais et entrais avec lui jusqu’au salon .

Là , encore c’était la totale, il y’avait des bouteilles d’alcool partout sur la tables, des hommes jouaient au scrabble et me dévisagèrent dès qu’on fit notre entrée . L’un d’eux lança : c’est elle Hayat ? joli morceau mon pote…

Aussitôt, ils s’excusèrent et nous laissèrent seuls dans la maison. Je refusais de m’asseoir, cette commission prenait du temps et franchement ça ne me disait rien qui vaille. Karim s’approcha de moi, avec un regard dédaigneux et me saisit par la taille. Il puait l’alcool et me jeta à la figure : donc tu faisais semblant d’être prude alors que tu t’étais déjà livrée à Cheick ?!

Non mais ?! j’étais surprise, comment connaissait-il Cheick ? je ne lui avais pas parlé de lui. Devant mon air surpris, il continua : ok donc on va se servir madame, j’ai trop longtemps attendu et il me brutalisa d’une de ses manières que je n’oublierai jamais de la vie.

N’eut été le voisin qui entendit mes hurlements et entra m’arracher des mains de Karim, j’allais y passer, Il était décidé à me déshonorer sans état d’âme.

Je pleurais à chaudes larmes dans la voiture du voisin qui me ramenait jusqu’à chez les SEMBENE. Il me proposa d’aller porter plainte. A quoi bon ?je refusais, j’avais plus que jamais besoin de paix et de tranquillité, je ferai plus attention la prochaine fois.

Le lendemain matin, j’étais courbaturée, j’avais des bleus partout aux poignets que je tentais tant bien que mal de camoufler avec une chemise manches longues. J’essayais de me contenir, mais les larmes me trahissaient à chaque fois.

Des jours passaient, pas de nouvelles de Karim, je m’étais jurée de ne plus le laisser m’approcher et donnais des consignes au gardien de la maison pour qu’il l’empêche de rentrer la prochaine fois qu’il reviendrait.

Je me mis dans une tontine au niveau du bureau et au bout d’un an, je pus m’acheter une petite voiture. Je divisais mon salaire en 3 parties, une pour ma mère, une pour la tontine et une pour mes besoins, qui étaient infimes, je gagnais 170 mille, et la mise était de 100 mille, j’envoyais 50 mille à ma mère et vivait avec 20 mille par mois ; juste de quoi me payer mon nécessaire en cosmétiques. Les commerciaux de la banque avait un uniforme, donc je ne gaspillais pas dans l’habillement.

Fini les tracasseries des taxis et des ayga ayga qui manquaient de me tuer avec leur vitesse.
Je devais marcher de chez les « Sembene » au grand goudron, au moins 20 minutes, prendre un taxi pour me rendre au bureau, pareil pour le retour.

J’étais devenue frêle, très mince dû à ce marathon quotidien. Souvent je dormais le ventre vide car je ne retrouvais pas à manger à la maison, et étais trop fatiguée pour aller en chercher au dehors. 
Mes carences reprirent de plus belle, j’étais constamment sous perfusion de calcium et on me prescrivait tout le temps des compléments alimentaires.

L’achat de cette voiture m’attira les foudres de hafsat qui réunit mes tantes pour se plaindre du fait que je sois trop jeune pour avoir une voiture, qu’il fallait me pousser à la vendre. Quand elles me firent part de cette réunion et de son contenu, je pouffais juste de rires, j’étais comme hystérique, ce qui laissa mes tantes béates.

Elle ne s’arrêta pas là, elle commença à faire des enquêtes sur ma vie privée, mes faits et gestes, elle demandait toujours de mes nouvelles à mes cousines.

J’avais tellement carburé une année durant que je me suis permise d’aller en boite de nuit avec mes nouvelles copines du bureau pour décompresser. Je fis la connaissance de Alif, un fils à papa, fils d’un éminent député, homme politique réputé.Il me fit appeler quand je dansais et comme je refusais d’y répondre, ça le choqua .

Comment est ce que je pouvais dire non, là où toutes les filles couraient en disant oui ? Il venait des USA.
Alors il se déplaça de lui-même pour me parler dans l’oreille, il se présenta et me demanda s’il pouvait avoir mon numéro, je continuais à danser sans le calculer. Une de mes copines vint me secouer en me demandant : sais tu qui c’est ? il est réputé , pardon attrape le , il a l’air vraiment intéressé.

Je lui répondais que les fils à papa étaient tous les mêmes, je ne voulais plus avoir de relation, en tout cas pas pour le moment . Quand l’heure d’aller à la maison arriva, je dévalais les escaliers quand une voix me héla, c’était Alif, beau, clair, grand de taille, il avait tout pour plaire, seulement voilà, il ne me disait rien et je voyais en lui les mêmes salopards qui avaient toujours voulu abuser de moi et qui m’avaient trahie comme Karim.

Il prit mon numéro avec ma collègue, qui s’énervait de mon comportement. Et depuis il n’arrêta pas de m’écrire, il était aux petits soins avec moi, des cadeaux par ci par là, mais je n’arrivais toujours pas à m’ouvrir à une relation, j’avais trop peur de m’engager et être poignardée. Au fil du temps, Alif s’imposa dans ma vie, il venait de terminer ses études et venaient s’installer définitivement à Niamey.

Il était tout le temps chez moi, faisait mes moindres désirs et c’est ainsi que petit à petit il gagna ma confiance, cela avait pris 8 mois pour que j’accepte de m’afficher avec lui pour la 1ere fois en boite de nuit. C’était un 24 Décembre. Tous ceux qui me connaissaient avec Karim n’en revenaient pas, certains de ces amis me disaient non Hayat, tu ne peux pas nous faire ça ?!

Vous parlez, je ne les calculais même pas. Alif m’avait présentée à ses parents, ils connaissaient ma famille entière aussi, cela me suffisait comme preuve de son sérieux envers moi.

Karim vint le lendemain de la sortie, pleurer devant la porte des « Sembène » : j’aurai appris que tu sors avec Alif , qu’a-t-il de mieux que moi ? j’ai tout fait pour qu’on reprenne, tu m’as refoulé, pourquoi ?

Karim était ivre et pleurait sérieusement, je ne pouvais pas le consoler, il avait acheté ce qui lui arrivait, je ne pouvais rien faire pour lui.
Il quitta sans une seule réponse de ma part. Il ne m’aimait pas, son égo était juste touché. Alif buvait aussi, mais jusque-là il a su se maîtriser , il était de tempérament doux , très calme et posé.

Le jour de mon anniversaire, il me fit une surprise grandiose dans sa famille, ses amis et ses frères, ses parents étaient là , cet acte symbolisait mon entrée officielle dans leur famille, la vie était tout simplement belle pour moi. Enfin j’avais eu l’homme parfait , celui qui me respectait et m’aimait pour celle que j’étais.

Je le présentais aussi à mon oncle et à une de mes tantes, car il parlait de mariage. Il aménagea dans une maison, qu’on décora ensemble de la peinture jusqu’au choix des meubles.Je fis les achats du nécessaires de la cuisine, tout était fin prêt, on devait se marier dans 3 mois.

Hafsat eu vent de cela et fit aussi un boucan comme elle pouvait, disant qu’elle m’avait aidée à devenir ce que j’étais et que je n’avais même pas daigné présenter mon fiancé, elle jura que cela ne se passerait pas ainsi, d’après mes cousines qui me remontaient toujours ce qu’elle venait radoter .

Elle se débrouilla pour avoir accès à la mère de Alif et me sabota à ses yeux. Depuis, celle-ci changea avec moi, si même ma cousine m’avait chassée parce que je ne restais pas tranquille, c’est que j’étais quand même un cas.

Elle s’interposa entre Alif et moi, bien sûr je n’en su rien, Alif ne me mit pas au courant.

Un soir , alors que j’étais chez lui, je remarquai qu’il me regardait bizarrement , il était en train de boire. Il parlait de manière bizarre, l’alcool était en train de lui monter à la tête, je pris la bouteille et la rangea. On eut une prise de bec pour ca, pour la 1ere fois , j’étais fâchée contre lui. Il me prit dans ses bras et commençait à m’embrasser, plus j’essayais de le repousser, plus il insistait.

Je n’avais rien compris, ni à quel moment je me retrouvais en dessous de lui sur la moquette du salon, ses gestes étaient insistants, il voulait me déshabiller, j’essayais de le raisonner , mais rien, il souleva alors ma robe et déchira mon slip…….

Cette nuit Alif me prit de force, il prit tout ce que j’avais de plus cher, à 3 mois du mariage, il venait de gâcher toute la magie de ce rêve de prince charmant que j’avais………….

Récit recueilli et transcrit par Ibtissem….

Mon calvaire