*** NADIA ***

D’après la chronique « C’EST NOËL ! », déjà parue. 

ACTE 5 

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>> NADIA <<

 

Je me déhanche timidement avant de le faire plus amplement, ondulant le bassin et balançant les hanches sur les cotées.

 

« Tout au fond des océans 
J'irai chercher ton reflet 
J’arrêterai même le temps 
Que tu sois près de moi tout le temps 
Dévier les chutes du Niagara 
Pour te prouver mon amour 
Traverser le Sahara 
Pour toi je ferais tout ça. » 

 

Petit à petit à l’écoute de ces paroles mêlées à la musique douce provenant de l’écouteur enfoui dans mon oreille, j’ai la nette impression que c’est le jeune homme métisse dansant avec moi qui me parle. Pourtant il est là en train de me regarder simplement dans les yeux avec un calme qui me rassure.

 

La chanson continue, l’air de rien…

 

« J'invoquerai tout les vents 
Pour te souffler mes sentiments 
Défierai tous les géants 
Te prouver comme je suis grand 
Ce petit bonhomme que je suis 
N'a qu'une idée qu'une seule envie 
Vouloir t'aimer pour la vie. » 

« Tout au fond des océans 
J'irai chercher ton reflet 
J’arrêterai même le temps 

Que tu sois près de moi tout le temps 
Dévier les chutes du Niagara 
Pour te prouver mon amour 
Traverser le Sahara 
Pour toi je ferais tout ça. » 

« Hypnotisé par ta voix 
Par ton odeur et ton aura 
Je ferai tout ce qu'il y aura 
Pour te sentir près de moi 
Ce court instant que l'on vit 
Ce simple passage qu'est la vie 
Je veux t'aimer aujourd'hui. » 

« Tout au fond des océans 
J'irai chercher ton reflet 
J’arrêterai même le temps 
Que tu sois près de moi tout le temps 

Dévier les chutes du Niagara 
Pour te prouver mon amour 
Traverser le Sahara 
Pour toi je ferais tout ça. » 

Ecoutant attentivement ces mots presque magiques associés à la douce musique qui résonne à mon oreille dans l’écouteur, je me laisse porter par la danse du zouk. Je me détends et danse en laissant bercées par des belles paroles qui s’en suivent…

 

« Envahie par une telle obsession 
Je me sens ivre de toi bébé 
Mais je ne sais pour quelle raison 
Je suis tombé fou de toi. »

« Tout au fond des océans 
J'irai chercher ton reflet 
J’arrêterai même le temps 
Que tu sois près de moi tout le temps 
Dévier les chutes du Niagara 
Pour te prouver mon amour 
Traverser le Sahara 
Pour toi je ferais tout ça. » 

« Tiens voilà mon coeur 
C'est tout ce que j'ai de meilleur 
Donne-moi ton corps 
Que l'on vive des moments forts. » 

« Tout au fond des océans 
J'irai chercher ton reflet 
J’arrêterai même le temps 
Que tu sois près de moi tout le temps 
Dévier les chutes du Niagara 
Pour te prouver mon amour 
Traverser le Sahara 
Pour toi je ferais tout ça. « 

« Tiens voilà mon coeur 
C'est tout ce que j'ai de meilleur 
Donne-moi ton corps 
Que l'on vive des moments forts. » 

« Tiens voilà mon cœur… »

 

 

Plus je me concentre sur les paroles de la musique qui me guide, comme le courant de l’eau sur un fleuve tranquille, plus je croyais pour de vrai à ces belles paroles pleine de bonnes choses. On dit que le zouk est l’expression de l’amour, du désir vertical d’un plaisir à l’horizontal. Je me demande où va me conduire cette danse avec ce métis.

 

Je me murmure à son oreille.

 

Au fait, ton prénom c’est quoi ?

- Amyir ! Toi c’est Nadia non ?

- Oui ! Exactement !

- Enchanté !

- Enchanté !

 

Il continue de danser avec moi, avant que la musique s’arrête. Je me décolle de lui et il me lâche. Je reste immobile devant lui et me pince les lèvres en glissant les mains sur ma jupe pour la lisser. Je n’ai plus quoi faire maintenant.

 

- Je crois qu’on a terminé avec cette danse, vu qu’il n’y a plus de musique.

- Oui ! Merci pour la danse. Tu danses bien !

- C’est normal puisque tu dansais bien aussi !

- Donc si je dansais mal toi aussi tu aurais dansé mal.

- Lol ! Pas du tout !

- Tu danses la salsa ? 

- Oui ! 
- Et la kizomba ?

- C’est quoi la Kizomba ? 

- Une danse ! 

- Ah ! Je ne connais pas !

- Vraiment ?

- Oui !

- Pour une fille qui sait danser, c’est incroyable que tu ne connaisses pas la kizomba.

- Incroyable mais vrai !

- Ouais !

- Explique moi un peu la kizomba, peut-être que je la connais sans connaitre le nom.

- La danse kizomba se caractérise par sa sensualité des mouvements et la position stricte du tronc du danseur et sa cavalière qui demeure fixe et néanmoins souple, tandis que le bas du corps est beaucoup plus énergique et en mouvement.

 

J’hoche simplement la tête en comprenant un peu ce qu’il explique. Il continue son explication, me disant que l’espace dans lequel se meut le couple de danse kizomba est réduit à son strict minimum.

 

- On danse ça collé et serré, si je comprends bien.

 

- Oui, exactement ! C’est un contact étroit des corps et les mouvements de danse, bien qu'élaborés, sont synchronisés, et plus rapide.

- …

- La danse kizomba autorise et se caractérise par des déplacements en arrière du danseur qui tire vers lui sa cavalière collée contre lui. Cette dernière le suit de près et s’immobile quand le danseur s’arrête puis tous les deux fléchissent un peu les jambes en s’abaissant légèrement avant d’exécuter ensemble un déhanchement synchronisé et caractérisé par un remuement du bas du corps plus rapides et plus énergiques, au même rythme. 

- Ah ça…

- Tu comprends ? 

- Pas vraiment !

 

Il détourne son regard du mien et gratte sa nuque, en paraissant réfléchir. Il me regarde à nouveau en face.

 

- En fait... la kizomba est une danse salsa en couple, avec des déplacements plus lents du corps, et des mouvements de danse plus souples du ventre et des hanches. Le tout donne une danse lente et sensuelle, un peu comme le zouk. Tu vois ?

- Je vois !

- On va faire un essai de danse kizomba !

- Hum… Et si je te marcher sur le pied ? Vu que je ne sais pas trop danser la salsa.

- Ce n’est pas grave !

- Sûr ?

- Bien sûr ! Ne t’inquiète pas pour mes orteils. Ils ne craignent rien avec mes bottes de sécurité.

- Ok !

- Croise tes bras autour de mon cou et rapproche-toi de moi au maximum.

- …

 

Je tique un peu mais je m’exécute, car je suis curieuse d’apprendre à danser la kizomba. Une fois que je suis exécutée comme demandé, il glisse son bras droit dans mon dos, m’élançant ainsi la taille. Une pression de son bras dans mon dos me force à me coller étroitement à lui.

Il colle son corps contre le mien, écrasant son torse sur mes seins. Il glisse sa jambe droite entre les miennes, me faisant écarter les pieds. Il avance sa jambe entre les miennes et sa cuisse droite s’immiscer entre les miennes. Je me cambre pour reculer mon bassin afin d’éviter le contact avec mon bas ventre.

 

- Je vais te tirer vers moi, tu me suis moi au pas et reste près de moi en te laissant entrainer par mes déplacements.

- Ok !

- Et durant nos déplacements dans la foulée tu marches en te déhanchant et surtout roule ton p’tit bodje.

- Loool !

 

Je n’ai pas pu m’empêcher de dire en l’entendant dire de rouler « mon petit bodje ».

 

- Qu’est-ce est drôle ?

- Rien ! Ne fait pas attention !

- Donc je disais que tu me suis au pas et de près quand je me déplace en arrière et sur les côtés. Tu te déhanche en te déplaçant. Puis quand je m’arrête, tu fais de même, tu restes immobile et sans cesser de te déhancher pour danser avec souplesse.

- Ok !

- Commence par te déhancher doucement, souplement et sensuellement, quoi !

 

Je me déhanche lentement, souplement, faisant porter sur l'une puis l'autre jambe le poids de son corps en accentuant la posture de la hanche opposée. Cela e fait un peu tortiller le bodje, et j’imagine le spectacle que j’offre aux hommes qui nous regardent.

 

- Ok c’est bien ! Continue comme ça !

- …

- Chaque fois que je tape ma main sur le bas de ton dos ce sera pour te faire signe qu’on se de te baisser légèrement et onduler ton bassin énergiquement, mais de manière de plus souple et rapide.

 

J’acquise en ne cessant de me déhancher. Il tape sa main soudainement dans mon dos, je sens son corps s’abaisser légèrement. Je le suis vite dans le même mouvement et ondule mon bassin en même temps. Mon bas ventre se frotter à la cuisse de la jambe immiscée au départ entre les miennes. Le frottement est bref mais la sensation est enivrante.  

 

Une nouvelle tape sur le bas de ton dos et il remonte le corps en ondulant son bassin pendant que je fais pareil. Je me sens tiré vers lui alors qu’il fait des pas en arrière puis tourne sur le côté. Je marche en le suivant de près tout en me déhanchant. En même temps je tortille mon derrière à cause des chaussures à talons hauts que je porte aux pieds.

 

Nos deux corps fusionnés par l’étreinte s'enlacent, ne font plus qu'un, alors que nous dansons sans écouter le moindre son de musique. Il s’arrête et je reçois une petite tape des doigts de sa main posée sur mon dos. Je me baisse un peu et j’ondule le bassin en même que mon partenaire de danse qui en fait autant.

 

Il remonte plus vite que moi, sa cuisse touche ma fente sans que je le veuille et se frotte dessus alors que j’ondule le bassin. Je me crispe en réaction, sentant mon petit bouton est stimulé par le frottement de ma fente sur la cuisse de mon cavalier.

 

La pression et les frottements de sa cuisse s’accentue sur ma fente, chaque fois que nous nous abaissons légèrement pour ondulant nos bassins durant la suite de la danse. En fait il me prend de court e, s’abaissant moins et en remontant son corps plus tôt que moi, créant ainsi ces frottements de sa cuisse sur mon bas ventre et ces pressions sur mon pubis ou ma fente.  

 

Les pressions de sa cuisse sur mon bas ventre et ses frottements au passage sur ma fente se poursuivent et  m’électrisent, surtout lorsque mon petit bouton sensiblement stimulé. Je ne lui en tiens par rigueur et met ça sur le cou de nos mouvements de danse.

 

Je fixe en plongeant mon regard dans ses yeux pour le sonder, cherchant à voir s’il ne profitait pas de cette danse pour me chauffer. Il danse très sérieusement, l’air de rien, pendant que j’ai toutes les peines du monde pour cacher mon trouble provoqué par la pression cuisse contre mon bas ventre et les frottements passagers sur ma fente.

 

Mais très vite, je sens contre mon bas ventre une bosse ayant pris former dans sa combinaison de travail. Alors qu’on danse, il se frotte à moi, me faisant au passage sentir son désir, le tout bien caché dans les mouvements de la danse. Il aimerait sans doute le faire discrètement, mais c’est impossible avec nos corps collés.

 

Cette situation incongrue me gêne encore plus, et commence à me faire mouiller. Nous continuons à danser la kizomba et c’est drôle, car je le sens un peu plus gêné que moi, certainement à cause de son érection.

 

Soudain, j’ai envie de jouer avec lui. J’hésite puis je n’écoute plus que mon instinct de fille en chaleur. En fraction de seconde, sans réfléchir, c’est moi qui frotte mon bas ventre contre le sien et à sa queue qui gonfle encore. Puis je frotte ma fente au passage sur sa cuisse, en ondulant le bassin.

La main droite de mon cavalier a lâché ma taille pour la fesse droite qu'il empoigne doucement afin de tenir. Je suis bien calée face à mon cavalier, les deux cuisses écartées autour de la sienne qui n'arrête pas de se presser sur mon bas et se frotter sur la fente de mon sexe.

 

Je sens des petits picotements dans mon bas ventre et des frissons me parcourir le corps. De ce fait, je sens encore la douce chaleur envahir mon bas ventre. Je suis excitée à la vitesse de l’éclair. Je sens ma grotte s’inonder, mon ventre chauffer, mon cerveau se retourner, mes sens s’éveiller, mes envie ou pulsions se réveillent.

 

Je me ressaisis en me souvenant que je suis à un lieu de travail.  Je me décolle de mon cavalier et le remercie pour la danse avant de m’excuser, prétextant un besoin pressant d’aller à la toilette. Je le laisse planter là et m’en vais en direction des toilettes. En partant, je suis mouillé, trempée même, de la cyprine dégoulinant de mon sexe sur mes cuisses. Il faut que je me calme, à moins de me soulager au plus vite.

 

 

A SUIVRE !