Mon Ololufê

Ecrit par Yayira Bénédicte

Mohamed Diarassouba

 

-          Je suis vraiment dessus de toi Mohamed, vraiment dessus de toi. Dit ma femme

-          Chéri je peux tout expliquer

-          M’expliquer quoi ? comment tu as osé faire ça ? vouloir lui arracher son enfant, pourquoi ? tu sais ce qu’elle à vécu pour en arrivé là ? sans compter que tu n’étais même pas là, elle a du jouer le rôle du père et de la et toi tu vas te lever gaillardement pour vouloir lui ^rendre son enfant. Dit-elle en prenant notre fille qui commençait à geindre dans son berceau

-          Ce n’est pas ça chéri, je voulais juste meilleur pour lui. Dis-je pour me défendre

-          Tu voulais le meilleur pour lui, tu ne savais pas comment ils vivaient depuis tout ce temps ? c’est méchant ce que tu voulais lui faire, surtout qu’elle t’a accueilli à bras ouvert quand tu es revenu dans la vie de son fils, tu n’es même pas crédible. Dit-elle en s’en allant avec Hadji, notre fille dans  ses bras.

Je ne sais même pas comment elle a su, certainement de la bouche de ma sœur ainée. Je n’aurais jamais dû écouter Hélène, je ne sais pas ce qui m’a pris de le faire. Je sais que mon fils est très attaché à sa mère et moi comme un idiot je voulais me venger parce qu’elle m’a laissé pour son patron, ce qui n’est pas tout à fait vrai parce qu’elle m’a laissé en apprenant que j’étais marié mais peut-être qu’elle était avec lui tout en étant avec moi, c’est n’est plus important aujourd’hui. J’espère juste que son mari et elle me laisseront voir mon enfant parce qu’après tout c’est mon enfant et  personne ne peut m’enlever ça !

J’arrive à mon bureau avec quelques minutes de retard, ma secrétaire m’informe qu’un homme veut me voir et qu’il m’attend dans mon bureau. J’entre et je tombe sur le mari de Natasha, assis confortablement dans mon bureau la mine neutre, je ne sais pas pourquoi mais je me sens intimidé cet homme est assez intimidant surtout qu’il a toujours la mine neutre pourtant quand mon fils parle de lui tu as l’impression qu’il ne parle pas de la même personne.

-          Bonjour que puis-je pour vous ? demandais-je en m’assaillant dans mon fauteuil

-          Bonjour, rien, vous ne pouvez rien faire pour moi. je suis là pour mettre les choses au clair, n’eut été le fait que vous êtes le père de Bryan je ne serais sûrement pas entrain d’avoir cette conversation avec vous mais pour mon fils je le fais. Commença-t-il

-          Mon fils vous voulez dire. Rectifiais-je

-          Vous la fermez et vous m’écoutez ! dit-il froidement en me fixant, la prochaine fois que je vous prend à magouiller d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin contre ma famille vous l regretterez amèrement, et renseignez vous sur mon compte, je ne dis jamais des paroles en l’air car la parole d’un Adéléké est sacré ! vous n’avez pas idée de qui je suis alors que je ne vous y reprenne plus sinon je vous broierez comme le vert que vous êtes. Me suis-je bien fais comprendre ? demanda-t-il toujours en me fixant

-          ……

-          Me suis-je bien fait comprendre ? tonna-t-il

-          O… oui. Dis-je en reconnaissant à peine ma voix.

Il se leva et sortis de mon bureau, je mis quelques minutes avant de retrouver mes esprits. Il m’a carrément menacé, il se prend pour qui ce type ! Un étranger venir me menacer dans mon propre pays ? Non mais ! Ce n’est pas sa faute mais celle d la pute qui lui sert de femme.

 

Anastasie Bansah épse Dasylva

 

Je me lève la bouche pâteuse avec une et un mal de tête pas possible, alors que je suis sensé allé bosser. Déjà 6 semaines que je suis rentrée de lune de miel, Ray voulais pas que je reprenne d’aussitôt parce qu’il voulait qu’on profite encore l’un de l’autre pourtant lui-même dit toujours qu’on à toute la vie pour profiter l’un de l’autre. J’ai repris le boulot ils y’a 3 semaines mais ces derniers temps je me sens de plus en plus épuisé, j’irai voir le médecin aujourd’hui. Ray est en voyage depuis plus d’une semaine, il doit rentrer la semaine prochaine, et j’avoue que c’est difficile de vivre sans lui dans cette maison, ce qui fait que le soir je n’ai pas envie de rentrer quand je finis à l’institut, quand il est la je me presse de rentrer pour faire la cuisine.

Je m’apprête et je vais au boulot,  je n’aime pas les hôpitaux et comme mon mari n’est pas là je n’ai pas le choix que d’y allé toute seule, ma meilleure amie m’aurais accompagné si elle n’était pas en déplacement à Dabou pour représenter son mari qui est hors du pays en ce moment. En parlant de meilleure amie j’avoue qu’au début j’étais un peu jalouse de sa relation avec  Annissa et Meliane, je me suis dis qu’elle allait me jeté aux oubliettes parce qu’elle a d’autres amies, pendant des années nous avons été les seules amie l’une de l’autre donc j’avais un pu peur mais rien n’ changé dans nos relation, bien au contraire et aujourd’hui je fréquente aussi Anni et Mel et Ray fréquente aussi leur époux.

Je suis tellement fière des femmes qu’on devient, on a encore du chemin à faire mais on a quand même parcourue une longue distance. Je bénis chaque jour DIEU pour ses merveilles dans nos vies, où serions-nous sans sa grâce ? Nulle part !

J’arrive au boulot en taxi, je n’ai pas encore mon permis de toute façon. j’y reste jusqu’à 16h avant de m’en aller pour l’hôpital, je vais voir un médecin généraliste  qui j’explique comment je sens ses derniers temps, celui-ci me conduit vers un gynéco après m’avoir poser quelques questions.

Environ 1h plus tard le verdict tombe, je suis enceinte ! Je demande au docteur si il est bien sûr de ce qu’il avance, il confirme que oui. Il me propose de faire une écographie pour être sûre mais je refuse, je veux partager cet instant avec mon mari, je vais donc attendre qu’il rentre pour qu’on fasse l’éco ensemble, pour le moment je me contente des résultats des examens sanguin. J’ai envie d’appeler mon mari pour crier ma joie mais je préfère attendre qu’il rentre. J’appel donc ma personne

-          Madame Dasylva. Dit-elle en décrochant

-          Madame Adéléké. Dis-je en riant

-          On dit quoi ?

-          On dit quoi rien, tu es rentrée ? lui demandais-je

-          Non non pas encore, je suis à la rentrée de Baby, à Gesco. Dit-elle

-          Tu es au volant ? lui demandais-je pour m’assurer qu’elle est en état d’entendre ce que je veux dire

-          Non c’est le chauffeur qui conduit, Femi trouve que je suis encore novice pour conduire toute seule hors d’Abidjan.

-          Alors assied bien ma co. Dis-je en riant

-          Quoi ? dit moi je suis bien assise. Dit-elle curieuse

-          Je suis enceinte ! dis-je doucement

-          Attends je n’ai pas bien entendu, tu as dis quoi ?

-          Tu as très bien entendu, je suis enceinte, de 10 semaines

-          Bim ! il a mit bim. Cria-t-elle, wouuuuooooooooooo

-          Tu es folle. Dis-je en riant

-          Wouuuuoooooooo, noooon pasto c’est un 10 j’ai dis

-          Donc moi je ne suis pas une dix ?

-          Bien sur toi tu es une dix, faut une dix pour accompagné un dix. Dit-elle en riant

-          N’est-ce pas ? lol

-          Rhooorr je suis trop contente pour vous ma chérie, je suis vraiment heureuse, tu le mérite

-          Merci ma puce. Dis-je touché, tu es la première à qui je le dis, je voulais appeler Ray mais je vais attendre qu’il rentre pour le lui annoncer.

-          Oui je crois que ça serais préférable, tu es où ? je viens vers toi, faut que je te vois, je suis trop contente

-          Je suis à la Policlinique de Angré

-          Y’a un glacier en face si je ne me trompe pas, attend moi là je viens dans une demie heure environ.

-          Ok ça marche ! dis-je avant de raccrocher

C’est environ 40 minutes plus tard qu’elle est arrivée. Elle c’est mise à crier madame Dasylva dès qu’elle est rentré dans le glacier et ma vue

-          Arrête de faire la folle lui. dis-je

-          Laisse-moi exprimer ma joie abeg. Dit-elle en me faisant la bise

-          Tu es vraiment folle, ton mari sait ça au moins ?

-          Il est plus fou que moi, figure-toi qu’il est allé menacer Mohamed ce matin, c’est ce dernier qui m’a envoyé un message pour me traiter de tout les noms. Dit-elle en s’asseyant

-          Il n’est pas sensé être hors du pays ? demandais-je

-          Apparemment il est rentré ce matin et dès qu’il a quitté l’aéroport il est allé au bureau de Diarassouba le menacer de je ne sais quoi

-          Mais ça fait plus de un mois que le procès est fini je pensais qu’il avait laissé couler ? dis-je étonné

-          Qui ? Adéléké laissé tomber ? aussi facilement ? jamais ! moi-même j’avais peur qu’il fasse pire, au moins il devrait s’estimer heureux qu’il l’ait juste menacé

-          Alexandre le grand ! dis-je en riant, donc toi ton mari est rentré au lieu de courir à la maison tu viens d’abord me voir ?

-          Bien sûre, toi tu es la mère de mon enfant dit-elle souriant. Dis-moi tout, je veux tout savoir. Dit-elle en s’assaillant bien

On resta parlé jusqu’à 20h30, elle avait libéré le chauffeur quand ils sont arrivés, donc c’est elle qui m’a conduit à la maison. Elle a obtenue son permit il y’a deux semaines donc elle se promène en ville avec l’une des voitures de son mari, elle me  dépose chez moi et s’en va. Bizarrement mon mari ne m’a pas appelé de toute la soirée, ce n’est pourtant pas dans ses habitudes.

Le gardien vient m’ouvrir quand j’arrive devant portail, je le salue et entre. Je vois d’une faible lumière au salon quand j’ouvre la porte, des lumières de bougie je distingue en m’approchant. Un diner est servit avec les chandelles et tout, mon cœur commence à battre de joie, une seule personne peut faire ça

-          Bonsoir bb. J’entends derrière moi

-          Bonsoir chéri. Dis-je en me retournant pour répondre à mon mari

-          Tu as tardé, ça fait près d’une heure que je t’attends. Dit-il en venant me prendre dans ses bras

-          J’ai dû faire un détour, tu n’étais pas sensé rentré la semaine prochaine toi ?

-          Si mais ma femme me manquait trop. Dit-il en m’embrassant

-          Tu me manquais aussi, trop même. Dis-je contre ses lèvres

Il me fit couler un bain qu’on fini par prendre ensemble en faisant pleins de trucs, avant d’aller diner. il m’a trop manqué. Je lui remis les résultats une fois dans la chambre

-          Bb ? fit-il en me regardant

-          Chéri ? répondis-je sur le même ton

-          Tu… t… tu es…. Enceinte ? demanda-t-il en regardant les résultats dans sa main et en me regardant

-          Oui. Dis-je en souriant

-          Oh yes ! dit-il en sautant, yes ! yes ! yes !

J’éclatais de rire alors qu’il courait dans toute la pièce, il alla au salon et revint me soulever, tout en continuant de crier combien il est heureux.

 

Alexandre Oluwafemi Adéléké

 

Je me sens beaucoup mieux après avoir parlé à cet idiot qui se prend pour un homme, je suis rentré ensuite à la maison et je suis plus ressortis, j’ai passé du temps avec mes enfants. On ira tous bientôt au Nigeria pour les fiançailles de Ella et Frederick, ça permettra aussi à Elo de rencontrer les autres membres de ma famille, on devait y allé depuis mais fallait que Bryan compose et j’avais aussi des choses à gérer, cet dernier à réussi à son examen avec  brio donc on peut enfin allé en vacance, on va laisser les enfants avec leur grand-mère ici au retour de Nigéria et mon épouse et moi on ira en lune de miel, on l’a bien mérité.

Ce soir les enfants et moi avons fait le diner, elle était sensé rentré depuis mais elle n’est pas encore là ; je lui ai pas dit que je suis là donc je ne l’ai pas appelé. On est entrain de mettre la table quand j’entends la voiture se garer, Mila cour vers la porte tandis que Aurélie et Bryan la continue de m’aider à mettre la table

-          Mon bébéééé ! dit-elle en soulevant Mila pour la faire tournoyer alors que celle-ci rit à gorge déployé

-          Bonsoir maman. Font les deux autres en allant vers elle

-          Bonsoir mes amours. Dit-elle en leur faisant la bise, elle ne semble pas surpris de me voir

-          Bonsoir mon ange. Lui dis-je

-          Bonsoir, répondit-elle simplement

Je fronce les sourcils alors qu’elle pose Mila, Bryan et Aurélie vont à la cuisine apporté les plats qu’on a fait

-          Y’a un souci ? lui demandais-je en m’approchant

-          Non. Dit-elle

-          Ok, dis-je simplement. Tu mange ou tu prends une douche d’abord ?

-          Je suppose que vous m’attendiez donc on mange d’abord. Dit-elle

On mangea dans une bonne ambiance, mais j’avais l’impression qu’elle me reprochait quelque chose, elle sait pourtant que je n’aime pas les non dit.

-          Tu vas me dire ce qui se passe ? lui demandais-je alors qu’on était dans le lit

-          Tu es rentré et tu ne m’a même pas appelé. Dit-elle comme une enfant

-          C’est pour cela que tu boude ? demandais-je surpris ?

-          Tu es rentré depuis le matin, tu pouvais au moins m’appeler. Dit-elle en me regardant méchamment

-          Je voulais te faire la surprise Ololufê, et comment tu as su ?

-          Mohamed m’a envoyé un message que tu es allé le menacer.

-          Ah ouais ? il ose même t’écrire ?

-          Femi !

-          Non pas de Femi qui tienne, tu as une grande tolérance à la bêtise toi, je pensais que tu avais coupé les ponts avec lui, alors comment il arrive à t’écrire ?

-          Il m’a écrit avec un numéro non répertorié

-          Tu es fâché parce que je l’ai menacé ou parce que je ne t’ai pas dis que j’étais rentré ? lui demandais-je

-          Je ne suis pas fâchée parce que tu l’as menacé même si je n’en vois pas la nécessité, moi je veux juste l’ignorer, allé le menacer c’est lui donner trop d’importance alors que c’est personne. Dit-elle

-          Je ne l’ai pas menacé, j’ai juste mis les choses aux claires. Dis-je en me couchant

-          Ok. Dit-elle en commençant à me caresser le torse

-          Quoi ? lui demandais-je

-          Comment ça quoi ? j’ai envie de mon mari. Dit-elle en enlevant sa robe de chambre se révélant ainsi toute nu

Avant que je ne puisse dire quoi que se soit elle s’empalait sur mon sexe déjà tendu qu’elle masturbait depuis quelque seconde, je m’agrippais à sa hanche avant de la renversé pour la prendre en missionnaire. C’est trop bon d’être en elle, je ne tarde pas à venir après qu’elle ait jouis en faisant souffrir mon dos.

-          Je t’aime Ololufê, lui murmurais-je

-          Je t’aime aussi Femi, tu es pour moi une tel bénédiction si tu savais. Dit-elle en me fixant

On se regarda un moment avant de reprendre les hostilités, j’ai envie de me perdre en elle, encore et encore.

Le lendemain on était chez le concessionnaire pour qu’elle choisisse sa voiture, apparemment madame à prit goût au Range Rover, elle à chois un Vélar de couleur blanche. On alla ensuite à l’hôpital pour faire des examens à la demande de madame mon épouse qui voulait savoir si après sa fusse couche elle n’aurait pas des problèmes des problèmes à concevoir. Je fis les examens avec pour être sur que nous allons tout les deux biens, on décida donc de faire des examens complet.

Deux jours plus tard nous étions là pour les résultats

-          Félicitations monsieur et madame Adéléké vous attendez un heureux évènement commença-t-il après les salutations d’usage

-          Comment ça ? demanda ma femme

-          Vous êtes enceinte de 8 semaines madame. dit-il

-          Vous en êtes sûr docteur ? elle a saigné à temps ses derniers mois, pas un jour de retard. Demandais-je

-          Tout les résultats  son unanime monsieur votre femme est bel et bien enceinte ! pour le saignement c’est tout à fait possible, l’un n’empêche pas forcement l’autre. Dit-il

-          Ok, je comprends. Dis-je alors qu’Elo ne disait rien

-          Je vais vous conduire chez l’échographe pour que vous puissiez pratiquez une écographie

On alla en silence jusqu’à chez l’échographe, je crois qu’on ne réalise pas encore tout les deux. Je ne pu empêcher une larme de couler en entendant les battements cœurs du bébé, je ne peux d’écrire ce que j’ai ressentis à cet instant. C’était juste merveilleux !

On est rentré directement à la maison, les enfants étaient chez leur grand-mère. Je la portais de la voiture à la chambre, je la posais ensuite sur le lit

-          Tu es fou babe. Dit-elle en riant

-          C’est comme ça tu vas te déplacer maintenant. Dis-je sur un ton sérieux, ce qui lui fit rire de plus bel

-          Tu seras fatigué de me porter au bout de deux jours babe. Dit-elle en posant sa tête sur ma poitrine

-          On verra bien, merci. Dis-je après un moment, merci de me combler d’autant de joie Ololufê, tu fais de moi un homme heureux et ça chaque jour que DIEU fait.

-          Tu me rends dix fois plus heureux babe, tu m’as accepter avec tout mes bagages sans rechigner, tu m’as permis de donner une famille à mes enfants

-          A nos enfants, précisais-je

-          Nos enfants, merci à  toi de faire de moi une femme, de m’honorer, de prendre soin de nous, de veiller sur nous, merci d’être là et d’être toi babe. Alexandre le grand comme le dit Ana, monsieur Adéléké pour certains, Alex pour d’autre mais mon Femi à moi et à moi toute seule. Dit-elle en me regardant

-          Ma Elo, mon Ololufê, je t’aime, je vous aime plus que tout ! dis-je en passant la main sur son ventre

Je suis un homme heureux, un homme comblé et je me sens à ma place aux côtés de la femme que j’aime, ce n’est pas la femme la plus parfaite du monde mais c’est ma femme, et me réveiller au près d’elle chaque matin est une grâce et une chance inouïe ! 

La Kinda