Mon Histoire ( suite et fin)
Ecrit par Sacerdoce
Il sonnait 6h quand
Edouardo se réveilla.
Malgré mes émotions du
moment je me m’attelais à préparer ma réunion de 10h parce que s’il y a une
chose que je sais sait bien faire, c’est utiliser ma douleur pour avancer
Quand j’avais découvert
à 8ans que j’étais le bâtard de la famille, celui qui entâchait le tableau de
la famille parfaite.
Cette nuit-là j’ai
pleuré tout seul dans ma chambre sans personne pour me consoler. Je ne sais
plus combien de temps j’ai pleuré mais quand je me suis relevé j’ai juré sur
l’âme de ma défunte mère que je serai le meilleur de tous les enfants de la
famille.
Pour cela il me fallait
surmonter la haine de ma belle-mère, le rejet de mon père et l’indifférence de
ma grande mère. Je devais utiliser la douleur en rage de réussir
Mes efforts payèrent.
J’ai eu mon bac à 15ans
avec mention très bien et donc j’obtins une bourse pour étudier en Grande Bretagne
à la London School of Economics (LSE) .C’était génial j’allais partir loin de
ma famille (qui ne m’aimait pas de toute façon).
Une fois là-bas j’ai mis
les bouchons doubles
Ça été dur mais j’y suis
arrivé. À 22ans j’avais mon doctorat en sciences économiques et parallèlement
j’étais en master1 de diplomatie et relations internationales. Je suis parti
pour Stanford pour mon doctorat en relations internationales
A 25ans je me suis retrouvé
avec un double doctorat
Pendant les vacances je
ne rentrais pas au pays. Je crois qu’en 10ans je suis rentré 3fois.
Mais pour ces quelques
fois où je suis rentré je me rabattais
sur mon grand père, le seul membre de ma famille qui me donne de l’affection
malgré son caractère de dictateur, il savait se montrer objectif.
Malgré le sentiment de
rejet que j’avais j’ai forcé son admiration et j’avais réussi. Il a reconnu mon potentiel
et vu que je portais son nom il en était fier ; au fil des années je suis
devenu son protégé et lui il était mon tout mon père mon mentor mon modèle.
Dans cette rage de
vaincre je n’ai pas eu le temps pour une vie sentimentale j’ai eu une relation
avec Marianne une britannique mais elle m’a laissé tomber parce qu’elle me
trouvait trop introverti, je ne sais pas aimer a-t-elle dit mais elle n’a pas
vraiment tort, je ne sais pas ce que c’est l’amour, je ne sais pas m’attacher bien
qu’étant la convoitise de plusieurs femmes je n’en avais que faire. J’étais
trop axé sur me faire accepter par ma famille mais mon père et moi c’était une
toute autre histoire
Ma belle-mère avait
menti sur mon compte et mon père l’a cru plutôt que moi depuis on a des
relations obscurcies assez complexes il ne m’a jamais témoigné une marque
d’affection .
A 25 ans j’ai intégré à
temps plein l’entreprise familiale j’ai
commencé au bas de l’échelle mais j’ai rapidement gravi les échelons sous la
tutelle de grand père. Il me préparait à la relève cela sautait aux yeux mais je
l’avais bien mérité.
Quant à ma relation avec
mes frères c’est un peu compliqué à cause de leur mère, avec mon grand frère
c’était plutôt cool lui était architecte il a on propre cabinet on s’écrivait
de temps à autre mais avec les 2 autres ce n’est pas tellement la fraternité au
sens du terme mon petit frère était ingénieur en aéronautique dans les forces
armées mais la benjamine était encore étudiante en hôtellerie et restauration.
J’étais le seul qui entreprit des études qui va dans le sens de la gestion
d’une entreprise. En gros voilà.
Bref il faut que j’aille
à ma réunion.
Je crois que mon père m’évite il n’a pas daigné montrer le bout de son nez depuis son réveil jusqu'à un vague "tu veux bien me déposer à l’hôpital avant d’aller à ta réunion". Mais il ne perd rien pour attendre à mon retour je lui ferai vomir tout ce qu’il sait sur ma mère.